Disclaimer: Tous les personnages, sauf Laurie et Li, appartiennent à Mrs JK Rowling. Les autres, j'ai le droit de les torturer autant que je veux...Nyark, nyark. Les lieux sont aussi la propriété de JK Rowling sauf, encore un fois, ceux que j'invente.

Zabou: merci pour le soutine que tu m'apportes. C'est sympa de voir que tu suis régulièrement ma fic. Merci.

Hermionne: Bon déjà, tu voulais que je répondes à ta question concernant la phrase de Laurie, le dernier chapitre. Elle dit: peut-être que mon père draguait sous cet arbre. Je vais te dire que c'est très clair et que c'est toi qui déglingue (et pourtant t'es pas blonde...) Elle parlait de son père à elle. Si tu vas jeter un coup d'oeil à mes rewieu, tu verra que tu es la seule à m'avoir posé cette question. Mais bon, venant de toi... Enfin , tu as la réponse ce chapitre de pourquoi Hagrid est tout heureux. Tu n'a plus qu'a le lire. Merci pour le séjour chez toi, c'était vachement sympa.

David: Je t'ai déjà répondu par mail mais je remet la réponse, si je ne l'ai pas modifiée entre tps. Tu pourra constater que ce chapitre, Harry va enfin se prendre en main. J'avais besoin de le faire se poser quelque questions avant de le faire réagir et de lui faire subir deux ou trois trucs. Tu aura pu reamrquer que dans tout les autres livres, ce n'est presque jamais lui qui prend les initiatives. C'est toujours Dumbledore ou Hermione. Mais là, il va se bouger. Il a compris que les autres ne peuvent pas toujours tout résoudre pour lui ! Pour l'ours en peluche, je l'avais tout simplement oublié, mais je pense qu'il va refaire son apprarition dans le chapitre 10. Un peu de patience...Et pour la chambre devenue rouge, et les corps qui se déplacent, je ne peux malhereusement pas te répondre. Désolée... J'espère que tu sera au rendez vous ce chapitre aussi pour me faire part de tes remarques qui sont bien expliquées et constructives.

A mon tour maintenant de faire une ou deux remarque. Je sais que le chapitre 8 était un peu dur à lire parce que Fanfica eu un bug et je n'arrivais pas à remettre les tirets annonçant les dialogues. Mais je pense que tout va s'arranger ce chapitre. Et vous aurez pu voir que je n'ai pas mis trop de tps à poster celui-ci. Enfin, je voudrais lancer un appel à l'aide. Hermione 23 n'est pas revenue lire mes chapitre. Si l'un de vous connait une adresse mail où je pourrais la joindre, je vous serais reconnaissante de me la transmettre. Bonne lecture


Chapitre 9: la famille décomposée

Les couloirs défilaient, ornés de tableaux de sorciers assoupis pour certains, courant de peintures en peintures ou encore marmonnant des formules inintelligibles. Les portes, toutes fermées, étaient placées à intervalles réguliers. On entendait les pas des personnes résonner bruyamment contre le sol, les murs, le plafond tous aussi blancs les uns que les autres. Ce couloir interminable donnait l'impression de se refermer sur lui-même. Une odeur oppressante y régnait. Le sentiment d'être prisonnier se faisait de plus en plus sentir. On n'avait qu'une envie : celle de sortir, s'enfuir le plus loin possible.

L'odeur devenait plus présente. On l'identifiait vaguement, elle paraissait lointaine, comme un souvenir que l'on aurait enfouit au plus profond de notre être. Une horrible tension, la même qui s'emparait d'un claustrophobe coincé dans un ascenseur, descendait lentement le long des murs, suintait à travers les interstices des portes et accablait les passants, pesant ignoblement sur les épaules.

Au bout du couloir, une porte, massive, noire, presque blindée. Une jeune fille toqua et entra, suivit de deux jeunes garçons.

Ah, Miss Granger, s'exclama une infirmière trop joyeuse. Je vais appeler la responsable.

De part et d'autre, il y avait des casiers en fer. Des piles de casiers. Et dans chacun d'eux, un mort. Harry, Ron et Hermione se trouvait dans la morgue de l'hôpital Ste Mangouste. Le parfum du formol et de la chirurgie régnait dans cette immense pièce froide.

Miss Granger, je suis heureuse de vous rencontrer. Vous ressemblez tellement à votre père…

La médecin légiste, qui faisait aussi office de croque-mort, était encore jeune, avait un style très gothique et un humour aussi noire que ses habits.

Hermione et les deux garçons escortèrent la légiste dans une pièce attenante. Dans celle-ci reposait vraisemblablement le père d'Hermione. En entrant, Hermione poussa un cri :

Mamie, Oh mamie, que fais-tu là ?

La femme, agenouillée devant le coffret de bois, devait friser les 70 ans, tout au plus. Elle était encore vigoureuse, ses cheveux étaient du même blanc argenté que ceux de Dumbledore. Ses yeux, rougis, d'un brun pourtant superbe avait du attirer plus d'un regard sur elle. Et ses mains… Harry n'avait jamais vu d'aussi belles mains. Elles étaient fines, les doigts étaient fuselés et tachetés par la vieillesse. Elles étaient maniées avec une telle grâce que Harry ne pouvait en détacher ses yeux.

Cependant, elle pleurait sur Mr Granger.

Mamie, répéta Hermione en la serrant dans ses bras.

Hermione, pourquoi est-il parti ? Pourquoi est-ce que mon fils est mort ?

Tu ne devrais pas être là, reprocha Hermione.

Je viens chaque jour depuis que j'ai su. Je vais voir ta mère aussi.

Hermione laissa sa grand-mère et se tourna vers les deux garçons :

Je vous présente ma grand-mère : Abigaïl Granger.

L'atmosphère était des plus bizarre : les casiers tous aussi rempli les uns que les autres, les seules qui y habitaient étaient des morts. L'effluve de la mort était présent dans chaque recoin de la pièce. L'infirmière était d'une joie trop parfaite et la légiste trop gothique. Elles n'allaient pas dans cet environnement des plus sordides, l'infirmière, sa gaîté prononcée et déplacée, la légiste, et son humour douteux.

Harry doutait que le recueil de Hermione puisse se faire dans les meilleures conditions. Dès lors, il décida déjà d'éloigner Mrs Granger. Il s'approcha de la femme et s'accroupit près d'elle.

Mrs Granger, je m'appelle Harry Potter. Puis-je vous inviter à prendre un thé ?

Harry, s'indigna Ron, ce n'est pas le meilleur moment, je pense.

Harry mima les mots « laisse-moi faire » et renouvela sa proposition.

Je vous remercie, Mr Potter, je vais vous suivre.

En passant devant Hermione, Harry lui souffla de faire ce qu'elle devait. Une lueur de tendresse brillait dans ses yeux et Harry ne pu s'empêcher de lui murmurer :

Je t'adore, bonne chance.

Abigaïl Granger avançait à grands pas le long des couloirs. Harry, qui pourtant marchait vite avait du mal à la suivre. Elle se tenait étonnement droite pour son âge. Elle se dirigea sans hésitation vars l'ascenseur et appuya sur le bouton du cinquième. Elle ne disait pas un mot et Harry se taisait aussi de son côté. Ce n'est qu'arrivé au cinquième étage, les thés (aux épices pour Mrs Granger) commandés et assis qu'elle consenti enfin à ouvrir la bouche.

Vous, Mr Potter, devez savoir ce que signifie perdre ses proches.

Je n'ai pas connu mes parents à proprement dire, reconnu Harry.

On pense que cela arrive toujours aux autres, on ne fait pas attention, puis tout d'un coup, cela nous tombe dessus, sans crier gare.

Elle éclata en sanglots, sans aucune retenue. Harry, indécis, hésitait à la consoler. Peut-être ne le prendrait-elle pas bien.

C'était mon seul et unique fils. Pourquoi est-il mort ? Cette famille était sans problème.

Parlez moi de Mr granger.

Il n'y a rien à dire. C'était quelqu'un de très gentil, sans le moindre problème, quelqu'un de très pointilleux.

Etes-vous aussi une moldue ? demanda Harry, conscient que ce n'était pas très poli.

Oui, j'ai été choquée quand on m'a annoncé qu'il existait un monde de sorciers.

Harry vit enfin le moyen de la détourner du sujet de son fils :

Pourquoi choquée ?

Parce que les vieux apprennent à faire fi de tout ce qui est surnaturel. On ne vit la magie que par les contes mais on finit par les oublier. Pourtant ils restent présents dans un creux de notre cerveau. Et ils ressortent au plus profond de la nuit, lorsqu'il fait noir. Connaissez-vous la magie des livres, Mr Potter ?

Non, je ne lis pas beaucoup mais Hermione me raconte souvent des histoires d'elfes.

Vous ne pouvez pas savoir ce que donne comme plaisir le fait de tourner une page d'un livre, qu'il soit ancien ou flambant neuf. Le fait de découvrir une histoire d'un personnage comme vous et moi. Le fait de sentir qu'une vie prend naissance sous la plume et l'encre de quelqu'un. Et de se croire faisant parti de ce monde. C'est un plaisir unique.

Je ne suis pas très callé sur le sujet, expliqua Harry.

Moi, je ne vivais la magie que par les livres. Avec Blanche-neige, j'avais peur de la méchante sorcière et je me cachais sous les couvertures quand ma mère me racontait cette histoire. J'appréciais la bonne fée qui faisait de Cendrillon une vraie princesse et je rêvais qu'elle vienne me voir. Quand j'ai grandi, j'adorais Merlin, le grand et le sage Merlin, pourtant enfanté des plus sombres démons. Quand Hermione a reçu cette lettre de Poudlard, tout un monde s'est ouvert à moi. Je crois n'avoir jamais été aussi heureuse de ma vie.

Je vous comprends, tout du moins, j'essaye.

Imaginez Cendrillon tout d'un coup à portée de main, Blanche Neige me faisait face et Merlin me souriant. Tous aussi accueillant les uns que les autres, dans un monde où je n'avais pas encore ma place mais où je m'introduisais en rêve. Et ce monde m'annonce la mort de mon fils.

De trouble, Abigaïl Granger se tu et avala d'un trait son thé au épices pourtant brûlant.

La conversation, au courroux de Harry, revenait sur la mort de Mr Granger. Lui qui avait espéré détourner l'attention de Mrs Granger.

Revenons auprès d'Hermione et de mon fils, proposa Abigaïl Granger.

Très bien, dit Harry en se levant. J'espère que le thé vous a plu. Je vous remercie d'avoir discuté avec moi. C'était très agréable.

Tout en parlant avec la grand-mère, Harry s'était demandé si ses grands parents étaient toujours vivants et si oui, où ils habitaient. Mais alors pourquoi l'aurait-on placé chez les Dursley ? Ses grands parents n'auraient pas pu être plus à même de l'éduquer ?

Mrs Granger, où sera enterré votre fils ?

Je ne sais pas encore. Nous avions pensé, mon mari et moi, qu'il aurait pu être inhumé en Ecosse ou au pays de Galles. En tout cas, nous voulons un environnement qui lui était familier. Peut-être à Londres même. Nous ne savons pas et nous souhaitons que ce choix revienne à Hermione.

La porte de l'horrible morgue fut à nouveau poussée dix minutes plus tard. L'odeur les prit à la gorge et ils se dépêchèrent de passer devant la jeune infirmière qui leur adressa un sourire radieux. La pièce attenante ne laissait échapper aucun son d'aucune sorte. Cependant, on pouvait deviner la tension qui y régnait.

Mamie, allons voir Maman, s'il te plait.

La vieille femme secoua la tête pour donner son accord et ils s'engagèrent dans le couloir. Ron fixait Hermione, attentif à chacun de ses besoins. Il réagissait au quart de tour, dès qu'elle demandait quelque chose tandis que Harry était plongé dans une sorte de torpeur. Mais il ne pouvait s'empêcher de souffrir pour Hermione même s'il n'avait pas connu personnellement les parents de son amie.

Harry, demanda Hermione, où sont enterrés tes parents ?

Harry ne savait pas. Il ne savait pas même s'il était resté quelque chose de ses parents. Voldemort avait du les réduire en charpie, auparavant. En fait, il ne s'était jamais posé la question.

Je n'en sais absolument rien.

La chambre dans laquelle ils pénétrèrent était le numéro 3107. Deux lits y étaient entreposés mais un était vides et les draps blancs étaient parfaitement bordés. Mais dans l'autre lit, il y avait une femme aux mêmes cheveux qu'Hermione mais aux yeux extraordinairement bleus. Elle fixait le mur devant elle et balbutiait des paroles inaudibles.

Maman ? Comment vas-tu ?

Maman ? répéta la femme comme si elle ne comprenait pas.

C'est moi… Hermione.

Hermione ?

Hermione resta bloquée sur place, paralysée.

Elle… Elle ne se souvient pas même de … de moi ? souffla-t-elle, la voix étranglée. Elle m'a totalement oublié…perdue.

Elle tomba à genoux et s'évanouit. Ron se précipita sur elle et tenta de la relever. Harry s'approcha de la femme.

C'est votre fille, dit-il doucement, votre fille, Mrs Granger.

C'était vain. La jeune femme souriait béatement et ne paressait pas comprendre. Hermione revint à elle à force de claques sur les joues. Ses yeux et ses joues furent vite baignés de larme de colère et de tristesse. Quel spectacle plus insoutenable que celui d'une enfant parlant à une mère qui ne la reconnaissait plus ?

Maman… fouille dans ta mémoire, je t'en prie, murmurait Hermione. Tu ne te souviens plus de papa, de mamie…de moi ?

Tu es mignonne ma petite, qui est tu ?

Maman…

Le choc pour Hermione était d'autant plus grand qu'elle avait toujours été choyée par ses parents. Elle tenait la main de sa mère et elle bégayait des mots incompréhensibles, essayant de rappeler à sa mère qui elle était. « Tu es gentille » s'obstinait à répéter sa mère.

Harry et Ron soutenaient Abigaïl Granger pour qu'elle ne s'effondre pas non plus sous le coup de l'émotion.

Elle a toujours été une mère parfaite, souffla-t-elle. Et aujourd'hui, elle ne souvient plus de sa fille adorée. C'était sa seule fille, le seul enfant qu'elle n'ait jamais réussi à avoir.

On sera toujours là pour Hermione, promit Ron.

On le jure, on ne la laissera jamais tomber, renchérit Harry.

Hermione tenait la main de sa mère et lui caressait la paume en l'implorant du regard. Mais Helen Granger regardait d'un air absent les plis du drap, sans prêter la moindre attention à sa fille. Comment aurait-elle pu enlever de sa mémoire jusqu'à sa propre fille ? Quelle désolation de voir cette fille essayer activement de faire revenir sa mère ?

Tu n'as pas de parents ma petite ? interrogea-t-elle, les yeux toujours vides. Tu as l'air bien fatigué.

Hermione ne pleurait plus, rien ne changerait le fait qu'elle avait disparu de la vie de sa mère. Elle gardait la tristesse au fond de son cœur et quand elle rirait, cela paraîtrait jaune et faux. Harry connaissait bien cette façon d'encaisser d'Hermione pour l'avoir déjà vécu cet été. Ses yeux si bruns ne brillaient plus et elle s'enfermait dans un monde de livres et de cours, elle était moins attentive.

Helen Granger lissait maintenant les poils de ses bras avec une concentration telle que plus rien n'existait. Hermione essayait toujours de capter son regard mais Mrs Granger n'avait d'yeux que pour son bras.

Hermione, allons nous en, dit Harry, incapable de soutenir davantage ce spectacle.

Je veux rester avec ma mère, répliqua-t-elle.

Allons Hermione, viens. Tu deviendras folle autrement, essaya maladroitement Harry.

Elle lui lança un regard si plein de désespoir qu'il fléchit. Mais c'était sans compter Abigaïl Granger.

Tu reviendras plus tard.

Hermione se laissa tirer jusqu'à la sortie, sans qu'elle n'eût jamais jeté un regard derrière elle dans l'espoir de voir sa mère.


« Elle ne sourit plus, elle ne rigole plus, elle est en permanence dans se livres. Elle… c'est comme si elle avait perdu l'usage de la parole et de la joie ». Voilà ce que se disait Harry en observant Hermione lors du cours le Potions du jeudi. Elle arrachait consciencieusement les dents de la Véracrasse mortes pour les jeter négligemment dans le chaudron. Elle était dans sa bulle et n'en sortait que rarement.

Potter, ne rêvassez pas comme à votre habitude, rappela durement Rogue.

Je ne rêvasse pas, espèce de… marmonna Harry.

Passe-moi les écailles de paresseux géants, s'il te plait, dit Hermione.

Harry attrapa les écailles, les compta soigneusement et lui passa sans pour autant arrêter sa méditation sur Hermione. « Quand elle est en cours, elle lève plus la main. Elle plonge dans un livre mais ne parait pas prendre plaisir à feuilleter les pages >>.

J'ai besoin des oreilles de nains des cavernes.

Il lui passa distraitement les oreilles. Par malchance, il en laissa tomber une directement le chaudron. Celui-ci se mit à bouillonner sans que personne ne s'en rende compte. Puis, tout à coup, une gigantesque explosion se fit sentir. Harry fit un vol plané de plusieurs mètres et s'écrasa sur le mur en pierre. Hermione s'écroula sur lui, ce qui accentua la douleur latente qu'il ressentait dans le dos.

Potter, Granger ! appela Rogue, l'air furax, que s'est-il passé ?

C'était cool. On recommence ? s'écria ironiquement Laurie au comble de l'exaspération

Vous n'êtes qu'une bande de cornichons, gronda le maître des potions.

Harry, ça va ? demanda Neville en se précipitant sur lui.

Moi, oui. Mais c'est pour Hermione.

Je vais bien aussi, affirma-t-elle faiblement en se relevant.

Elle et Harry étaient couverts d'un liquide bizarroïde qui brunissait au contact de la peau. Les lunettes de Harry étaient en train de se décomposer lentement. Laurie aida Hermione à se relever et elle tenta de l'épousseter un peu. La potion lui collait les cheveux.

Ma pauvre, tu vas passer trois heures à te les laver. Il fallait d'abord réduire les oreilles en poudre avant de les incorporer au mélange.

Je sais, s'offusqua Hermione. Je ne sais pas ce qui s'est passé.

C'est de ma faute, avoua Harry. J'ai du en laisser tomber une.

L'art de potions nécessite de la concentration et vous êtes apparemment incapable de fixer votre attention deux petites minutes.

Cela fait deux heures que je suis concentré, se défendit Harry.

Rogue soupira, l'air méprisant.

Vous ne fait jamais attention, Potter, continua Rogue. Dépêchez vous de réparer les dégâts. Les autres, vous rangez vos affaires et vous partez. Les potions sont ratées.

Mais notre chaudron n'est pas tombé, protesta Lavande.

Les potions sont ratées, répéta distinctement Rogue.

Le ferme, vieux rabougris, marmonna Laurie.

Tout le monde dehors avec vos affaires. Vous trois, Potter, Granger et Blanchelune, vous restez pour tout ranger.

Laurie le regarda, choquée.

J'ai rien fait !

Je vous ai entendu tout à l'heure. Le vieux rabougris vous dit de nettoyer cela au plus vite, j'ai cours dans cinq minutes.

Il claqua la porte de son bureau, adjacent au cachot.

Vieux schnock, cria Laurie.

Par où on commence ? demanda Harry.

Il poussa un soupir en constatant l'étendu des dégâts. La potion blanchâtre dégoulinait le long des murs en verdissant à vue d'œil. Le sol était glissant et aussi vert que les murs. Le liquide avait une odeur d'œuf pourri particulièrement dégoûtante. Laurie releva les manches

Allons-y. Evanesco.

Et pas de magie, hurla Rogue depuis son bureau.

Oh non, alors là, c'est pas juste, s'indigna Laurie.

Hermione alla chercher un seau et des éponges et se mit à frotter le mur le plus proche.

Bon bah, allons-y, encouragea Harry.

Les septièmes années arrivaient déjà à la porte.

Allez les mômes, on se grouille, se moquaient-ils.

Aidez-les plutôt, exhorta une fille.

Elle brandit sa baguette et enleva la tâche sur laquelle s'escrimait Hermione depuis trois minutes.

J'ai dit pas de magie, fit Rogue en surgissant de son bureau.

La fille resta pétrifiée, dans l'attente d'une explication. Rogue se mordit la lèvre et dit aux trois de décamper.

Pas de problème, dit Laurie en jetant l'éponge dans le seau et son sac sur ses épaules. Bye bye, papi.


Le samedi suivant, encore vaseux, Harry prenait son petit déjeuner tranquillement, entouré d'Hermione et de Ron. Il lisait le journal qu'un hibou venait d'apporter à Hermione. De nouvelles mesures avaient été prises contre Voldemort : un couvre-feu avait été instauré (mesure stupide d'après Hermione), l'utilisation de la baguette magique en dehors de l'école pour les sorciers de premier cycle avait été autorisé (« Je vais pouvoir régler son compte à Percy », avait dit Ron).

Soudain, au détour d'un article, Harry écarquilla les yeux et poussa une exclamation de compréhension. Hermione et Ron le regardèrent sans comprendre. Harry examina la table des Serpentards et repéra la personne qu'il cherchait.

Où vas-tu ?

Voir quelqu'un, je vous expliquerais.

Par chance, Laurie était presque en bout de table et Harry n'avait pas à passer devant Malefoy et Cie. Laurie trempait ses tartines dans son chocolat, à la mode française. La plupart des filles la regardaient de travers, en critiquant sa chevelure ébouriffée, ses vêtements et, par-dessus tout, sa manière « détestable » de tremper ses tartines.

Tiens, regarde, cela explique le comportement de Hagrid la dernière fois.

Laurie lui montra une place à coté de lui. Il hésita à s'asseoir puis s'installa finalement. Les filles, tellement étonnées de voir un Gryffondor à leur table, l'observèrent comme une bête de foire.

Laurie empoigna le journal et lut à haute voix :

DE NOUVEAUX GARDIENS A LA PRISON D'AZKABAN.

Suite à la cessations d'activité des Détraqueurs, disparu on ne sait où, les géants, fidèles à Mrs Bott, ont pris le poste. Les géants ont prêté serment à la Ministre et ont prit les fonctions de gardiens. Dumbledore et le Magenmagot approuve cette idée. Espérons qu'elle fera son effet. Comme nous le savons, les géants sont des brutes sanguinaires…

Le reste n'est que du racontar, fini Laurie.

Hagrid a du être mis au courant par Dumbledore. C'est pour cela qu'il était content la dernière fois.

Ca pour être content…approuva Laurie. J'ai l'impression que tu fais de l'effet aux filles là-bas, dit-elle en montrant les Serpentard de la tête.

En effet, les filles s'amusaient à lui faire des clins d'œil et à murmurer entre elles en gloussant. Harry les regarda, l'air dégoûté.

Allons nous en. On va aller expliquer l'affaire à Ron et à Hermione.

Personne ne réagit au fait que Laurie s'installe à la table des Gryffondors. Laurie et Harry racontèrent leur rencontre avec Hagrid. Ron était mort de rire mais il redevint sérieux rapidement :

Papa aurait tout de même pu m'en toucher un mot, s'indigna-t-il. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que le ministère est assez flou.

Regarde là, dit Hermione en montrant une ligne de l'article. Tout cela est fait pour ne pas trop effrayer la population. « Les Détraqueurs, disparus on ne sait où ». Pour ne pas semer la panique… Voldemort doit être en train de rassembler son armée.

Et les créatures malfaisantes ne manquent pas dans le monde de la magie, remarqua Laurie.

Et qui sait exactement se défendre contre un Détraqueur ? demanda Harry ? Sur les quatre, qui peut le faire ?

Moi, je ne sais pas, dit Laurie. Je connais la formule et la manière de procéder mais je n'ai jamais appris à m'en servir.

Ron et moi savons l'utiliser mais on ne la maîtrise pas parfaitement.

Donc, moi je sais l'utiliser et l'appliquer. Sur quatre, cela fait trois personnes qui ne seront peut-être pas capables de se défendre.

Imagine si les gens apprennent qu'il y a des araignées géantes ou des Basilics en liberté, dit Ron.

Les Basilics ne courent pas les rues, rappela Harry.

De plus, ils sont extrêmement rares et presque incontrôlables. Pour les Basilics, il faut parler Fourchelang et très peu de gens en sont capables, raisonna Hermione.

Et les araignées se cachent en général des humains. Elles se contentent de manger la chair des centaures qui traînent du mauvais coté de la forêt, expliqua Laurie.

On n'a pas besoin des détails, s'écria Ron. Non, mais tout de même, imaginez la réaction des gens tombant sur des Scroutts à Pétard.

Ils éclatèrent de rire car l'image leur parut ridicule.

N'empêche que, dans le labyrinthe, quand je suis tombé dessus, j'ai moins ri.

Tu as dû te battre contre un Scroutt ? interrogea Hermione, affolée.

Oui, j'ai entendu parler de cela, dit Laurie, pensive.

Personne ne releva sa remarque. Harry réfléchit. « Trois sur quatre ne connaissant pas les gros sortilèges de défense ».

Hermione, tu as toujours les Gallions de l'année dernière ?

Ceux pour l'A.D. ? Oui, pourquoi ?

Je voudrais tous nous réunir.

C'est quoi cette histoire d'A.D. ? demanda Laurie

On t'expliquera, répondirent les autres en cœur.

Hermione, j'aurais besoin de toi pour faire des recherches sur les principaux sortilèges de défense, dit Harry.

Mais tu les connais tous, s'étonna-t-elle.

Je souhaiterais de gros sortilèges.

Elle soupira et se leva.

Ron, tu es aussi convié. Et Laurie aussi.

Je ne peux pas, objecta Laurie, je dois faire quelque chose. Je vous rejoindrais si vous voulez.

Très bien, à plus tard, dit Harry.

Une fois à la bibliothèque, Harry s'installa, sortit des parchemins et se mit à faire une liste des sortilèges défensifs (et seulement défensif) qu'il connaissait.

On connaît le Patronus, le sortilège du Bouclier, énuméra-t-il. Mais c'est à peu près tout.

Je connais un ouvrage sur cela. Attend, je vais le chercher.

« Ca y est » se dit Harry, « elle sort de sa bulle. Je suis sur la bonne voie ». Hermione revint, croulant sous une pile de dix bouquins.

Tout doit être là, annonça-t-elle. Je pense que celui là pour commencer doit être bien.

Elle empoigna Les principaux sortilèges de défense et le feuilleta. De son côté, Ron prit Les sortilèges de protection pour peureux. Harry attrapa Sortilèges pour débutants.

J'en ai trouvé un qui devrait être bien, s'écria Hermione. C'est l'Antigobelin. C'est un repousse gobelin efficace mais compliqué à mettre en place. Il faut que trois personnes entourent les gobelins et lance le sortilège simultanément. Cela les réduit en cendre mais les gobelins ont une résistance magique assez peu commune. Il faudra tenir un bon bout de temps.

Ca existe réellement les gobelins ? demanda Harry, intéressé.

Oui.

Je pensais que c'était une pure invention de Tolkien.

Et bien ce n'est pas le cas, répliqua Hermione

Bon, on le note tout de même, décida Harry.

Tu compte rappeler tout le monde quand ? demanda Ron.

Dans deux semaines environ. Le temps de mettre au courant des élèves de première année intéressés.

Mais ils sont trop jeune, s'écria Hermione, scandalisée.

Pas trop jeune pour Voldemort, dit Harry.

Hermione n'ajouta rien.

Il nous faut en plus mettre au point un bon programme et trouver des sortilèges de défense. Au moins, ironisa Harry, les professeurs ne râleront pas sur le niveau des élèves.

Ils continuèrent à chercher durant une heure ou deux. Laurie arriva en cours de temps, les cheveux dégoulinant d'eau.

Qu'est a fait ? s'étonna Ron.

J'ai pris une douche, répondit violemment Laurie, ça ne se voit pas ?

A quoi bon prendre une douche à onze heures du matin ?

Une chance que le regard ne tue pas.


La corde de l'arc se tendit, centimètre par centimètre, jusqu'à claquer. La pointe de la flèche s'ajusta au centre de la cible, la main lâcha le tout. La corde se détendit brutalement et la flèche partit en un vol gracieux et subtil pour aller se planter…dans le cinq de la cible.

Et zut, lâcha Harry. Je ne comprends pas. La semaine dernière, cela marchait, plus maintenant.

Calmez vous, Mr Potter, rappela Göldblitz, vous n'êtes pas capable de traiter chaque flèches les une indépendamment les unes des autres. C'est pour cela que vous n'y arrivez pas.

Je ne comprends rien à son charabia, grogna Ron derrière lui.

Mais ce n'était pas parce qu'il était incapable de séparer les flèches que Harry n'y arrivait pas. A vrai dire, il était préoccupé par quelque chose de plus important et il attendait depuis ce matin la fin des cours. Mais pour l'instant, aucune de ses flèches ne voulaient aller là où il le souhaitait.

Maudite flèche, maugréa-t-il alors que celle-ci se plantait juste à côté de l'autre dans un « SHLAK » sonore.

Mais au contraire, Mr Potter, dit Göldblitz, toujours derrière lui. Cela prouve que vous ne bougez pas votre bras. Donc que ce n'est qu'une question de visée.

Une question de visée, elle en a de bonnes, bougonna Ron dans son dos.

La cloche sonna comme une délivrance pour Harry. Il largua Hermione et Ron. Avec son arc passé en bandoulière sur son épaule et son carquois claquant contre sa cuisse, Harry ressemblait au Guillaume Tell des temps modernes. Les flèches tintaient allègrement dans son carquois.

Harry, interpelle Hermione, où vas-tu ?

Il ne répondit pas et accéléra au contraire sa course. Ses pieds le conduisirent tout droit au bureau de Dumbledore. Mais devant la statue, il se rendit compte qu'il ne connaissait pas le mot de passe, une fois de plus.

Fizwizbiz, tenta-t-il. Non ce n'est pas ça… Euh…

La statue restait impassible à son désarroi.

Chocogrenouille !

Toujours pas bougé.

Langue de vampire !

Cracbadaboum, retentit la voix du directeur derrière lui.

Harry sursauta et se retourna soudainement. Le directeur passa devant lui sans un regard et Harry le suivit, hésitant sur la marche à suivre. Dumbledore poussa la porte de son bureau et s'assit à sa table de travail.

Alors Harry, tu voulais me parler ?

Maintenant que Harry l'avait bien en face, il ne pouvait s'empêcher de se dire que son directeur était vieux.

Je voudrais savoir…commença-t-il, avec un voix plus dure qu'il ne l'aurait voulu. Je peux m'asseoir ?

Mais bien sûr.

Fumseck vint se poser sur les cuisses de Harry et il caressa machinalement les plumes de l'oiseau.

Je voudrais savoir que sont devenus mes grands parents ?

Dumbledore s'assombrit davantage et les rides de son visage parurent prendre le dessus sur lui. Il réfléchit un moment.

Harry observait le chatoyant plumage de l'oiseau. Il était rouge, bleu, jaune, or et même vert et argent pas endroit. La grande dispute entre lui et Dumbledore lui revint en mémoire. Mais il n'avait plus envie de regarder derrière lui. Il ne voulait plus penser au passé. Pourtant… Pourtant, pour lui, cela était tellement plus facile. Plus facile que de regarder le futur.

Je ne suis pas sûr que cela soit une bonne idée que tu me poses cette question, répondit Dumbledore, le front plissé.

Harry resta interloqué. Bouche bée, il contempla le directeur avec une incrédulité qui masquait toute marque de respect.

Mais ils sont vivants ou non ? demanda-t-il en tentant de reprendre une contenance.

Oui, ils le sont. Mais je pense que ce n'est pas une bonne idée que tu le voies. Je te parle de tes grands parents du coté de ton père, bien sûr.

Et du coté de ma mère ?

C'est à ton oncle et à ta tante de t'en parler.

Ma tante ne voudra jamais. Elle n'aime pas ses parents. Elle faisait un complexe d'infériorité sûrement à cause de ma mère. Elle n'a plus revue ses parents depuis que je la connais.

Ses parents sont morts, Harry, coupa Dumbledore d'une voix posée.

Harry tomba des nues. Puis réfléchit un moment. Il était parfaitement possible que les parents de sa tante soient décédés. Après tout, il ne les avait jamais vu, mais on ne parlait jamais d'eux à Privet Drive. Il n'en avait jamais entendu parlé, ni n'avait jamais observé aucune photo dans leur maison. Ainsi, cela remonterait à plusieurs années.

Ils sont décédés peu avant la mort de ta propre mère, annonça Dumbledore, le visage toujours aussi sombre.

Harry avait le souffle coupé. Mais il ne pouvait pas être triste pour ses grands parents. Il ne les avait jamais connu.

Je veux revoir mes grands parents, répliqua-t-il sur le ton d'un enfant capricieux de cinq ans.

Cette fois, ce fut Dumbledore qui ne répondit pas. Toujours soucieux, il plongeait dans ses pensées. Harry détestait toujours quand son directeur était pensif car il ne savait jamais ce qu'il se passait dans sa tête. Parfois, il avait bien du mal à comprendre les raisonnements de son directeur. Mais, aujourd'hui plus que d'habitude, il ne comprenait pas pourquoi il ne devrait pas revoir ses aïeux.

Cette situation ne lui plaisait pas le moins du monde. Il savait qu'il devait, et ferait mieux d'écouter par moment Hermione, si raisonnable, Dumbledore, si sage. Mais il ne pouvait s'empêcher d'agir selon ses instincts et son humeur. C'est cela qui avait causé la perte de Sirius l'année dernière. Il n'avait écouté personne et cela avait été fatal à son parrain et aurait pu l'être pour lui et des dizaines d'autres personnes.

Pourquoi veux tu tant les rencontrer ? questionna Dumbledore.

Je souhaite revoir les personnes composant ma famille. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai… Je pensais qu'i n'y avait dans un famille que les parents et les frères et sœurs. Mais je me suis rendu compte en allant à la… En allant avec Hermione, la semaine dernière, je me suis rendu compte que je me devais de recomposer ma famille avant qu'il ne soit trop tard.

Pourquoi voudrais-tu qu'il soit trop tard ? demanda Dumbledore toujours aussi calme.

Soudain Harry en eut assez de ce visage calme. Pourquoi le harcelait-il de questions ainsi ?

Vous le savez aussi bien que moi, s'emporta-il.

Non, je ne le sais pas.

Vous vous foutez de moi, j'espère ? cria-t-il en se levant.

A propos de quoi ? fit Dumbledore sans prendre garde au peu de politesse dont Harry faisait preuve à son égard.

Je vais mourir et vous le savez très bien. Et vous savez tout aussi bien que si je ne meurs pas, je serais un assassin…

Je voulais te l'entendre dire.

Harry se rassit, trop choqué pour faire autre chose. Dumbledore se moquait réellement de lui.

Je voulais te l'entendre l'admettre. La dernière fois que nous nous sommes vus, tu es reparti furieux et incapable de comprendre de quelle tâche je t'assignais. Mais tu l'as un peu comprise. Cependant tu ne l'acceptes pas encore. Tu prends ces deux options comme une fatalité.

Et il y a de quoi, ne trouvez vous pas ? Entre mourir et être un tueur, allez choisir, fit ironiquement Harry.

Mais il va bien falloir que tu t'y fasses si tu souhaites gagner. Laisse de coté cette idée de mourir. Elle n'est pas faite pour un garçon de ton âge.

Et qu'est ce qui est fait pour moi ? demanda Harry qui se sentait à nouveau empli de colère. Je vous rappelle que c'est ma vie que je mets en jeu dans une prophétie dans laquelle je n'avais demandé aucun rôle. Et il n'y a pas que la mienne. Vous ne vous rendez pas compte de ce que vous me demandez. Si j'échoue, et cela sera probablement le cas, le monde entier replongera dans une terreur sordide et oppressante. Pourquoi, et comment, pouvez vous mettre tant de vie entre mes mains ? Je ne suis rien. Vous n'avez pas le droit de décider ce que je dois devenir. Cela me reviens.

Je le fais car il n'y a pas d'autre choix. Je te certifie que je les ais tous étudié, toutes les possibilités de passer outre ton aide mais la prophétie ne doit pas être modifiée. Elle ne peut pas.

C'est immuable, c'est cela ? Il y aura au moins une chose que les jumeaux Weasley m'ont appris, c'est que les règles sont faites pour être contournées.

Mais pas ces règles là, Harry. J'ai moi-même essayé de les contourner auparavant et j'en ai payé les conséquences.

Son regard se perdit sur le plumage de Fumseck. Qu'avait-il pu se passer dans la vie de Dumbledore ? Il avait du subir des combats et des batailles mais Harry n'en savait pas plus.

Je ne veux pas que tu en payes les conséquences, reprit Dumbledore. Tu vis, en ce moment même des instants uniques de ta vie et je ne veux pas que tu les gâches en faisant une erreur aussi stupide et irréfléchie que la mienne.

Je ne comprends plus, professeur, et je n'ai pas envie de comprendre. Je veux vivre comme un garçon de mon âge, ne pensant qu'au prochain match de Quiddich et aux filles. Au lieu de cela, je dois réfléchir à comment sauver ma vie, et à essayer de ne pas tomber dans un piège tordu de Voldemort.

Et la question incessante qui revient est pourquoi ? Pourquoi moi ? Mais en même temps, tu es soulagé car la malédiction ne s'abat pas sur un membre de ta famille ou ceux que tu aimes.

Plus Dumbledore parlait plus cela rendait Harry soucieux. Il n'aurait certes pas aimé que cette tâche revienne à Ron ou Hermione. Et c'est justement cette mission qui le rendait si sensible au bonheur de ses amis. Et à leur protection. N'était-ce pas pour cela qu'il reconstruisait l'A.D ? Pour essayer de les préserver un peu plus de la mort ? Peut-être que si.

Tu as décidé de reformer ton groupe de défense non ?

Il y aurait-il un problème face à cela ? interrogea Harry, prudent.

Dumbledore secoua la tête.

De toute façon, je n'ai jamais eu beaucoup de contrôle sur toi. Mais je ne peux que t'orienter dans cette voix. Mais prend en compte mon conseil tout de même : fais bien attention à qui t'entoure. Cela pourrait te faire plus de mal que tu ne le penses.

Très bien professeur.

Harry se dirigea vers la sortie, un peu désappointé par ce conseil.

Harry, l'interpelle Dumbledore.

Oui, professeur ?

Bonne chance, lui souhaita-t-il avec un clin d'œil complice.

Harry sortit du bureau, le sourire aux lèvres.


Bon voila, j'espère que cela vous à plu. En tout cas, c'est un de mes chapitres préférés, même si j'ai galéré pour l'écrire.

a bientôt.

Flomidipy