Disclaimer: Le monde d'Harry Potter, ses personnages et tout le reste appartient à JK Rowling.
Préjugés préconçus
Chapitre 17- Une raison pour vivre
La nuit commençait à peine à tomber. Le ciel d'un bleu foncé laissait apparaître quelques timides étoiles et une légère brise se levait alors que le soleil disparaissait à l'horizon.
Le parc de Poudlard était totalement calme, et seuls quelques cris d'animaux brisaient le silence, quand soudain, une silhouette sombre se distingua parmi le décor.
Severus Rogue, reconnu pour sa froideur légendaire, son calme irréprochable, et son indifférence envers tous, était présentement, totalement paniqué.
'Severus,
Si tu nous avais écoutés, nous les aurions peut-être épargnés.'
Cette phrase le hantait. Courant plus vite que jamais il ne s'était cru capable, il traversa le parc de l'école afin d'être hors des limites de sécurité et transplana à deux rues de sa demeure.
Les pas de course de Severus se firent plus lents à mesure qu'il se rapprochait de sa maison, ou du moins, de ce qu'il en restait…
« Severus! » S'exclama soudain un voisin, John Russell. S'il trouva étrange l'accoutrement de l'homme, il garda ses commentaires pour lui-même. « Nous sommes tellement navrés. »
« Qu—que s'est-il pa—passé? » Questionna Severus, la voix remplie d'émotions refoulées, ses yeux fous regardant les ruines devant lui, en état de choc.
« Nous l'ignorons, » répondit alors Carmen Jackson, une autre voisine. Elle portait une robe de chambre et des pantoufles.
Severus décrocha ses yeux du tas de ruines qui avait autrefois été sa maison et regarda la vieille femme. Elle pleurait librement et affichait une expression d'incompréhension, une main tremblante sur la bouche. Il remarqua aussi que tout le voisinage était présent, ainsi que plusieurs camions de pompier moldus, mais tous semblaient impuissants.
Sa vision se troubla, ses yeux larmoyant. Sa gorge émit un son entre le sanglot et le manque d'air, tel un animal à l'agonie.
« Ils ont éteint le feu, » expliqua John d'une voix sensée. « Ils ont essayé de pénétrer à l'intérieur, mais en vain, la maison s'est subitement écroulée. Nous ignorons ce qui a provoqué l'incendie, il a pris si subitement, comme par magie. »
« C'est ma faute— » souffla Severus rongé par les remords.
« Non, Severus, mon garçon, » essaya de le consoler la vielle Carmen. « C'est une tragédie, mais ce n'est pas de ta faute— »
Severus cessa de l'écouter. Il se dégagea –la vieille dame avait agrippé son bras dans un geste de confort– et fit quelques pas vers la maison avant s'effondra sur ses genoux, ses jambes ne le supportant plus. Il agrippant ses cheveux de ses mains et hurla sa rage.
Le cri résonna dans la nuit. C'était un son désespéré, venant d'un homme détruit.
Tous les regards se posèrent sur lui. Les membres du voisinage, qui tentaient de soulever les débris en quête d'un quelconque sauvetage, cessèrent et le regardèrent avec pitié et compassion.
Mais Severus n'en avait que faire. Il était seul dans sa douleur et ne désirait qu'une seule et unique chose; mourir lui aussi. On lui avait retiré sa raison d'être et deux des anges de sa vie, que pouvait-il faire d'autre? Il souffrait, émotionnellement, mentalement, mais aussi physiquement; il avait l'impression que son cœur se contractait sur lui-même. Il se sentait tellement coupable, et il n'avait plus aucune envie de vivre. Il ne voulait plus faire partie de ce monde cruel et il était déchiré, car il savait qu'il allait devoir retrouver la force de vivre pour ses deux enfants restants.
Une haine, qui ne pourrait être assouvie que par le sang de leur meurtrier, grandissait en lui. Un désir de vengeance; un besoin. Sa vision se rétréci et son nouvel état d'esprit lui empêcha de penser clairement et d'entendre ce qui se passait autour de lui. Son monde se réduisit à deux choses : vengeance et culpabilité.
Oh, oui, la culpabilité le rendait dément. Il avait l'impression d'avoir fait trop de bêtise durant sa vie, et que maintenant, tout lui revenait en pleine la face. Et pourquoi donc n'avait-il pas su lire les signes? Le retour de Voldemort, l'insistance de Lucius – croyait-il vraiment qu'ils allaient le laisser en paix? Il aurait pu éviter ceci, et il le savait. Pourquoi avait-il écouté, sans y croire, les menaces? Il aurait pu les protéger, mais il n'avait rien fait. Peu à peu, Severus sombra dans sa propre prison de culpabilité et s'écroula encore plus sur le sol. Ses larmes avaient cessé; il avait trop mal pour pleurer.
Du tas de cendre, qui avait été autrefois la demeure familiale des Rogue, s'échappaient encore quelques filaments de fumé. Les pompiers moldus restèrent proches avec tous leurs matériels par mesure préventive, mais peu à peu, les voisins et les bénévoles cessèrent leur efforts et rentrèrent chez eux. Il n'y avait personne parmi les décombres. Aucun survivant.
Les plus proches de la famille restèrent pour faire circuler les curieux, et la vieille dame du nom de Carmen s'approcha de Severus. Le soleil était désormais bel et bien couché et un vent froid était présent.
« Severus. »
Il ne répondit pas et elle respecta son silence qui laissait transparaître sa douleur. Doucement, elle lui déposa une couverture de pompier sur les épaules et s'éloigna.
« Comment est-ce arrivée? » Demanda alors une voix inconnue.
« Nous n'en savons rien. »
« Quelle tragédie! »
« C'est le propriétaire? De quelle façon il a été prévenu? »
« C'est une bonne question, monsieur l'agent, mais je ne crois pas qu'il soit en état de subir un interrogatoire, » intervint la voix de Carmen.
« Et le reste de la famille? »
« Deux des enfants vont dans un collège privé, mais la mère et les deux plus petits— » John, le voisin des Rogue, cessa de parler, envahi par l'émotion.
Severus ferma les yeux et serra les dents afin de retenir un cri de rage. Comment avait-il osé toucher à sa famille? Et même pas d'une façon digne d'un Mangemort. Un incendie! Lucius avait été d'une lâcheté révoltante. Severus pensa à sa femme et à ses enfants… Alan n'avait que 7 ans, il commençait sa vie et ne méritait pas de mourir ainsi. Et Kayley, sa petite poupée qui n'avait même pas encore 3 ans. Comment pouvait-on enlever la vie à une enfant aussi pure et innocente?
« Bye bye, maison! »
Severus eut un faible sourire en s'imaginant entendre la voix de sa fillette, mais le souvenir de sa voix enfantine lui tordit le cœur et il crispa davantage ses mâchoires pour retenir un sanglot.
« Maman? Qu'est-ce qui s'est passé? Elle est où, la maison? »
Un sanglot féminin répondit à la voix de l'enfant. Severus reconnut cette voix. Il la connaissait trop bien pour qu'elle n'appartienne qu'à un voisin. Douloureusement, il cligna des yeux, laissant ses larmes couler sur ses joues et ainsi désembrouiller sa vue, et se retourna.
Derrière les clôtures de banderoles jaunes des policiers, derrière le brouhaha du voisinage retournant à leur propre domicile, se tenaient trois silhouettes que Severus connaissait que trop bien. Mais était-ce possible? Il n'osait y croire. Avec un nouvel espoir naissant en lui, Severus se releva, trébucha, et s'avança parmi la foule. Étonnés, Carmen, John et les policiers le laissèrent passer.
À mesure qu'il s'approchait, les silhouettes se faisaient plus claires. Mais n'était-ce qu'un rêve? Serrant son ourson avec force, la plus petite des silhouettes affichait une expression d'incompréhension absolument mignonne. L'autre enfant semblait extrêmement inquiet, mais ne semblait pas comprendre davantage que sa jeune sœur. Entre eux deux, et contrairement à eux, leur mère était complètement anéantie par la compréhension, une main sur la bouche et des larmes sur les joues.
« Cassandra? » Murmura Severus, incapable de dire quoique ce soit de plus, interrompu par le sanglot dans sa propre voix.
La femme tourna les yeux vers lui et plongea son regard bleu océan dans le sien. Elle trembla lorsqu'elle vit les larmes dans les yeux de l'homme.
« Oh, Severus! »
Elle avança d'un pas et Severus, qui en fit autant, l'étreignit avec force. « Merlin, » souffla-t-il telle une prière silencieuse.
Alors que Cassandra pleurait librement dans ses bras, Severus ferma les yeux et laissa de nouvelles larmes couler sur ses joues. Mais ces larmes n'étaient pas douloureuses, c'était des larmes de soulagement, de joie. Aucun mot ne pouvait décrire ce qu'il ressentait à ce moment. Il serra Cassandra avec une telle force que si elle ne l'avait pas serrée elle-même aussi fort, il aurait eue peur de lui briser les os. « J'ai cru que je vous avais perdu, » avoua-t-il d'une voix rauque.
Cassandra resserra son étreinte avec force, une main caressant les longs cheveux de son mari.
« Où—où étiez-vous? »
« Quel hasard, » rit doucement, mais sans joie, Cassandra au creux du cou de Severus. « Alan s'est plaint de sa dent douloureuse toute la journée; je n'ai réussi à avoir un rendez-vous que tard en soirée. Nous étions chez le dentiste. »
Severus eu un rire qui se termina dans un sanglot. « Quelle chance, » admit-il. Oh, comme il avait passé près de tout perdre.
Ils restèrent enlacés encore longtemps, mais au bout de plusieurs minutes, Severus desserra l'étreinte pour pouvoir se pencher au niveau de ses enfants qui vinrent aussitôt se loger dans ses bras.
« C'est de ma faute, hein, papa? »
« Quoi? » Severus n'en croyait pas ses oreilles. Comment son fils pouvait-il croire que c'était de sa faute à lui?
« Alan! » S'indigna Cassandra qui semblait se poser la même question que son mari. « Ne dis pas des choses pareilles, mon chéri! »
« Pourquoi crois-tu que c'est de ta faute? » Demanda Severus, sa voix tremblant encore légèrement.
Le gamin fit la moue et dévia le regard. « Quand j'ai perdu ma dent, » commença-t-il à s'expliquer le garçon en montrant le trou qu'avait laissé la dent manquante, « j'ai fait comme vœux que tu reviennes à la maison. Et maintenant, tu es là, parce que la maison a brûlé, mais c'est moi qu'il l'avait demandé, donc la maison à brûler à cause de moi. » Il termina son explication dans un sanglot et Severus l'attira contre lui, ses bras forts autour du petit corps de son enfant.
Il échangea un regard avec sa femme.
« Maintenant, écoute-moi bien, » lui ordonna doucement son père. Il l'éloigna un peu de lui et plongea son regard noir dans les yeux de l'enfant qui hocha la tête. « Tout ceci n'est en rien de ta faute, Alan. Il y a, en ce moment, des gens très méchant qui nous veulent du mal. Jamais ton vœux, fait avec amour, n'aurait pu provoquer une telle chose. »
Comme le gamin ne réagit pas, Severus lui prit le menton entre ses doigts, l'obligeant à le regarder. « Mon trésor. Est-ce que tu comprends ce que je t'explique? »
« Oui, papa. »
Severus hocha la tête. « Bien! » Il ramena le gamin dans son étreinte et étira un bras en direction de Kayley pour qu'elle vienne aussi s'y loger aussi.
« Severus, qu'allons-nous faire? »
Doucement, il leva le menton de par-delà les têtes de ses enfants pour regarder sa femme qui semblait inquiète, ses yeux toujours fixés sur leur maison en ruine.
« Nous allons aller à Poudlard. »
Cassandra le regarda. « Poudlard? Avec les enfants? »
Severus acquiesça. « C'est le seul endroit où vous serez tous en sécurité. Ce qui vient de se produire ici n'était pas un accident, Cassy, mais bel et bien une tentative pour— » Il se tut, jugeant que les oreilles de ses enfants étaient trop jeunes pour entendre ça. « Vous avez eu de la chance ce soir, mais je ne veux plus prendre aucun risque. Je vous ramène avec moi. De toute façon, il n'y a que ça à faire. »
« Tu parles comme si tu essayais de me convaincre. »
« Ce n'est pas le cas? »
« Non, » souffla Cassandra avec un sourire triste. « Je te suivais déjà, dès le départ. »
Severus sourit faiblement et se releva avec Alan et Kayley dans ses bras. Cassandra se rapprocha et agrippa la fillette qu'elle plaça sur sa hanche. « Allons-nous s'en, » dit-elle, sachant que plus rien ne les retenait ici. « Je crois que les policiers moldus veulent nous interroger. »
« Mh, » fit Severus et doucement, ils s'éloignèrent de l'endroit où ils avaient créé leur vie et élevés leurs quatre enfants. Dès qu'ils dépassèrent les barrières anti-transplanage, ils disparurent dans un tourbillon de cape noire.
oOo
Tout était calme dans la tour des Gryffondor et seule une personne n'arrivait toujours pas à trouver le sommeil. Sky était trop inquiète pour dormir. Drago n'avait pas réussi à la rassurer et son père n'était toujours pas de retour. Mais que s'était-il donc passé? Dans sa tête, elle s'inventait les pires scénarios, ce qui faisait grandirent ses angoisses.
Finalement, elle décida d'aller parler avec la personne qu'elle savait capable de la rassurer. N'enfilant même pas sa robe de chambre, Sky se leva et sortit de son dortoir pour se rentre à celui des garçons de son année. Sans bruit, elle entra dans le dortoir de son petit ami. Aussitôt, le son du ronflement de Neville, celui du sifflement causé par le nez bouché de Dean et celui du crissement des dents d'Harry se firent entendre. Reconnaissant le défaut de sommeil d'Harry, elle sut vers quel lit se diriger.
Elle ouvrit les rideaux et aperçut Harry qui dormait paisiblement sur le côté, lui offrant son dos. Doucement, elle embarqua dans le lit, derrière le garçon, et passant une main sur ses mâchoires bruyantes. Il arrêta aussitôt et il se réveilla avec un sursaut.
« Mh? Qu'est-ce que— »
« Chuuut, c'est moi. »
« Sky? Que fais-tu ici? » Harry se retourna. « Tu sais que c'est interdit? »
Harry faisait maintenant face à la jeune fille et il vit ses yeux. Ne demandant rien de plus, il se contenta d'hocher la tête et de la serrer contre lui. « Tu te fais du soucis, » commenta-t-il inutilement.
Sky acquiesça, son visage enfoui dans le creux de son cou. « Je n'ai aucune nouvelle— »
« Oh. Je suis sûr que tu t'inquiètes pour rien, Sky. Je n'ai fait aucun rêve et je n'ai ressenti aucune douleur à la tête ces derniers jours. »
« Ce n'est peut-être pas Voldemort qui a agi, » le coupa-t-elle, songeuse.
Harry voulut la rassurer, mais il ne savait pas quoi dire d'autre. Il déposa une main dans les cheveux soyeux de Sky et les caressa avec tendresse.
« Merci d'être là, » sourit Sky devant l'aide qu'Harry lui apportait sans même sans rendre compte.
« J'aimerais faire plus, je t'assure! »
Elle leva une main et caressa tendrement sa joue. Harry baissa sa tête et embrassa les douces lèvres de Sky, qui lui rendit immédiatement son baiser. Dans le silence de la nuit, leurs baisers firent des sons de succion. Rien de désagréable, mais—
« Vous pourriez pas aller faire ça ailleurs? » Résonna alors la voix moqueuse de Ron.
« La ferme, » rétorqua Harry en lui balançant un coussin par la tête.
« Hey! » Rigola le rouquin alors qu'Harry se levait du lit, prit la main de Sky dans la sienne et la tira hors du dortoir.
Ils descendirent dans la salle commune et s'assirent près du feu qui crépitait dans l'immense foyer de pierre. Harry s'accota sur le bras du divan et Sky vint se placer entre ses jambes, accotant son dos contre le torse du garçon. Celui-ci passa ses bras autour de la taille de Sky et la serra contre lui. Sky posa sa tête contre l'épaule d'Harry et se détendit en fermant les yeux quelques instants.
« Miss Rogue, » retentit la voix du professeur McGonagall, bien plus tard dans la nuit. Les deux adolescents sursautèrent et la jeune fille suivit sa Directrice de maison dans les couloirs sombres du château alors qu'Harry, qui s'était quelque peu fait gourmander par McGonagall, retournait à son dortoir.
oOo
« Fredrick? » Chuchota une voix à l'oreille du garçon.
« Uh, papa? »
Fredrick ouvrit difficilement les yeux et regarda son père qui lui fit signe de ne pas faire de bruit, un doigt sur ses lèvres. Severus aida son fils à s'asseoir.
« Qu'est-ce qui se passe? » Chuchota Fredrick, incapable d'attendre plus longtemps.
« Pas ici, viens. »
Severus se recula et son fils sortit du lit. Il enfila une robe de chambre verte émeraude sur son pyjama rayé et suivit son père hors du dortoir des Serpentard de deuxième année.
« Professeur? »
« Rendormez-vous, » ordonna le Directeur de maison au jeune garçon qui venait de se réveiller sur leur gauche. Puis il referma la porte du dortoir et quitta la salle commune avec son fils, l'amenant dans le bureau de Dumbledore.
« Qu'est-ce qu'il se passe, papa? » Fredrick répéta sa question, mais au même moment, une autre voix retentit.
« Ah, Severus. » dit Minerva McGonagall. « J'ai votre fille avec moi, comme vous me l'avez demandé. »
Severus remercia sa collègue et regarda Sky qui se dirigea vers lui avec empressement.
« Papa—? »
Severus la coupa d'un geste de la main avant qu'elle ne pose ses questions. McGonagall repartie d'elle-même comprenant la fin de son travail.
« Venez, tous les deux. »
Il dit le mot de passe et aussitôt, la statue qui indiquait l'endroit du bureau de Dumbledore bougea et ils montèrent dans l'escalier en colimaçon. Sky, qui montait derrière son père, regarda son frère à ses côtés; il semblait fatigué et tout aussi confus qu'elle.
Lorsqu'ils pénétrèrent dans le bureau du directeur, Severus vit Dumbledore sourire paternellement à Cassandra. Celle-ci tenait Alan, qui dormait en califourchon sur elle, sa tête posée sur la poitrine de sa mère. Kayley dormait également. Elle était un peu plus loin, sur un divan, ses bras et ses jambes en dessous d'elle et ses petites fesses surélevées, position que tous les enfants prennent lorsqu'ils sont complètement épuisés.
Severus sourit à Cassandra et libera la porte pour laisser apparaitre leurs deux ainés. Fredrick alla immédiatement embrasser sa mère et Severus s'approcha de Kayley et replaça l'ourson qui était tombé au sol. Sky all aussi embrasser sa mère dans ses bras avant de venir s'asseoir aux côtés de son père. Tous attendirent que Dumbledore prenne la parole.
À suivre…
