Disclamier : Les perso et les lieux, sauf ceux tout droit sorti de mon cerveau, son à J.K.Rowling.
Zabou: je comprend que tu n'aime pas le dernier chapitre. C'est normal, moi aussi je le déteste. Je ne sais pas si c'est moi, mais j'ai l'impression que j'ai un peu perdu le caractère de mon histoire. J'ai un peu peur que la trame et les mots deviennet ennyeux. Mais c'est aussi peu être parce que je suis un peu fatigué d'écrire cette fic. J'aodre Harry Potter mais je suis bloqué par le cadre qu'à imposé Rowling. Et c'est difficile de rester dedans sans que le récit ne perde de sa valeur.
David: Je suis désolée mais je ne peux pas répondre à tes hypothèses. Cependant, je peux te dire que tu brûle un peu. Voilà, cela te va?
Lord Aragoth: Salut, j'ai vraiment été surprise de voir que j'avais un nouveau lecteur. J'ai beaucoup ri quand j'ai lu tes rewieus, surtout celle me faisant remarquer que c'était une fic de fille, de nana pour être précise. Tu as lu aussi Le serpent psychique? Elle est super non? Moi, j'ai adoré et je ne te cache aps que je m'en suis un peu inspiré. Tout était parfaitement réglé. Du grand art. bon, par contre, je n'ai rien compris à sa fic "Le dernier souhait d'Harry Potter" je crois. J'ai été complètement larguée. Si tu la lis et que tu comprends quelque chose, fais le moi savoir.
Petite annonce: je sais que ce chapitre est particulièrement court mais c'est parce qu'il n'est pas fini. Eh oui, je pars aussi en vacances et, disons que là où je vais, il n'y a pas la dernière technologie. Donc pas d'ordi et encore moins internet. Donc, je remettrais à jour ce chapitre quand je reviendrais. Mais pas avant le 15 aout je pense. Donc voila, je vais essayer de faire au plus vite et d'en profiter pour écrire mes autres chapitres...Bonne vacances.
Résumé du chapitre précédent : Harry se voit proposer un entrainement, dont il ne connait pas encore l'objet, par Dumbledore. L'annonce d'un bal, la veille des vacances, lui met un peu le moral dans les chaussettes. Lors d'un cours de potion, notre petit héros s'évanoui et fais un rêve étrange.
-Harry, Harry, réveille-toi. Mais qu'est ce qui se passe ? cria Hermione.
-Moins fort, Hermione, moins fort, gémit Harry.
-Tu es vivant.
Elle posa sa main sur son front en sueur.
-Mais tu saignes. Mrs Pomfresh, vite !
CLAC, CLAC, CLAC, CLAC.
-Voilà. Oh mon pauvre garçon.
Harry ouvrit un peu les yeux. Il essaya de se redresser mais quatre mains se plaquèrent sur lui pour l'en empêcher. Il tenta de se débattre mais une douleur fulgurante lui traversa la cage thoracique, les jambes et ses bras. Il hurla de douleur quand Ron appuya trop fort sa main sur sa poitrine.
-Harry, qu'est ce que tu as ? demanda Ron, affolé.
Il ne pu répondre, un flot de sang coulant de sa bouche. Harry leva les yeux au ciel puis un voile noir s'étendit sur ses yeux. Il entendit vaguement Ron lui dire quelque chose, il sentit une larme sur sa main et celle de Ron serrer l'autre, si fort qu'il en eut presque mal.
Quelque chose lui essuya le front avec un chiffon froid et mouillé. Un engourdissement immense avait envahit son corps. Harry tenta tant bien que mal d'ouvrir les yeux. Il avait mal à la tête et ses idées se perdaient dans un tourbillon flou.
-Non, Harry Potter ne doit pas bouger. Harry Potter a bien failli mourir.
-Dobby ? demanda faiblement Harry.
-Oui, c'est Dobby. Quand Dobby a su ce qui était arrivé à Harry Potter, Dobby a insisté auprès de Mrs Pomfresh pour qu'elle laisse Dobby s'occuper de la nuit.
-Mais que s'est-il passé ? Qui t'as dit ce qui était arrivé ?
-Hermione Granger l'a dit à Dobby. Dobby l'a vu en train de pleurer un soir très tard dans la Salle Commune de Gryffondor.
-Les autres elfes ne veulent plus venir faire le ménage, ricana Harry.
Il le regretta aussitôt car la douleur lui comprima les poumons et il eut du mal à respirer.
-Non, Harry Potter ne doit pas bouger, surtout pas. Mrs Pomfresh l'a bien dit à Dobby.
-Que s'est –il passé ? interrogea Harry.
-Hermione Granger a dit à Dobby que Harry Potter s'était soudainement évanoui en cours de Potions. Harry Potter a été transporté à l'infirmerie, tout de suite. Quand Harry Potter s'est réveillé, Harry Potter s'est mit à cracher du sang et Harry Potter est presque mort. Mais Mrs Pomfresh a bien soigné Harry Potter.
-Cela fais combien de temps que je suis ici ?
-Trois jours, Harry Potter, trois jours.
Son mal de tête lui transperçait le crâne mais le reste de son corps allait mieux.
-Tenez, Harry Potter, buvez cela.
-Qu'est e que c'est ?
-Une potion contres les os brisés.
-Hein ?
-Harry Potter s'est fracturé les deux jambes, son bras et quelques côtes.
-Je n'ai pas pu me faire cela en tombant, réfléchis Harry.
-Personne ne sait comment Harry Potter s'est fait cela. Dobby va prévenir Hermione Granger que Harry Potter va bien.
-Non, ce n'est pas la peine. Ils viendront demain. Ils ont besoin de dormir. Tu peux aller te coucher aussi.
-Mais Dobby a promis…
-Va te coucher, ordonna Harry.
Dobby, tout penaud, s'en alla en claudiquant.
-Dobby, l'interpella Harry. Merci.
Dobby lui rendit son sourire et s'en alla, rassuré. Harry, quand il fut certain que l'elfe eut disparu, se prit la tête entre les mains et soupira. Il venait de se rappeler qu'il avait fait un rêve, ou avait eut une sorte de vision. Il avait ressenti chacune des émotions qu'avait la fillette et il venait de se rappeler d'un détail en particulier.
Une voiture, qui n'avait pas vu déboucher la fillette, n'avait pas pu freiner à temps.
Harry soupira une nouvelle fois. Cette fois, il pouvait aussi sentir et subir les conséquences des actes des personnes qu'il habitait le temps d'un rêve. La fille avait été renversée et il avait fort à parier qu'elle avait eut les mêmes blessures que Harry et qu'elle en avait réchappée.
Harry ne savait cependant pas si ces rêves avaient un rapport avec Voldemort. Il n'avait pas eu ce genre de vision l'année dernière. Et qu'avait comme raison Voldemort de montre à Harry l'accident d'une petite fille. Harry avait beau tourner et retourner la question dans sa tête, aucune réponse ne lui parvenait. A moins que Voldemort ne soit passé sénile. Mais Harry en doutait vraiment.
Il secoua la tête et tira les draps sur lui. Il ferma les yeux mais les milliers de bruits du château l'empêchait de dormir. Il commença à se tourner et à se retourner dans son lit, sans pourvoir trouver le sommeil. Aucun de ses os ne le faisait plus souffrir. Il avait eu le temps de guérir en trois jours.
Il rejeta alors ses draps et posa un pied au sol. Constatant que rien ne lui faisait mal, il rassembla ses quelques affaires et sortit de l'infirmerie. Mrs Pomfresh allait sûrement paniquer mais Harry n'aspirait qu'à son lit pour le moment.
Quand il atteignit la salle Commune, il fut étonner de voir Hermione et Ron assis devant la cheminée.
-Harry, chuchota Ron, en se levant d'un bond, tu es enfin réveillé.
-Je n'étais pas vraiment malade, précisa Harry.
-Tu parles, tu as failli y passer, répliqua Ron.
-Mrs Pomfresh était presque au bord des larmes. Elle n'aurait jamais cru qu'elle puisse te faire vivre.
Harry se laissa tomber sur un fauteuil. Ses deux amis le regardèrent avec une grande inquiétude, sans oser s'asseoir.
-Je ne risque plus de mourir, s'exaspéra Harry. Vous pouvez vous asseoir. Que faites vous si tard dans la Salle Commune ?
-Cela fais trois jours que l'on ne dort plus, précisa Ron.
Harry resta silencieux, reconnaissant de l'angoisse que ses amis avaient pour lui.
-Je n'aurais pas pu mourir, remarqua Harry.
-Pourquoi ? demanda Ron.
-Parce que la fille n'est pas morte.
-Hein ?
-Tu as encore rêvé, Harry ? dit Hermione.
-Oui.
-Leur nature change et leur conséquence aussi, ajouta-t-elle en fronçant les sourcils. Il faut en parler à Dumbledore.
-Tu nous as fait peur Harry, dit Ron, les yeux dans l'âtre. On a vraiment cru qu'on allait te perdre. Tu comptes beaucoup pour nous.
-Pourquoi était-ce toujours quand on a failli perdre un proche qu'on se rend compte de sa valeur ?
-J'irais voir Dumbledore. Je le vois après les vacances, je lui dirais donc à ce moment, céda Harry. Si l est le seul à pouvoir me sortir de cette situation… Je n'ai pas envie d'y rester.
Harry attendait avec Hermione à l'intérieur du cachot de Potion que Rogue daigne bien commencer son cours.
-C'est vraiment dommage que Ron ne fasse plus cours avec nous, dit Harry.
-Tu sais qu'il rentre chez ses parents pour les vacances ? annonça Hermione, sans transition.
-Oui, je le sais, grogna Harry.
-Moi, je rentre chez ma grand-mère. C'est elle qui va s'occuper de moi dorénavant. Elle est toute seule et je veux remédier à ce problème.
-Je comprends, dit Harry en accusant le coup.
-Les vacances ne durent pas très longtemps, rassura Hermione.
-Sans vous deux, cela va me paraître long. Déjà, qu'une semaine chez les Dursley cela me parait une année… Remarque, c'est peut-être parce qu'il y a les Dursley que je m'ennuie…
-C'est n'est pas la première fois que vous vous retrouvez seul avec Ron, sans moi, rappela Hermione.
-J'ai toujours été avec Ron, jamais seul. En tout cas, j'espère que tu arriveras à remonter le moral de ta grand-mère.
-On ira vois ma mère de temps à autre, informa Hermione.
Harry hocha la tête, bien qu'il pensât que ce n'était pas une bonne idée.
Rogue le laissa en paix ce cours-ci. Sûrement qu'il n'avait pas encore digéré sa défaite de la dernière fois. La sonnerie retentit. Les épaules de Harry, crispée tout le long, s'effondrèrent d'un seul coup. Il commença à ranger ses affaires, sa mission qu'il devait accomplir en tête. Ses mains se remirent à trembler. « Oh non », leur dit-il, « cela na va pas recommencer. Pas question que je me tape la honte comme la dernière fois ».
-Hermione interpella-t-il surle chemin de la Salle Commune.
-Qu'il y a-t-il ?
-Je… Je… (« Satanés mots ! ») Je voudrais t'inviter à venir au bal avec moi, lâcha-t-il d'une seule traite.
A ces mots, Hermione failli s'étouffer. La rougeur partit de la base de son cou jusqu'en haut de ses oreilles.
- C'est drôle que tu me demandes cela, fit Hermione.
- Ah bon ? Tu accepte ou pas ?
- Bien sûr, ce n'est pas tous les jours qu'on se fait inviter si galamment.
Harry n'était pas certain de savoir si elle se moquait de lui.
-En tout cas, je ne serais pas ridicule comme en quatrième année, grogna un roux devant le miroir.
-Et surtout n'oublie pas que c'est toi qui engage la danse, taquina un petit brun qui essayait tant bien que mal d'avoir un petit bout de miroir pour lui.
-Merci de me le rappeler, rouspéta Ron. Saleté de nœud papillon.
Harry rajusta le col de veste de son costume.
-Ca y est, j'y suis arrivé, dit Ron, comme si il avait gagné une victoire particulièrement importante.
Ron se tourna vers Harry pour lui faire admirer le résultat.
-Bravo, complimenta Harry.
Il se passa un coup de peigne dans les cheveux, bien que ce fût inutile. De sa poche, il extirpa un mouchoir et il essuya ses lunettes.
-Tu es prêt ? demanda Ron.
-Oui, dit Harry après avoir chaussé ses lunettes.
-Je suis un peu stressé à l'idée de danser devant tout le monde, avoua Ron dans le Grand Escalier.
-Tu as pris qui comme cavalière ? demanda Harry.
-Parvati a accepté de venir avec moi.
-Tu n'auras aucun problème avec elle. Tu auras un peu l'impression d'être son toutou.
Harry éprouva néanmoins quelques remords quant au choix de la cavalière de Ron. Il avait voulu inviter Hermione, il le lui avait dit juste après qu'il eut fait sa demande à Hermione.
Ils s'arrêtèrent au bas des marches pour attendre leur compagne. Chaque garçon avait une fille au bras, chacune rivalisant de beauté. Les sourires étincelaient, pareils aux bijoux que portaient avec grâce les cavalières.
Harry donna un coup de coude à Ron, qui était occupé à regarder les autres filles qui passaient. Hermione et Parvati descendaient elles aussi.
-Elles se sont surpassées, fit Ron, admiratif.
Harry ne dit rien et s'avança un peu. Hermione avait une magnifique robe bleue à fines bretelles. De magnifique broderie dansaient sur les pourtours de la robe et sur son corsage. Ses cheveux étaient noués en une tresse qui faisait le tour de sa tête. Son collier, celui qu'elle avait probablement acheté a Pré-au-Lard, pendaient élégamment et arborait une multitude de petites perles bleutées. Elle arborait le maintient que Harry lui connaissait déjà, celui où elle était droite et presque majestueuse.
Elle lui composa un superbe sourire, et prit son bras.
Derrière elle, descendait Parvati, dans une robe violette, tout aussi belle qu'Hermione, ses bras regorgeant de bracelet.
-Tu es superbe, dit Ron à Parvati.
-Merci.
-Harry, on y va ? questionna Ron.
Il prit une inspiration et hocha da la tête. Les portes de la Grande Salle s'entrouvrirent et laissèrent apprécier le décor de la salle. Des milliers de bougies flottaient en l'air, diffusant une lumière douce, réfléchie par les bijoux. Les conversations étaient faite à voix basse. On avait l'impression qu'un voile d'excitation enveloppait la Grande Salle, saccadant en conséquence les mouvements et nouant les gorges.
Harry, à la suite de Ron, se fraya un chemin parmi la foule compacte. Tout le monde était absorbé par les discussions. Ils s'installèrent à une table, poussé contre le mur pour laisser un grand espace destiné à la danse. Peu à peu, des fourmillements envahirent les doigts de Harry, puis son cœur s'accéléra. L'envie de beaucoup s'amusait le gagnait. Lui qui n'était pas chaud quelque jours auparavant.
-Je vous prie de les accueillir généreusement : Trapnest, annonça calmement Dumbledore.
Sous un tonnerre d'applaudissement, quatre musiciens firent leur entrée. Trois garçons et une fille. Harry se mit sur la pointe des pieds et les examina. Il y en avait un grand avec des cheveux longs et crasseux, complété d'un regard mauvais. L'autre avait comme le premier une guitare à la main (Harry aurait été bien incapable de distinguer une basse d'une autre). Celui là avait les cheveux courts et une chemise à moitié ouverte, ce qui n'était pas pour déplaire à la plupart des filles de l'assistance. Le batteur, avec une chemise à fleur affreuse, il arborait un sourire sympathique. Quant à la chanteuse, elle était tout simplement la lumière de la scène. Ses cheveux longs ondulés tombaient en cascade sur ses épaules, et quand elle se mit à chanter, tous les élèves s'arrêtèrent de respirer, car sa voix était un enchantement.
Comme par maie, des notes s'envolèrent dans la salle, des sol, des mi des do, des craches, des pointés, des noires… Bref, tout une bazar s'élevait de la scène en même temps que la voix enchanteresse de la chanteuse.
-Tu te rend compte, dit Parvati, toute excitée à Hermione, c'est Trapnest, le groupe le plus en vogue en ce moment. Il y a un autre groupe qui monte aussi mais on ne le connaît pas encore très bien.
Hermione qui ne connaissait Trapnest ni d'Adam, ni d'Eve, secouait la tête, perdue.
-Ron, ce n'est pas à toi d'aller danser ?
Ce dernier avala une gorgée de Bierraubeurre de travers et poussa un juron. Parvati lui prit le bras et s'avança, tête haute dans la foule. Les sept autres préfets étaient déjà en place et n'attendaient plus que Ron et la chanteuse. Ron, dans un mouvement de hardiesse inattendu, prit les hanches de sa compagne. Ce fut le signal de départ. A nouveau la voix de la chanteuse s'envola, les notes avec. Les seize danseurs entamèrent des tours et des tours, précis au millimètre.
Ron, dont on pouvait confondre le visage avec ses cheveux, tant il était rouge, menait le pas avec une dextérité surprenante. Parvati n'avait qu'à se laisser mener mais elle, aussi, voulait mettre du sien. Elle semblait d'ailleurs assez surprise que Ron danse si bien.
Quand la dernière note (un ré) s'évanoui en l'air, les danseur se séparèrent et applaudirent la chanteuse. Elle fit la révérence, ses cheveux retombant sur son visage. La plupart des garçons la fixaient, ce qui agaçait particulièrement les filles.
-Elle doit être comme Fleur Delacourt, souffla Hermione à Harry, tandis qu'elle le traitant vers la piste de danse, elle a sûrement du sang de Vélane.
-Cela ne m'étonnerais pas le moins du monde. Par contre, il y en à un qui fait peur, avoua Harry, c'est le type au cheveux longs.
-Il est pourtant chic, constata Hermione en se dressant sur la pointe des pieds.
-C'est juste une impression, je ne le connais pas, je ne peux donc pas le juger.
Elle prit la main de Harry et lui mit l'autre sur l'épaule. Harry posa une main hésitante sur ses hanches. Elle sourit du coin des lèvres et chuchota :
-Je te rappelle que j'ai dormi dans le même lit que toi, donc tu arrêtes de faire ton timide.
Harry avala sa salive et se dit que du haut de ses seize ans, il avait vécu assez de choses pour ne pas avoir peur d'un slow. Il devint plus hardi et posa enfin ses deux mains dans le dos d'Hermione.
La chanson commença, suivit d'un « la » s'envolant pour s'enfuir presque aussitôt. Ron et Parvati les croisaient de temps à autres, le temps d'échanger une parole à peine. Mais l n'y avait rien à dire. La chanson était parfaite, les guitaristes et le batteur sublimait la voix de la chanteuse. Harry se demanda si les Bizzar's Sisters avaient fait mieux ou pas.
Hermione entraînait Harry dans la musique qui avait un rythme assez rapide. Les pirouettes s'enchaînaient. Harry se persuada qu'on lui avait jeté un sort pour cette danse un peu folklorique des sorciers mais il s'aperçut bientôt que c'était Hermione qui le menait à la baguette.
Le rythme s'accéléra de plus en plus, jusqu'à ce que, à force de tourner, Harry ait le tournis. C'est avec joie qu'il accepta a fin de la chanson et ce fut à nouveau le tonnerre d'applaudissements pour le groupe.
-Je me demande comment s'appelle la chanteuse, dit Ron, après avoir commandé quatre Bierraubeurres.
-Elle s'appelle Layla, renseigna Parvati.
Les Bierraubeurres arrivèrent sur la table. Harry empoigna sa chope et la leva.
-A votre santé.
-A votre santé, répétèrent-ils tous.
Une nouvelle chanson débutait. Ron fit un clin d'œil à Harry et il lui souffla :
-Prend en de la graine.
Il invita Parvati en lui tendant son bras et en lui servant du mademoiselle. Elle rougit jusqu'aux oreilles. Harry sourit et proposa à Hermione d'aller aussi danser. Cependant, elle refusa.
-Je n'aime pas trop celle-là.
-C'est pourtant joli non ?
Hermione se rapprocha de lui. Harry dégluti. « Non, non, recule Hermione, recule », supplia intérieurement Harry. Elle but une gorgée de Bierraubeurre et prit la main de Harry par la suite. Celui-ci ne fit pas un mouvement, paralysé par cette unique pensée : « RECULE »
-Je suis heureuse que tu m'ais invité, Harry, murmura Hermione.
Elle approcha son visage du sien. « LACHE MOI » hurlait l'esprit de Harry, « REAGIS ? NOM DE … »
Elle n'était plus qu'à quelques centimètres. Tout d'un coup, tout lâcha dans le crâne de Harry. Ses deux mains se plaquèrent sur la bouche d' Hermione et la poussèrent pour la rassoire.
-Je… Je suis désolé, s'excusa Harry, en rougissant affreusement.
-Re-salut tout le monde, s'écria Ron en arrivant soudainement.
Hermione fixa Harry l'espace d'un moment pour détourna le visage.
-J'ai interrompu quelque chose ? demanda Ron en voyant l'air embarrassé des deux amis.
-Non, rien du tout, fit Harry, en sautant sur l'occasion de dissiper le malaise. Où est Parvati ?
-Elle est allée voir sa sœur. Mais je crois juste qu'elle m'en veut parce que je lui ai marché sur le pied.
Harry sentait bien que la conversation faisait office de décor pour masquer le malaise. Mais il suintait à travers les pores du carton.
-Harry, on va danser ? interrogea Hermione, mal à l'aise.
Il se leva et lui offrit son bras.
-Tu vois, moi aussi, j'apprends, fit-il à Ron, dans un ultime espoir de détendre l'atmosphère.
Ron s'affaissa dans un fauteuil en lui lançant un truc du genre « Tu n'est pas encore à la hauteur, jeune padawan ».
Quelques notes de magie s'envolèrent dans les airs. Harry tournoyait lentement avec Hermione, mais le cœur n'y était plus. Il aurait voulu n'être qu'un fantôme pour passer au travers de cette main dans la sienne, pour ne plus sentir la chaleur de ce corps trop près du sien. Il tenta de se concentrer sur les paroles de la chanson. « Ne lâche jamais cette main que tu serre dans la tienne ».
Cela parlait d'un amour pur, où l'on n'est pas obligé de se parler pour se comprendre, de se voir pour savoir que l'autre existe…Harry essaya de toutes ses forces de se rattacher aux paroles de cette chanson.
Harry regagna sa place auprès de Ron, plus vite qu'il ne l'aurait cru. Cette musique avait semblé s'étirer pour ne plus finir. Quand la dernière note noire se dissipa, il se sépara d'Hermione et la perdit dans la foule.
-Tu as lâché ta cavalière ? demanda ironiquement Ron.
-Je lui ai marché sur le pied, mentit Harry.
On voyait à sa tête que Ron n'était pas dupe mais il ne chercha pas à en savoir plus. D'ailleurs, Harry n'était pas franchement disposé à donner des précisions. Parvati fit son apparition et Ron s'en alla avec elle. Harry croisa les bras sur la table et y enfoui la tête.
Quelqu'un frappa sur la table. « TOC, TOC, il y a quelqu'un ? » plaisanta la table.
-Tu ne danse pas ? demanda ce quelqu'un qui s'avérait être Laurie.
-Si, mais ma partenaire est parti, avoua Harry.
Il releva les yeux et du se contenir pour ne pas rester bouche bée. Laurie était magnifique. Sa robe blanche à fines bretelles la seyait parfaitement. La jupe et le corset brillaient un peu à la lumière mais ils étaient brodés de part et d'autre par les myriades de petites perles transparentes. Elle n'avait aucun bijou, hormis une chaîne en argent où s'enroulaient un anneau et un cœur. Ses cheveux étaient superbement relevés sur sa nuque formant une tresse, où elle avait entremêlé des fils d'argent. Laurie lui souriait largement.
-Alors, comment me trouves tu ? demanda-t-elle, en faisant un tour sur elle-même.
-Tu es aussi resplendissante que la chanteuse, complimenta Harry.
-Merci. Tu es venu accompagné de qui ?
-D'Hermione.
-Bon choix, approuva Laurie.
-J'ai failli t'inviter aussi, répliqua Harry, avant de se rendre compte qu'il venait de faire une faute.
-Merci. Tu as dansé sur la dernière chanson, comment l'as-tu trouvé ?
-Très belle. Ce texte était beau.
-Ah bon ? questionna Laurie en haussant un sourcil. C'était une chanson sur l'adultère.
Harry préféra changer rapidement de sujet.
-Et toi, tu es venue avec qui ?
Il s'enfonçait encore plus, il regretta aussitôt sa question.
-Avec un type de Serpentard, Rudolf Hopkins. Tu vois le grand blond là bas ?
-Oui, acquiesça Harry, après avoir jeté un œil distraitement.
-C'est lui. Il est un peu mou, mais i lest très gentil et il me fait beaucoup rire. Il me fait un peu penser à toi, par moment. Tu n'as pas l'air de t'amuser, constata-t-elle.
-Si, cela va, mentit Harry pour ne pas l'inquiéter.
-Tu as l'air, cela saute aux yeux, plaisanta Laurie. C'est ça les filles, cela fais des misères aux garçons.
-Ah, salut Laurie, dit Hermione en apparaissant brusquement. Tu m'excuses mais je voudrais aller danser.
Harry retint une exclamation d'indignation.
-C'est toi qui m'as lâché, je te rappelle.
-Peu importe, coupa Hermione.
Harry sentait la colère se répandre en lui, comme un flot de lave. Il porta ses yeux aux loin pour ne pas avoir à voir Hermione. Il se retenait de toutes ses forces pour ne pas la jeter au sol, elle et sa robe bleue. Laurie dansait en bavardant gaiement avec Hopkins. Elle éclata de rire, celui que Harry pouvait imaginer clair et sincère. Ses yeux croisèrent ceux de Laurie et elle lui sourit, pleine de joie et posa sa tête au creux du cou de Hopkins.
Harry se raidit davantage, sans pour autant savoir pourquoi. La chanson parlait d'amour à distance, au-delà de la mort. Les mots résonnaient à ses oreilles comme autant de clochettes insupportables. Il repoussa Hermione et s'en alla de la Grande Salle sans même lui jeter un regard.
