Bon, à partir de ce chap, nous ne sommes plus dans l'intro de l'intro! vous allez me dire : " déjà?" et je vous répondrais et oui déjà! lol. Now nous sommes dans l'intro! Nan mais je rigole pas! l'intro durera je pense 2 ou 3 chap car j'en ai mare ça avance pas! j'ai hâte d'entrer dans le vif du sujet: mon ptit Narry va souffrir! je suis vache mais sinon ya pas d'histoire alors...
Un grand merci aux personnes qui m'ont laisser des reviews c'est vraiment trop gentil! Je vous adore!
Un grand mercià Molky (correctrice officielle de moi!) qui est partie enfiler les escarpins rouges à Lyon avec J-R (vous ne pouvez pas comprendre mais ça serait trop long à expliquer)
Un grand merci a Oziela. Et si vous aimez les Draco/Hermione allez lire sa fic LeTemps Des Regrets c'est trop trop trop bien! j'aiécrit un petit bout du 1er chap(tout à la fin) j'ai adoré! ça détend! mdrr
Et je tiens à préciser que tous les persos et lieux appartiennent à J.K Rowling (enfin ceux qui apparaissent pour le moment)
CHAPITRE 4: Panique
Harry et Ron étaient en train de jouer aux échecs. C'était au tour de Ron et cela faisait un quart d'heure qu'il réfléchissait. Harry en profitait pour se poser des questions sur sa relation avec Hermione, il repensait au moment où elle l'avait soigné dans la cabane de Hagrid. Son cœur battait très fort, le souffle de la jeune fille lui avait donné des frissons. C'est pas possible, il ne pouvait pas avoir un faible pour sa meilleure amie ? C'est ridicule ! Pendant six ans, il n'avait jamais ressenti ça en sa présence. Par contre, ça avait été le cas avec Cho. Avant, à chaque fois qu'il approchait Cho, son cœur s'emballait et il s'empourprait facilement. Oh, c'est pas vrai ! Il se comportait de la même façon avec Hermione. Il avait un faible pour elle ! C'est la catastrophe. Ce n'est pas qu'Hermione était laide ou pas à son goût mais c'était sa meilleure amie ! De plus, Ron ne l'accepterait pas. Et puis, de toute manière, Hermione ne ressentait sûrement pas la même chose pour lui. Elle le considérait comme un ami elle ! Il soupira bruyamment. Ron le regarda et fronça les sourcils :
Ne t'inquiètes pas, je vais jouer mais je réfléchis !
Nan, nan, c'est pas ça…
Bah quoi ? Qu'est ce que tu as ?
Oh…j'ai…je…j'ai chaud, pas toi ?
Bah ouvre la fenêtre !
Oui, t'as raison.
Harry se leva, ouvrit la fenêtre du salon du Terrier et s'appuya contre le rebord pour respirer l'air frais du dehors. Il faisait nuit, une brise caressait son visage. Bon, le tout, c'était d'ignorer ce qu'il ressentait pour elle, ça changerait tout si jamais elle l'apprenait. En plus, elle ne serait pas la seule à en souffrir. Oui, le mieux, serait d'ignorer et oublier : ça ne doit pas être difficile. Cette nuit, il devait oublier car Hermione venait dormir chez Ron. C'était décidé ! Cette nuit il allait oublier. En plus, c'était carrément stupide. Oui, le mieux est d'oublier. Harry essaya de s'en convaincre. Au bout d'un quart d'heure, Ron avait enfin joué. Tout en retournant à sa place, Harry était persuadé qu'il allait réussir à se dominer.
Juste quelques secondes après s'être assis, des flammes vertes s'échappaient de la cheminée et on entendit un grand boum. Harry et Ron se retournèrent. Rémus Lupin était étalé par terre, couvert de cendres. Les jeunes garçons éclatèrent de rire devant cette scène.
C'est pourtant assez souvent que vous prenez la poudre de cheminette. Vous ne devriez plus tomber à l'arrivée, dit Ron entre deux fous-rires.
Lupin se releva, n'essaya pas d'enlever la cendre de ses vêtements. Il ne riait pas, à vrai dire, il semblait agité et tendu.
Il ouvrit la bouche pour parler et la referma. Il avait un regard assez triste.
Hermione, …elle…
…n'est pas là, finit Ron. Elle doit venir demain. Qu'est-ce que vous lui voulez ?
Non ! Ce n'est pas ça ! Je… Lupin poussa un soupir, mit la tête dans ses mains.
Il y eu un silence. Harry et Ron se regardèrent tous les deux étonnés. Quand Lupin releva la tête, ces yeux étaient rouges.
Hermione a été attaquée chez elle par des mangemorts.
Quoi ? crièrent Harry et Ron
Ces parents ont été sauvagement tués … Hermione est …
Elle est quoi, est ce qu'elle va bien ?
Elle est en vie… Dumbledore avait demandé à des membres de l'Ordre de vous surveillez tous les trois et c'était Tonks et Maugrey qui étaient chargés d'Hermione. Elle… Hermione est sortie le soir alors ils l'ont suivi… elle faisait une promenade et quand elle est rentrée, rien ne semblait suspect jusqu'à …
Jusqu'à quoi ? demanda précipitamment Harry
Lupin soupira
Jusqu'à ce qu'ils aperçoivent une lumière verte à une fenêtre au premier étage. Ils sont entrés dans la maison et se sont dirigés à l'étage. Il y avait Bellatrix Lestrange et Nott qui tenait Hermione. Elle était assez mal en point et ses parents… ses parents étendus sur le sol… ils étaient couverts de sang. Alors, Tonks et Maugrey se sont battus et ont réussis avec beaucoup de peine de transplaner avec Hermione. En ce moment, elle est avec Madame Pomfresh, Dumbledore et Rogue qui essaient de la soigner. Et je suis venu vous chercher.
Harry n'en revenait pas. Voldemort s'en était pris à Hermione. Mais pourquoi ? Peut être voulait-il s'en prendre à quelqu'un qui était proche de lui. Mais là, il ne voulait pas réfléchir, il voulait voir Hermione, voir comment elle allait. Il sortit de ses pensées avec l'arrivée de Mme Weasley qui venait d'entrer dans la pièce.
Oh mon Dieu, Rémus ! Regarde toi, tu es couvert de cendres. Et puis qu'est-ce que tu fais ici à une heure pareille ?
Je suis désolé Molly mais je suis venu chercher Harry et Ron. Hermione a été attaquée chez elle, ses parents ont été tués.
Elle mit sa main sur sa bouche et ses yeux se remplirent de larmes. Harry, ne tenant plus en place dit :
Professeur Lupin, allons-y le plus vite possible, je veux voir mon amie.
Ron approuva de la tête.
D'accord, j'y vais en premier. Hermione est à Poudlard, à l'infirmerie. Dumbledore ne voulait pas prendre de risque. Il voulait qu'elle soit en sécurité et surtout qu'ils ne s'en prennent pas à elle encore une fois.
Lupin prit alors de la poudre de cheminette, cria « Poudlard » et disparut dans les flammes. Harry et Ron firent la même chose que lui et se retrouvèrent dans le bureau du directeur désert. Ils se dirigèrent vers l'infirmerie en courant à moitié. Ils ouvrirent la porte et aperçurent une douzaine de personnes autour d'un lit au fond de la pièce. En s'approchant, Harry aperçut plusieurs médicomages, Madame Pomfresh, le professeur Dumbledore, le professeur McGonagall, Tonks, Maugrey et Rogue. En voyant arriver les deux garçons, Dumbledore se dirigea vers eux et leur dit :
Elle a perdu beaucoup de sang, heureusement que Tonks et Maugrey sont arrivés à temps, sinon elle serait…
Professeur, nous voulons la voir. Insista Harry
Très bien, mais… je vous préviens. Elle a subit un sortilège de Doloris et elle a plusieurs blessures.
Harry et Ron ne tenaient plus. Ils se dirigèrent vers le lit et virent leur amie inconsciente sur le lit, couverte de sang, affreusement pâle. Les médicomages s'affairaient sur elle en lui jetant des sortilèges de guérison. Harry avait prit la main d'Hermione dans la sienne. Lui et Ron n'osaient pas ouvrir la bouche pour parler. Un médicomage lui adressa la parole :
Nous avons fait tout ce que nous avons pu. Nous avons soigné ses blessures mais nous ne pouvons plus rien faire… Elle aura besoin de vous et de beaucoup de soutien (il les regarda à tour de rôle)… Les deux garçons approuvèrent de la tête. Et je pense qu'il y aura des séquelles.
Des séquelles ? demanda Madame Pomfresh
Oui, sur le plan physique, il ne devrait pas y avoir d'inquiétudes. Sa morsure qui ne veut pas cicatriser devrait guérir d'ici quelques jours. Nous avons trouvé l'antidote il y a deux ans pour Monsieur Weasley. Dans peu de temps, la plaie arrêtera de saigner.
Attendez ! coupa Harry. Vous voulez dire qu'elle s'est faite mordre par le serpent de Voldemort, le même que Mr Weasley ?
Oui.
A ces mots, le médicomage enleva les couvertures qui recouvraient l'avant-bras droit d'hermione. Un bandage taché de sang était enroulé autour. Quand il vit cela, Harry ferma les yeux et serra les poings pour contenir sa colère. Les mangemorts s'étaient vraiment acharnés sur elle. Mais pourquoi elle ? Parce qu'elle n'était pas de parents sorciers ? Parce qu'elle était amie avec Harry ? Parce qu'elle était les deux à la fois ? Voldemort s'en prend à tous ses proches ( perspicace le beau-goss). Toutes les personnes qui étaient liées à lui étaient en danger. Ses parents et Sirius sont morts à cause de lui car ils voulaient le sauver. Maintenant, c'était au tour de ses amis. Voldemort faisait vraiment de sa vie un enfer. Il fut tiré de ses pensées par le médicomage qui reprit la parole tout en recouvrant Hermione d'une couverture.
En fait, je suis plutôt inquiet sur le plan psychologique… En voyant les regards interrogateurs de Harry et Ron, il continua :
Il faut vous dire qu'elle a vu ses parents se faire sauvagement tuer et je pense qu'à son réveil, elle sera différente… je pense même qu'elle sera en état de choc.
Qu'est ce que vous voulez dire par « en état de choc » ? demanda Harry
Et bien,… ça pourra se traduire par une perte de parole ou une perte de mémoire… je ne peux pas me prononcer. Cela dépend de la personnalité et du caractère des gens.
Ah ! Mais Hermione est une vraie battante ! dit Ron avec un petit rire qui montrait qu'il n'était pas sûr de lui. Elle a fait face à plein d'obstacles sans jamais ciller jusqu'à maintenant.
Je pense que votre amie n'a encore jamais fait face à la mort d'un proche et je crois savoir que ses parents étaient sa seule famille. Maintenant elle est seule… elle n'a plus que vous. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser… je dois repartir à Ste Mangouste.
Il fixa Harry et Ron et leur dit :
Vous devriez aller dormir, je lui ai donné une potion qui l'empêchera de faire des cauchemars.
Je veux être là quand elle se réveillera. Dit Harry nerveusement. Alors je resterais près d'elle cette nuit.
Oui, moi aussi. Approuva Ron de la tête.
Dumbledore s'avança vers les deux jeunes hommes.
Non, il est préférable que vous alliez dans vos dortoirs. J'enverrai quelqu'un vous chercher quand elle sera réveillée.
Avant de pouvoir répliquer, Harry et Ron furent tirés par le professeur McGonagall vers la sortie. Elle les mena jusqu'à l'entrée de la tour Griffondor vide à cause des vacances.
Les jeunes amis s'assirent en silence sur les fauteuils de la salle commune. Aucun des deux n'osaient prendre la parole. Harry, perdu dans ses pensées, fixait le feu tandis que Ron avait la tête dans ses mains et semblait réfléchir. Au bout d'une demi-heure, il rompit le silence :
Je ne comprends pas pourquoi ils s'en sont pris à elle. A moins que ce soit seulement le fait qu'elle soit une enfant de moldus ou que…
Ou qu'elle soit mon amie. Le coupa Harry
Ce dernier lâcha un gros soupir et enterra sa tête dans ses mains puis continua :
Toutes les personnes que j'approche ou que je côtoie sont en danger. Le mieux, c'est que je m'éloigne du monde des sorciers et que…
Ne dis pas n'importe quoi !
Arrête de jouer les hypocrites ! cria Harry en se levant. Tu sais très bien que c'est de ma faute ce qui lui est arrivé !
Dans un excès de colère, il donna un grand coup de pied dans table juste à coté de lui (ouhhhhh un Bad-Boy !) .
Un grand silence tomba entre eux. Puis Ron le rompit encore une fois :
Demande toi ce que t'aurait dit Hermione si elle était là.
Voyant que Harry ne répondait pas, il continua :
Elle t'aurait dit de ne pas t'en vouloir, que ce n'était pas de ta faute. Je crois que la meilleure chose que nous puissions faire, c'est attendre demain. Attendons qu'elle se réveille.
Harry s'assit à contre cœur sur le fauteuil sachant tout au fond de lui que Ron avait raison. Mais le fait de savoir qu'il était impuissant face à l'état de son amie le faisait bouillonner de rage. Il ne voulait pas dormir car il voulait être prêt quand Hermione aurait repris conscience, être avec elle. Seulement ses paupières étaient lourdes et es yeux n'avaient plus beaucoup de force pour lutter.
Harry fut réveillé en sursaut pas Dobby.
Harry Potter doit se réveiller ! Harry Potter doit se réveiller !
Dobby, qu'est ce que tu fais là ? demanda Harry d'une voix encore endormie. Il aperçut Ron dormant dans le fauteuil à coté.
Harry Potter doit venir avec son ami à l'infirmerie, Hermione Granger est réveillée.
A ces mots, Harry se leva brusquement, réveilla Ron à la hâte et ils se dirigèrent tous les deux vers l'infirmerie. Dès qu'ils ouvrirent la porte, Mme Pomfresh se dirigea vers eux.
Vous êtes enfin là ! J'ai cru que Dobby s'était perdu.
Comment va Hermione ? demanda précipitamment Harry.
Mme Pomfresh prit un air sévère :
Elle est sortie de son sommeil la nuit alors que je dormais à ses cotés. Quand je me suis éveillée, elle était assise sur une chaise face à la fenêtre. J'ai envoyé Dobby vous chercher immédiatement.
Comment va-t-elle ? Elle a dit quelque chose ?
Mme Pomfresh baissa les yeux d'un air triste.
Elle n'a pas bougé d'un pouce. Elle ne parle pas, elle regarde fixement dehors sans jamais ciller. Peut être que si vous lui parliez, elle réagirait.
Harry et Ron se regardèrent puis ils se dirigèrent au fond de l'infirmerie où les rideaux étaient tirés. Hermione, vêtue d'une longue chemise de nuit et d'un long peignoir rouge sang, regardait dehors assise sur une chaise face à la fenêtre. Elle ne détourna pas la tête quand ils arrivèrent.
Hermione, est ce que ça va ? demanda Ron ( la questiontrop conne ! il s'attend peut être à ce qu'elle lui réponde "oui oui ça va, tu me passes le thé et les gâteaux s'il te plait?)
Elle ne réagit pas.
Harry s'approcha et se mit à genou devant elle :
Hermione, c'est nous… Hermione…
Elle ne répondit pas. Son visage était inexpressif. Son regard vide, ses yeux étaient cernés, sa peau très pâle et ses lèvres très sèches. Harry aperçut une partie de son bandage sur son avant bras. Il était encore tâché de sang. Il tourna la tête vers Mme Pomfresh :
Je pense qu'il faut changer son pansement.
Oui, je vais chercher tout le nécessaire.
A ces mots, elle partit dans la salle à coté. Harry regarda à nouveau Hermione.
Hermione, répond moi… Hermione
Il agita sa main devant ses yeux. La jeune fille ne répondit pas. Harry regarda Ron :
Viens, parle lui toi aussi.
Ron s'approcha et s'adressa à Hermione sans succès, puis il dit :
Peut-être que l'on doit juste attendre. Je crois qu'on ne peut rien faire pour le moment.
Je ne sais pas, je n'aime pas la savoir ainsi.
A ces mots, Hermione se leva de sa chaise et s'approcha de la fenêtre qu'elle ouvrit brusquement. Les garçons se redressèrent et la regardèrent attentivement. Le vent glacé s'engouffra dans la salle et fit virevolter les cheveux de la jeune fille. Elle ferma les yeux. Après quelques minutes, Ron ouvrit la bouche et lui dit :
Hermione, tu devrais fermer la fenêtre, tu risques d'attraper froid et je pense que tu n'as pas besoin de ça en ce moment.
Voyant que la jeune fille ne réagissait pas, il se tourna vers Harry d'un air interrogateur :
Harry, j'ai l'impression qu'elle n'entend pas ce que je dis.
Sans détourner son regard d'Hermione, il dit :
Non je pense qu'elle est tellement perturbée qu'elle ne sait plus vraiment qui l'on est.
Dehors, la pluie commença à tomber. Hermione ouvrit les yeux et tendit son bras blessé pour recueillir quelques gouttes d'eau dans le creux de sa main. Elle aperçut le pansement qu'elle avait à son avant-bras. Elle leva les sourcils d'un air interrogateur. Elle ne semblait pas comprendre pourquoi elle avait le bras bandé. Avant que Harry et Ron ne puissent l'arrêter, elle l'avait enlevé d'un coup sec pour laisser apparaître deux trous dans sa peau d'où s'échappait un filet de sang. Au même moment, Mme Pomfresh entra dans la salle avec plusieurs fioles et différents pansements. Elle accourut vers la jeune fille mais au moment où elle lui saisit le bras pour la soigner, Hermione le retira sèchement et prit un air effrayé. Elle recula brusquement en heurtant une table. Les flacons posés dessus se brisèrent sur le sol. Elle regardait paniquée en direction de Mme Pomfresh, Harry et Ron comme si elle avait peur d'eux, comme s'ils lui voulaient du mal. Elle se colla au mur. Harry s'approcha alors très doucement d'elle.
Hermione, calme toi. C'est nous. On ne te veut pas de mal, on veut juste te soigner. Je t'en pris, calme toi.
Peut-être qu'elle a perdu la mémoire ? pensa Harry. Le choc a vraiment été brutal. Peut-être avait-elle oublié ses amis, les gens qu'elle côtoyait ou que la véritable Hermione s'était enfermée entre quatre murs au plus profond d'elle-même pour ne pas voir la vérité en face : la mort de ses parents.
Hermione longeait le mur pour s'éloigner de Harry.
N'ais pas peur Hermione, c'est moi ! Je ne te ferais pas de mal !
Elle fit non de la tête et s'éloigna encore plus. Quand elle arriva dans un coin de la salle, elle se recroquevilla et mit sa tête dans ses genoux. Elle se basculait d'avant en arrière et marmonnait des choses que Harry ne comprenait pas. Il s'agenouilla alors près d'elle et pu saisir ce qu'elle disait :
Non, mes parents n'ont rien à voir là-dedans, ne leur faites pas de mal… non, ne faites pas ça… non, mes amis tiennent à moi, je ne suis pas seule.
A présent, Hermione sanglotait et avait et avait mis ses mains sur ses oreilles pour essayer de ne plus entendre les voix qu'elle seule pouvait percevoir.
Harry tourna la tête vers Ron en l'implorant d'un regard pour l'aider. Mais quand il vit le regard hébété de son ami, il comprit que celui-ci ne serait d'aucune aide. Harry se retourna vers la jeune fille, enleva ses mains sur ses oreilles et mit les siennes sur ses épaules.
A ce contact, Hermione se leva brusquement et se dirigea vers la porte en courant. Mme Pomfresh cria :
Ne la laissez pas partir !
Harry tenta de lancer un sort de verrouillage mais avant qu'il eut finit de prononcer l'incantation, Hermione s'était déjà enfui en claquant la porte.
Il faut la retrouver avant qu'elle ne se fasse du mal ! Cria l'infirmière. Mr Weasley, cherchez dans les cachots, au rez-de-chaussée et dehors. Et vous M. Potter, faites les étages, moi je vais prévenir le directeur et les professeurs pour qu'ils nous aident dans nos recherches.
Cela faisait une demi heure que Harry fouillait toutes les salles des étages. Hermione était assez mal en point. Elle était sûrement en train de se vider de son sang dans un coin du château. Harry secoua la tête pour chasser cette idée mais l'inquiétude le gagnait de plus en plus. Sans s'en rendre compte, il accéléra le pas. La pluie battait les fenêtres, les couloirs étaient déserts, les élèves étaient tous rentrés chez eux. Cela rendait les recherches plus faciles. Harry se dirigea vers la tour d'astronomie. Un fois arrivé devant la porte, il remarqua du sang sur la poignée. Hermione était passée par là. Harry poussa la porte et entra dans la pièce avec hâte. Son cœur battait de plus en plus fort. Il examina chaque recoin de la salle de classe quand il aperçut du sang sur la rampe d'escaliers qui conduisaient dehors. Il les monta rapidement et ouvrit la porte. La pluie tombait fortement. Harry était obligé de plisser les yeux pour pouvoir apercevoir quelque chose. Il fit un tour d'horizon pour essayer de repérer Hermione. Il l'aperçut recroquevillée sur elle-même contre un créneau, trempée jusqu'aux os. Sa robe de chambre et sa chemise de nuit étaient presque entièrement tâchées de sang. Il s'approcha lentement en essayant de faire le moins de bruit possible et s'agenouilla juste en face d'elle. Elle sanglotait. Il enleva sa cape et la posa sur les épaules de la jeune fille pour la protéger du froid et de la pluie.
Hermione, c'est moi…
Ne voyant aucune réaction, il mit une main sous son menton et lui enleva la tête puis il continua :
C'est Harry
Harry ? dit elle entre deux sanglots
Le jeune homme approuva de la tête. Quand Hermione le regarda dans les yeux et reconnu ceux de son meilleur ami, elle se jeta dans ses bras. Elle était gelée et se serra de plus en plus contre lui. Harry, maintenant à moitié par terre, ne savait vraiment pas quoi faire. Personne encore ne s'était jeté dans ses bras. Mais quand il sentit que Hermione pleurait de plus belle, il répondit à son étreinte en mettant ses bras autour de sa taille.
Hermione, on devrait rentrer, tu vas attraper froid, tu es toute trempée. On va laisser Mme Pomfresh soigner ton bras.
La jeune fille acquiesça de la tête et saisit le bras de Harry. Il mit son bras autour de sa taille pour la soutenir puis elle se laissa entraîner à l'intérieur.
Au moment où Harry posait la main sur la poignée de la porte afin de sortir de la salle de classe, Hermione lui pressa plus fort le bras. Il se tourna alors vers elle :
Ca ne va pas Hermione ? (Question trop conne)
La jeune fille avait la tête baissée et semblait hésiter. Voyant qu'elle ne répondait pas, il insista :
Hermione ?
Elle leva la tête. Son visage était encore plus pâle qu'avant et ses yeux étaient rougis pas les larmes.
En faite, je voulais te dire quelque chose… mais je …
Dis-moi, je suis ton ami, je peux tout entendre.
Je ne pense pas que…
Elle n'eut pas le temps de finir qu'elle tomba évanouie dans les bras d'Harry.
reviews please !
