Je ne vais pas vous embêter plus longtemps avec mon blabla néanmoins j'aimerais vous dire que les 7 premiers chapitres n'étaient que l'introduction de l'histoire! et donc croyez vous qu'il serait possible de tuer un personnage principal rien que dans une introduction? Je vais répondre pour vous: NON! donc voilà j'ai du vous rassurer sur le sort d'Hermione. Ce chapitre devrait aussi vous faire un peu douter de sa mort. Non? J'ai adoré écrire ce chapitre parce que l'on peut voir que Harry souffre de la perte d'Hermione, parce que Ron est vraiment délirant et parce que à la fin du chapitre on peut voir une petite note d'espoir.Merci beaucoup pour toutes vos reviews! Continuez de m'écrire ça me fait plaisir.
Un gros bisou à Molky qui à corrigé ce long chapitre en un temps record et qui m'a aidée pour la suite de mon autre fic. Dommage qu'avec la fin du Lycée on ne se voit plus beaucoup! Je regrette quand même notre bon vieux Lycée Henri Poincarédu centre ville, tout près du cinéma et du McDo et de la Parenthèse et de la gare et de la fête foraine en avril! snifffff
Et je n'oublie pas Oziela! allez lire sa fic "le temps des regerts" c'est un Draco/Hermione! c'est génial! oui ça fait longtemps qu'elle n'a pas publié mais je vais la harceler, ne vous inquiétez pas!
Dark-Mione: bah voilà! toi tu as eu la chance de lire ce chapitre avant tout le monde. T'as vu comment je suis trop gentille? et oui, on ne se refait pas! Puis comme t'as pu le constater j'ai de nouveau le net avec l'ADSL! c'est pas génial ça? sinon la dernière fois je suis allée sur ton profil. Bah dis donc, pour une personne qui voulait rien publier, tu t'es rattrapée!bizzzzzzzz
Cily: euh … je vais te poser une question, ça sera plus simple que de répondre à ta review: à ton avis, est ce qu'on peut tuer Hermione qui fait partie d'une fic Harry/Hermione alors que l'histoire ne vient que de commencer? lool je ne dirais rien de plus parce que je sens que je vais trop en dire. Je pense que ce chapitre fait planer le doute sur la mort d'Hermione. Nan?Merci beaucoup pour ta review. Bizou!
Girl-of-butterfly: c'est bon ce chapitre te va mieux? Mais t'inquiète tout n'es pas perdu pr Hermione! Crois tu vraiment qu'un Harry Hermione puisse continuer sans Hermione?
Lisalune: dans ce chapitre, il y un tout de même un peut d'humour! j'imagine trop bien Ron en train de danser sur une table! mdrrrr Bon c'est vrai qu'en majeur partie ce chapitre n'est pas vraiment drôle mais bon, j'essaye de faire au mieux pour équilibrer. A ton avis, est ce que je serais capable de faire mourir Hermione?
Le Saut de l'Ange: et ce chapitre là tu as aimé? c'est sûre que dans l'ensemble il est pas tout rose mais il ne donne pas un peu d'espoir par rapport à Hermione? est-ce qu'il ne te fais pas poser la question: est-elle vraiment morte? C'est sûre, je m'avance un peu en disant ça parce qu'il n'y a pas beaucoup d'indice qui prouve qu'elle est vivante et beaucoup qui prouve qu'elle est morte! Mais bon nous sommes dans le monde d'Harry Potter, tout est possible! Sinon je suis toujours bloquée dans unis par le sang mais comme c'est les vacances je pense que je vais sérieusement m'y mettre! Narry bad boy forever!
Dune550 : merci c'est très gentil de ta part! chapitre te convient? c(est la première fois que tu m'envois une review nan? nouvelle lectrice? ne t'inquiète pas pour Hermione; nous sommes dans un monde où la magie est très présente…
La Dame Blanche D'Ilithien: ohhhhhh je suis contente que tu m'ais envoyé une review! ça faisait super longtemps! pour Hermione, don't worry! est ce que tu me crois aussi cruelle pour que Harry ne retrouve pas son Hermione? franchement! oui j'ai lu aussi HP6! en effet je suis un peu déçue du choix de Harry mais bon … c'est la vie! et j'en étais sûre! ça m'énerve! bref parlons d'autre chose! mdrr Par contre j'ai été agréablement surprise par Malfoy! Il paraît beaucoup plus mûre! ( et en plus le voir pleurer m'a fait craquer). Pour en revenir à Hermione, franchement est ce que je serais capable de tuer un de mes personnages favoris! Franchement! en tout cas, plein de bisous et de merci!bizzzzzzzz
Lana51: non je ne suis pas aussi sadique. Puisque… ce chapitre ne fait pas planer le doute qu'Hermione es peut être vivante? oui je sais tu me diras: mais c'est impossible! Harry a vu son corps etc. Mais bon le monde d'Harry Potter est un monde plein de magie! bizzzzzzzzzzz
Dumbledore s'approcha de lui, posa sa baguette sur sa tête et prononça une formule qui sembla être une formule de sommeil. Quelques secondes après, il sentit ses paupières devenirs lourdes, il essayait de lutter contre la fatigue mais rien n'y fit. La dernière chose qu'il vit fut le corps d'Hermione étendu sur le sol.
Chapitre 8 : le papillon noir
Harry se réveilla en sursaut. Des gouttes de sueur perlaient sur son front. Il prit sa tête dans ses mains et soupira. Il retira les couvertures et se leva du lit. Il se dirigea vers la salle de bain et s'éclaboussa le visage d'eau froide puis se regarda dans le miroir. Ses yeux étaient cernés et ses cheveux plus que jamais dans tous les sens. Cela faisait plusieurs nuits qu'il faisait le même cauchemar. Il repensait à la nuit où Hermione s'était faite tuée, il y a deux et demi de cela.
Depuis ce moment là, c'est comme s'il avait perdu une partie de lui même. Il se souvenait encore du visage pâle de la jeune fille et de ses yeux définitivement clos et cela lui retournait les tripes.
Il se déshabilla et entra dans la douche. Il plaqua ses mains sur le mur et laissa l'eau bouillante couler le long de son dos.(NC: humm c'est sexe comme position! NA : c'est fait exprêt!) Il ferma les yeux dans l'espoir de penser à autre chose qu'à Hermione. Mais ces souvenirs le hantaient.
Il revoyait sans cesse Hermione prête à s'offrir à lui quelques heures avant qu'elle ne meurt : son sourire, ses yeux pétillants, ses cheveux bouclés, sa peau si douce, son souffle caressant son cou.
Harry sortit de la douche et se dirigea dans sa chambre pour chercher des vêtements.
Le soir de la mort de la jeune fille, alors qu' Harry ne cessait de se débattre, Dumbledore l'avait endormi. A son réveil, il se trouvait dans un de lit de l'infirmerie, Ron à ses côtés. Ce dernier lui expliqua avec beaucoup de mal pour retenir ses larmes, que le directeur de Poudlard avait transporté le corps d'Hermione dans une pièce à part pour ne pas être à la vue de tous les élèves. Sans un mot, Harry s'était rendu dans la salle en question, suivit de Ron puis s'installa sur le bord du lit où la jeune fille était étendue et pleura. Il ne savait pas pendant combien de temps il avait pleuré.
Harry ouvrit son armoire et en sortit un pantalon et un pull noir. Il s'habilla et tenta de coiffer ses cheveux.
Ron, malgré sa grande tristesse lui avait servi de pilier. Il l'avait soutenu pour ne pas qu'il sombre dans le désespoir et pour qu'il reprenne peu à peu goût à la vie. Même si Harry semblait aller mieux, son meilleur ami savait que cette blessure ne guérirait jamais et qu'il n'oublierait jamais Hermione. Et il avait raison, Harry n'avait jamais oublié Hermione. Pendant ces deux ans et demi, chaque jour, il ne pouvait pas s'empêcher de la revoir en train de lui sourire. Même si cette relation n'avait pas durée longtemps, il savait qu'Hermione demeurerait pour toujours la première femme qu'il eut jamais aimée et il était persuadé qu'il ne pourrais jamais en aimer une autre comme il l'avait aimé.
Harry mit sa cape sur ses épaules, pris sa baguette magique, une pile de parchemins sur son bureau et sortit de sa chambre.
Après la mort d'Hermione, il n'avait plus tellement eut goût au travail mais il réalisa qu'elle aurait voulu qu'il obtienne ses Aspic et devienne ce qu'il avait toujours souhaiter : un auror. Alors il se mit à travailler comme il ne l'avait jamais fait et obtint ses ASPICS avec des notes tout à fait honorables. Puis pendant une année, il fit son apprentissage pour devenir auror pour obtenir finalement son diplôme ainsi que Ron. Enfin Harry avait exercé son métier avec acharnement en enquêtant sur les réseaux de mangemorts.
Voldemort était toujours en activité et cela Harry ne le savait que trop bien, sa cicatrice lui faisait mal tous les jours. En tuant Hermione, Voldemort croyait avoir affaibli Harry : il avait raison, mais ce qu'il n'avait pas prévu c'était que tous ses amis étaient là près de lui et que Dumbledore avait resserré la surveillance autour du jeune homme. Par peur que le mage noir ne s'en prenne plus directement à Harry et voyant que sa cicatrice le faisait souffrir, le directeur de Poudlard avait nommé Harry, l'année suivant, professeur de défense contre le forces du mal, pour l'avoir à l'œil.
Harry se dirigeait vers son bureau. Cela faisait deux semaines qu'il était retourné au château pour enseigner et à chaque couloir, chaque salle de classe lui rappelait sa scolarité passée ici et donc Hermione. Il savait que Dumbledore voulait bien faire en le nommant professeur mais depuis qu'il était revenu à Poudlard, le souvenir de la nuit de la mort de la jeune fille avait ressurgit pour briser une deuxième fois son cœur. Après avoir fait son année d'apprentissage et après avoir eu son diplôme d'auror, Harry avait beaucoup voyagé, sous étroite surveillance bien sûre.
Il était allé en Chine, en Afrique centrale, aux Etats-Unis, en Inde, en France : il ne voulait pas rester et ne pouvait pas rester en place. A chaque fois qu'on lui proposait une mission à l'étranger, il acceptait. La menace de Voldemort se faisant de plus en plus grande, il avait promis à Dumbledore de retourner à Poudlard, qui était toujours l'endroit le plus sécurisé de tout le monde magique, et pour être sûre de sa sécurité, d'enseigner la matière dans laquelle il brillait le plus.
Harry poussa la porte de son bureau et fut surpris d'y voir Ron, assit sur un fauteuil en train de l'attendre.
- Salut Ron ! Qu'est-ce que tu fais là ? Tu aurais pu venir me réveiller au lieu d'attendre, ici, tout seul.
Ron se leva, un sourire chaleureux collé aux lèvres, et lui serra la main :
- Salut Harry, Je ne voulais pas t'empêcher de dormir.
- Qu'est-ce qui t'amène ici ?
- Je suis venu voir comment tu allais, ça fait deux semaines que tu es ici et tu ne nous a toujours pas envoyé de lettre ! Maman était inquiète.
Harry posa la pile de parchemins sur son bureau et s'assit sur un fauteuil.
- Désolé. En ce moment je suis assez débordé et puis il fait que je reprenne le rythme de Poudlard. Et puis … ça me rappelle tellement de choses…
- Tu repenses à elle, c'est ça ? lui demanda le rouquin après un silence pesant, sur un ton de reproche.
Harry posa ses yeux sur Ron en fronçant les sourcils puis se leva pour pouvoir regarder par la fenêtre.
- Tu croyais quoi ? Bien sûr que j'y pense. Et puis qu'est-ce que ça peut te faire ? dit-il agressivement.
- Harry ce n'est pas un reproche, tu le sais bien. Mais t'enfermer dans le passé comme tu le fais, ce n'est pas bien.
- Mais comment tu veux que je fasse ? Tu as vu où nous sommes ? C'est évident que je pense à nos années passées ici et à elle ! Je n'ai rien demandé ! Dumbledore a exigé que je vienne ici et je suis venu. S'il y a une personne à blâmer, c'est lui ! Pas moi !
Ron baissa les yeux ne pouvant plus supporter le regard de son ami.
- Harry, demain soir, Seamus, Dean, Neville et moi allons aux Trois Ballets, viens avec nous : ça te fera du bien de sortir un peu. Tu devrais te changer les idées … et puis, tu pourrais rencontrer quelqu'un…
Harry commença à rire, mais ce n'était pas un rire de joie.
- Ecoute Ron, jouer les entremetteurs ne te va pas du tout.
- Bah, répliqua le rouquin rouge jusqu'aux oreilles, fais l'effort de rencontrer d'autres filles au moins.
- Tu sais très bien comme moi que j'ai déjà essayé ! Et ça ne mène nulle pare!
- C'est normal, tu ne cherche pas à aller loin.
D'un pas rageur Harry traversa la pièce et se rassit sur son fauteuil.
En effet, Harry avait eut une dizaine d'aventures sans lendemain. Les filles avec qui il avait couché, voir les filles en général ne l'intéressait pas. (NA : ATTENTION ! Harry n'est pas passé de l'autre côté de la barrière ! NC: harry et draco, harry et draco! NA : N'importe quoi!) Certes, il en trouvait de très jolies, mais aucune d'entre elle n'arrivait à effacer Hermione.
Viens avec nous Harry ! ça te détendra, tu verras !
Après un moment d'hésitation, Harry acquiesça de la tête.
-Tu verras, ça sera génial ! Bon il faut que j'y aille, maman attend impatiemment tes nouvelles. Alors, demain 21 heure aux Trois Ballais !
- D'accord je te raccompagne jusqu'aux grilles !
Les deux ami sortirent du bureau et se dirigèrent vers les grandes portes.
- Tu n'es pas seulement venu pour me voir ! Qu'est-ce qui t'amènes ?
Ron sembla hésiter avant de répondre.
- Ben, il y a des rumeurs à Pré-au-Lard.
- Et les Aurors sont appelés pour écouter les rumeurs c'est ça ? demanda ironiquement Harry.
Tout comme lui, Ron était devenu Auror, ils avaient été un temps coéquipiers mais les voyages de Harry à l'étranger les avaient séparés.
- Et bien en faite, certaines personnes ont aperçu une sorte de rôdeur la nuit. Selon les descriptions que j'ai pu avoir, il serait habillé de noir. On avait jamais aperçu son visage. Il le masquerait avec le capuchon de sa cape. Il n'a été aperçu que la nuit.
- Ce serait un mangemort ? Ici ?
- Harry ne t'emporte pas, ce ne sont que des ragots. Et même si c'était vrai, le mec qui joue à « l'homme mystérieux » ne s'en ai jamais pris à personne … du moins pas encore … Normalement je ne suis pas censé t'en parler.
- C'est Dumbledore qui te l'a interdit, hein ?
- Il a peur que tu fasse une connerie.
- Il a peur que je tue ce mangemort comme Voldemort à tué Hermione, c'est ça ?
- Harry, je …
- … laisse tomber … je … je te remercie d'être passé.
- Bon, à demain.
- Oui, à demain.
Harry regarda Ron se diriger vers Pré-au-Lard.
Des mangemort à Pré-au-Lard ? Voldemort n'avait vraiment plus peur de rien.Si seulement tout ça pouvait finir. Qu'il meurt ou qu'il vive, Harry n'en avait rien à faire, l'essentiel c'était que le calme et la paix revienne. Son sort l'importait peu : mourir ne lui faisait pas peur.
Harry se dirigea vers la Grande Salle qui à cette heure-là, devait être déserte puisqu'il n'était que 7h du matin. Il s'assit à la table des professeurs où Hagrid y siégeait déjà.
- Bonjour Hagrid !
- Oh bonjour Harry ! Tu es prêt pour tes cours?
- Oui c'est bon. Ron est venu me rendre visite.
- Ah oui ? Et quel genre de mission a t-il en ce moment ?
Harry n'eut pas le temps de répondre que le professeur McGonagall s'imposa devant lui.
- Harry, le professeur Dumbledore aimerait vous voir dans son bureau avant que les cours ne commencent.
- Entendu, je monte tout de suite.
Il prit quelque toasts pour les manger sur le chemin. Quand il entra dans le bureau du directeur, ce dernier était en train de bidouiller ses objets d'astronomie. Il salua Harry de la tête et lui proposa de s'asseoir.
- Pourquoi vouliez-vous me voir ?
- Je voulais seulement savoir si tout se passait bien. Si ta rentrée en temps que professeur s'était bien passée.
Harry haussa les épaules et répondit calmement :
- Oui, tout se passe bien.
- Tu en es sûr ? Je sais que Poudlard te fais penser à des souvenirs douloureux mais tu dois bien comprendre que si je t'ai demandé de prendre ce poste, c'est pour ton bien.
- Je sais … mais ça ne serait pas aussi pour me mettre à l'écart de tout ?
Voyant le regard interrogateur de son interlocuteur, Harry continua :
- Ron est passé me voir ce matin, et il m'a dit que …
- … que certaines rumeurs courent à Pré-au-Lard, le coupa le directeur
- Ce serait des mangemorts qui rodent ?
- Nous ne sommes sûr de rien et puis personne n'a été attaqué au village. C'est très étrange.
- Pourquoi ne m'avez vous pas dit qu'il y avait des mangemorts à Pré-au-Lard ?
- Harry ce n'est qu'une rumeur. Et puis ça se trouve, il ne s'agit pas d'un mangemort.
- Et si s'en était un ? s'énerva le jeune homme.
Harry tenta de se calmer en ne regardant plus Dumbledore et en allant regarder par une fenêtre donnant sur le lac. Un lourd silence tomba. Harry fixait toujours le lac. Il en voulait à Dumbledore de le laisser toujours de côté et de ne rien lui dire sur ce qui se passait à l'extérieur.
L'ex-Griffondor fixait un point dans le parc et se concentrait dessus pour ne pas exploser. Mais le vieil homme le sortit de sa transe.
- Je n'ai jamais pu me résoudre à toucher à ses affaires.
Harry se retourna brusquement : il avait toujours les sourcils froncés par la colère. Il jeta à Dumbledore un air interrogateur.
- Les affaires de qui ?
Dumbledore le regarda dans les yeux :
- Les affaires d'une des meilleurs élèves de cette école.
Harry relâcha immédiatement les traits de son visage. Les signes de colère avaient disparu et avaient laissé place à un air blessé. Il avait tout de suite comprit de qui Dumbledore voulait parler et il n'arrivait pas à sortir un son de sa bouche. Il était comme paralysé.
Le directeur continua :
- Après sa mort, la chambre d'Hermione est restée fermée. Et ne sachant pas à qui confier ses affaires, puisqu'elle n'avait plus de famille, j'ai décidé de tout laisser à Poudlard de façon intacte. Biensûre j'ai déplacé la chambre à l'aide d'un sort et j'en ai crée une autre puisqu'il y a eut d'autres préfets en chef de Gryffondor. La chambre est désormais au dixième étage de la tour Sud. Personne n'est rentré depuis sa mort.
Harry avait un air plus blessé que jamais. Le fait de parler d'Hermione ouvertement lui faisait extrêmement mal au cœur. C'était comme si on le comprimait jusqu'à ce qu'il ne soit pas aussi gros qu'un vif d'or.
- Pourquoi me dites vous ça ? demanda t-il finalement d'une voix rauque.
- Je pensais que tu aimerais y jeter un coup d'œil, dit il en lui tendant un clef noire.
Harry ne savait pas quoi faire.
- Je … je ne sais pas si c'est une bonne idée.
- Harry, reprit calmement le viel homme, c'est toi qui décide, je te donne la clef de la chambre et tu en fais ce que tu en veux.
Le jeune homme regarda fixement la clef pendant quelques minutes. S'il retournait dans la chambre, il savait qu'il allait retomber dans une grosse déprime. Il ne pouvait pas le faire, il ne voulait pas que tout cela recommence. Il ne voulait pas se remémorer des souvenirs heureux qu'il avait partagé avec Hermione. Il ne pouvait pas faire ça … il ne devait pas faire ça.En même temps ce n'était qu'une clef, il n'était pas obligé de s'en servir … au pire, il pouvait la ranger dans un coin ou la jeter … la prendre ne l'engageait à rien.
Harry se saisit de la clef noire et la mis rapidement dans sa poche pour la cacher de sa vue.
Dumbledore lui sourit :
- Il est temps à présent pour toi de retrouver tes élèves, il va être l'heure du début des cours.
Harry acquiesça et se dirigea vers la sortie quand le directeur l'appela :
- Harry, promets moi de ne pas te mêler de cette histoire de rôdeur à Pré-au-Lard. Tu es trop impliqué pour t'en charger. Laisse Ron s'en occuper.
Après quelques secondes de silence, Harry se retourna et regarda Dumbledore dans les yeux.
- C'est entendu… Au revoir professeur.
Puis il sortit de la pièce et regagna sa salle de cours.
Le lendemain soir, Harry se trouvait dans les rues de Pré-au-Lard sur la route des Trois Balais. Il avait le droit de sortir de Poudlard mais seulement dans le village d'à côté.
Quand il franchit la porte de l'auberge, il vit Ron, Dean, Seamus et Neville accompagnés d'une jeune femme qu'Harry ne connaissait pas. Elle avait les cheveux blonds, soyeux, les yeux bleus, la taille fine. Elle était pour résumer, vraiment très jolie.
Ron interpella Harry et lui fit signe de venir :
- Bah viens ! Qu'es-ce que tu attends ?
Harry s'approcha, dit bonjour d'un signe de la main à tout le monde et s'assit.
- Harry, fit Ron en désignant la jeune fille blonde à côté de lui, je te présente Meg. Elle travaille dans le même service que moi.
- Enchanté, dit Harry un peu gêné. Je m'appelle …
- … Harry Potter, je sais. Ron m'a beaucoup parlé de toi.
Harry sentit ses joues s'embraser. Meg le regardait intensément, elle le dévorait des yeux.(mais bien sur Harry ne peut quitter draco parce qu'il aime trop se fr défoncer le cul! non me tappe pas, je déconnes!)
- Bon allez ! On va détendre l'atmosphère ! Mme Rosemerta ? 6 Whiskys Pur Feu ! cria Ron.
Trois heures plus tard, la majorité des membres du petit groupe était éméché. Ron, Dean et Seamus chantaient sur la table tandis que Neville, Harry et Meg qui n'arrêtait pas de lui lancer des regards plus qu'explicites, les regardaient en riant.Harry décida de sortir sentant le Whisky Pur Feu lui chauffer la tête et lui brouiller l'esprit tandis que Neville pris l'initiative de coucher les trois fêtards dans une des chambre de l'auberge.
Harry respira profondément l'air frais de dehors et laissa le vent lui caresser le visage. Il ferma les yeux pour savourer ce moment de calme jusqu'à ce qu'il sentit une présence derrière lui.
- Alors comme ça le grand Harry Potter aime être seul ? demanda Meg d'une voix amusée.
- Oui. Et le grand Harry Potter a besoin de s'allonger et de dormir puisqu'il ne tient pas beaucoup l'alcool, répondit sur le même ton le jeu homme en se retournant pour lui faire face.
Meg se mit à rire.
- Pourtant tu as l'air en pleine forme, dit la jeune femme en se rapprochant de lui. Ca ne te dirait pas qu'on monte dans une chambre pour … discuter ?
Harry savait bien ce qu'elle voulait et le mot « discuter » n'était pas vraiment adapté.
- Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée … je vais dormir dans une des chambre de l'auberge.
Sans la regarder, Harry rentra dans le bâtiment et monta directement dans une chambre dont Mme Rosemerta lui donna la clef. Il retira son pull et le posa sur une chaise puis il enleva ses chaussures, déboutonna les boutons de sa chemise et s'allongea sur le lit sur le dos. Il ferma les yeux pendant un quart d'heure quand quelqu'un frappa à la porte. Il grogna et se leva, les idées encore brouillées par l'alcool et la fatigue. Lorsqu'il ouvrit, il fut surpris de voir Meg en nuisette se tenir devant lui. ( NA : Perso y a rien d'étonnant, je l'ai sentis venircelle la! NC : Lol! t'avais qu'à la fr se perdre dans la forêt!)
- Euh … quand je bois de l'alcool, il m'arrive de m'imaginer des choses et là je suis en train de t'imaginer en nuisette est-ce que c'est normal ?
- Non, ce n'est pas ton imagination qui te joue un tour, répondit Meg en forçant le passage afin d'entrer dans la chambre.
Elle était vraiment très belle, vraiment très sexy. Pourquoi le regardait elle comme ça ?
- Qu'est ce que tu fais ici ? demanda Harry essayant de reprendre ses esprits.
- Tu n'as pas une petite idée ? dit elle en fermant la porte de la chambre.
Il n'eut pas le temps de répondre que Meg captura ses lèvres. Harry tenta de la stopper (NA : on y croit) mais la jeune fille devenait de plus en plus entreprenante. Ne pouvant plus répondre de ses gestes et guidé par les Whisky Pur Feu ingurgités, Harry commenca à répondre au baiser et la rapprocha de lui. Contente de ce geste, Meg lacha un petit rire satisfait. Elle entraina le jeune homme jusqu'au lit et le poussa dessus, se mit à quatre pattes au dessus de lui et l'embrassa sauvagement. ( NC : hé t'aurais du m'appele rpr une ptite partie d'escarpins rouge! NA : escarpin rouge signifie passage hot, ça serait trop long à vous expliquer pourquoi on utilise cette expression)
Harry la repoussa doucement.
- Ce n'est pas une bonne idée, murmura t-il.
- Ca sera sans conséquence : ni promesse, ni engagement. Ce sera seulement l'histoire d'une nuit, rien que ça.
Harry la regarda un moment : sa tenue de nuit laissait deviner ses belles formes, ses lèvres si généreuses n'attendaient qu'à être prises… Il l'a fit basculer sous lui et l'embrassa dans le cou tout en passant ses mains sous sa nuisette pour pouvoir caresser ses hanches. Il l'entendait pousser des soupirs de contentement ce qui l'encouragea à continuer. Meg lui retira sa chemise et posa ses mains sur son torse. Harry continuait ses baisers et descendait de plus en plus vers sa poitrine. Il lui enleva sa nuisette qui entravait ses mouvements puis la regarda.
Pendant l'espace d'une seconde, il crut voir Hermione, il y a de cela deux ans et demi, quelques heures avant sa mort : nue, sous lui et prête à se donner. L'espace d'une seconde, il crut voir les cheveux brun bouclés d'Hermione et sa peau pâle.
Meg, voyant qu'Harry ne bougeait plus et la regardait bizarrement brisa le silence :
- Qu'est ce qu'il y a ?
A ces mots, le jeune homme sortit de sa méditation. Il la regarda d'un air perdu.
- Je suis désolé … je ne peux pas faire ça.
- Quoi ?
- Je ne peux pas faire ça, répéta Harry en se levant et en commençant à se rabiller.
Meg le regarda, choquée.
- Tu te fout de moi là ?
Harry se tourna vers elle tout en attachant sa cape.
- Tu peux rester ici si tu veux pour la nuit, de toute façon j'ai déjà payé la chambre.
Meg devint rouge de colère :
- C'est une blague c'est ça ?
- Non, c'est tout ce qu'il y a de plus sérieux.
- Tu me repousses ? Moi ?
- Je suis désolé.
- Et tu es désolé ?
Meg se leva du lit et se rhabilla à son tour puis elle le regarda dans les yeux.
- C'est quoi ton problème ? il y a quelques minutes ça ne te dérangeait pas de passer la nuit avec moi. Ou peut être que c'est à cause de la fille qui s'est faite tuée par les mangemorts il y a quelques années.( voyant son silence, elle sut qu'elle avait vu juste et continua) C'est ça ? Ron m'avait dit que tu étais fou amoureux d'elle à l'époque mais c'était il y a longtemps, il faudrait peut être commencer à faire le deuil tu ne crois pas ?
- Ça ne te regarde pas, fulmina le jeune homme. Mêle toi de ce qui te regarde !
En plus je suis sûre que tu n'as rien fait avec elle. C'était toi ou c'était peut être cette petite conne qui était trop frigide ?(NC : ouahh t'es dure la. Surtout que t'as censuré les trois quart de leur presque première fois! NA : et oui, désolé chers lecteur, la scène entre Harry et Hermione du chapitre précédent à été censuré! lol ! en faite je ne voulais pas qu'ils aillent trop loin)
Harry ne put contrôler son geste et lui donna une gifle.
- Ne parle plus jamais d'Hermione comme tu viens de la faire, dit il en la pointant dit doigt.
Puis il sortit de la chambre sans la regarder. Il n'entendit qu'un « connard » avant de claquer la porte et de sortir de l'auberge. Il s'approcha d'une fontaine au milieu d'une place et plongea sa tête dedans. L'eau était peut être glacée mais ça lui suffit pour se sentir complètement éveillé et dessaoulé. Il s'assit sur le bord de la fontaine et pris sa tête dans ses mains.
Meg avait raison, il devait faire son deuil. Il pensait l'avoir fait, mais revenir à Poudlard lui prouva le contraire.Quand il était partit à l'étranger, il avait couché avec des filles, mais ici, il ne pouvait pas : ici il avait l'impression de trahir Hermione, de trahir son souvenir.
Soudainement, Harry releva la tête. Il crut avoir sentit que quelqu'un l'espionnait. Il regarda autour de lui et pu apercevoir une ombre courir vers une petite ruelle. Il saisit sa baguette et couru après. Il arriva dans la petite ruelle qui s'avéra être un cul de sac. Des poubelles se renversèrent à quelques mètres de lui. Il serra sa baguette fortement dans sa main prêt à jeter un sort et avança. Il s'approcha lentement des poubelles renversées et les contourna sûr que la personne qu'il poursuivait se cachait là.
Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit qu'il n'y avait qu'un chat noir fouillant dans des ordures.
Il regarda autour de lui, le cul de sac était désert. Il était pourtant certain d'avoir aperçut quelqu'un. Troublé, il fit demi tour et se dirigea vers Poudlard. C'étai complètement dingue, il avait des hallucinations maintenant : il fallait vraiment qu'il aille se coucher. Ce qu'il ne savait pas c'était qu'une ombre sur une toiture de maison le regarda s'éloigner et une fois Harry hors de vue, elle courue vers la forêt.
Pour se protéger du froid, Harry resserra sa cape autour de lui et plongea ses mains dans ses poches. Il sentit quelque chose à l'intérieur. Il le sortit pour voir ce que c'était.C'était la clef que Dumbledore lui avait donné … la clef qui ouvrait la chambre d'Hermione.
Une fois dans le château, Harry monta jusqu'au dernier étage de la tour sud. Après avoir marché plusieurs minutes à travers les couloirs, Harry aperçu la porte noire tout au fond du couloir. Il faisait encore nuit noire dehors mais la lumière de la lune transperçait les fenêtres.
Harry regarda la clef pendant quelques secondes avant de l'insérer dans la serrure. Il ne voulait pas faire ça mais quelque chose au fond de lui l'y obligeait. Il la tourna lentement jusqu'à entendre le verrou se lever. Il prit une longue inspiration et ouvrit finalement la porte grinçante.
La pièce était plongée dans une obscurité totale. Harry lança un sort pour allumer un feu dans la cheminée et allumer les bougies qui éclairaient la salle. Quand la lumière se diffusa dans toute la pièce, le cœur d'Harry manqua un battement. Tout était exactement comme avant. Des étagères pleines de livres occupaient une bonne partie des murs de la salle, les fauteuils et la banquette dans laquelle Hermione et lui se lovaient était toujours près du foyer de la cheminée. Le lit à baldaquin était toujours à la même place, la commode avait toujours sur elle les photos de Ron, Hermione et lui en train de sourire. Harry avait l'impression de revenirdeux ans en arrière. Il sourit quand il vit un livre avec un marque page sur la table de chevet. Ça lui faisait repenser à la passion qu'avait Hermione pour la lecture.
Harry se coucha quelques instant sur le lit en s'imaginant être pendant sa dernière année de Poudlard en train d'attendre Hermione revenir de sa ronde du soir. Mais les minutes passaient et elle ne venait pas. Harry se trouva pathétique d'attendre une personne qui ne pourrait jamais revenir. Il enfouit sa tête dans un des oreillers et sentit ses yeux le brûler. Quelques instant plus tard, il pleurait à chaudes larmes étouffant ses sanglots dans les couvertures, puis finalement s'endormit…
Harry se tenait devant le bureau de sa salle de classe. Il faisait cours à une dizaine de trolls des cavernes assis sur les tables. Un des trolls de devant se retourna pour « grogner » avec son voisin de derrière. Harry prit alors une énorme massue et l'abattit sur le crâne du troll pour qu'il se retourne. Puis Ron entra brusquement dans la salle de classe, des bouteilles de Whisky-pur-feu dans chaque main et lui dit :
« Bah alors Harry, qu'est ce que tu fais ? On attend plus que toi pour jouer aux cartes ! »
Puis Ron regarda derrière Harry et lui sourit.
« ah oui, j'ai compris. Je m'en vais alors, je vous laisse seuls tous les deux ! »
Il sortit de la pièce. Il n'y avait également plus de troll mais quand Harry se retourna pour regagner son bureau, il vit Meg en tenue légère assise de façon provocante dessus, le regardant avidement.
« Harry, je me demandais (elle se leva et s'assise à la chaise du bureau) si tu voulais bien …me… donner à manger à la petite cueillere. »
Les cheveux de Meg s'attachèrent à cet instant pour faire des couettes et sa nuisette disparu pour laisser apparaître un pyjama de bébé.
Harry ne bougea pas d'un pouce, si bien que Meg agacée pris une assiette pleine de soupe sortit de nul part et se rapprocha de lui.
« Allez ouvre la bouche, dit elle d'une voix de gamine. Une cuillère pour maman (Harry ouvra la bouche et avala la soupe), une cuillère pour papa, une cuillère pour… »
Il y eut à cet instant un flash blanc. Harry n'arrivait plus à voir quoi que ce soit il ferma donc les yeux. Puis quand la lumière diminua d'intensité, il les rouvrit.
Il faisait nuit .Il était devant une tombe, c'était celle d'Hermione. Harry la reconnaîtrait entre mille, c'est lui qui l'avait choisit. A côté se trouvaient celles des parents de la jeune fille. Le petit cimetière était bordé de grands arbres dont les feuilles dansaient dans le vent.
Harry se rapprocha de la tombe. Il n'y avait plus le nom d'Hermione d'inscrit, il avait été effacé mais quelque chose posé dessus scintillait. Le jeune homme se rapprocha pour distinguer l'objet. Il le prit dans sa main : c'était le collier qu'il avait offert à Hermione. Quand il effleura le pendentif en forme d'étoile, il y eut de nouveau un flash blanc.
Il voyait à présent un flacon rempli d'un gaz argenté qui tournait sur lui même. Il devait sûrement s'agire d'un souvenir près à être mis dans une pensine.
Puis une voix se fit entendre, Harry l'aurait reconnu entre mille : c'était celle d'Hermione.
« Retrouve moi »
De nouveau un flash.
Hermione était étendue par terre, les yeux clos, sur un tapis de feuille mortes près d'une petite étendue d'eau. Harry ne reconnaissait pas cet endroit. Le visage de la jeune fille était très pâle et ses cheveux étaient plus longs qu'avant. Elle portait une longue robe de velours bleue marine. Elle semblait comme morte.
« Retrouve moi »
Harry lâcha le pendentif qui se brisa en mille morceaux sur une pierre sans qu'il ne puisse l'en empêcher.
Nouveau flash.
Harry était à présent au sommet de la tour d'astronomie. Une personne se tenait droite devant lui habillée de noir, sa cape volant dans le vent, debout sur un créneau. Son visage était masqué par sa capuche. L'homme parla :
« Tu la retrouveras …mais pas encore »
Puis il écarta les bras. La voix d'Hermione résonna encore une fois comme un écho.
« Suis le papillon noir »
L'homme se laissa alors tomber en arrière.
« Suis le papillon noir ! »
Harry se réveilla tout en sueur. Qu'est ce que c'était que ce rêve ! Il était vraiment étrange. « Suis le papillon noir » qu'est ce que ça voulait dire ? Harry eut alors un affreux mal de tête. Ce devait être un contre coup de l'alcool. Heureusement pour lui, on était samedi et il pourrait comater toute la journée sans rendre de compte à personne. Il n'avait pas envie de descendre pour manger, il voulait épargner les élèves et les autres professeurs de sa tête de deterré.
Il ouvrit lentement les yeux et se souvint en voyant le haut du lit à baldaquin qu'il était dans la chambre d'Hermione. Il se leva et ouvrit la fenêtre pour sentir l'air frais du matin puis il se dirigea vers la commode où trônaient quelques photos. Le cœur d'Harry cessa de battre quand il en vit une où Hermione lui lançait des clins d'œil et lui faisait un immense sourire ou une autre où il la tenait dans ses bras tandis qu'elle le regardait amoureusement.
Il sursauta quand une boule de poil orange bondit sur la commode. C'était Pattenrond : le professeur McGonagall l'avait gardé à la mort d'Hermione.
Harry se demande comment ce chat faisait pour rentrer dans une chambre fermée à clef. Cette bestiole resterait un vrai mystère. Le chat bondit de la commode et alla sous le lit puis miaula.
Harry se baissa pour voir ce que ce chat fabriquait. Mais il n'y avait pas que Pattenrod sous le lit : il y avait autre chose, on aurait un paquet. Harry s'en saisit et s'assit sur le lit. Ce devait être un cadeau de noël à en jugé par le papier cadeau. Il retourna le paquet dans tous les sens pour essayer de trouver le moindre indice sur ce qu'il pouvait contenir mais ce qu'il vit lui glaça le sang : son nom était marqué dessus. Il hésita quelques secondes avant de l'ouvrir. Il déchira finalement le papier puis ouvrit la boite. A l'intérieur, il y avait une écharpe noir avec écrit sur une des extrémité en petite lettres argentées « H.P. »
Une lettre était jointe. A la vue de l'écriture régulière et fine d'Hermione, l'estomac d'Harry se comprima.
« Joyeux noël Harry ! J'ai eu beaucoup de mal à trouver le cadeau idéal. Alors je me suis dis que tu préfèreras sans doute quelque chose qui n'était pas acheté dans un magasin. Donc j'ai fais cette écharpe, sans défaut, enfin je ne crois pas. Bon d'accord, presque pas de défauts. Si on se rejoignait dans le Grand Hall pour faire une promenade au bord du lac ? Je t'aime très fort.
Hermione »
Harry sentait les larmes coulées sur ses joues.
Quelqu'un frappa alors à la porte et entra sans réponse. Une chevelure rousse passa par l'entrebâillement de la porte.
- Harry ?
C'était Ron.
Harry sécha à l'aide de sa manche ses larmes et essaya de reprendre constance. Quand Ron aperçut Harry, il referma la porte derrière lui.
- Harry, qu'est ce que tu fais là ? Dans cette chambre ?
- J'ai dormi ici.
- Harry, fit Ron sur un ton de reproche ; tu ne devrais pas faire ça.
- Faire quoi Ron ? Faire quoi ? s'énerva le jeune homme.
Ron se rapprocha de son ami et le pointa du doigt, perdant tout son sang froid.
- tu te fais du mal ! tu comprend ça ? ça s'appelle remuer le couteau dans la plaie ce que tu fais ! Comment veux tu passer le cap si tu vis dans le passé !
Harry se leva, rouge de colère.
- Ne me fais pas la morale. J'en ai marre qu'on me couve ! je n'ai plus 10 ans ! Je suis assez grand pour savoir ce qui est bon pour moi, d'accord ?
Ron se retourna en soupirant ne sachant plus quoi faire puis dit finalement en murmurant :
- Tout le monde s'inquiète pour toi Harry, moi en premier. Dumbledore n'aurait pas dû te dire que cette chambre était ici. Il m'avait dit qu'il ne te dirait rien.
- Tu veux dire que tu savais ?
- Oui et je ne voulais rien te dire.
Ron se retourna et continua :
- Et tu n'aurais jamais dû savoir que la chambre d'Hermione était restée telle quelle. On aurait dû d'ailleurs tout enlever. Que Dumbledore dise ce qu'il veut mais je crois que revenir à Poudlard ne te fais pas du bien. Je voulais te parler de ça hier soir mais…
- Mais tu étais trop occupé à te saouler et jouer les entremetteur hier soir, le coupa Harry d'un air mauvais.
Son ami le regarda dans les yeux puis reprit calmement.
- Tu ne te sens pas bien et donc je ne prendrais pas en compte ce que tu viens de dire. J'aurais dû te parler hier mais quand j'ai vu que Meg avait flashé sur toi je me suis dis qu'elle aurait pu…
- Cette fille est une vraie peste et elle n'est pas du tout mon genre, articula Harry.
- Aucune fille n'est ton genre !
- Arrête, j'ai déjà eut des aventures avec des filles quand j'étais à l'étranger et tu le sais très bien.
- Bien alors pourquoi tu ne trouves pas une copine ici ? Qu'est ce qui t'en empêche !
- C'est différent ! ici je ne peux pas, je repense à elle sans cesse ! hurla Harry
Ron se savait vraiment plus quoi faire, il se dirigea vers la sortie et lui dit.
- Harry, je crois que tu a besoin de vacances et de t'éloigner d'ici. Là, je te jure, tu me fais peur. Je ne sais plus comment m'y prendre avec toi. Demande à Dumbledore de te faire remplacer une semaine ou deux parce que là, tu ne vas vraiment pas bien.
- Arrête de me prendre pour un fou ! On l'a assez fait quand j'étais enfant !
- Au revoir Harry. Je préfère m'en aller avant que tu ne rompe notre amitié. Réfléchis à ce que je t'ai dis.
Sur ces mots, Ron quitta la chambre. Harry resta figé quelques minutes puis se leva du lit et donna un grand cou de pied dans la porte de rage.
Il en avait assez qu'on s'occupe de lui, il voulait rester seul. Il resta dans la chambre d'Hermione toute la journée sans manger et s'endormit en fin d'après midi sur un des fauteuils près du feu.
Quand il se réveilla il faisait nuit dehors. Harry regarda sa montre : il était 2 heures du matin. Son ventre lui faisait un mal fou tellement il avait faim. Il prit donc Pattenrond dans ses bras ainsi que l'écharpe qu'Hermione lui avait fait et sortit de la chambre en prenant soin de refermer la porte à clef. Il descendit ensuite aux cuisines et mangea quelques pommes que les elfes lui donnèrent. Pattenrond l'abandonna, sûrement pour quelques souries qui devaient vadrouiller dans les couloirs.
Harry sortit prendre l'air frais pour réfléchir. Il repensa à Ron et à Meg. Qu'est –ce qu'ils croyaient ? Que c'était aussi simple de tourner la page ? C'est vrai que 2 ans ça laisse du temps pour oublier mais tout de même.
Il faisait nuit noire dehors, Harry se dirigea vers le lac et se coucha dans l'herbe fraîche pour pouvoir regarder les étoiles. Seul le hennissement des licornes que Hagrid gardait pour son cours rompait le silence. Harry se releva et se dirigea vers l'enclôt. Il caressa une des licornes doucement pour ne pas l'effrayer. Il en vit une s'agiter au loin. Il entra donc dans l'enclôt et s'approcha d'elle.
L'animal était en train de tirer sur la corde qui l'attachait à un poteau : mais plus elle tirait et plus la corde se resserrait autour de son cou. Le jeune homme essaya de la calmer pour pouvoir la détacher mais rien y fit. Il prit alors le couteau que Sirius lui avait offert et commença à couper les liens. La licorne n'arrêtait pas de s'agiter si bien que quand Harry fini par venir à bout de la corde, le couteau coupa l'animal laissant couler un filet de sang argenté.
Le jeune homme voulu prévenir Hagrid mais au moment d'aller vers la cabane il sentit une lame froide glisser sous sa gorge. Et pour ce qu'il sentait, elle était bien aiguisée.
- A votre place, je ne bougerais pas, dit une voix masculine agressive derrière lui.
- Qui êtes vous ? demanda calmement Harry.
- Je crois que vous êtes mal placer pour poser des questions.
- Qu'est ce que vous me voulez ? siffla Harry
Pas de réponse.
- C'est vous qui rodez à Pré-au-Lard ?
- Vous êtes perspicace.
- Vous, les mangemorts vous n'êtes vraiment que des lâches. Vous attaquez vos adversaires quand ils sont de dos.
- Je ne suis pas un mangemort.
Sur ces mots, la personne derrière lui éloigna la lame de son cou, ce qui permit à Harry de se retourner et de pouvoir voir son agresseur.
Il était habillé tout de noir et une grande cape de même couleur posée sur ses épaules tournoyait dans le vent, son visage était camouflé par la capuche de la cape et par l'obscurité de la nuit. C'était le même homme que dans son rêve sauf que là il tenait à la main un poignard qui aurait pu trancher sa gorge en un simple geste.
- Libérez ces licornes ! ordonna l'inconnu.
- Et pourquoi je le ferais ?
- Faites le ! Sinon je serais dans l'obligation de vous tuer.
Harry sortit alors brutallement sa baguette et la dirigea vers son adversaire.
- Je ne reçoit pas d'ordre d'un mangemort !
- J'ai remarqué, dit l'homme en noir sans relever ce qu'avait dit Harry, que beaucoup de personnes comme vous avaient tendance à se réfugier derrière leur magie.
Puis sans crainte et d'un pas assuré l'inconnu s'avança vers Harry et lui murmura à l'oreille :
- Ce soir je n'ai pas le temps de me battre, mais une autre fois, peut être !
Puis il se dirigea vers la porte de l'enclot et l'ouvrit en grand. Les licornes s'échappèrent et se dirigèrent vers la forêt interdite. Après cela il s'éloigna, prenant le même chemin que les animaux.
- Hey, attendez ! lui cria Harry avec haine en courant à sa poursuite. Qu'est ce que cherche Voldemort maintenant s'il ne veut plus me tuer ? C'est étrange qu'un mangemort ne cherche pas à me tuer !
Mais le dit mangemort ne se retourna pas et continua d'avancer. Au moment où Harry allait lui saisir le bras, l'individu se retourna violemment, son poignard à la main. Harry eut tout juste le temps d'esquiver mais la lame lui entailla tout de même le bras et il lacha sa baguette magique. Fou de rage, il saisit le poignet du mangemort qui tenait le couteau et le lui fit lacher. Il le poussa par terre et tenta de le bloquer à l'aide de ses jambes et de ses bras mais l'homme en noir n'arrêtait pas de se tortiller sous lui. Puis ce dernier, donna un coup de genou bien placé pour pouvoir se dégager.
Harry se plia en deux de douleur et fini par le relacher. Toujours à terre, il vit l'homme s'éloigner en direction de la forêt.
- On s'en va déjà, cria le jeune homme. On va retrouver ses copains mangemorts pour tuer des innocents ? hein ?
Le mangemort se retourna et baissa les yeux sur Harry avant de sortir son poignard et de le lancer dans sa direction. Tout se passa en un quart de seconde. Harry sachant qu'il n'aurait pas le temps d'esquiver, ferma les yeux et attendit mais rien ne se passa. Il ouvrit lentement les yeux et fut à la fois surpris, effrayé et soulagé de voir qu'à ses pieds gisait un serpent transpercé par le couteau qu'avait lancé le mangemort.
Quel mangemort tuerait un serpent ? Ses paupières devenaient de plus en plus lourdes. Harry regarda son bras blessé, laissant couler beaucoup de sang.
Soudain des flashs de son rêve lui revinrent à l'esprit. L'homme habillé tout de noir se laissant tomber dans le vide après lui avoir dit
« tu la retrouveras … mais pas encore »
Etait ce une rêve prémonitoire qui lui annonçait qu'il allait rejoindre Hermione dans la mort ?
Non ça ne pouvait pas être ça. Sans pouvoir l'expliquer, Harry n'arrivait pas admettre que l'inconnu était un mangemort. Il sentait quelque chose de particulier, un lien qu'il ne pouvait pas expliquer entre l'inconnu et lui. Puis la voix d'Hermione dans son rêve ressurgit.
« Retrouve moi »
Il fit un effort pour regarder vers la forêt et ne pas s'endormir et vit l'homme en noir courir pour en atteindre la lisière.
« Suis le papillon noir »
Avant de disparaître totalement et avant que Harry tombe dans l'inconscience, il vit la cape de l'inconnu virevolter dans le vent, formant pendant une seconde des ailes de papillon.
A suivre
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