Cher Journal,
Sais-tu ce qu'il vient de m'arriver? J'ai rencontrer l'homme de ma vie. A la terrasse de Florent Fortârome. Je l'ai vu. Ca fait longtemps déjà que je suis tombé sous son charme ténébreux, je le sais.
Mais me l'avoué, grand Dieux, NON!
Qui voudrait pour petit ami un jeune homme narcissique et beau, intelligent et prétentieux, talentueux et arrogant? Qui voudrait de James Potter?
La réponse? Toutes les filles de l'école.
Edimbourg, 16 juillet 1969
Harry referma le journal d'un claquement sec. D'un coté il n'était pas étonné par cet extrait qu'il venait de lire. Il n'ignorait pas que son père et sa mère ne s'entendaient guère au début de leur scolarité. Et ce qu'il venait de lire, aussi court que ce passage l'était, lui prouvé bien que Sirius et Remus lui avait dit la vérité sur les sentiments qu'éprouvait Lily à l'égard de James. Il était quelque peu rassuré.
Mais la question qui lui triturait les méninges c'était l'expéditeur de ce présent. Le journal n'avait pas été joint d'un quelconque message. Il ne voyait pas comment le journal aurait put arriver entre les mains de Remus. Un journal intime reste quelque chose de très personnel. Même son parrain, décédé, ne l'avait sans doute jamais eut en sa possession, sinon il lui aurait déjà remis, à titre de souvenir.
Comment ce journal qui retracer apparemmentdeux années de Lily Evans, sa mère, avait pu échapper à la destruction totale de Godric's Hollow?
La seule réponse plausible à toute cette histoire serait l'intervention de Dumbledore. Apres tout, Dumbledore lui avait bien remis la cape d'invisibilité de son père. Peut être que Lily gardait ce vieux journal, qui ne l'était pas à l'époque, dans le coffre de la famille Potter à Gringotts?
Mais dans quel intérêt, son directeur le lui aurait il remis?
Après tout, l'expéditeur n'avait peut être aucune autre idée derrière la tête que de lui renvoyait ce qui lui revenait de droit. Le journal de sa mère. Peut être pourrait il enfin la connaître. L'avoir auprès de lui, par procuration du moins.
Ce posait enfin un problème d'éthique. Oui, si parents il avait, sa mère ne serait -elle pas offensée ou gênée s'il venait à lire son journal? Mais le problème ne se posait plus parce que de parents il n'avait pas. De famille il n'avait plus. Il ne lui rester rien qui ne le rattachait aux temps passés.
Il repris alors le journal et l'ouvrit à la page suivante. Il lut.
Très cher Journal,
Aujourd'hui est un jour heureux. Nous partons en vacances pour 21 jours de pure folie. On part en Grèce. C'est papa qui a choisit la destination. Maman est vraiment contente, surtout depuis qu'elle sait que j'ai un plan de la Grèce Sorcière, on va faire un double circuit. D'un coté les monuments historiques communs aux moldus puis d'un autre côté les sites mythologiques sorcier. Pétunia est blasé. Maman rayonne comme une folle, elle a hâte de jouer au guide dans la Grèce Moldu. Puis elle va nous servir d'interprète textuelle, parce que ma chère maman a suivit des cours de grec ancien. Elle a toujours était très intéressé par les langues anciennes. Papa dit que ces vacances feront du bien à toute la famille.
Je crois que Pétunia va voir sa chevelure blanchir.
Edimbourg, 21 juillet 1969
Post Scriptum: Je sais pas comment mais y a la photo de classe de l'année dernière qui a atterrit dans ma valise, Potter et Black poussent tout le monde sur la photo. Ça serait une bonne idée de la prendre avec moi.
Post Scriptum Second: Trèeeeees Mauvaise idée, nan, pas de tentation, merci!
Harry posa sur sa table de chevet le journal. Il prit sa tête entre ses mains, et réfléchissant, il s'aperçut que le style d'écriture de sa mère correspondait tout à fait à ce qu'elle avait laissé paraître dans la scène du calamar géant, après les BUSE, lorsqu'il s'était retrouver "malencontreusement" prisonnier des sombres souvenirs du pr. de Potion.
Il était sur, que des décennies auparavant, ce journal avait vu déferlait sur lui la plume de sa mère à une vitesse folle, dans ses paroles, on y deceler une fougue certaine, on pouvait aussi sentir son enthousiasme et surtout, elle était heureuse. Elle était vivante et heureuse de vivre. Elle ne savait pas encore qu'elle épouserait ce ''prétentieux'' de Potter, ni qu'elle ne verrait pas son fils grandir. Elle ne savait pas ce que lui réservait le futur.
Le temps. Le futur. Le passé. Le destin, qui en était donc le maître? Pouvait-on est maître de son destin et dans quelle mesure? Qui donc tracé les lignes, et les chemins, sinueux ou lisses de la vie?
Aurait-elle put empêcher cela si elle l'avait sut. L'aurait-elle fait?
Il eut envie de reprendre le journal en main, continuer de lire les souvenirs innocents de cette âme innocente mais alors qu'il s'empara du livret, il sombra dans les ténèbres.
Finalement voila la suite, même si je n'ai reçu aucune sollicitation de votre part. Normalement je devrai continuer.
Mais votre avis n'est pas de refus.
