Molly, comme à son habitude, prit une cigarette dans son étui et l'alluma avec le briquet qui avait appartenu à son défunt mari.(Il était mort il y a peu lors d'un dernier combat contre Voldemort).Il avait été taillé dans du bois par un indien. Elle se trouvait assise dans un fauteuil usé mais confortable, d'un bordeau clair. Près d'elle, un feu craquait ; ce qui réchauffait particulièrement la pièce.
Quelques mèches de cheveux poivre et sel tombaient autour de son visage.
Elle était soucieuse car elle n'avait plus eu depuis longtemps de nouvelles de son fils qui était parti depuis six mois et elle se demandait où il pouvait se trouver dans ce bas monde.
Percy, âgé d'une vingtaine d'années, avait été marié à Luna mais pas plus d'un an ou deux. Celui-ci avait trompé sa femme.Molly n'avait jamais jugé son fils mais cette fois-là, elle n'avait pas du tout été pour le parti de son fils. Bien au contraire, elle était pour celui de sa belle-fille. D'ailleurs, Fred, son autre frère, avait invité Luna l'ex- femme dePercy mais n'avait pas pu inviter son neveu car il ne savait pas où le joindre. Reprenant ses esprits, Molly se leva et alla chercher un livre dans la bibliothèque que son mari avait aménagée. Elle se souvint qu'il avait sué des jours et des jours pour monter cette bibliothèque, car il voulait absolument mettre pleins de bouquins sur les moldus qu'il adorait. Ensuite, il avait arpenté beaucoup de brocantes pour retrouver des classiques. Il lui avait fallu quelques années pour avoir tant de livres. Elle pensait qu'il devait y en avoir plus de 500, ce qui n'était pas mal pour une simple biblio de maison. Elle prit un livre de Balzac : « le colonel Chabert ».
Elle se rassit dans le fauteuil et entreprit de relire ce chef-d'œuvre.
Il avait été fort préoccupé par les préparatifs de la cérémonie et cela s'en était ressenti dans son boulot. Il avait laissé énormément de dossiers à sa secrétaire Parvatti. Entre les coups de fil reçus pour les confirmations des invités et les coups de fil qu'il avait donnés pour réserver la salle, commander des plats chez le traiteur, louer une personne pour décorer la salle, il n'avait pas eu une semaine très reposante.Dragoavait combattu contre Voldemort à la bataille finale qui opposa les deux hommes qui étaient uni par le sang.Du coup ils'était lié d'amitié avec Fred et George.Maintenant ilavait devant lui un homme très important. Il devait fort se concentrer pour ne pas dire de bêtises. Alors, il avait demandé à sa secrétaire de ne pas lui transmettre de messages car il ne répondrait pas au téléphone. Il avait fait rentrer l'homme dans son bureau. Cette pièce était très claire et on y avait une magnifique vue sur Londres. On y trouvait un grand bureau en chêne massif, deux armoires servant à mettre les dossiers des clients et des fauteuils en cuir bleu.
Après une petite heure de négociation, le manager partit avec un sourire aux lèvres et cela grâce àDrago car il lui avait donné beaucoup d'avantages par rapport aux autres concurrents.Drago prit une boisson fraîche car après s'être creusé ainsi les méninges pour avoir la clientèle de cet homme il avait besoin de se remettre. En regardant sa montre, il se rendit compte que c'était l'heure du midi. Il prit son manteau qui était suspendu à un crochet et s'en alla prendre l'ascenseur. Plusieurs personnes étaient déjà dans l'ascenseur et il dut faire des contorsions afin d'arriver à s'engouffrer dedans.
Le jour de l'anniversaire arriva etParvatti commença à s'apprêter trois heures à l'avance. Malgré cela,Ron crut qu'ils allaient arriver en retard ; mais ce ne fut pas le cas. Quand ils arrivèrent, ils virent Fred, qui portait un costume de même couleur que ses yeux donc bleu. Près de lui, se trouvaientGinny et Molly. La première portait une robe très simple de couleur verte qui lui allait à ravir. L'autre, cigarette à la main, était de noire vêtue. Dès queParvatti sortit de la voiture,Ginny courut à sa rencontre et elle lui dit :
-Comment vas-tu depuis la dernière fois ?
-Très bien et toi ?
-Ça va, mais mon mari, lui, ne va pas très bien. Tu sais, il ne s'est toujours pas remis de cette tragiquebataille !
-C'est triste pour lui. J'espère qu'il ira mieux !
-Bon, mesdames si je puis me permettre de vous inviter à rentrer car il fait un peu frisquet, dit Fred.
-Bien sûr, mais j'attendaisRon car il est allé mettre la voiture au parking, lui répondit Parvatti.
Ronarriva essoufflé et rentra avec eux dans le hall d'entrée. Celui-ci était d'un abord sombre mais en même temps il était chaleureux. Dans cet endroit on se sentait tout de suite accueilli. Là, un majordome vint les débarrasser de leurs belles vestes.Ginny entraînaParvatti dans un coin pour lui parler sans être entendue.
-Alors, est-ce qu'il te l'a demandé ? lui demanda Ginny.
-Non pas encore mais un soir j'ai bien cru qu'il allait me le demander, lui répondit-elle.
-Et comment cela s'est-il passé ? Je veux tout savoir dans les détails !
-Bon, nous étions revenus d'une soirée passée avec un autre couple et nous avions été ensemble au cinéma.
-Quel film as-tu été voir au cinéma ? lui demanda Ginny.
-Nous avions été voir «Les chemins de la perdition ». Ensuite, nous avions commandé des petits plats à emporter chez le chinois du coin. Tu sais, ce magasin situé près du coiffeur «Elle ». J'ai pris des beignets aux scampis c'est un vrai délice (à dire avec l'accent) ! Nous nous étions installés près du feu pour manger. Après, lorsque nous avons eu fini,Ron a été chercher quelque chose dans la chambre. En revenant, il s'est rassis à côté de moi. Je voyais bien dans ses yeux qu'il avait quelque chose d'important à me dire. Lorsque tout à coup, le téléphone a sonné. C'était mon patron, le beau et ténébreux Drago. Je ne sais pas ce qui s'est passé dans la tête de Ron, mais après avoir raccroché, il n'a plus rien dit de la soirée. Et voilà tu sais tout.
-C'était à deux doigts. Mais ne t'inquiète pas, il va bientôt avoir le courage de te le demander. Et tu verras que cela sera le plus beau jour de ta vie, après bien sûr le mariage.
-Mais, j'ai quelque chose à te dire.
-Vas-y, je t'écoute, dis-moi tout.
-Bien voilà. Je suis enceinte de deux mois. MaisRon n'en sait rien alors ne le lui dis pas, s'il te plaît.
-Bien sûr bouche cousue si je mens, je vais en enfer.
-Alors de quoi parlez-vous derrière mon dos ? demanda Ron.
-Mais de rien, allons dans la grande salle carPadma va sûrement bientôt arriver, répondit Ginny.
Ils allèrent dans la grande salle qui était décorée de farandoles et de tissus de différentes couleurs. Après avoir dit bonjour à tout le monde,Parvatti s'assit à côté deMolly mais pas très longtemps car elle faillit s'étouffer à cause de toute la fumée produite par la mère de Fred (bien qu'elle soit très gentille !).
Après une bonne demi-heure, Padma, suivie de son inséparable amie Pansy (oui je sais c'est bizarre mais c'était un besoin de mon histoire qu'elles soient amies!), arriva dans le grand hall. Et évidemment tout le monde cria : «Surprise ».Parvatti crut quePadma allait s'évanouir mais ce ne fut pas le cas. La fête commença,Padma vit qu'il y avait onze tables de sept personnes dans la salle. Toutes étaient garnies de nappes vertes et de petites nappes mauves superposées aux vertes. Sur ces tables, il y avait bien sûr des assiettes, des couverts et des verres. Mais il y avait aussi des bougeoirs garnis de fleurs de lis (je ne sais pas si c'était pour faire des économies mais elles étaient en plastique et ce n'était pas super). Sur chaque table, il y avait aussi les noms des invités. Sur les côtés de la salle se trouvaient des buffets. Evidemment, on y trouvait les habituelles salades, des salades de pâtes, des carottes râpées, du maïs, des concombres, des choux-fleurs et aussi des sauces pour tous les goûts.
La petite soirée se passait bien lorsque arriva une prestigieuse princesse issue du cœur de bataille, Xena (ah ! Non ce n'est pas cela, j'ai dû me tromper). C'était Hermione, une jolie brunette, habillée (si on peut dire cela !) d'une robe de soirée (pas très habillée franchement) rouge (et oui depuis la bataille Hermione avait changée de style et sétait émancipée). Alors tout le monde s'arrêta de parler.
-Bonjour , alors comme cela tu as oublié de m'inviter !
-S'il te plaît Sandra calme-toi, répondit Fred.
-Mais je ne suis pas énervée au contraire !
Elle se retourna et prit une coupe de champagne à un serveur qui passait par-là. Tout le monde se remit à parler mais on sentait une certaine gène.
Le beau et sexy Drago, comme disait sa secrétaire, parlait avecGinny et Parvattilorsqu'arriva près d'eux une blonde avec un toast à la main.
-Bonjour, je m'appelle Drago. Est-ce qu'on ne s'est pas déjà rencontré ? dit-il.
-Oui, je pense qu'on s'est déjà vu àl'école de Poudlardil y a quelques années. Je me prénomme Luna, répondit-elle.
-Ah ! Oui bien sûr vous êtes la femme dePercy si je me souviens bien, dit Parvatti.
Ginnycrut déceler sur le visage deDrago qu'il était déçu.
-Enfin maintenant il est mon ex-mari.
-Non ce n'est pas vrai ! J'aurais cru que vous formiez un superbe couple comme Julia Roberts et Richard Gere dans «Pretty woman », ditGinny stupéfaite.
-Oui je le pensais aussi, mais il s'est révélé que non, lui répondit-elle gentiment.
Et cela va toujours dans votre profession ? demanda Parvatti.
-Oui et je suis très contente de ce que je fais,répondit Luna.
-Drago,Fredvous réclame, lui dit Harry.
-J'arrive. Veuillez m'excuser ; le devoir m'appelle.
Dragos'éloigna d'elles et alla dans la direction de Fred.
- Alors maintenant que nous sommes entre filles, pouvez-vous nous dire les raisons de ce divorce si prématuré, demanda en se risquant Ginny.
- Oui mais MonsieurDrago aurait pu entendre cette conversation. Il y a deux ans que j'ai divorcé de lui.
-Mais si je me rappelle bien vous vous êtes mariés il y a à peine trois ans, dit timidement Parvatti.
-Effectivement, après trois mois je ne le voyais plus que rarement. Il avait toujours bien un dîner à droite ou un jugement à gauche (vu qu'il travaille toujours pour le ministère). Au début, je trouvais cela très bien car cela voulait dire qu'il travaillait bien. Après six mois, je ne le voyais qu'un peu le matin. Je dînais toujours toute seule. Je me suis aperçue alors que je faisais la lessive qu'il y avait un billet doux d'une personne avec son numéro de téléphone. Je ne me suis pas tout de suite dit qu'il me trompait (bien qu'il ne m'ait toujours pas touchée depuis le mariage) cela aurait pu être une de ses clientes. Mais cela s'est révélé finalement qu'elle était une de ses nombreuses maîtresses. Et donc c'est pour cette raison que je l'ai quitté. Autant vivre toute seule vu qu'avant lorsque j'étais mariée c'était déjà le cas, cela ne pouvait pas m'ennuyer plus que ça.
-Et vous n'avez toujours pas eu de nouvelle conquête depuis deux ans ? dit avec franchise la rousse.
-Non, mais je n'ai pas vraiment cherché non plus. Il y a eu des hommes essayant de me draguer mais je sentais qu'ils avaient de mauvaises intentions. Et de toute façon moi je préfère rester toute seule (comme Lorie) !
-Mais comment le savez-vous ? demanda Ginny.
-Je ne sais pas l'expliquer. Je crois que je le ressens, dit Luna.
-Alors je ne vous ai pas manqué ? demandaDrado qui venait de revenir sans bruit.
-Un peu, ditParvatti qui avait sursauté lorsque qu'il était arrivé.
Une grosse voix retentit en disant de passer à table.
Et voilà un deuxième chapitre et toujours pas de review boubou je pleure. Ce serait sympa si vous donniez votreavais car je suis ouverte à toute critique
