Série : Gundam Wing
Auteur : Akuma (et oui, moi, Lyrashin, j'adore traduire ses fics !)
Couple : 2x1Genre : Yaoï, déguisements, Sap. . . j'adore cette fic !
Disclamer : Les personnages de GW sont à leurs proprios légaux, les autres sont à Akuma et moi je possède juste la traduction !
Note : Ce n'est pas une séquelle de Confusion of the Heart, malgré le titre ! C'est pas mal différent mais ça a vraiment son charme comme histoire !
Et les chapitres sont plutôt longs, donc je risque de mettre pas mal de temps pour les traduire. . . et avant d'avoir fini la fic aussi : y en a 20 à traduire !
Lylyth : Mwouahahahaha ! Je sens que des Anne et des Mario vont se prendre des baffes dans la rue !(grand sourire sadique)
Lyra : Allons, du calme, du calme… Merci à tous les reviewers ! Lecteurs anonymes, n'hésitez pas à vous manifester : on ne mord pas… Enfin, pas trop…
Lian (gros soupir) : Et dire que c'est comme ça qu'elles espèrent avoir plus de reviews…
CROSS MY HEART
Chapitre 10
Il faisait déjà nuit lorsque Mario le laissa finalement partir. Heero se dirigea rapidement vers sa chambre, mais, quand il atteignit la porte, Ryoko et deux autres filles l'appelèrent. « Yuy, attends une minute. »
Heero se retourna et fit face aux étudiantes, son masque froid encore sur le visage. « Oui ? »
« qu'est ce que tu crois être en train de faire ? » Une fille, Heero se souvint qu'elle se nommait Judith, siffla avec colère. « Comment as-tu pu quitter Duo pour Mario ? »
« Je ne l'ai pas quitté. » Répliqua Heero de sa voix calme et uniforme.
« Alors qu'est ce que tu faisais avec Mario toute la journée ? Nous t'avons vue sortir avec lui ! » Déclara l'autre fille, Laura. « Pas seulement dans le jardin, mais aussi dans la cafétéria, pendant le déjeuner et le dîner. Vous vous êtres roulés des pelles(1) tout le temps ! » La jeune fille frémit de dégoût. « Tu n'as donc aucune loyauté pour ton petit ami ? Quand il est malade, tu le quittes et tu te trouves un nouveau copain en bonne santé ! »
« Duo est mon seul petit ami. Je ne l'ai pas quitté. »
« Quitte Mario alors. Duo est malade et tu es supposée prendre soin de lui, pas sortir avec Mario. » Rétorqua Laura.
« …….. Je quitterai Mario dès que Duo sera réveillé. » Il fut visible qu'Heero n'avait pas donné la bonne réponse puisque les autres filles se mirent à lui lancer des regards furibonds.
« Donc, tu quittes Duo lorsqu'il tombe malade et tu reviendras avec lui dès qu'il ira mieux ? Tu es une tricheuse, Yuy. » Judith pinta du doigt le cou d'Heero avec colère. « Pourquoi devrai-je prendre la peine de te demander une explication pour ça ? Tu as même laissé Mario te faire des suçons pendant que Duo était brûlant de fièvre. Tu n'as aucune honte et aucune dignité. Tu es une fille facile, Yuy. Nous t'avions mal jugée. »
Heero serra sa mâchoire, mais son visage était encore impassible lorsqu'il répondit à Judith. « Pense ce que tu veux de moi. Je m'en fiche. »
« Bien. Nous nous fichons aussi de toi désormais. Tu es dégoûtante. » Judith s'éloigna, suivie par Laura qui continuait de lui lancer des regards incendiaires.
Dégoûtante… Le mot se répercuta dans sa tête avant qu'il ne puisse l'arrêter. Serrant les poings jusqu'à ce qu'ils en deviennent aussi blanc que la neige, il fit rapidement demi-tour et ouvrit sa porte.
« Yuy ? » Heero s'arrêta à nouveau quand Ryoko l'appela gentiment. « Qu'est ce qui ne va pas ? »
« Rien. » Répondit-il sèchement.
« Je n'y crois pas. Je suis sûre que tu aimes Duo, mais je ne parviens pas à comprendre pourquoi tu le quittes pour Mario. »
Quelques secondes de silence s'écoulèrent avant qu'Heero ne parle finalement, la voix toujours vide de toute émotion. « Oui, je l'aime. Je ferai tout pour lui. »
Heero rentra dans sa chambre et ferma la porte devant Ryoko, n'attendant pas la réaction de la jeune fille. Il se dirigea tout de suite vers la salle de bain et vomit, rendant le peu qu'il avait pu manger au déjeuner et au dîner, dans la cuvette de porcelaine devant lui. Une fois qu'il ne lui resta plus rien à rejeter, Heero se dévêtit rapidement et entra dans la douche. Il régla la température sur le plus haut niveau et se frictionna durement jusqu'à ce que sa peau en devienne rouge de partout. Il serrait les dents de façon répétitive, les serrant si fort que ses gencives en saignèrent.
Il fit tout cela en garda son masque impassible. Il laissa le contrôle au Soldat, se concentrant sur toutes les banales activités qu'il devrait accomplir.
Ca le gardait occupé.
Ca ne lui laissait pas le temps de penser à Mario et à ce qu'il lui avait fait toute la journée…
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Après la douche, Heero ne savait pas quoi faire et, avant qu'il ne le réalise, il se trouvait devant la porte de la clinique.
Il voulait voir Duo.
Heero entra silencieusement dans la chambre d'hôpital, remarquant, au passage, qu'il n'y avait personne, à part Duo. Il s'assit près du lit où l'Américain était assoupi. Anne avait laissé Duo seul pour la nuit. Pour la première fois, Heero remercia les Dieux pour cette faveur.
Enfin seul avec Duo, le Soldat recula, laissant la place au garçon de quinze ans pour qu'il voit la personne qu'il aimait. Les yeux d'Heero s'adoucirent alors qu'il regardait le visage endormi. Duo allait bien. Duo n'avait plus de fièvre, ou, du moins, plus beaucoup.
La main droite du métis se dirigea vers le visage du natté, caressant sa figure. « Tu sais que je ne te quitterai pas, ne ? »
Ses doigts se déplacèrent, suivant gentiment les contours du menton de Duo et bougèrent jusqu'à frôler ses lèvres. « Tu sais que je t'aime, n'est ce pas ? » Heero murmura si doucement que cette phrase était plus un souffle qu'une parole.
Heero se baissa lentement, conduisant ses lèvres au contact de celles de Duo. Mais une image de Mario, ravageant sa bouche, apparut devant lui. Heero fut pris de tremblements et se recula. Tremblant, il porta une main à ses lèvres et en sentit les ecchymoses. Ses lèvres avaient été utilisées trop souvent pour donner du plaisir à quelqu'un d'autre alors qu'elles étaient sensées être réservées uniquement pour Duo.
« Je suis désolé….. » La voix d'Heero craqua. Il fit un pas en arrière et s'assit sur une chaise, déposant avec précaution son corps douloureux en contact avec le siège inconfortable. Les souvenirs de la nuit précédentes défilèrent devant ses yeux. Duo le serrant, Duo l'embrassant, Duo en lui… Il s'était sentit si bien, il avait eu l'impression d'être précieux et aimé quand Duo avait déclaré qu'il le revendiquait lui. Il appartenait à Duo… Une image de Mario en train de l'embrasser brisa le film de ses souvenirs. Heero baissa la tête de culpabilité et de désespoir…
« Je suis tellement désolé. » Sa voix se brisa un peu alors qu'elle résonnait dans le silence de la chambre. Heero n'aimait pas le silence. Pas quand il était avec Duo… Duo remplissait toujours son univers de paroles et d'étreintes… Les rires riches de Duo, ses gloussements chauds, ses ronronnements rassurants…
« …………… Je t'appartiens encore, ne ? »
Le souffle du vent et le silence furent sa seule réponse.
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Le dimanche matin, Anne souriait alors qu'elle se rendait à l'hôpital. Depuis qu'elle avait dit à l'infirmière qu'elle connaissait la maladie de Duo et le remède pour le guérir, on lui faisait confiance pour prendre soin de lui. C'était facile de gagner le cœur des autres étudiants, tout ce qu'elle avait à faire, c'était de faire en sorte que tout le monde sache qu'elle était aux côtés de Duo quand il avait été inconscient. Il était certain qu'ils préfèreraient être en sa faveur plutôt qu'en celle de Yuy qui n'avait jamais rendu visite à duo et qui sortait avec un autre garçon à la place.
Anne entra dans la chambre et son sourire disparut quand elle vit Yuy, endormie sur une chaise, la tête posée à côté de celle de Duo. elle marcha rapidement vers la Japonaise et la poussa, la faisant tomber de son siège, tout en sifflant avec colère. « Qu'est ce que tu fais ici ? »
Elle la poussa si fort que la jeune fille, réveillée abruptement, tomba sur les fesses sur le dur revêtement du plancher. Anne écarquilla les yeux en voyant Yuy grimacer et en entendant un faible grognement de douleur s'échapper des lèvres meurtrie de l'étudiante. Avec attention, elle regarda Yuy s'asseoir avec précaution, évitant de mettre tout son poids sur la partie inférieure de son corps et posant les mains sur le sol pour en soutenir la partie supérieure. Un rictus naquit sur son visage alors qu'elle connectait les informations les unes avec les autres.
« Tu t'es faite baiser, huh ? »
Surprise, Yuy leva les yeux sur elle lorsque Anne dit ces mots avec désinvolture. Sa surprise se transforma rapidement en une colère contrôlée, qu'Anne savait qu'elle n'aurait jamais contenue si Yuy ne voulait pas éviter de compromettre la santé de Duo. « Ce ne sont pas tes affaires. » Le visage de Yuy devint vide d'émotion tandis qu'elle se levait et époussetait sa jupe.
Les yeux d'Anne brillèrent dangereusement et elle siffla véritablement ses paroles. « Bien, alors, ce ne sont pas mes affaires si Mario t'a baisée, mais ça l'est de savoir pourquoi tu es là. »
« Je suis ici pour Duo, et Mario ne m'a pas baisée. » Yuy répondit platement et s'avança en direction de Duo, voulant vérifier son état, mais Anne lui barra la route, un sourire triomphant sur les lèvres. « tu es une horrible menteuse, Yuy, et tu sembles oublier notre marché aussi. Tu ne devais pas voir Duo… »
Notre marché est que j'accompagne Mario pendant que tu restes avec Duo. »
« J'accompagne Duo maintenant, alors, je pense que tu ferais mieux de partir si tu ne veux pas que je laisse tomber notre accord. » Le sourire d'Anne s'agrandit en voyant la colère se refléter dans les yeux bleus de sa rivale. Elles se fixèrent l'une l'autre un long moment, aucune ne voulant détourner le regard. « Pars maintenant. » Anne pointa la porte du doigt. Yuy lui lança un dernier regard noir avant de détourner les yeux et de marcher vers la sortie. Anne sourit comme les cloches de la victoire sonnaient autour d'elle (2). « Et ne reviens pas ici ce soir. Je resterai avec Duo 24 heures par jour. Si je te vois à nouveau dans cette clinique, je cesserais de lui donner l'antidote. »
La réponse de Yuy fut seulement un claquement violent de la porte, mais Anne était sûre qu'elle avait entendu ses paroles. Cette fille ne viendrait plus la déranger. Elle se demanda si elle devait dire aux autres que Mario avait couché avec Yuy ou non… Anne sourit et reporta son attention sur Duo, encore endormi, qui ignorait la totalité de évènements.
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Heero marcha vers sa chambre tel un automate, ne s'apercevant pas des regards dégoûtés que lui lançaient les filles devant lesquelles il passait. Son esprit était complètement focalisé sur le fait d'être avec Duo.
Anne prendrait soin de Duo 24 heures par jour.
Il ne pourrait plus voir Duo jusqu'à ce qu'il reprenne conscience…
En arrivant dans sa chambre, Heero se doucha et changea de vêtements. Il se retrouva, ensuite, debout au milieu de sa chambre, pas très sûr de ce qu'il devait faire. C'était dimanche et il n'avait pas de devoir à terminer. Il regarda autour de lui, cherchant un objet, quelque chose qui pourrait le distraire. C'est alors que son regard tomba sur le gros ours en peluche sur son lit.
Le cadeau de Duo…
Heero s'assit sur son lit et serra l'ours en peluche comme si c'était Duo qu'il étreignait. Ca faisait seulement une journée, mais Duo lui manquait déjà. Ca lui manquait d'entendre sa voix et de le regarder lorsqu'il lui souriait. Ca lui manquait d'être dans les bras de Duo.
Le Japonais s'allongea sur le lit et se blottit contre l'ours géant. Ce n'était qu'un pauvre substitut de duo, mais c'était déjà ça. « Duo… » Heero murmura avec nostalgie et envie. Bien que le soleil commence juste à briller, il se sentait déjà fatigué et somnolent. Il avait regardé Duo pendant pratiquement toute la nuit et il ne s'était endormi qu'une demi-heure avant l'arrivée d'Anne et son réveil brutal.
Peut-être qu'il pourrait faire une sieste maintenant, et, puisque c'était dimanche, personne ne viendrait le déranger…
« Yuy, ouvre la porte ! »Une frappe lourde contre sa porte tira Heero de son état de demi-sommeil. Il avait reconnu la voix comme celle de Mario et n'avait aucune intention d'ouvrir la porte. Cependant, Mario frappa à nouveau et déclara, menaçant. « Tu ferais mieux d'ouvrir ou sinon… »
Mario ne poursuivit pas, mais Heero savait quels étaient les mots qu'il n'avait pas prononcé. Duo payerait s'il refusait d'obéir à Mario. Il se leva et alla ouvrir la porte avec réluctance alors que la dernière chose qu'il avait envie de faire était rencontrer Mario. Le gros garçon souriait d'un air mauvais quand il obéit et Heero hoqueta quand il le saisit rapidement pour l'embrasser. Il entendit quelques hoquets et des murmures venant des filles qui regardaient vers sa chambre.
Heero sentit que Mario était excité quand il savait qu'ils avaient un public. Le garçon attira Heero plus près de lui et l'embrassa rudement. Heero cria silencieusement, ne souhaitant rien d'autre que de repousser Mario. Cependant, il savait qu'il ne pouvait pas le faire. Tandis que Mario glissait sa langue dans sa bouche, Heero se sentit partir et laissa le Soldat Parfait prendre sa place.
Mario brisa finalement le baiser et sourit largement en voyant les lèvres contusionnées d'Heero, résultat de sa galanterie, bien sûr. « Bon sang, tu as l'air si bonne que je pourrais te dévorer. Je suis content que tu sois à moi à présent. » Il dit ces mots d'une voix grave et traîna Heero hors de sa chambre. « Allez, je veux que nous passions cette journée ensemble. »
Heero laissa Mario l'entraîner. Son visage était inexpressif, tout comme ses yeux lorsqu'ils observèrent les filles devant lesquelles le couple passa. Il put voir leurs regards de dégoût et de colère et il sut qu'il avait perdu davantage d'amies.
« J'ai préparé quelque chose de bien pour toi. » Mario sourit à Heero alors qu'il l'emmenait hors du dortoir.
Heero le savait parfaitement. Quoi que Mario trouve bien, ce serait quelque chose de très mauvais pour lui.
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Une nouvelle fois, il faisait nuit lorsque Mario laissa finalement Heero repartir dans sa chambre. Comme la nuit précédente, Heero se dirigea directement dans la salle de bain et vomit ce qu'il avait ingurgité dans la journée. Il se déshabilla et se frictionna encore plus fort que ce qu'il avait fait la dernière fois.
Sa peau était toute écorchée et rouge quand il eut fini sa douche. Il essuya ses cheveux et retourna dans sa chambre en évitant de regarder le miroir : il ne voulait pas voir l'image d'un garçon avec des lèvres meurtries et avec des suçons éparpillés partout sur le corps. Il mit sa chemise de nuit, qui avait de longues manches et couvrait ses jambes jusqu'en dessous des genoux. Ainsi, il n'avait pas à voir son propre corps. Heero s'assit ensuite sur son lit , se blottissant contre son ours en peluche géant.
Heero avait envie de dormir, d'oublier tout ce qui s'était passé durant la journée, mais, dès qu'il ferma les yeux, des images de tout ce que Mario lui avait fait ce matin apparurent sous ses paupières closes. Heero cria et ouvrit vite les yeux. Il ne voulait pas se rappeler de quoi que ce soit à propos de ça !
Tremblant, Heero s'assit et étreignit son ours en peluche très fort. Il essaya d'être fort. Il se dit que ce n'était rien, qu'il ne devait pas être ennuyé par ce que Mario lui avait fait faire. Mais la voix de Duo lui vint à l'esprit en même temps.
/« Tu es à moi. Personne ne te touchera à par moi. »/
« J'ai laissé Mario me toucher, Duo. » Chuchota Heero, personne ne l'entendant.
/« Tu es à moi et à personne d'autre. »/
« Mario dit que je lui appartiens maintenant, Duo. » Heero posa sa tête contre l'ours en peluche. « Ce n'est pas vrai, n'est ce pas ? Je t'appartiens à toi, ne ? »
/« Je t'aime. »/
« Je t'aime aussi, Duo. » Le Japonais serra l'ours en peluche plus fort.
/ « Mien. »/
« Oui, tien……. Toujours tien……. »
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Le lundi matin, Heero s'extirpa froidement de son lit. Il avait seulement dormi une heure, ne voulant pas avoir de Flash-back des moments passés avec Mario. Il était content qu'ils aient des cours aujourd'hui. Ca réduirait le temps qu'il devrait passer avec Mario. Ce dernier frappa à sa porte quand il eut fini de mettre son uniforme. Mario l'escorta jusqu'à la salle de classe, mais seulement une fois que la langue du gros garçon ait été satisfaite de goûter sa bouche.
Ses camarades lui lancèrent des regards détestables dès qu'il entra dans la pièce. Il était visible que les filles avaient répandu les nouvelles de ce qu'il faisait avec Mario. Ils l'ignorèrent et personne ne l'aida quand Mario le força à s'asseoir là où Duo à la place que Duo avait l'habitude de se mettre. Les professeurs n'étaient pas au courant de ce qui se passaient, Heero dut donc rester sur ses gardes durant tous les cours, repoussa la main de Mario chaque fois que la dite-main rampait trop loin sous sa jupe.
Après que les cours soient fini, Mario l'entraîna avec lui à l'extérieur et ne le laissa retourner dans sa chambre qu'à la nuit tombée. Heero recommença ce qu'il avait fait les deux nuits auparavant avant de s'asseoir sur son lit. Il s'appuya contre la tête de lit et serra son ours en peluche très fort, murmurant doucement son vœux que personne n'entendait.
« Duo…. Réveille toi…. »
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Le matin suivant arriva et Mario était à nouveau devant sa porte. Ils se rendirent en classe et Anne le battit durant le cours d'escrime parce qu'il ne pouvait pas se concentrer. Mario le traîna avec lui, encore, comme d'habitude. Heero répéta son nouveau rituel nocturne avant de serrer son ours en peluche. Il soupira une faible prière pendant presque toute la nuit, ne souhaitant qu'une chose : que Duo se réveille et le libère de Mario.
Le mercredi, Heero découvrit que quelqu'un avait écrit ''salope'' en gros sur son cahier de Chimie. Mario rit lorsqu'il vit le cahier et se dit qu'il était effectivement sa salope. C'était seulement une question de temps avant qu'Heero ne le laisse toucher à ses seins et à son sexe. Heero passa plus de temps à se laver ce jour là. Il s'agrippa de toutes ses forces à son ours pendant la nuit et s'excusa auprès de Duo, encore et encore, le suppliant de se réveiller.
Le jeudi, Heero essaya d'ignorer les accusations qui se faisaient derrière son dos. Les filles parlaient à présent de lui à voix haute, et il pouvait entendre des mots tels que ''pétasse'', ''salope'' ou ''pute'' et bien d'autres, qui le faisaient presque s'effondrer la nuit, tandis qu'il murmurait la même supplique, encore et encore.
Le vendredi, Mario devint de plus en plus audacieux, tellement hardi qu'Heero ne voulait pratiquement plus sortir de la douche. Il passait son temps à étreindre son ours en peluche géant, priant continuellement pour que Duo se réveille bientôt.
Le samedi, Duo Maxwell ouvrit les yeux…
A Suivre…
Commentaires de la traductrice :
Lian : Oui ! Il s'est réveillé ! Enfin !
Heero : Ninmu ryoukaï.
Lylyth : T'emballe pas trop vite, mon grand ! J'ai pas encore fini de te faire payer pour la réflexion de l'autre fois…
Lian : Parce ce que tu crois que ça suffit pas !
Lyra : Honnêtement ? Non.
Duo : Et merde…
Lylyth : Comme tu le dis…
Lian : Et quand commencez vous la traduction du prochain chapitre ?
Lyra/ Lylyth : Mais, tout de suite, bien sûr ! (foncent vers pupuce (l'ordinateur)et commencent à taper)
Lian : Bon, eh bien, une petite review pour les encourager, chers lecteurs ?
Notes de bas de page:
(1) Lyra : Allons bon ! Voilà que ça recommence ! Mais comment je suis sensée traduire ''french kissing'' en Français, moi !
Lian : Oh, crois moi, Lylyth s'en chargera très bien toute seule !
Lyra : qu'est ce que tu veux dire ? (relis le passage et s'aperçoit de ce que son double a écrit) LYLYTH !
Lylyth : Ben quoi ? C'est l'expression qui convient le mieux, non ! T'allais quand même pas mettre : Vous vous êtes embrassés à la française tout le temps !
Lyra : Et le pire c'est qu'elle a raison….
(2) Lyra : Expression anglaise… Cherchez pas d'équivalent en Français, j'ai tout essayé…