Série : Gundam Wing

Auteur : Akuma (et oui, moi, Lyrashin, j'adore traduire ses fics !)

Couple : 2x1

Genre : Yaoï, déguisements, Sap. . . j'adore cette fic ! Un petit Lime dans ce chapitre… Enfin, disons que c'était bien parti pour un Lemon mais que Duo n'a pas voulu…

Disclamer : Les personnages de GW sont à leurs proprios légaux, les autres sont à Akuma et moi je possède juste la traduction !

Note : Ce n'est pas une séquelle de Confusion of the Heart, malgré le titre ! C'est pas mal différent mais ça a vraiment son charme comme histoire !

Et les chapitres sont plutôt longs, donc je risque de mettre pas mal de temps pour les traduire. . . et avant d'avoir fini la fic aussi : y en a 20 à traduire !

Lyra : Merci pour les reviews… On approche vraiment de la fin, après ce chapitre, il ne me restera plus que deux autres à traduire… Ca fait bizarre…

Lian : Ouais, quand je pense que tu as passé un an avec seulement quatre chapitres publié et que pendant trois mois, tu as fini de traduire le reste… On peut savoir ce qui t'a pris ?

Lylyth : Pulsion subite ! MDR !

Lyra : Oh, et pour ceux et celles qui voulaient savoir ce que signifiaient les dernières paroles de Ryoko, je suis désolée, je ne parle pas le Japonais (juste quelques mots), mais je pense que ça doit approximativement vouloir dire : « Adieu, j'étais heureuse de t'avoir pour amie…» Ou quelque chose dans ce genre là… Akuma n'a pas pris la peine de le traduire en Anglais, donc, je ne peux que faire des suppositions…

Lian : Mais c'est pas très clair…

Lyra : Oui, bon, hein ! Bonne lecture tout le monde !

CROSS MY HEART

Chapitre 18

« Tu as entendu les dernières nouvelles ? Yuy… »

« Oh, oui. Est ce que c'est vrai que Yuy… »

« C'est vrai. Regarde, elle est là… »

Heero passa devant les étudiants assis à la cafétéria aussi vite qu'il le put, essayant d'attirer le moins possible l'attention, ce qui était devenu mission impossible puisque tout le monde le regardait discrètement depuis qu'il y était entré. Le fait que Duo soit apparu avec la tête bandée ce matin là, ajouté à la soudaine disparition d'Anne et Mario, avait engendré énormément de ragots auprès des élèves. En plus, les filles de son dortoir savaient que Duo avait passé la nuit avec lui, et quelques unes, dont les chambres étaient proches de la sienne, avaient entendu des bruits en provenance de sa chambre, ce qui n'avait fait qu'amplifier les commérages et les avait éloignés le la vérité.

La dernière version qu'Heero avait surpris disait que Duo s'était blessé en combattant Mario, qui avait essayé de l'enlever. Mario avait été battu à plat de couture et, honteux, il avait quitté l'école immédiatement. Anne, de son côté, avait essayé de s'échapper plus tôt, partant sans même emporter ses affaires et Ryoko avait suivi sa piste, cherchant à l'attraper pour sa meilleure amie, Yuy.

C'était un racontar trop-beau-pour-être-vrai, mais Heero n'avait pas essayé de le nier. Il savait qu'il valait mieux laisser les rumeurs prendre de l'ampleur et cacher la vérité pour que de nouveaux espions d'OZ passent un long moment à séparer le faux du vrai pour reconstituer les faits. Il y avait une autre cancan qui prétendait que Duo avait passé la nuit dans sa chambre et qu'il avait couché avec Yuy, ce qui faisait rougir les joues involontairement et le rendait irritable.

Attendant que duo se montre, Heero se laissa tomber sur une chaise, oubliant complètement son derrière douloureux à cause de ce que lui avait fait Anne. Laissant échapper une faible cri de douleur, Heero sauta et se leva d'un bond. Son geste ne fut pas manqué par plusieurs étudiants qui avaient continué à le fixer. Ils furent stupéfaits tout d'abord, mais, après avoir remis à jour leurs ragots, il n'y avait plus aucun doute sur ce que Yuy avait pu faire cette nuits malgré les différentes versions. Le Japonais jura doucement avant se rasseoir à nouveau avec précaution. Après ça, il était sûr que la rumeur disant qu'il avait couché avec Duo allait s'en trouver renforcée.

« Désolé, je suis en retard. » Heero leva les yeux et vit Duo s'affaler sur la chaise en face de lui, un sourire d'excuse sur les lèvres. Le bandage sur sa tête avait été remplacé par un pansement adhésif.

Heero grogna simplement, refusant de dire quoi que ce soit, bien que son cœur bondisse de joie.

« Je vois que tu n'es pas de bonne humeur. » Duo jeta un coup d'ail circulaire dans la cafétéria. Certains élèves les observaient avec curiosité alors que d'autres, trop occupés à bavarder, se contentaient de leur lancer un regard rapide de temps en temps. « Je parie que c'est à cause des rumeurs, non ? »

Heero roula des yeux comme si Duo venait de constater un fait particulièrement visible. Le natté gloussa et se leva, tirant Heero par la main. « D'accord, allons dans le jardin dans ce cas. »

Arrivé dans le jardin, Duo s'assit à leur place habituelle et attira Heero sur ses genoux. Il le fit doucement et gentiment cette fois, parce qu'il était conscient des blessures de son coéquipier. Lorsque Heero eut finalement cessé de se tortiller sur ses genoux et qu'il se soit appuyé contre son torse, Duo embrassa le jeune métis avec passion. « J'ai reçu une réponse de Quatre. » Murmura Duo en brisant le baiser.

« Qu'est ce qu'il dit ? » Heero posa sa tête contre l'épaule de l'Américain.

« Wufei arrivera dans la ville vers 4H00. Puisque ça paraîtrait étrange qu'il vienne nous rendre visite à l'école, je vais placer le microfilm dans une enveloppe que je déposerai dans la zone que nous avons choisi, non loin du collège. »

« Ce serait plus simple si nous quittions cette école et si nous le retrouvions dans la plus proche planque pour procéder à l'échange. » Grogna Heero.

Duo déposa un baiser sur le front du garçon. « Nous en avons parlé ce matin, tu te souviens ? Premièrement, ce n'est pas prudent de quitter l'école juste après la mort de trois soldats d'OZ. OZ parviendra rapidement à la conclusion que c'est nous qui avons abattu leurs espions. Ensuite, tu n'as pas encore complètement récupéré. Tu as encore besoin de quelques jours pour recouvrer ton énergie, koi. »

« Je déteste les entendre dire des ragots sur nous. » Heero haïssait le fait de devoir admettre qu'il était encore faible et qu'il se sentait déjà fatigué après leur courte promenade dans le jardin.

« Je sais. Je sais aussi que tu voudrais rester comme ça maintenant, mais il semblerait que nous ayons de la compagnie. » Duo embrassa Heero sur la joue avant de pousser gentiment le Japonais sur la place à côté de lui.

Heero se renfrogna d'avoir été écarté de la chaleur de Duo et se tourna pour voir qui avait osé interrompre ce merveilleux moment. Ses yeux s'écarquillèrent un peu en voyant Judith et Laura qui attendaient à quelques mètres d'eux. Elles paraissaient nerveuses et elles échangèrent un regard avant que Judith ne s'avance vers eux, baissant légèrement la tête. « Je suis désolée, Yuy. Je ne savais pas la vérité et j'ai aidé Anne à te tourmenter, en plus. Je suis vraiment désolée. »

Laura s'avança à son tour jusqu'au niveau de sa camarade. « Je suis désolée aussi. Je sais que ça ne changera pas ce que je t'ai fait, mais je ne sais pas quoi faire d'autre. C'est moi qui ai écrit ces insanités sur tes cahiers. Je suis vraiment, vraiment désolée, Yuy. »

Heero fut d'abord surpris par le flagrant regret que Laura et Judith lui montraient. Il avait pensé qu'elles se contenteraient de l'ignorer après ce qui était arrivé, mais, elles étaient là, devant lui, à lui présenter leurs excuses. Il regarda les deux filles et tenta de comprendre ses propres sentiments. Est ce qu'il haïssait ces filles ? Non. Etait-il en colère contre ces filles ? Non plus. Elles avaient seulement été des pions qu'Anne avait utilisé contre lui. Heero secoua la tête légèrement et parla d'une voix calme. « Ca va. Je ne vous en veux pas pour ce qui s'est passé. »

Les jeunes filles levèrent les yeux sous la surprise. « Yuy, nous sommes celles qui t'ont fait souffrir. Tu devrais nous en blâmer. » Dit Judith d'un ton amer et plein de regrets.

« Vous êtes pareilles que Duo, toutes les deux ! » Heero grogna tandis que le visage de son amant s'effondrait pour laissait apparaître un sourire penaud.

Judith et Laura regardèrent Duo avec confusion jusqu'à ce que ce dernier se sente obligé de leur expliquer. « Comme elle me l'a dit la nuit dernière, je pense que Yuy veut que vous deveniez ses amies plutôt que de regretter encore et encore ce que vous avez fait. »

« Tu veux encore de nous comme amies, Yuy ? » Demanda Judith à Heero avec incrédulité.

Le Japonais leva seulement un sourcil et regarda l'Américain. Le dit Américain fit semblant de tousser avant de répondre à sa place. « Uhm, je lui ai également posé une question similaire la nuit dernière, Judith. Et elle m'a demandé si c'était si difficile à croire. »

Judith et Laura restèrent figées sur place pendant quelques minutes, ne parvenant pas encore à croire avec quelle facilité elles avaient été pardonnées. Cependant, Heero n'était pas assez patient pour attendre jusqu'à ce qu'elles se soient remises de leur choc, alors, il tendit la main dans leur direction et leur lança un petit sourire. « Amies ? »

Les jeunes filles clignèrent des yeux et, la seconde suivante, Heero sentit sa main être secouée et pressée par les deux élèves. « Amies, Yuy. Nous serons tes amies à partir de maintenant. » Judith eut un sourire radieux tandis que Laura paraissait soulagée d'un énorme poids alors qu'elle serrait la main de Yuy dans un geste d'amitié.

Plus tard, quand les deux jeunes filles furent parties, Duo se tourna vers sa "petite amie" et ricana. « En voyant comment tu as manipulé ces filles, je ne peux que penser que Ryoko avait raison. Tu es comme Lady Une… »

WHACK !

« Itai…. » Duo se frotta la tête pendant qu'Heero lui lançait un regard meurtrier, regrettant déjà d'avoir raconté à Duo toute sa conversation avec Ryoko. Au lieu d'en être effrayé, Duo trouva le regard du Japonais adorable et il se baissa pour embrasser Heero sur le front avant de s'éloigner en courant et de crier. « Ton caractère est aussi comme le sien, koi ! »

« Omae o korosu ! » Heero rugit.

La journée se poursuivit avec des chamailleries, des plaisanteries et des regards noirs pour le couple. Les étudiants qui étaient dans les mêmes cours qu'eux ne purent s'empêcher de sourire en les voyant. Ce jour là fut aussi drôle que celui de leur arrivée à l'école.

#&#&#&#&#&#&#&#&#&#&#&#

« As-tu déposé le microfilm dans la zone que vous aviez choisie ? » Demanda Heero tout en laissant Duo entrer dans la pièce en passant par la fenêtre. Ils faisaient ça pour éviter les rumeurs comme quoi Duo serait encore resté dans sa chambre ce soir. Les filles avaient vu Duo quitter leur dortoir après le dîner, elles ne pourraient donc rien dire pour inventer de nouveaux ragots.

« Yep. » Duo sauta par dessus la fenêtre et déposa un baiser sur les lèvres du garçon. « Tout est fait. Wufei m'a envoyé un e-mail sur mon portable pour m'annoncer qu'il était en route pour rejoindre Quatre et Trowa dans leur nouvelle planque à deux heures de route d'ici. Nous les y rejoindrons dans une semaine. »

« Une semaine ? » Heero se renfrogna. « Je veux quitter cette école aussi vite que possible. »

Duo secoua la tête et serra le Japonais dans ses bras. « On ne peut pas faire ça. Tu dois récupérer complètement d'abord. »

Toutes les protestations d'Heero moururent dans sa gorge lorsque Duo pressa sa bouche contre la sienne. Le métis fondit immédiatement et ouvrit la bouche pour le laisser entrer. L'Américain glissa sa langue dans sa bouche, léchant toutes les surfaces qu'elle touchait. Heero haletait légèrement quand Duo brisa le baiser et appuya son font contre le sien. « c'est mignon de te voir dans ta chemise de nuit, koi. » Duo sourit.

Heero grogna et tira un bon coup sur la natte du pilote qu'il avait attrapé pendant qu'ils s'embrassaient. « Mes fesses sont encore légèrement douloureuses, alors je ne veux pas porter mon spandex pour dormir : il est trop étroit. »

"Fesses" et "étroit" furent les seuls mots que Duo entendit et il se trouva soudain complètement retourné. La pensée qu'Heero ne portait peut-être rien sous sa chemise de nuit n'aidait pas non plus, d'ailleurs. Le natté déglutit. Il était sur le point de cesser d'étreindre Heero lorsque les mains du Japonais vinrent le serrer à leur tour, pressant leurs corps l'un contre l'autre. « Tu es dur. » Heero parla d'un ton amusé.

« C'est l'effet que tu as sur moi. » Duo essaya de ne pas hoqueter lorsque son érection fut pressée contre le ventre du métis. Il était si occupé à tenter de maîtriser ses hormones qu'il ne remarqua pas qu'Heero l'entraînait vers le lit. Le Japonais s'allongea lascivement sur le dos et attira son petit ami stupéfait au dessus de lui. « Qu'est ce que… » Duo cligna des yeux en se retrouvant appuyé sur les mains et les genoux, Heero sous lui. « Heero ? »

« Tu as promis de m'apprendre comment faire l'amour. » Le Nippon posa sa main derrière le cou du natté et l'attira pour un baiser passionné.

« Heero… » Duo haletait encore à cause du baiser, le visage séparé de celui d'Heero par quelques centimètres. Sa voix était rauque, preuve qu'il essayait de se contrôler. « Pas maintenant, tu n'as pas encore récupéré. »

« J'ai assez récupéré pour ça. » Heero grogna et passa ses mains dans les cheveux de Duo, dénouant la tresse.

« Heero… Je… » L'Américain était déchiré entre l'envie de se jeter sur Heero ou de s'arrêter. Il savait qu'Heero n'était pas complètement remis. Son esprit lui disait d'attendre encore deux jours, mais son traître de corps ne voulait absolument pas patienter. Il voulait Heero, maintenant. Un léger poids sur son dos et ses épaules apprit au pilote que le métis était finalement parvenu à défaire sa natte. Il prit un forte respiration lorsque ses cheveux glissèrent sur ses flancs et s'éparpillèrent sur le lit autour d'eux, les recouvrant tel un voile.

Heero observa les expressions sur le visage de son amant. Son petit ami était si beau avec ses cheveux lâchés, pour ne pas mentionner l'inquiétude, le désir et la passion que ses yeux reflétaient à tour de rôle. Duo était hésitant, mais son expression de désir empressé montrait à Heero combien il tenait à lui et l'aimait. Duo le voulait, mais duo ne voulait pas le blesser. Heero sourit et souleva son bassin, frottant sa propre érection, sous la chemise de nuit, contre celle de Duo. « Fais moi l'amour, Duo… »

Le contact et la supplique furent la dernière goutte pour le contrôle de Duo. Il se baissa et captura les lèvres d'Heero, l'embrassant longuement et durement alors qu'il s'allongeait contre le corps du Japonais. Sa main droite descendit et se glissa sous la chemise de nuit, caressant la cuisse du Nippon. Heero gémit dans sa bouche et s'arqua légèrement lorsque sa main se faufila plus loin et commença à caresser son ventre.

« Heero… » Duo murmura et cessa le baiser pour reporter son attention sur le cou d'Heero. Le Japonais hoqueta et tourna la tête tandis que Duo suçait et léchait sa superbe gorge, laissant des marques rouges partout où ses lèvres se posaient. Alors qu'il attaquait son cou, Duo fit monter sa main plus haut sous la chemise de nuit, cherchant les tétons jumeaux avec lesquels il voulait s'amuser. Il en trouva finalement un et le fit rouler entre ses doigts.

Au lieu d'un gémissement ou d'un halètement de plaisir, Heero laissa échapper un faible sifflement de douleur qu'il étouffa rapidement. Toutefois, Duo l'entendit et ce sifflement fut pour lui comme un seau d'eau froide. L'Américain recula et se replaça sur ses mains et sur ses genoux. Le désir et l'envie quittèrent vite son esprit, remplacés par l'inquiétude, alors qu'il regardait son amant. « Heero, est ce que ça va ? »

« Je vais bien. » Heero gronda. « Ne t'arrête pas, Duo. » Il essaya à nouveau d'attirer Duo vers lui, mais, cette fois, l'Américain ne bougea pas.

« Je viens de te faire mal il y a à peine quelques secondes. » Duo regarda Heero d'un air concerné. « Tu n'es pas en état de faire ça pour l'instant. »

« Je vais bien. »Heero gronda, légèrement irrité. C'était juste une petite douleur, causée par les blessures que lui avait infligées Anne la veille. Une si faible douleur ne lui faisait rien. Il était encore excité et il voulait sentir Duo en lui. Il voulait que Duo s'enfonce entièrement en lui, que leurs corps s'unissent, mais, en voyant la lueur concernée dans les yeux du natté, il lui semblait qu'il devrait d'abord convaincre Duo de lui faire l'amour. « Duo, je vais bien. La douleur n'est rien comparée au plaisir que tu me donnes. »

« Non, tu n'es pas encore prêt pour ça. » Duo s'installa à côté d'Heero et réajusta la chemise de nuit sur le corps du Japonais. « Nous ferions mieux de dormir maintenant. »

« Mais Duo, je suis…. » Heero fut coupé dans sa phrase lorsque le doigt de son partenaire se posa sur ses lèvres.

« Dors maintenant comme ça tu pourras aller mieux plus rapidement. Nous le ferons demain si je constate que tu t'y adaptes lorsque j'aurai vérifié ton état, mais pas aujourd'hui. » Duo remplaça son doigt par ses lèvres.

Heero aurait voulu encore protester, mais les baisers de Duo étaient trop bons. D'accord, le baiser d'abord, les protestations plus tard. L'esprit d'Heero parvint à ce compromis et laissa son corps répondre au baiser. Tous les deux se retrouvèrent bientôt uniquement focalisé sur la tâche de capturer la langue de l'autre. Ils étaient si pris par leur occupation qu'ils n'entendirent pas la porte s'ouvrir et quelqu'un s'avancer jusqu'à ce qu'un beuglement résonne dans la pièce.

« DUO MAXWELL ! YUY HIROSUE ! »

Duo et Heero cessèrent immédiatement le baiser. Ils jetèrent un coup d'œil en direction de la porte et virent un professeur, une femme, qui les fusillait du regard. Plusieurs filles commencèrent à se regrouper devant la chambre en se frottant leurs yeux encore ensommeillés. Elles avaient probablement été réveillées par le beuglement de l'enseignante. Cette dernière tremblait et les pointait du doigt. « Je pensais que ce n'était que des rumeurs lancées par les élèves, mais il semble bien que ce soit la vérité. Vous avez fait quelque chose de terrible. Retrouvez moi dans le bureau du directeur dans cinq minutes. » Après ces mots, elle sortit en pestant et claqua brutalement la porte, ordonnant aux autres élèves de retourner dans leurs chambres.

A cette instant, Duo et Heero pensèrent exactement à la même chose.

Merde.

A Suivre…

Les petits commentaires de la traductrice :

Lyra : Ah, les profs chiants et puritains ! Avec leurs menaces d'aller chez le dirlo… Que de souvenirs ! Pas vrai, Lian !

Lian : Oui. Personnellement, je me rappelle plutôt bien d'un certain principal adjoint en Terminale…Tu vois de qui je parle ?

Lyra : Ah, celui là ? Tu sais que c'est à cause de lui que j'ai appris à faire des cocktails Molotov ?

Lian : Tu menaçais de faire sauter son bureau s'il ne te permettait de lâcher le Grec en cours d'année…

Lyra : N'empêche que, ça a marché ! Bon, il a fallu que Papounnet et sa carrure de boxeur-rugbyman aille lui rendre une petite visite, mais après…

Lylyth : Faut dire que, ce type, il avait un sacré balai dans le c§§§ !

Lian : LYLYTH !

Lylyth/Lyra : Ben quoi ! C'est vrai !

Lian (soupir à en déraciner un arbre) : J'abandonne… N'oubliez pas de laisser une review, s'il vous plait !