Autrice : BuBul (dite Maï pour les intimes)
Titre : Feelings of a puppet /02
Email : Gundam W, enfin... comme d'hab quoi ! lol
Genre : Attention y'a du grabuge dans l'air, la crise n'est pas bien loin. Plutôt POV de Duo.Pitite surprise.
Couple(s) : Eh ben, comme d'hab' aussi. On est plutôt dans du 2+1 mais avec moi on sait jamais… Peut être d'autre par la suite…
Disclamer : Nan…Sniff… J'ai eu beau chercher en détail dans mon petit soulier et mettre la maison à sac… Ils n'étaient pas là à Noël… Ouiiinnnnnnn ! Pourquoi !
Wufei : J'espère que notre arrangement avec cet homme étrange tiendra encore…
Duo : Ouais, mais y devient de plus en plus gourmand le vieux…
Maï (suspicieuse) : Comment ça ? Ne me dites pas que vous avez osé soudoyer le bienfaiteur des petits enfants !
Duo : C'est l'hôpital qui se fout de la charité, là ! C'est qui, qui fait monter les enchères !
Maï : … Ben quoi ! Comme disait Machiavel : la fin justifie les moyens !
Wufei : Ben pareil pour nous, alors !
Maï : Ca, ça se payera !
Wufei : Eh merde !
Par contre, les autres sont de mon invention alors j'en réclame la propriété ! Traduction : Pas touche sans permission !
Avertissements : Chaaaaaaaaaaauuuuuuuudd time! lol. Tentative de lime un peu poussé. Gomen.
Changements temporel ou spatial signalés par des § .
En italique les pensées de Duo.
Entre ùù...ùù, les petits commentaires que je me permets mais que vous pouvez tout aussi bien zappés.
Duo : Et vous feriez mieux !
Maï : Shut up !
Duo : Comment ça se fait que vu ton niveau lamentable en anglais tu maîtrises aussi bien les insultes !
Maï :Attentions sélectives ! lol.
RaR :
Quatres reviews pour un premier chapitre... Kyyyyyaaaaaaaaaaahhhh!
Voila le deuxième chap. Il était déjà prêt donc je le mets mais les suivants seront plus longs à venir parce que l'inspiration est une maîtresse bien infidèle et irrégulière (la salo..!lol).
Bref :
Nienna-lo : Je crois que c'est lo qui a laissé le message. Merci à toi. Eh, ben voila, un new chapitre pour te satisfaire. lol.
Kazuka : Lol. J'ai moi même pas mal rigolé de ma propre connerie... Quatre s'est vexé... Depuis je me fais moi même mon thé comme une malheureuse... Il dit que je suis une jeune fille indigne... Suis pas sûre qu'il dirait ça pour un vrai lemon, mais bon...lol.
Kittyval : Ton impatience vient d'être comblée, j'espère! lol. Suis contente, mon humour vient encore de faire des ravages! Nan, nan, mes chevilles vont très bien, pourquoi! lol. Par contre, ça va prendre un tour un peu plus sérieux prochainement même si la petite touche humour sera toujours présente même si plus clair-semé.
Littlething : Kikoooo! Merci pour ta looongue reviews! Pour ta mère et ses recherches de thérapeutes elle peut contacter ma mère qui monte une assoc : "Je suis maintenant sûre que ma fille est bonne pour l'asile d'aliénés depuis queje la vois rigoler toute seule comme une imbécile heureuse devant son ordinateur..." Elle pourra lui faire suivre une liste de professionnels. lol.
T'as vu j'ai fais des efforts pour les notes !
Pour les fautes... tu me diras s'il y en a moins...
Pendant que j'y suis appel à candidature... si une bonne âme veut bien se dévouer pour béta-lecter mes publications c'est bon pour moi!
Feelings of a puppet
Chapitre Deuxième.
6H03.
Duo éclate son réveil sur le mur face au lit dans un mouvement d'humeur. L'appareil atterrit en pièces détachées sur la moquette sous une pluie d'injures anglophones.
(Duo) Fucking dirt !
Il se rend compte, une fois qu'il a pris conscience qu'il est assis, que la place à ses côtés est vide, les draps froissés. Le cerveau commence lentement à faire les connexions nécessaires à son fonctionnement.
1. Mur blanc. Grand lit… donc je suis pas dans une base.
2. Grand lit avec une place à côté encore tiède… donc j'ai pas dormi tout seul… ( ! )
3. Je suis encore habillé… donc c'est plutôt bon signe…
Le natté continue un long moment ses associations d'idées, dans le but pressant de comprendre ce qu'il se passe. Il aperçoit Heero, appuyé dans le chambranle de la porte, qui le regarde avec une expression un brin… moqueuse ?
(Duo) : Depuis quand il est humain, lui ?
D'un ton rosse, il lui demande avec agressivité :
"Quoi ?"
"Lèves-toi, il est 6h05. On part dans 25 minutes."
L'américain s'étire, sort les jambes du drap et se dirige avec lourdeur vers la salle de bain, tout en parlant dans sa barbe :
"M'aurai étonné aussi qu'il me réponde… Faut pas rêver quand même !"
L'asiatique comme s'il avait compris de quoi il devisait à voix haute, finit par lâcher :
"Je me disais juste que ce serait peut être moins difficile que prévu de se faire passer pour un couple…"
"Gnia", répond l'autre avec intelligence, avant que sa mâchoire ne tombe à terre.
"Tu m'as pris pour une peluche toute la nuit", persifle le japonais, un sourire narquois aux coins des lèvres, avant d'opérer une retraite stratégique.
(Duo) Nom de Dieu… Quatre et maintenant Heero… C'est pas vrai… Ils ont bouffé du clown tous les deux, ou quoi !… Peut être que J a voulu tester une nouvelle drogue sur Yuy ou alors il s'est fait enlevé par des martiens ! Ouais mais dans ces deux cas, ça marche plus pour Quat-Chan… A moins que je dorme encore… C'est ça ! Ca ne peut être que ça ! …
Pour vérifier son hypothèse, Duo, après avoir ôté ses vêtements, ouvre en grand le robinet d'eau froide.
Un hurlement hystérique se charge de réveiller toute la maisonnée et confirme au natté qu'il est effectivement bien réveillé et tout à fait conscient.
La toilette est sommairement achevée car sous une eau glaciale, on est bien moins exigeant.
§§
Traînant toujours les pieds, l'américain amène sa carcasse jusqu'à la cuisine, histoire de se "sustenter" avant le départ.
Il est accueilli par un regard assassin de la part d'un certain chinois, qui n'a pas du tout apprécié la manière dont il a été tiré du sommeil réparateur dans lequel il était plongé.
Le principal concerné ne le calcule même pas, tellement ses yeux sont encore embués de songes.
Remarquant l'état semi-comateux de son ami, Quatre prend la direction des opérations.
ùù.J'ai failli mettre « Quatre prend les choses en main » mais je me suis dit que des esprit tordus allaient y voir quelque chose de sexuel alors que ce n'est pas le cas… Quatre : Toi la première ! Maï : Gloups ! … Mais au fait la « pureté incarnée » comment t'as compris ça, toi ! Quatre : … Maï : Ouais, j'me disais aussi… Y'a pas que moi qui ai l'esprit tordu si on se comprend bien.ùù
Le petit blond, saisissant Duo par la main, le conduit à la table du petit déjeuner, pose ses paumes sur ses épaules pour le faire asseoir puis lui apporte de quoi calmer sa fringale matinale.
Après deux tasses de café brûlant, le natté, une tartine beurrée dans la bouche, émerge enfin :
"'Ci, Quatre."
"De rien, Duo. Te sens-tu mieux, à présent ?"
"Hm."
L'aspect succinct de la réponse, si peu habituel chez l'américain, fait pouffer de rire le petit arabe.
Cela finit de réveiller l'adolescent.
"J'te déteste!"
"Oui, moi aussi je t'aime", lui renvoie Quatre, qui ne s'est pas calmé pour autant.
Le reste du repas suit le modèle des précédents et sûrement des suivants, c'est à dire Duo qui parle (beaucoup !) et Quatre qui lui répond, sous le regard « envieux » des trois autres coincés congénitaux.
§§
6h30.
Les deux compères sont fin prêts. Quatre accompagne son ami à l'extérieur et lui fait les dernières recommandations d'usage :
"Tu as tes lunettes de soleil ?"
"Oui, Quatre", rétorque Duo d'un ton laconique.
"Tu n'oublieras pas de mettre la crème solaire… et ta casquette, pour éviter l'insolation…"
"Oui, maman."
"Et surveilles ton langage. Tu vas côtoyer des personnes faisant partie de l'élite, souviens t'en… Au fait, comment tu m'as appelé ? ", s'interroge le petit blond, avant de coller une tape sur l'arrière du crâne de l'américain.
"Dis donc, je trouve que tu as la main leste, en ce moment", se plaint Duo, tout en se frottant la tête.
Puis il aperçoit enfin la voiture qui allait leur permettre de rallier Merturian, il émet un sifflement admiratif :
"Mazette ! Elle crache la caisse ! On s'est pas foutu d'notre gueule, c'te fois !"
Nouvelle tarte de la part de Quatre.
"Eh ! J'suis pas ton punching-ball, Quat-Chan !"
"Ton langage, Duo. Ton langage."
"D'accord. Alors…" (réfléchit). "Diantre ! Quelle magnifique mécanique. Nous avons été choyés pour cette occasion."
L'arabe, un sourire d'une oreille à l'autre :
"C'est mieux. Mais n'en fais pas trop, tout de même."
Le petit blond attire son camarade tout contre lui et le sert très fort dans ses bras.
Puis, au bord des larmes, il ajoute :
"Prends soin de toi, Duo."
"Vi, Kitty-cat. Toi aussi. Et fais pas de bêtises pendant mon absence.
L'américain fait un clin d'œil canaille à son ami, ce qui provoque une vive rougeur sur les joues de celui-ci.
Quatre affiche soudain un visage grave en se tournant vers le japonais. L'arabe vérifie que Duo n'est pas à proximité (il taquine Wufei) et s'adresse à lui :
"Heero ?"
"Hm ?"
"Il est dans ton intérêt de prendre soin de lui, tu m'entends ?"
(lueur narquoise) "C'est un conseil !"
"Non, Heero. C'est carrément une menace !"
Et le japonais en serait presque tombé sur le cul. ( ! )
Quatre, sous les appels de Duo, reprend une attitude joviale et souriante.
L'asiatique lance un regard interrogatif à Trowa, qui le lui renvoie d'un air de dire : « Tu te débrouilles. Chacun sa merde et Dieu pour tous ! »
§§
Quelques minutes plus tard, les adieux se font, les bagages sont dans le coffre et les deux jeunes gens partent.
Le trajet se déroule sans incident pendant environ une heure puis, Duo met en marche la radio et commence à chantonner tout en battant la mesure.
Le japonais a remarqué que depuis le réveil du natté et sa propre réponse sur la nuit, ce dernier ne lui a plus adressé la parole et évite, soigneusement, de croiser son regard.
Heero coupe la radio et attend une réaction de Duo.
Celle-ci ne se fait pas attendre :
"Elle te gène tant que ça, la musique ? … Non, laisses moi deviner… C'est parce que je chante, c'est ça !"
D'une voix calme, il répond :
"Non, Duo. Ca n'est pas ça."
L'agressivité de l'américain va en croissant.
"Tiens, tu m'appelles pas 02, aujourd'hui ?"
"Je ne t'appelle 02 que lorsque nous préparons un plan d'action, en communication pendant un combat ou encore en mission. Comme pour tous les autres", ajoute le japonais.
Le natté commence à s'échauffer. Le ton calme et impassible de son compagnon le met hors de lui. Il veut la bagarre, il la cherche et il l'aura.
"Mais pourtant… on est en mission, là !"
"Pas encore. Nous y serons dans dix heures, à notre arrivée à l'hôtel."
"Tu chipotes, là."
"Non, Duo. Pour l'instant c'est toi qui chipotes !"
(Duo) C'est nouveau ça ! Depuis quand il a découvert l'utilité de parler, lui ! J a dû lui refilerun nouveaumanuel :comment faire chier Duo en dix leçons !
Silence rageur du natté que le japonais respecte, laissant à son camarade le temps de faire un peu retomber la pression. Puis, il revient à la charge :
"Duo ?"
"…"
"Duo ?"
(Duo) HO ! Mais ! Il l' a vraiment potassé à fond son bouquin de merde à la con !
"Hm !"
"Tu peux me dire ce qui ne va pas ?"
"? "(regard d'incompréhension)
"J'ai l'impression qu'il y a un problème avec moi. Je ne voudrais pas que…"
(Duo) Nous y voilà. Il a juste les chtouilles pour son imbécile de mission…
"Ne t'inquiètes pas. Il n'y a RIEN. Et cela n'aura absolument aucune répercussion sur la mission."
( vexé) "Ce n'est pas ce que je voulais dire. Tu pourrais peut être me laisser finir mes phrases !"
(Heero) Encore faudrait-il que cela t'intéresses !
Pour toute réponse, Duo rebranche la radio et se plonge dans la contemplation du paysage.
Chacun campe sur ses positions.
§§
Les dix heures suivantes leur paraissent longues malgré le roulement pour la conduite de la voiture et les phases de repos.
Bien que le fait d'être le seul conducteur pendant tout le trajet ne gêne pas Heero plus que cela, l'américain tient absolument à faire sa part. Le natté parvient à faire lâcher le volant au Perfect Soldier au moins quatre heures sur la totalité du parcours.
§§
A l'approche de Merturian, Duo se colle littéralement le visage sur la vitre et fait partager son opinion sur cette région aussi fertile et luxuriante qu'une oasis.
"Ouaah !"
"Tiens- toi tranquille on arrive au portail."
"… "(boude)
§§
Les démarches nécessaires à leur introduction dans la propriété paraissent plus que sommaires à l'américain. Une fois leurs accréditations vérifiées, le portail leur est grand ouvert.
"Sont pas très regardant sur la sécurité à première vue."
"Détrompes-toi. Les piliers du portail contiennent des scanners à balayage laser."
"Alors t'as lâché ton flingue ? Nan, sérieux ? Tu crois que tu vas pouvoir t'endormir sans ? Allez, tu l'as planqué ou ? "(regard sur le jean qui remplace l'habituel Space Spandex)
(sourire satisfait) "Dans les jantes."
(détendu) "J'me disais aussi…"
"Et toi, tes lames ?"
"Figures-toi que j'ai tout de même consulté le dossier et que j'en ai profité pour sortir mes nouvelles lames en céramique."
Petit sourire approbateur du japonais.
"Arrêtes de faire ça, on dirait que t'es pas dans ton état normal ou q't'as fumé un truc pas net !"
(vexé) "…"
§§
Quelques mètres avant le bâtiment, un voiturier vêtu de noir et d'émeraude les fait stopper.
Et leur demande avec un sourire Colgate :
ùù.Même qu'on voit bien toutes ses dents et que tu te dis : Toi, mon vieux t'es un sacré faux-cul !ùù
"Bonjour ! Pourriez-vous me confier vos accréditations, s'il vous plaît ?"
(Duo) Et si ça nous plaît pas, Ducon ?
Heero les lui tend.
"Bienvenue Monsieur et Madame Himo. Je m'appelle James, pour vous servir."
Le natté sert les dents à cette phrase et reprend l'employé :
"Nous sommes tous les deux des hommes, James !"
(rougeur aux joues) "Oh ! Veuillez me pardonner. Cette erreur ne se reproduira plus."
(Duo) Sauf si tu tiens à te faire appeler Farinelli dans les prochains jours !
L'homme continue :
"Je vais prévenir un bagagiste et un moniteur de votre arrivée." (Il se saisit d'un talkie) "Une nouvelle entrée place 1706 et chambre 509."
Dans un grésillement, une voix lui répond : "Ok !"
James leur rend les papiers et leur indique le chemin vers la résidence.
Un défilé de palmier de chaque côté de la route donne un côté « exotique » au lieu.
"Il avait besoin de nous demander nos papiers au milieu de nulle part, c't imbécile !"
"C'était le deuxième point de vérification."
"Sérieux ?"
"Ils étaient, cette fois, à la recherche de substances chimiques et d'explosifs."
"Ben, y font pas les choses à moitié, ici."
Au bas des escaliers, les deux hommes sont réceptionnés par un voiturier, qui amène leur véhicule au garage, un bagagiste, qui transporte leurs affaires jusqu'à leur suite et un moniteur, qui prend les nouveaux arrivés en charge.
(Duo) Moniteur ? On se croirait en colo ! Super ! Cache ta joie, Duo…
"Bonjour et bienvenue ! Je suis…"
(Duo) Con ?
"…moniteur à la résidence Oasis et je vous serai affilié durant votre séjour parmi nous…"
(Duo) (s'adressant au Bon Dieu) Dis, tu m'en veux tant que ça ! T'es salaud quand même ! On peut pas en changer ?
"Je m'appelle…"
(Duo) James 2 ? C'est pas vrai, ils se ressemblent tous, ici. Y'a eu une couvée d'clone, ou quoi ! Alors, après lui, y'a James 3 qui m'a tiré mes sacs et James 4 qui s'est barré avec la voiture.
"… Harry, enchanté !" (tout en leur imposant une poignée de main des plus virils)
(Duo) C'est quoi son but dans la vie ? Me péter les phalanges ? Parce qu'il s'y prendrait pas autrement si c'est ça qu'il voulait !
Le jeune homme, affublé de l'uniforme de la propriété, les dirige dans le hall d'entrée d'un air blasé alors que Duo lève les yeux au plafond et s'extasie devant la richesse de la décoration, comme les multiples tentures, dorures et divers lustres en cristal.
Se souvenant des recommandations du japonais, il retient toute exclamation qui pourrait franchir ses lèvres. Même si son émerveillement se lit aisément dans ses yeux.
Ce n'est qu'après avoir détailler les lieux avec précision que le natté se rend compte que son compagnon l'a amené jusqu'à l'ascenseur en lui tenant la main.
Dans la cabine, il croise le regard amusé du moniteur et rougissant, arrache sa menotte de l'étreinte de son camarade avec brutalité, tout en détournant la tête, mi-gêné, mi-agacé.
Heero ne se laisse pas impressionné par cet apparent « rejet », attrape l'américain au niveau des mâchoires et lui applique un très tendre baiser sur la joue puis place son bras au creux des reins de son ami, la main à la limite de déborder « plus bas ».
(Duo) Il a pas fumé le Heero ! J l'a complètement reformaté en mode allumage, oui ! Allez Maxwell, respire, c'est simple… rappelle-toi... si, si... tu sais comment faire: inspire, expire, inspire, expire, inspire… Voilà, ça revient. Tu es … en mission. Faire une crise d'hystérie dans l'ascenseur, ça le ferait pas… du tout.Calme-toi !
Le moniteur continue de sourire mais fixe le panneau de la cabine, en face de lui. Pendant que l'asiatique fait de même et que l'américain se donne des cours de respiration pour ne pas mourir étouffé.
Arrivés au cinquième étage, les portes s'ouvrent sur le palier, avec l'habituel « dong », prévenant de son arrêt.
Harry se glisse le premier hors de la cabine et bifurque dans divers couloirs, suivis par le jeune couple.
Duo se trouve toujours dans ses réflexions personnelles :
(Duo) Nan mais je rêve ou il a carrément la main dans la poche arrière de mon jean ! Nan, mais j'hallucine complet, là ! D'habitude c'est tout juste si je peux l'approcher à moins d'un mètre et maintenant… il est en train d'me peloter… CA SE PASSERA PAS COMME CA !
Le natté continue sa marche « forcée » au côté de son camarade. Sa dégaine se faisant progressivement raide à mesure que le temps passe et que ses pensées se font de plus en plus incendiaires et ordurières.
§§
Devant la 509, le moniteur leur abandonne la carte magnétique de la suite et lâche après un clin d'œil :
"Je vous laisse tout seul, vous m'avez l'air impatient de découvrir votre chambre." (lourd sous-entendu) "N'hésitez pas à me contacter en cas de besoin."
(Duo) C'est une proposition pour une partie à trois, ça ! Beurk ! Beurk ! Beurk !
Harry s'en retourne dans les couloirs sous le regard éberlué de Duo.
Heero lâche la « taille » (enfin on va dire ça) de son compagnon, pour le reprendre par la main et ouvre la porte.
La suite est aussi luxueuse que l'entrée et leurs bagages sont déjà au milieu du salon.
Duo se dégage du japonais, le plaque contre le mur par les deux épaules et très proche de son visage crache avec violence :
"Ne recommence plus jamais ! Tu m'entends Yuy, plus jamais ! Je t'interdis de me toucher !"
Après avoir « entendu » les revendications de son acolyte, Heero retourne la situation et avec brutalité, colle le natté au mur, lui maintenant fortement les poignets. Il se serre contre lui pour l'empêcher de s'échapper, un genou entre les siens.
Les deux garçons restent un moment silencieux, les yeux dans les yeux, Duo se débattant avec rage. L'américain tente de regagner son souffle, l'autre le fixant de manière appliquée mais sans plus d'agressivité.
La chaleur monte dans la pièce.
Les visages se rapprochent, les respirations s'emballent.
(Duo) Oh my God ! Oh my God ! (comme une litanie en mode automatique)...
Le natté est interrompu dans sa quête d'explication par les lèvres de l'asiatique qu'il peut désormais voir en macro vision, luisantes et entrouvertes.
Duo tente de s'éloigner de son vis à vis mais apparemment ce n'est pas du goût de ce dernier.
L'asiatique renforce la pression de son corps ainsi que sa prise sur les poignets et remonte son genou à un point de non-retour.
Le natté ne parvient pas à percevoir ce changement dans l'environnement puisqu'il est déjà perdu dans le doux contact de la bouche de son compagnon sur la sienne.
Tout d'abord hésitante et timide, celle-ci se fait plus demandeuse jusqu'à devenir un baiser sauvage et dévorant.
N'ayant plus besoin de retenir son camarade, Heero relâche ses bras et s'attèle à saisir l'américain par les hanches tout en glissant ses mains sous son t-shirt et l'embrassant, cette fois, à la base du cou.
ùù.Maï : Non, il ne possède pas plusieurs mains, pour ceux qui se seraient fait la réflexion mais attendez un peu la suite…ùù
Ce traitement provoque des gémissements chez Duo qui prend appui sur l'asiatique pour passer ses jambes autour de sa taille, tout en débutant des mouvements équivoques.
Le natté a pris un peu d'avance, les quelques boutons de la chemise du japonais n'ont pas fait long feu et celle-ci gît à leurs pieds. Il caresse avec tendresse la broussaille qui sert de chevelure à son ami.
Un suçon à peine débuté, Heero ne peut l'achever sous la manifestation insistante d'un opportun qui les dérange en frappant à la porte.
ùù.Maï : Sadisme, quand tu nous tiens ! lol.ùù
A la limite de l'asphyxie, le japonais dépose son compagnon à terre et arrache, littéralement, la porte de ses gonds pour connaître l'identité de l'inconscient.
Ce dernier découvre le tableau suivant : un jeune homme torse nu, le fixe avec agressivité comme s'il se demandait s'il fallait vraiment qu'il entende ses excuses pour le descendre par la suite ou le faire immédiatement (le tuer, le tuer ou… le tuer ?), un autre jeune homme (on l'a prévenu que ce n'était pas une femme malgré les apparences) lourdement appuyé contre le mur, le t-shirt légèrement remonté sur son ventre plat, le bouton de son jean défait, tous les deux, la respirations saccadée, les lèvres rouges, et enfin un dernier détail mais non des moindres, une chemise en boule au milieu du couloir, piétinée.
"Veuillez m'excuser de cette interruption…"
La main de l'asiatique se crispe sur la porte et le regard de celui-ci gagne un cran de glace en plus (si c'est possible de faire encore plus froid).
"…Je suis venue vous souhaiter la bienvenue en vous apportant des rafraîchissements de la part de la direction. Voilà ! C'est fait ! Et encore bienvenue !"
Après avoir « jeté » la bouteille de champagne et son seau dans les bras du japonais, un bref salut aux deux hommes et il se carapate comme s'il avait les cavaliers de l'Apocalypse à ses trousses.
Heero se retire dans le couloir de l'entrée, claque violemment la porte, ce qui fait ressortir Duo de sa sidération dans un sursaut. L'asiatique abandonne les boissons sur une table.
Il se retourne dans la direction de son compagnon et s'avance vers lui. A un mètre de l'américain, il stoppe :
"Duo-kun ?"
Le regard choqué du natté passe successivement de la chemise à terre à son camarade puis horrifié, il murmure un faible : « Oh, my God ! » avant de se jeter sur la porte pour s'enfuir dans les couloirs, sans que le japonais ait pu réagir.
ùù.Maï : Ben alors Hee-chan, on s'relâche! mdr.ùù
"K'so !"
Sous le coup de la colère, il envoie un violent crochet au (ùù.pauvre !ùù) mur (ùù.qui a rien demandéùù), qui garde l'empreinte de son poing ainsi que quelques tâches de sang.
ùù.Duo : Mais il est maso ou quoi ! Maï : A ton avis pourquoi c'est un de mes perso préféré ? Duo : Complètement barrée, la pauvre !ùù
See you soon…
01/05
