DisclamerCette fic ce base sur l'œuvre de Tolkien et de Rowling.

Chapitre 7 : La chocolat, le lien entre les mondes.

- Bon, maintenant, fini de jouer, je suis crevée, moi!

- Tu vas dormir, petite fille, d'un sommeil éternel....

- Franchement, elle est trop nulle ta réplique… Qui c'est qui écrit tes textes ?

Excédé, le démon lança une boule de feu sur la jeune fille qui la dévia sans peine.

- Tu t'épuises, mon vieux !

Et cela devait être vrai car le démon abandonna la magie et fonça sur Nolween. La jeune fille accusa le choc et lança son poing dans la figure du monstre dans un superbe crochet du gauche. Le nez du démon se brisa dans un affreux craquement suivi d'un grognement de douleur. Furieux, le démon entreprit de casser le bras de la jeune fille. Peine perdue, car la prêtresse, en un mouvement fluide, se dégagea de son étreinte.

- Tu commences sérieusement à m'énerver, toi ! S'écria-t-elle, Armus !

Une dague elfique apparut dans sa main qui, quelques secondes plus tard, se figea dans la gorge du démon.

- Mais pourquoi la tueuse ne fait-elle pas son boulot en Europe, se plaignit-elle en retirant rageusement la dague de la gorge du démon. Bien sur, la prêtresse de Bastet est là… Alors pourquoi s'embêter ? Vaut mieux se la couler douce en Californie ....

Nolween se plaignait, mais elle savait pertinemment qu'elle devait se battre. Si elle ne le faisait pas, elle devenait folle. Comme si un trop plein d'énergie, l'empêchait de trouver la quiétude.

Nolween regarda sa montre.

- 4 h 30 du matin, je crois qu'il est grand temps que je rentre...

Et elle partit en direction du manoir.

Quand elle entra dans le hall, Nolween perçut une présence dans l'ombre.

- Pourquoi n'allumes-tu pas la lumière marc ? Tu as peur que je me rende compte que tu t'inquiètes pour moi ?

Marc alluma la lumière.

- Je suis chargé, avec Winky, de veiller votre santé. Pourquoi irai-je donc dormir si vous êtes dehors ?

- va te coucher, Marc.

- Bonne nuit Nolween.

- Bonne nuit.

Il se réveilla lorsqu'il entendit Nolween pénétrer dans la chambre voisine. Son ouïe aiguisée entendit les vêtements de la jeune fille tomber sur le sol et le froissement des draps lorsqu'elle se mit au lit. Et Legolas passa le reste de la nuit à se demander ce qu'elle avait fait si tard dehors, en écoutant d'une oreille attentive sa respiration paisible.

Nolween descendit sur la terrasse pour déjeuner et y retrouva Legolas.

- Bonjour professeur

- Je vous en pris, ne m'appelez plus professeur, j'ai du mal à accepter ce titre.

- Vous n'aimiez pas les cours lorsque vous étiez enfant ?

- C'est un doux euphémisme, je faisais l'école buissonnière. A tout les sens du terme car je partais me balader en forêt tandis que mon professeur remuait ciel et terre pour me retrouver.

- Vous ne me tiendrez pas rigueur, donc, si je fais comme vous.

- Vous ne perdez pas le Nord, vous, dit-il en souriant.

Tandis que Nolween mordait dans son toast, Legolas se demanda s'il pouvait poser la question qui l'avait titillé toute la nuit.

- J'ai été m'entraîner... L'informa aussitôt la jeune fille.

- Comment ? Mais .... je ne vous... Balbutia l'elfe.

- Vous l'avez pensé trop fort.

- Vous lisiez dans mes pensées ?! S'offusqua-t-il.

- Non, je vous l'ai dit : vous le pensiez trop fort, je n'ai pas pu faire autrement que de l'entendre...

Elle continua à manger son toast, alors qu'une question s'insinua dans les pensée de Legolas : Comment réussissait-elle à lire dans l'esprit d'un elfe ? Elle devait être extrêmement puissante car chez les elfes, seule la dame Galadriel était capable de tels prodiges...

- J'ai toujours été douée dans toutes les matières...

Legolas soupira, il avait encore pensé trop fort.....

- Bien, je pense que nous serons bien ici, dit Legolas en déposant ses armes au pieds du peuplier.

Ce matin commençait le premier cours que l'elfe devait dispenser, et derrière son expression nonchalante, il était terrorisé. C'était d'ailleurs pour cela qu'il avait décidé de commencer par la "matière" qu'il affectionnait le plus : le tir à l'arc. Il prêta son arc à Nolween et tint une carte à jouer à bout de doigt, contre un arbre.

- Tirez aussi près du coeur que vous le pouvez.

- De combien ?

- Combien quoi?

- De combien de pas ?

- Euh, le plus loin que vous pouvez.

Nolween se mit à bonne distance de la cible et tira.

- Vous auriez du être plus modeste, vous avez raté le centre...

- De cinq millimètre ! S'insurgea la jeune fille.

- Cinq millimètres à coté du coeur de votre ennemi, ça le blesse mais ne le tue pas.

La jeune fille reconnut qu'il avait raison, dans des nombreuses situations elle s'était retrouvée en mauvaise posture à cause de cette imprécision.

- Néanmoins, je dois reconnaître que vous êtes douée, reprit l'elfe, qui vous a appris à tirer ?

- Personne… C'est la première fois que j'utilise cette arme....

L'elfe se contenta d'ouvrir des yeux ronds pendant quelques secondes avant de se reprendre :

- Voyons, je vais d'abord vous donner des conseils pour vos appuis.

Il la prit par la taille et corrigea sa posture de tir. Nolween ne souffla mot et son acidité disparut durant cet matinée de cours. Vers midi, ils rentrèrent au manoir et après avoir pris une douche, Nolween rejoignit son professeur dans la bibliothèque.

- Plongé dans sa lecture…

L'elfe sursauta : jamais personne, à part son père lorsqu'il était enfant, ne l'avait surpris « tu te relâches mon pauvre Legolas » pensa-t-il.

- Vous avez une superbe bibliothèque…

- Les gitans adorent ce qui est sage, ancien et rare. Puisque les noldor ne sont plus là, il se sont rabattus sur les livres...

- Je rêve ou vous avez fait un compliment ?

Nolween sourit, baissa les yeux et mangea un carré de la plaque de chocolat qu'elle tenait dans la main.

- Vous en voulez ? Demanda-t-elle, la bouche à moitié pleine.

- Je ne sais pas ce que c'est...

- Vous ne connaissez pas le chocolat, s'indigna-t-elle en manquant de s'étouffer de stupeur.

- Non, cela n'existe pas en terre du milieu.

-Par la déesse, vous ne devez pas vous amuser tous les jours dans un monde où le chocolat n'existe pas.

Elle lui tendit un carré :

- tenez, goûtez.

Il se saisit du morceau et le mit dans sa bouche.

- Mais c'est délicieux ! S'exclama-t-il.

- Et maintenant vous ne pourrez plus vous en passer, sourit la jeune fille en faisant apparaître une deuxième plaquette sur la table.

Et ils discutèrent toute la soirée comme de vieux amis, le chocolat ayant permis de briser définitivement la glace entre ces deux êtres...

- Tu crois qu'ils se sont déjà entretués, demanda Harry à sa femme.

- Si tu veux mon avis, avec le caractère de Nolween, un maître d'arme elfe n'était pas la meilleure idée que tu aies eue, dit Hermione Weasley à son amie.

- Nan, la taquina Erika, la meilleure idée que j'ai eue, c'est de nommer Malefoy prof de potion…

- Ah non ! La contredit Ron, la meilleure idée que tu aies eue, ça a été de sortir avec....

- Nan, mais je vous en prie, casser du sucre sur le dos de mon mari comme bon vous semble ! S'offusqua Ginny, je ne vous dirai rien…

- Qu'est ce qu'il a ton mari ? Demanda Draco en entrant dans la pièce.

- Mais rien, mon cher beau frère, répondit Ron d'un ton faussé, nous faisions seulement votre éloge...

Draco lui lança un sourire moqueur.

Le Serpantard était entré dans la bande lorsqu'il avait aidé Harry lors de l'ultime attaque de Lord Voldemort. Au début, Ron avait émis quelques réserves mais Erika et Ginny avait su l'en dissuader. Il n'avait d'ailleurs pas comprit pourquoi sa soeur prenait la défense de Draco et il ne comprit seulement le jour de l'annonce de leurs fiançailles. Il était d'ailleurs le seul à ne pas s'être rendu compte avant de l'aventure de sa soeur. Mais depuis, il avait avalé la pilule et Draco était devenu un membre officiel de ce qu'il appelait amicalement "le fan club d'Harry Potter".

- Au fait, toi, intervint Ginny, c'est quoi cette histoire ? On m'a raconté que tu enlevais au moins 15 points à chaque classe de Griffondor ? Et à chaque heure de cours !

- Qu'est ce que tu veux, je suis le prof de potion et je suis le directeur de Serpentard, j'ai une réputation à tenir.

- Moi je suis directrice de Gryffondor, et je ne rajoute pas de points a tout va à mes élèves, intervint Hermione.

- Tout le monde sait que tu es un modèle de justice, Hermione.

- Ouais, et bien moi je te dis que MA maison c'était Gryffondor, reprit Ginny, et si j'apprends que tu continues, je pourrais prendre des mesures restrictives…

Comprenant le sous-entendu de sa fiancée, le Professeur Malefoy décida de lutter contre son irrémédiable envie de descendre les Gryffondors.

- Plus sérieusement, t'as eu des nouvelles des renégats... Demanda Erika.

- Ouais, ils continuent à penser que tu joues un double jeu et veulent toujours te mettre sur le trône de Voldemort.

- Stupides Mangemorts, pesta Harry.

- Je pense qu'au stade où nous en sommes, il faut prévenir Morgane. Avalon doit être au courant de ce qui se trame, s'exclama Draco.

- Mais Avalon est déjà au courant… Jessica l'a déjà prévenu depuis longtemps, mais tant que Nolween ne sera pas prête, ils ont les mains liées.

- Mais pourquoi ? L'alliance entre la reine des sorciers, la régente et la dame du lac ne peut être vaincue ! Des centaines et des centaines de renégat n'attendent qu'un seul mot de cet imbécile de Crabe pour mettre tout à feu et à sang, s'échauffa draco.

- Je ne suis que la favorite Draco, la favorite, s'insurgea Erika, j'ai de grands pouvoirs, d'accord… Mais je ne peux rien dans ce cas, Morgane non plus, et encore moins Jessica ! Alors, s'il te plait, laisse le temps au temps. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour calmer le jeu et tu le sais...

- Erika ! S'exclama Amandine.

Se rendant compte qu'elle lui criait dessus, Erika essaya de se calmer.

- Tu vois où ça nous mène, reprit-elle d'un ton radouci, je suis là à te crier dessus...

- Ce n'est pas grave, nous sommes tous fatigués...

- Bon, et bien nous on va rentrer parce que la nounou, elle va nous demander des heures supplémentaires, dit Hermione, tu viens, Ron ?

Et le couple partit, suivi de près par Draco et Ginny, ainsi que de Harry et d'Erika qui retrouvèrent leurs appartements.