Disclamer : Cette fic se base sur le monde de Tolkien et de Rowling.
Chapitre 9 : Shopping de Noël.
Bon, fit Nolween en sortant de la banque, maintenant, passons aux choses sérieuses. Legolas, je vous parle ...
-Excusez-moi, j'étais.... absent.
-Vous allez bien ? S'inquiéta-t-elle
-Parfaitement bien. Vous ne m'avez toujours pas dit ce qu'était Noël, fit-il pour changer de sujet.
-Et bien, dans une religion humaine, la chrétienté, on fête la naissance d'un prophète en s'offrant des cadeaux. A l'origine les gitans ne le faisaient pas, ils préféraient fêter le solstice d'hiver. Mais maintenant, nous fêtons les deux, au grand plaisir de tous. Ah, nous sommes arrivés…
En effet ils s'arrêtèrent devant l'animalerie, Nolween salua la vendeuse.
-Tiens, bonjour ma petite Nolween, comment vont vos animaux ?
Et après une longue discussion avec la vendeuse bavarde, ils ressortirent avec un faucon que Nolween portait sur l'épaule.
-Voici Horus. Horus je te présente Legolas.
Le rapace poussa un cri perçant.
-La compagne d'Horus appartient à la vendeuse, alors....
-Je comprends…
-Il me sert beaucoup lorsque je suis perdue... Quand j'étais enfant, je rêvais d'être un faucon, ils sont puissants, sauvage, et surtout libres.
-Vous ne pouvez pas rester enfermée, n'est-ce pas ?
-Non, pourtant je le suis chaque jour : enfermée dans mes titres, mes obligations, mes devoirs... Mais je ne suis pas là pour me plaindre ! Aimez-vous les livres ?
-Oui, beaucoup. Pourquoi ?
-Venez !
Et ils entrèrent chez fleury &bott. Devant cet étalage de livres plus ou moins rangés, Legolas resta bouche bée.
-Bien, maintenant je crois qu'il est grand temps de nous séparer...
-Pourquoi cela?
-Mais il ne faut pas que vous sachiez ce que je vous offre avant le jour de Noël... Au revoir, Maître elfe. On se retrouve chez Florant Fantarome d'ici une heure…
Et la jeune fille fut engloutie par la foule. Legolas resta dans la boutique pendant une heure et après s'être acheté un ouvrage ("l'art exquis de la verronerie "), il sortit. Il vagabonda dans les boutiques et à l'heure prévue, il retrouva une Nolween couverte de paquets provenants pour la plupart de chez madame Guipure
-Vous, vous adorez les vêtements, je plains votre futur mari, s'amusa Legolas.
-C'est pas des vêtements, c'est du tissu, je fais mes vêtements moi-même. Quand au mari, ce n'est pas certain qu'il existe ...
-Vous voulez rester célibataire ? S'étonna Legolas.
- J'ai une devise : " pas de mari, pas d'enfant, pas de tristesse ".
-Alors, pour vous la famille est synonyme de tristesse ?
-Ma mère a disparu lorsque j'étais très jeune, répondit-elle amèrement, mon père nous a abandonnés mon frère, mes soeurs et moi. Mon frère vit au Maroc et revient quelques rares fois à Londres, ma soeur aînée vit à San Francisco, et ma seconde soeur vit à Boston. Nous sommes ce que l'on appelle une famille éclatée et cela dans tous les sens du terme, alors ne me parlez pas de bonheur familial… Chez les Mac Leone cela n'a jamais été qu'une comédie...
-Et si vous vous retrouvez face à l'âme sœur, que ferez-vous ?
-je ne crois pas à l'âme soeur... Mais si elle existe réellement, je la fuirai...
-Alors vous aurez une vie bien triste, Nolween.
-Non, je n'aurez pas de sentiments... Certains sentiments sont des faiblesses.
-Détrompez-vous, les sentiments sont des forces....
Un grand silence suivit cet échange, un silence qui persista jusqu'au retour au manoir.
-Demain, nous irons fêter Noël à Poudlard, si cela vous convient, bien sur. Proposa la jeune fille.
-Et dans ces moments-là, vous la faites encore ? Demanda-t-il sèchement.
-Comment...
-Durant c'est grande fêtes, ou lorsque vous êtes avec vos amies, vous jouez encore les hypocrites ?
Cette phrase fit plus d'effet à Nolween que prévu. Les larmes aux yeux, elle lui répondit :
-Vous ne pouvez pas comprendre, ils sont ma faiblesse, et je suis leur mort ....
Et elle s'enfuit en courant .Legolas tenta de la rattraper mais quelqu'un l'en empêcha.
-Venez avec moi dans la cuisine, je vais vous expliquer, fit Marc.
L'elfe jeta un ultime regard dans la direction qu'avait prise Nolween et à contrecoeur, il suivit Marc dans la cuisine.
