Disclaimer : Cette fic se base sur le monde de Tolkien et de Rowling.

Chapitre 16

Lorsqu'ils arrivèrent à destination, Legolas se rendit compte avec stupéfaction que le paysage était toujours le même; il se retourna vers Nolween et constata que sa tenue avait changé : Elle portait une longue robe bleu pâle recouverte d'une cape de voyage bleu nuit. A son front ceignait une chaînette en argent avec à son centre une lune en argent, le symbole de son appartenance à l'île sacrée... Nolween intercepta le regard de l'elfe et lui sourit ...

-J'ai des titres en ce mondes, lui expliqua-t-elle briévement, alors je m'acclimate à la mode du pays...

-Vous êtes ravissante, se contenta de répondre Legolas.

-C'est ce que disent tout mes prétendants ! Attention, on pourrait croire que vous êtes amoureux, plaisanta-t-elle, Dépêchons-nous, notre temps est compté...Une menace rôde sur ces terres ...

-Où allons-nous?

-A la cour du Haut-Roi Arthur Pendragon, mon oncle...

Et elle partit au grand galop, suivie de peu par Legolas...


Gauvin inspectait la garde des remparts... En ce rigoureux hiver, il n'était pas rare, voire même fréquent, qu'une sentinelle déserte son poste pour aller se réchauffer soit au feu d'une auberge, soit dans les bras d'une femme...

-Alors Rodrik, rien a l'horizon ? Demanda-t-il en s'asseyant près du Garde.

-Comment voulez-vous y voir quelque chose dans cette brume ? Même un elfe ne pourrait rien y voir...

-N'en soyez pas si sur, maître Rodrik, fit une voix venant de la grande porte.

-Qui êtes vous ? Cria Gauvin.

-Voyons, mon cousin, une fille d'Avalon a désormais besoin de se présenter pour entrer à Camelot ?

-Demoiselle Nolween! Excusez-moi, je ne vous avais pas reconnue dans cette brume... En fait je ne vous vois même pas... Ouvre vite, ordonna-t-il à Rodrik qui s'exécuta prestement.

Après quelques minutes d'attente, la lourde porte s'ouvrit enfin et les deux cavaliers entrèrent dans la ville de Camelot qui commençait a se réveiller lourdement. Gauvin descendit des remparts et s'approcha d'eux. Il jeta un coup d'oeil rapide à l'elfe, puis revint vers sa cousine.

-Bonjour ma cousine, quel bon vent vous emmène ?

-Un vent glacial d'hiver Gauvin, je le crains... Pouvez-vous nous conduire auprès du Haut-Roi ?

-Je vais le prévenir de votre arrivée...

Nolween et Legolas furent introduits dans la salle du trône. Une servante vint leur apporter un thé pour qu'ils se réchauffent. Legolas, n'en ayant nul besoin, le prit poliment et une fois la servante partie :

-Je ne savais pas que votre mère était la soeur du Haut-Roi... Je croyais qu'il n'avait que Morgane pour Demi-Soeur...

-Lorsque l'on est prêtresse d'Avalon, les liens de parenté, dans les mondes que nous traversons se font par rapport à la Dame du Lac. Je suis sa descendante directe, je suis donc ici sa fille, Urien mon père et Arthur mon oncle.

-Vous êtes donc princesse ici.

-pas seulement ici, mais oui, je suis princesse de Cornouailles et de Galles du Nord...

Leur discussion fut interrompue par l'arrivé d'un homme grand, blond aux yeux bleus, la trentaine. Il s'avança vers eux, fit un baise main à Nolween puis la serra dans ses bras.

-Ma nièce, cela fait bien longtemps ...

-Je suis également heureuse de vous revoir mon oncle ...

-Tu ne me présentes pas ton invité, fit Arthur en se tournant vers Legolas.

-Mon oncle je vous présente Legolas Greenleaf, prince elfe de la forêt de Mirkwood.

Legolas s'inclina devant Arthur.

-Très heureux de vous rencontrer, roi Arthur.

-Pas autant que moi legolas, je suis enchanté de savoir que ma nièce a enfin décidé qu'il fallait mettre fin à son célibat.

A ces mots Nolween rougit violemment et bafouilla :

-Désolé... mais ce n'est que mon maître d'armes...Un ami, tout au plus ...mais en aucun cas...

Arthur les regarda, amusé de la gêne évidente de sa nièce et de celle qu'il croyait déceler chez l'elfe.

-Qu'est ce qui vous emmène à Camelot ? Dit-il en les faisant s'asseoir.

-Nous cherchons Myddin, fit Legolas.

Arthur le dévisagea :

-Merlin, rectifia Nolween, Myrddin est...

-Son nom elfique, oui, je sais, je ne m'habituerai jamais à cette situation... Tu ne lui as rien dit Nolween, fit-il en latin.

-Je lui expliquerai, répondit la jeune fille dans la même langue.

Legolas, parfaitement au courant que l'on parlait de lui, se tut :

-J'aurais du me douter que tu ne viendrais pas pour moi, soupira Arthur, Merlin est parti en Brocéliandre, il reviendra pour le souper. Joignez-vous à nous, je suis sur que cela ferra plaisir à Guenièvre...

-Depuis quand la présence d'une fille d'Avalon fait plaisir à la reine ?

Arthur sourit et appela son majordome :

-Alan vous conduira à vos appartements.


Les appartements qui leur avaient été attribués ne ressemblaient en rien à ceux que Legolas avait connus. Les murs étaient de pierre, comme dans toutes les demeures des hommes, mais les teintures les recouvrant l'étaient eux aussi. Elles représentaient l'histoire d'hommes auréolés, des martyres au seuil de la mort. Des petits coups à sa porte le tirèrent de sa perplexité. Il pria le visiteur d'entrer et Nolween ouvrit la porte :

-Il faut que je vous parle de quelque chose de très important.

Elle s'assit sur le lit, ne sachant par où commencer :

-J'ai une impression de déjà vu, sourit Legolas pour détendre l'atmosphère.

-Oui sauf que, enfin je le souhaite, la décoration était moins ...

-Horrible.

-J'aurais plutôt dit austère...

Nolween prit une inspiration :

-Voyez-vous, la reine Guenièvre et une bonne parie de la population sont de ce que l'on nomme : la nouvelle religion, par opposition à l'ancienne religion, le culte de la déesse. Cette nouvelle religion est la religion chrétienne...

-Celle qui créa Noël?

-Oui, même si créer n'est pas le bon terme, toujours est-il que les prêtres de cette religion sont pour la plupart pervertis pour le pouvoir et clament à qui veut l'entendre que Elfe, sorcier, mage, nain, petit peuple, enfin tous ceux qui ne sont pas humains sont l'oeuvre du Diable et que nous devons tous mourir... Fort heureusement, Arthur essaie de maintenir un équilibre entre les deux religions, même s'il n'y arrive pas vraiment...Toujours est-il que vous devez faire attention... Tenez, fit-elle en détachant le collier d'argent de son front et en l'attachant au cou de l'elfe, si vous avez besoin de moi, ce pendentif m'appellera.

-Je ne puis l'accepter, fit Legolas en essayant d'interrompre son geste, je ne suis pas d'Avalon et ceci est le symbole de votre tâche ...

-Legolas, apprenez que lorsqu'une prêtresse de l'île sacrée vous offre sa vie, on ne la refuse pas... Et voyez, fit-elle en relevant la mèche rebelle qui lui barrait le front, relevant un minuscule tatouage en forme de lune qui était normalement recouvert par le pendentif, je ne renie pas Avalon...

Elle embrassa Legolas sur la joue en lui disant qu'elle devait s'habiller et repartit en direction de ses appartements.


-Il faut qu'elle fasse vite, nous avons besoin de Connor au plus vite... Fit Hermione à Erika.

Ils étaient comme à leurs habitudes réunis dans le bureau de la directrice. Drago tenait Ginny dans ses bras et Ron regardait tendrement sa fille qui était dans les bras de Harry, le parrain.

-Je le sais, et nous avons également besoin de Brenda, mais des choses comme celles-là prennent du temps, de plus ...

-Mais nous n'avons pas de temps à perdre, la coupa Drago, les Mangemorts se font de plus en plus agressifs et Llandon aussi... Sorciers et gitans vont se retrouver pris au piège.

-Je hais la politique, souffla Harry.

-Ici, fit Ron, ce n'est pas de la politique, c'est de l'instinct de survie...

-Tu crois que les retrouvailles se passeront bien ? Demanda Ginny à Erika, parce que moi si mon père m'avait abandonnée, les retrouvailles ne seraient pas des plus heureuses...

-Et en plus c'est une Kalderash, fit Harry.

-Et elle a un sale caractère, siffla Drago, ouch!

Il venait de se prendre le coude de sa fiancée dans l'estomac.

-Tout ce que j'espère, c'est qu'elle arrive avant la fin de notre monde (elle quitta le rebord de la fenêtre qui était ouverte), les puissance établies se réunissent.

Et sans autre explication elle quitta la pièce.

-Je ne sais pas comment tu fais pour supporter ça Harry, fit Ron, il fallait vraiment que tu l'aimes pour que tu épouses la Vie...