Paprika Star : Un immense merci pour ta review… Je n'en ai que très peu pour cette histoire, c'est dommage, mais je continue de l'écrire quand même, c'est sûr :) Et oui, ça doit être assez chou de voir un p'tit Draco grimpé dans son arbre héhé ! Encore merci et voici la suite, j'espère que tu vas aimer !
Draco-tu-es-a-moi : Je ne peux malheureusement pas te donner la réponse tout de suite ;) Ça fait partie du suspence mouhahaha loll ! En tout cas, merciiiiii pour la review ! J'espère que tu seras là au chapitre suivant !
CHAPITRE 2 : « Le commencement d'une fin »
Plus que deux semaines avant Halloween. Adriane n'était pas devenue très amie avec Harry pendant ce temps. Il était tout le temps avec Ron en train de jouer des parties d'échec, un autre jeu auquel Adriane ne trouvait aucun intérêt. Leur manière de jouer était d'ailleurs très barbare, bien que Ron aimait bien se vanter de cette version sorcier.
L'heure du souper tirait à sa fin. Adriane quitta ses compagnons Serpentard pour aller rejoindre Hermione dans sa chambre privée de Préfète en Chef. Étonnamment, même si Adriane n'arrivait pas à se lier d'amitié avec Harry, Hermione était devenue sa meilleure amie et ce soir, elle avait prévue de tout lui raconter au sujet des plans que ses parents avaient fait pour elle en ce qui concernait Harry Potter.
En arrivant devant le tableau, Adriane donna le mot de passe et le chevalier fit pivoter son cadre pour la laisser passer. Elle entra dans la salle commune que Hermione partageait avec Malfoy et s'assit sur un divan près du feu en attendant que Hermione sorte de sa chambre, comme d'habitude. Cependant, quelques minutes s'écoulèrent et son amie Gryffondor n'arrivait toujours pas.
Adriane était sur le point de se lever et d'aller cogner à la porte de sa chambre lorsqu'un grincement se fit entendre. Elle se retourna et vit Draco qui sortait de sa chambre. Elle ne lui avait pas reparlé depuis la première victoire de l'année des Serpentard.
« Qu'est-ce que tu fais ici ? C'est Granger qui t'a donné le mot de passe ? »
« Ça ne te regarde pas. » Cracha Adriane en se remémorant les dernières paroles partagées avec lui.
Draco leva un sourcil en guise de réponse et vint s'asseoir sur le divan en face de celui sur lequel Adriane était assise. Il prit un livre sur la table et commença à lire. Adriane lui jeta des coups d'oeil à plusieurs reprises, prise d'un certain agacement.
« Tu ne peux pas aller lire ailleurs ? »
« Pourquoi ? Je suis bien ici. »
« Je suis certaine que tu serais plus confortable dans ta chambre alors retournes-y. »
« Tu veux venir ? » Lança Malfoy sur un ton de défi en se levant.
« Quoi ! Non ! » Répliqua Adriane, se levant à son tour en reculant, comme si elle voulait se protéger du blondinet.
« Pourquoi pas ? »
« Je n'ai pas de raison d'y aller. » Répondit-elle tout simplement, comme si la chose était plus qu'évidente.
« Ça serait amusant. C'est toi qui aimais les choses amusantes l'autre jour si je ne me trompe pas. » Dit-il en ouvrant une des doubles portes de sa chambre.
« Je n'entrerai jamais dans ta chambre Draco Malfoy ! Et de toute façon, je suis venue ici pour voir Hermione. »
« Tu risques d'attendre longtemps. » Répondit-il calmement en refermant la porte de sa chambre derrière lui.
Adriane resta debout à réfléchir quelques secondes puis elle alla frapper à la chambre de Malfoy.
« Draco, sors de là ! »
« Je suis très confortable ici, je n'ai pas trop envie de sortir. »
« Explique-moi ce qui se passe ! » S'écria Adriane de l'autre côté de la porte.
« Tu avais raison, on est beaucoup mieux ici que sur le divan. »
« Arrête ça, je te parle de Hermione. »
« Je ne m'en souviens pas, repasse un autre jour. »
« Comme tu veux… Je pense que beaucoup de personnes aimeront savoir que le grand Préfet en Chef Draco Malfoy a déjà pleuré pour avoir perdu une partie de cache-cache contre une fille quand il était petit. »
« Tu ne feras pas ça ! » Lança gravement Malfoy en ouvrant d'un geste si rapide la porte de sa chambre que Adriane fut obligée de reculer rapidement pour éviter d'avoir la tête fracassée.
« Ah, tu es venu me donner des explication au sujet de Hermione, c'est trop gentil. » Lui dit Adriane en lui faisant un petit sourire victorieux.
« Son Viktor Krum est venu la chercher tantôt, ça te va ! »
Avant que Adriane ne réponde quoi que ce soit, Pansy fit irruption dans la salle commune.
« Salut Dray ! Adriane, Snape te cherche depuis un moment, tu dois aller le voir au plus vite. » Lança-t-elle à Draco puis à l'autre Serpentard.
« J'y vais. » Répondit-elle en disparaissant derrière le tableau du chevalier de Catogan en quittant Draco et Pansy.
Pendant ce temps, Hermione se baladait près des serres de l'école avec Viktor. En temps normal, à une heure si tardive, il était interdit de se promener. Mais Hermione était Préfète en Chef et aussi étonnant que cela puisse paraître, il lui arrivait parfois de faire entorse au règlement.
« Tu es bien silencieux ce soir. » Lui fit remarquer Hermione.
« C'est que j'ai quelque chose à t'annoncer… Je ne sais pas trop comment m'y prendre, je ne suis pas doué pour parler. »
« Vas-y, je t'écoute. » Dit Hermione pour rassurer Krum.
« Bon, hum, tu sais que je t'aime beaucoup Mione. »
« Oui. » Répondit-elle en cessant de marcher pour le regarder dans les yeux.
« Par contre, nous vivons très loin tous les deux. »
Hermione resta silencieuse tandis que Viktor cherchait ses mots.
« J'ai beaucoup parlé avec Aly dernièrement et j'en suis venu à une décision avec elle. »
« Qu'est-ce que Aly vient faire là-dedans ? » Demanda Hermione sans comprendre.
« On va venir s'installer à Pré Au Lard en appartement ensemble. »
« Mais… » Bégaya Hermione, ne sachant trop quoi dire, mais se rendant compte petit à petit de ce que Viktor était en train de lui dire.
« C'est officiel, on a déjà trouvé un logement. »
« C'est… » Marmonna Hermione en essayant de retenir son émotion alors que Viktor attendait qu'elle termine sa phrase.
« C'est fantastique ! » S'écria-t-elle en lui sautant au coup.
Le teint de Krum était en train de virer au violet tellement Hermione le serrait fort.
« Tu m'étouffes…Mione… »
« Oh, je m'excuse… C'est juste que… C'est tellement génial ! Mais attends, Aly doit terminer ses études à Durmstrang. »
« Elle va suivre des cours par correspondance, il n'y a pas de problème, elle est d'accord. »
« Tu es sûr ? »
« Ne t'en fais pas, je connais bien ma petite sœur. Elle est presque contente de quitter l'école et de pouvoir rester à la maison. »
Hermione lui sourit et le serra à nouveau dans ses bras. C'était la meilleure nouvelle que quelqu'un ne lui avait jamais dit. Inversement, Adriane venait d'entendre la pire nouvelle de sa vie par Snape.
« Vos parents sont très déçus de vous, mademoiselle. Votre objectif était pourtant clair et simple. »
« Quoi ? Ils me font surveiller ! » S'écria Adriane, scandalisée.
« En effet, mais pas par moi, je vous rassure. J'ai autre chose à faire que d'observer vos faits et gestes, Dandrige. Voilà le responsable qui vous surveille depuis plusieurs semaines. »
« Topsy ! »
« Mademoiselle ne doit pas se fâcher contre le pauvre Topsy, il ne faisait qu'obéir à Monsieur et Madame. » Se défendit l'elfe de maison.
« Tu vas rentrer directement à la maison ! » Ordonna la rouquine.
« Mais Topsy ne peut pas rentrer, il est en mission. Le pauvre Topsy travaille aux cuisines de Poudlard et, oh Mademoiselle, le directeur Dumbledore paye Topsy pour ses services, c'est atroce ! »
« Tu travailles aux cuisines ! »
« Oh, seulement pendant les heures de dîner. Le reste du temps, Topsy doit surveiller Mademoiselle et veiller à ce que la volonté de Monsieur et Madame soit faite. Le travail aux cuisines est uniquement un alibi qui justifie la présence de Topsy à Poudlard et Topsy déteste cela, mais c'est son devoir alors il le fait. »
« Si j'ai bien compris, tu rapportes tout à mes parents ? »
« Le pauvre Topsy est obligé de le faire, c'est sa mission secrète et il doit s'y plier Mademoiselle. »
Adriane sentait la colère monter en elle. Non seulement ses parents décidaient de sa vie depuis sa naissance, mais il fallait également qu'ils vérifient par le biais de l'elfe de maison familiale qu'elle obéisse à tous leurs caprices sans dire un mot.
« Dans ce cas, je ferai de mon mieux pour satisfaire mes parents dans les prochains jours. » Lança froidement Adriane à l'égard de l'elfe de maison alors que Snape regardait la scène d'un air impassible comme s'il s'ennuyait.
Puis la jeune rouquine quitta la pièce d'un pas frustré en direction de la salle commune des Gryffondor. Une fois arrivée devant le portrait de la grosse dame, elle exigea d'entrer sur-le-champ. Chose qui, bien entendu, lui fut refusé. Au même moment, Ginny Weasley arriva.
« Tu es la petite sœur de Ron, n'est-ce pas ? »
« Oui… » Répondit Ginny, hésitante.
« Il faut absolument que tu m'aides ! »
« Comment ? »
« Je dois entrer dans votre salle commune ! Il faut que je voie Harry, c'est extrêmement important ! »
« Écoute, je ne… » Mais elle ne termina pas sa phrase car Adriane la coupa.
« Je t'en prie, c'est urgent ! J'aurai une dette envers toi et je ferai ce que tu voudras en échange, je te le promets, mais je dois voir Harry immédiatement ! »
« D'accord, un instant. » Lui dit Ginny en murmurant le mot de passe de la salle commune des Gryffondor à la grosse dame.
Ginny entra, suivit de près par Adriane qui semblait assez nerveuse. À cette heure de la journée, la salle commune était pratiquement déserte. Il n'y avait que trois élèves qui discutaient près du feu tandis que deux fillettes de première année faisaient leur devoir dans les escaliers menant au dortoir des filles. Ginny grimpa les marches en évitant de piétiner les cahiers des deux filles, lança un regard à Adriane et entra dans sa chambre sans essayer d'en savoir plus.
Quant à Adriane, elle courut dans les escaliers qui menaient aux dortoirs des garçons. Lorsqu'elle arriva en haut, Harry sortait de sa chambre. Il vit Adriane et voulut lui la saluer, mais elle fut plus rapide que lui. Elle le ramena dans sa chambre en le tirant par le bras. Au passage, Harry faillit échapper ses affaires. Adriane referma violement la porte sous le regard quelque peu confus du Gryffondor.
« Qu'est-ce que tu… »
Il ne termina pas sa phrase. Ce n'était pas qu'il ne voulait pas, mais le regard intense que lui jeta la Serpentard le déstabilisa quelque peu. Adriane s'approcha lentement vers lui avec un air étrange sur le visage. Elle s'arrêta à quelques centimètres de son visage et l'embrassa. Harry fut trop surprit pour répondre à son baiser, bien que son cœur battait à une vitesse incroyable. Lorsque leurs lèvres se quittèrent, Harry avait le teint légèrement rosé et toujours le même air médusé sur le visage.
« Je suis désolée Harry, mais il fallait que je le fasse. » Marmonna Adriane sans le quitter des yeux.
« Heu… » Fut tout ce que Harry arriva à lui dire en retour.
« Je sais que ça peut surprendre, on ne se connaît pas beaucoup. Pourtant, chaque fois que je suis avec toi, j'ai des drôles de sensations, mais en même temps ça me fait peur. Oui, je sais ce que tu vas dire. C'est trop soudain et on se connaît à peine, mais crois-moi Harry, je t'aime. »
Ce n'était pas la première fois qu'une fille de l'école venait lui avouer son amour. Déjà, au Tournoi des trois sorciers, plusieurs filles étaient venues lui demander de les accompagner au bal et il avait refusé. Il se souvenait que certaines de ses réponses négatives avaient provoqué de nombreuses crises de larmes et il ne voulait pas qu'une telle chose se reproduise. Oh, bien entendu, c'était embarrassant, mais c'était également parce qu'il n'aimait pas attirer l'attention et faire parler de lui.
Depuis qu'il savait qu'il était un sorcier, il avait pris conscience de sa célébrité dans le monde de la magie. Au début, c'était impressionnant, mais à la longue, Harry trouvait la chose très agaçante que d'être la vedette partout où il mettait les pieds. C'est pourquoi des situations comme celle-ci ne lui plaisait guère.
S'il refusait l'amour de Adriane, elle allait probablement aller le raconter à quelqu'un et ça allait se savoir d'ici la fin de la semaine. D'un autre côté, en lui disant un mensonge, ça allait peut-être tourner encore plus mal. Il décida donc de lui faire comprendre en douceur qu'il n'était pas fait pour elle.
« C'est très flatteur Adriane, mais je crois qu'un amour entre nous est impossible. Premièrement, tu es à Serpentard et moi à Gryffondor et ensuite… »
« Quoi ? » Demanda Adriane faisant semblant d'être triste alors que Harry cherchait une autre raison à lui donner.
« Je ne suis pas amoureux de toi. »
En entendant cela, Adriane ne savait plus trop quoi dire. Elle enfouit son visage dans ses mains et fit comme si elle fondait en larmes. Harry tenta de la réconforter en appuyant une main sur son épaule, mais elle partie en courant jusqu'à la salle commune des Préfets en Chef. Hermione devait l'attendre depuis cinq minutes déjà.