LE CREPUSCULE D AVALON (40)

ou le dernier chapitre avant l epilogue ... et oui


La tache pourpre s'étendait sur le corsage de Morgane , son visage était blanc , sans expression ,ses cheveux , qui d'habitude brillaient d'une éclatante noirceur , étaient devenu ternes et sans vie. Plus que du sang , c'était la vie qui s'écoulait lentement , insidieusement , du corps de la Grande Prêtresse. Cette tâche de sang , prophétisation de la décadence qui aller s'abattre sur eux tous. Tuée par sa propre tante , qu'elle avait longtemps considéré comme sa mère. Cette femme vers qui elle se tournait quand petite , elle avait peur de l'orage ;cette femme vers qui elle s'était tourné quand enceinte , elle avait fui Viviane et l île d'Avalon pour ne pas que son enfant soit l'instrument de quelque complot politique ;cette femme a qui elle avait confié son bébé;cette femme qui avait élevé son fils comme si il avait été le sien.

Trop comme s'il avait été le sien peut être.

En ce jour, dans la rayonnante et lumineuse Camelot , Morgause , reine du royaume des Orcanes , la propretante du Roi Arthur ,signait la fin du glorieux règne des Pendragons.

-MORGANE ! hurla Nolween en se jetant sur le corps sans vie de la Grande Prêtresse.

Le poignard échappa des mains de Mordred. Nolween releva lentement vers lui , un visage emplie de larmes. Ce qu'elle lu dans les yeux de son cousin lui donna la nausée...De la fierté...ce sourire arrogant sur son visage. il avait fait tous cela pour la reconnaissance de :

-Morgause , souffla t'elle

-Allons ma nièce , tu t'en remettra. Va , rentre dans ton île .Choisie une autre Grande Prêtresse , ou mieux , deviens le toi même! Tu aura fort a faire maintenant que j 'ai restauré la suprématie l 'Ancienne Religion...Bien sur , Modred montera sur le trône.

La Reine prit soudain un air songeur.

-Peut être devriez vous vous marier tout les deux , ou du moins avoir un enfant ensemble...

-Mère , c'est ma sœur, protesta Mordred

-oh...si peu. Tu as encore beaucoup a connaître des mystères d'Avalon, elle n'est pas plus ta soeur que toi tu es mon fils. Et puis, toi même , tu es né de l union d'un frère et d'une soeur.

-Morgane n'était qu'une putain! hurla t'il avec véhéminence.

C'en fut trop pour la gitane qui , les yeux exorbité s'empara du poignard . Ce geste n'échappa pas a Morgause qui se précipita entre la prêtresse et Mordred. Le regard de la jeune fille glissa lentement vers le ventre de sa tant ou s'enfoncer lentement la lame. Elle sentait ses entrailles autour de cette lame , chaudes et grouillantes. Le sang coula le long du manche, plus le long de sa main goutta sur les marche blanche.

Inconsciemment , quelque passage d'un livre qu elle avait lu autrefois lui revint en mémoire:"le sang, le sang sur la neige très propre , rouge et blanc , c'était très beau ".Oui, cet effet de catharsis, c'était fascinant. En cet instant , pour Nolween, plus rien de comptait , elle se sentait vidée , vidée de toute sa haine , de toute son horreur , de toute sa douleur. Mordred, initié a l Ancienne religion, admira hébété , un halo surnaturel entourer sa sœur et comprit Avalon avait choisit sa nouvelle Grande Prêtresse. Une seconde d'éternité . La réalité revient rapidement lui claqué au visage ,comme le vent violent qui claquait dans les bannières.

-Le vent a tourné , murmura t'elle hypnotisée tandis que le cadavre de la reine des Orcanes glissait lentement sur le sol.

La jeune femme se retourna lentement , et entraperçut son "frère" s'enfuir au galop de la cité .Mais désormais elle en avait cure, elle était au dessus de cela. la jeune et pétillante Nolween était morte, laissant place désormais a la nouvelle Grande Prêtresse d' Avalon.


Investie du lourd poids de sa charge , La grande Prêtresse entra dans le palais, en enjambant nonchalamment le corps de celle qui était autrefois , sa très chère tante Morgause.

Elle trouva Arthur dans sa chambre , effondré. Sa femme , sa bien aimée Guenièvre avait fui, avec son cousin, son meilleur ami, Lancelot. Cela l'avait plongé dans un état de léthargie , dont avait profité Morgause et Mordred.

-Mon oncle ?

-Nolween? que fais tu ici ?

-C'est moi qui devrais vous poser la question ? Comment pouvez vous rester ici alors que votre royaume est attaqué par les saxons, qui ont fait alliance avec les orcs.

-Sauron est a nos portes ?

-Pas personnellement, une guerre s 'annonce à ses propres portes, mais Morgause ne l'a que trop défié, lui, et Saroumane.

-Morgause s'est toujours intéressé à la Terre du Milieu.

- Et il est grand temps que vous vous préoccupiez des affaires du royaume, mon oncle. Je vous en prie.

-Si les orcs sont à nos portes, il n 'y a plus de royaume.

En voyant cet homme, pale copie de son oncle, son très cher Arthur, affalé sur son siège, devant cette table ronde vide, symbole d'une gloire décadente, Nolween, senti le désespoir s 'insinuer en elle comme un poison. Elle se souvient bien vite qu elle était désormais la dame d Avalon, et que si elle perdait espoir, c'est que tout était fini. Elle contourna rapidement la vaste table, saisie excalibur qui y était posé, et la tendit au Roi.

-Vous êtes Arthur Pendragon, le roi cerf unificateur, l 'espoir de son peuple, et comme je dois accepter ma tache, vous devez accepter la votre. Si le royaume est perdu, faites que sa fin reste dans le mémoire ! Que l on se souvienne de la gloire d'Arthur, et de la fin héroïque de son royaume ! Si vous devez mourir, et cette terre avec vous, faites que sa mort soit digne ! Les yeux du roi étincelèrent progressivement, les splendeurs d une gloire passée lui revinrent en mémoire, il saisit lentement l 'épée qu'elle lui tendit, et reprit rapidement contenance : Le Grand Roi Artur Pendragon etait de retour.


Nolween convaincu que son oncle avait repris contenance, reparti vers Avalon quelque temps après. Il avait fallut libérer tout ce pauvre gens, que sa tante avait asservi. Les blessures étaient profondes, autant physiquement que moralement. Mais comme toujours le peuple s'en remettrait, il s 'en remettait toujours. Seulement, elle ne se faisait pas d illusion, cela se ferait sous la tutelle de la chrétienté. Mais de cela, elle n'en avait cure désormais. Elle savait. Maintenant c'était a elle de diriger l Ile Sacrée et elle se devait de la préparée, au crépuscule d 'Avalon. Le temps ou l Ile de la Déesse se retirerait a tout jamais dans les brumes était venu, et c'était a elle de préparé le monde a cette transition.

Mais était elle prête? Dans cette destinée que les prêtresses lui avaient tracée, Legolas n'avait pas sa place. Mais voulait elle le laisser partir? Rien n était moins sure...

-Ca fait cliché ce dilemme cornélien ...

-Que dites vous madame , s'étonna une prêtresse.

Nolween secoua lentement la tête. Le temps de sa relative insouciance était belle et bien terminée. Une bataille se préparait sur les plaines de Salisbury. Une autre faisait rage , bien plus loin , mais tout aussi importante dans son cœur. Que ce soit en regardant les troupes d orcs s'éloignant sur la mer, en attardant son regard sur la rivière , en posant ses yeux sur une coupe d'eau , le liquide sacrée lui renvoyait l image de la guerre qui faisait rage en Terre du Milieu. Elle vit ainsi Legolas survivre au gouffre de Helm, elle lui insulfla du courage lors de son passage à Dimhold, et son cœur était en se moment a ses coté , alors qu il se battait pour la liberté de Minas Tirith et pour le retour du Roi.

Mais ses pensées n avaient pas le droit de s attarder sur ce qu il se passait dans cet autre monde .La fin de ce monde qu elle chérissait tant devait être sa priorité.

Pourtant , devant le bûcher funéraire de Morgane et Morgause , elle ne pouvait faire autrement que de ne penser qu a Legolas...C'était peut être ça , le grand amour. Cette pensée la fit tristement sourire , mais l instant d après , une vision lui déchira l esprit , et elle en eut le souffle coupé.

-Azilaï Hurla t elle .

Elle grimpa sur son cheval sous l œil éberlué des prêtresses qui ne s'attendait pas a ce que leur Dame fasse se peu cas des convenances.

Et tandis que la fumée des deux bûcher s'élevait au loin , Nolween partait pour Salisbury .

Dans un autre monde, Sauron était vaincu par la puissance d une amitié.


Elle était arrivée trop tard , la bataille touchait a sa fin. Lancelot , malgré la dispute qu il avait eut avec Arthur , malgré son bannissement de la cour du fait de son aventures avec Guenièvre , était revenu. Il s 'était battu. Il était mort ou presque...

Il ne mourra pas ce soir songea Nolween.

La DAme du lac continua son avancée , luttant contre les saxons qui s accrochait a sa robe. Frappant une multitude de fois , comme autant de coup d'épée dans l eau. La brume obscurcissait la plaine , mais elle n en avait cure , elle avançait encore et toujours.

elle descendît enfin de son cheval , et s'avança vers de guerrier , tombé l un sur l autre .Le combat avait du être épique.

Mordred et Arthur , le père et le fils...

Elle comprit qu après sa fuite , Mordred s'était rallié au saxons. Sans doute etait ce de sa faute si la bataille avait coûté la vie a autant de chevalier. Il aura dévoilé les tactiques d Arthur .Nolween ne savait pas dire qui avait gagné cette bataille. Les saxons avaient eux aussi subit de lourdes pertes ...

Elle s agenouilla auprès de l un des guerriers : Mordred. Sa vie ne tenait qu'a un souffle ...Il ouvrit difficilement la bouche tandis qu elle le prenait tendrement dans ses bras. Leur haine n avait plus lieu d'être face a la mort. Il sourit difficilement et posa une main sur son visage. Elle etait gelée.

-Maintenant, déglutit il difficilement , tu es comme elle...lointaine , absente...tu es devenu comme ma mère. tu es devenu ma mère.

-Je suis la Dame du Lac , murmura t elle

Et Mordred, l'assassin , le traître , le frère mourut dans ses bras. Elle s'attarda un instant sur son cadavre , qui il y a une heure a peine était celui qu elle haïssait , qu'elle chérissait il y a une minute , et qu'elle aurait du veillée désormais. Mais la guerre ne permettait pas au femme de s'appesantir sur les morts , a peine apprenaient elles la mort d'un frère, qu il fallait passé a celle d un mari , d 'un fils, ou d un oncle.

les yeux toujours rivé sur Mordred, elle se releva.

-Comment allez vous mon oncle?

-Comme un père qui vient de tuer son fils...

Elle se retourna lentement , et vit le sang qui s'écoulait de la plaie de son oncle. Une plaie Mortelle.

-Nous y allons ? demanda t elle .

-Lancelot a t il survécu ?

Ses yeux glissèrent sur le corps blessé de ce chevalier tant estimé.

-Il survivra...

-Alors allons-y...

je viens d ouvrir mon blog , vous pouvez avoir l adresse sur mon profil . si vous voulez discuter en live de la fic ( puisque c'est pas evident de repondre sur surtout que ce chapitre etait ... le dernier ... ne reste que l epilogue.