Disclamer : Atf: Vous l'attendiez, voici le plan … G. Voila une énorme boite au couleur camo donc le couvercle, blindé, et retenu ouvert par ce bout de bois qui est attaché a un fil nylon qu'il me suffira de tirer pour prendre au piége les deux bishonens rebelles. En appât, le dernier volume de fruits basket… Mouwahaha inutile de résister, il ne reste plus qu'a attendre.
Okinawa mon Amour
Chapitre 3
Les rayons d'un soleil fainéants, perçaient au travers de rideaux mités, frappant le visage mal endormis d'un jeune homme brun couché sur un matelas le séparant du justesse du sol. Son sommeil agité avait réduit sa couverture, en un simple tas duveteux à ses pieds. Il portait pour en tout et pour tout, un simple pantalon trop cour, en lin, sur lequel était cousu, à un endroit finement rebondit, un énorme pikachu. Il cligna des yeux pour essayer de chasser se rayon de soleil lui irritant le nerf optique. Il ouvrit un oeil, puis l'autre alors qu'un cri faillit sortir de sa gorge ensommeillée.
Mark avait chuté de son lit durant la nuit et il roupillait comme un bébé, au coté d'un Ed totalement décontenancé. Ce dernier se leva doucement, remonta son pyjamas puis alla tirer les rideaux pour réveiller son capitaine en douceur. Sans bruit il farfouilla sur le sol et trouva ses vêtements froissés. Il s'habilla vite puis tenta de réveiller le tigre. Il lui tapota l'épaule, la joue, lui chatouilla le nez. Rien à faire, il n'avait pas envie de le brusquer pour se retrouver dehors sur le trottoir sans être passé par les escaliers.
Il approcha son visage de celui de Mark. Il connaissait ses points faibles.
Avec une infinie précaution, de laquelle dépendait la durée de sa vie, il soufflait un mince filet d'air chaud dans l'oreille du dormeur.
Sa réaction ne se fit pas attendre, un son roque s'approchant du ronronnement raisonna dans sa gorge alors que deux bras mats prirent au piège Ed, paniqué. Il tenta vainement de se libérer mais les bras étaient à la mesure des jambes, capables de broyer, et il le sentait bien.
Ding Dooooooooooooooooooong
Le capitaine assoupi se réveilla en sursaut, ses yeux embrouillés s'attardèrent sur le visage plus que gêné de l'énorme doudou qu'il serrait dans ses bras.
- MAAAAAAAAAAAARK, C'EST DAAAAAAAAANY !!!!!!!!!!
Les yeux du fils de la hurleuse s'écarquillèrent soudainement très bien réveillés.
Ed fut libéré brutalement, alors que le félin rayé bondissait en tout sens, complètement déboussolé.
Warner éclata de rire. Landers se retourna et le toisa.
- Tu as dormit ici ?
- Bien sur, j'oubliais que tu n'es pas vraiment du matin.
- Quoi ?
- Bon, je file en douce. A tout à l'heure!
- Hein?
Ed sourit puis s'en alla. Il descendit les escaliers tandis que Mark se battait avec ses vêtements. Face au gardien, Danny sur le seuil de la porte discutant avec Madame Landers. Comment faire pour passer inaperçu?
Avec la grâce si sublime qu'il cultivait avec soin, il glissa sur le côté des escaliers, puis se faufila par une fenêtre pour atterrir dans une petite cours, ressemblant plus à une savane qu'à un petit jardin.
Il traversa les ronces et les orties, enjamba une barrière de bois moisi, réajusta son sac sur son épaule puis s'en alla rejoindre Danny Mellow par l'extérieur.
Il marcha lentement, pour ne pas arriver tout de suite, pour ne pas éveiller les soupçons du petit brun, leur benjamin à tendance hystériquo-paranoïaque préféré.
Lorsqu'il le vit, ce dernier lui sauta dessus, au sens figuré, pour le saluer vivement et le questionner sur sa présence en ces lieux sacrés.
- Alors toi aussi tu viens en vacances ... euh .. En stage de formation ?
Ed hocha simplement la tête, laconique, c'était la seule façon d'endiguer le flot de parole qui pouvait s'écouler de la bouche de Danny.
- Ha ... c'est ... chouette on va bien s'amuser ... enfin s'entraîner je veux dire, oui s'entraîner. Loin de moi l'idée de me prélasser au soleil avec un cocktail sur un transat ...
- Oui, Danny, je te crois.
- Non, parce que des fois on pourrai croire que je suis un peu, mais non pas du tout. Je suis pas comme ça moi. Parce qu'il y en a qui dise derrière mon dos que soit disant ...
- Danny!
- Mais je sais tout ça et, tu sais quoi?
- Non, et je veux pas le savoir.
- Et bien …
- Tant pis je le saurai quand même.
- … Je m'en fiche parce que je sais très bien moi que je suis comme je pense que je suis ! Et c'est pour ca que je peu affirmer ce que j'affirme et j'en suis fier …
- Ferme ta bouche, Danny!
- CAPITAINE !!!!
Ed soupira de soulagement. Sur la palier de la porte, la silhouette mal réveillée de Mark, complètement décoiffé, les yeux cernés et à moitié fermés, et visiblement il n'avait eu le temps que d'enfiler un jeans délavé. Il grogna en se frottant les yeux, et après un instant de flottement, il reprit la parole.
- Bon, euh, rester la deux secondes je reviens dans quelque minutes.
Ed fut pris d'une bouffé de panique, lui seul avec la radio en mouvement perpétuelle, et de bon matin en plus, c'était trop. Il supplia son capitaine du regard, qui ne put que voir les yeux humides de son goal keeper.
- Et Danny … Ferme ta bouche !
- Bien capitaine !
- Chut !!
- …
Warner avait toujours admiré cette autorité fulgurante, que possédait Landers. Un seul regard et il pouvait faire trembler une foule entière, ou un chêne centenaire. Il l'avait vu faire une fois c'est assez impressionnant. Pas étonnant que Danny lui voue un culte et une soumission sans limite. Il faut dire que le petit brun est assez spécial.
Ils attendirent quelques minutes dans le silence le plus total et le plus bénéfique qu'il soit.
- On est partit ! Dit Mark en claquant la porte derrière lui, un sac énorme et déchiré de toute part sur l'épaule.
Les trois footeux, se mirent en marche pour l'aéroport.
Sur place, ils devaient retrouver le coach, monsieur Turner, le père spirituel de Mark. Leur avion partait à midi, autant dire qu'ils étaient en avance et cela leurs fut profitable car le sens de l'orientation médiocre de Danny, qui soit disant connaissait très bien cet aéroport, les perdit dans ses méandres lumineux. Une heure de recherche et de marche les conduisit à l'opposé de là ou ils devaient enregistrer leurs bagages. Complètement déboussoler, ils se mirent à courir dans tous les sens.
Mais enfin le jugement judicieux de Warner les fit regarder les billets d'avions que Turner avec confiés à son fils spirituel. Deux minutes plus tard, ils étaient en salle d'attente, somnolant devant les images muettes des multiples télés accrochées au plafond.
Des heures fades et infiniment longues passèrent, avant que le coach apparaisse. Une main dans la poche l'autre accrochée au goulot d'une bouteille de verre transparente laissant voir un fond de liquide brun, il était vêtu d'un vieux t-shirt dont les manches étaient remontées, et d'un jeans coupé grossièrement au niveaux des mollets. Sa démarche mal assurée l'entraîna vers les trois garçons comateux.
- Salut les petit gars !
Le souffle parfumé de mauvais whisky, suffit à les remettre d'aplomb.
- Bonjour coach. Dit Mark en se levant.
- T'as les billets.
Le tigre acquiesça.
- Bien alors on embarque.
- Déjà?
- Bha ouai, on est presque en retard.
Leur sommeil floconneux les avait complètement décalé, à en oublier l'heure. Danny paniqué partit devant slalomant entre les bancs et les voyageurs endormis et ce qui devait arrivé arriva il trébucha sur une valise embusquée, goûtant la moquette de l'aéroport à pleine de dent.
Trop consterné, ils ne rirent pas, mais avancèrent vers la file d'attente se fondant dans le troupeau uniforme et moutonneux des touristes.
Quelque instant plus tard, ils étaient tous assis dans l'avion attendant avec appréhension le décollage.
Ed se cru alors maudit. Il était assis du coté du hublot, avec Danny à sa droite, qui tenterait désespérément de regarder le paysage et s'en extasierait, ou alors il s'inquiéterait tout le long du trajet du confort de Mark assit à côté de lui. Si Warner ne se jetait pas par la sortie de secours avant la fin du voyage, c'était un miracle.
Mais le voyage se passa bien, le temps nuageux empêchait de voir le paysage, et Danny s'endormis très vide, le capitaine et son goal keeper purent discuter tranquillement de tout et de rien et de foot.
Ce fut l'atterrissage qui fut le plus laborieux, Mellow déballa toutes les hypothèses possibles de panne pouvant entraînant un crash de l'appareil.
- Et si les pneus éclatent, l'avion n'a plus d'adhérence et l'avion va déraper et va se rétamer contre un autre avions. Ou alors…
- Danny ! Tais toi ! S'écria Mark légèrement paniqué.
Les pneus touchèrent enfin le sol, sans éclater et les portes s'ouvrirent enfin sur un beau soleil et des escaliers amovibles et branlant.
Et en descendant les marches couinantes le plus jeune du trio, trébucha et tomba tête la première dans un monticule de sacs.
Il avait beau être un génie du ballon rond, hors du terrain il ne savait pas quoi faire de ses pieds.
Il se releva en souriant, trois bagages en main.
- J'ai trouvé nos affaires. Hurla t il content de lui malgré tout.
- Et tu l'as fait exprès c'est ca? Demanda Ed, blasé.
- Complètement. Mentit il magnifiquement bien.
Le coach les emmena ensuite, en taxi, vers une petite station balnéaire grand luxe, marqué de quatre champignons d'or. Le taxi les déposa devant l'hôtel de la station, tout enluminé de dorure rococo et de velours rouge au motif florale d'un goût exquis. Turner s'en alla chercher les clefs des chambres qu'il avait réservées. Il gesticula un bon moment devant l'homme de l'accueil habillé en pingouin, puis reviens avec en main trois clefs magnétiques.
- Qu'est ce qui ce passe? Questionna Mark légèrement inquiet, s'attendant trop à un plan fouareux comme savait les faire le coach.
- Nous n'avons que trois chambres.
- HAAAAAAAAA !!!
- Et alors? Demanda Danny sans comprendre les enjeux socio-politiques que cette révélation aller entraîner.
- ALORS? Alors ça veux dire que l'un de nous ne dormira pas seul ! Expliqua Ed, terrifié.
- Enfin l'un de vous, étant le coach, je me réserve la suite nuptiale avec caviar au petit dèj et mille alcools différent dans le mini bar.
Tous acceptèrent l'idée, ils lui devaient le respect, il était vieux et puis c'est lui qui payait. Le pire restait à venir.
- Je dors avec Ed ! Hurla soudain Danny, faisant frôler à ce dernier la crise cardiaque doublé, d'une envie éclatante de noyer son cadet dans la fontaine qui encombrée le hall de l'hôtel.
- En quel honneur? Répliqua Mark, alors que Monsieur Turner était déjà partit en chancelant vers ça chambre et notamment le mini bar.
- En l'honneur, que tu es le capitaine et donc que nous avons le devoir de te laisser le plus de confort possible.
- Ha …
A suivre …
