Voici le dernier chapitre et je voudrais remercier tout particulièrement pour leurs soutients, leurs corrections et leurs commentaires : Trichou, Machan, Ruines, Mélie, Kowai, Chiemi, Laulau, Rablaix, et j'en oublie excusez moi !
Okinawa Mon Amour
Chapitre 07
Blottit dans les bras puissants et encore humides du capitaine de la Toho, il sanglotait.
- C'est terrible !
-Oui. Répondit le capitaine laconique, en le serrant plus fort.
-Il ... il est ...
-Oui, il est mort. C'est affreux.
Il sanglota de plus belle, s'accrochant au T-shirt mouillé inlassablement retroussé aux manches. Les mains énormes et étrangement douces pour une brute épaisse comme le capitaine caressa la joue de son protégé qui leva son visage salé, vers celui du capitaine.
-Ho Danny arrête de pleurer! Cela me fait si mal. Tu es tout pour moi tu sais.
-Mais et ... et Ed ?
- C'était mon meilleur pote mais maintenant qu'il n'est plus entre nous deux, plus rien ne peut nous empêcher de vivre notre amour pleinement.
-Ho Capitaine !
Danny se jeta au cou du grand brun qui écrasait une larme alors que, le soleil se couchait dans une brise fraîche chargé de pétale de fleurs roses.
- EURFFFFEUH !Ce bruit visqueux, tira Danny d'une rêverie que l'on pourrait qualifier de malsain voir de délire névrotique trottinant préférentiellement dans les esprits malades des tueurs psychopathes ou de tout animal zoo-cloitrés en manque de pop corn.
Cette quinte mouillé, cette éructation liquide, ce râle aquatique, n'était autre que le rétablissement automatique de la respiration de l'organisme plus communément nommé Ed. Et celui-ci toussait à s'en arracher les poumons, alors que le coach Turner arrosé avant l'impardonnable sacrilège, du point de vu de Landers, se tordait de, ce qu'on pourrait comparer à du dégoût mais en bien plus fort.
- Ah de l'eau ! Ha quel horreur ! Gémissait-il en se frottant frénétiquement le visage.Landers se précipita aussitôt pour soutenir Warner qui essayait tant bien que mal de remplacer l'eau qu'il avait dans les bronches par de l'air, et lui tapotant énergiquement le dos.
Pour plus de clarté, je vais tout reprendre depuis le dernière phrase du chapitre précédent.
Les lèvres du jeune footballeur avaient à peine effleuré celles du noyé, que soudain une main puissante agrippa l'épaule de Marc et le propulsa vers l'arrière sans autre forme de procès qu'un grognement roque et une forte odeur d'alcool et de moisi. Il roula sur le sable tiède puis se releva avec une inquiétude profonde et justifiée.
- Laisse faire les pros gamin. Dit le coach en attrapant les poignets glacés de son élève.Tel une mouette saoule, il battit des mains entraînant, les bras moues de Ed qui heureusement était inconscient, cela lui évitait de s'évanouir de honte.
Marc n'en croyait pas ces yeux. Danny était allé chercher le coach, ivrogne, irresponsable et dictatoriale, comme secours ! C'était comme faire concourir un paresseux dans une course de lévriers et parier sur la bestiole.
Où avait-il pêché l'idée que Monsieur Turner, donc le seul diplômes qu'il possédait, lui avait été offert par ses collègues de fond de bouteille et sur lequel on pouvait lire, "diplôme du plus bourré des hommes", avait la quelconque capacité au sauvetage d'un noyé, ou une quelconque capacité à quoique ce soit d'ailleurs.
Le capitaine de la Toho se calma, Danny n'avait peut-être pas pensé à mal en allant chercher la seul personne qui n'aurait pas put les aider. Cependant ses nerfs se vrillèrent de nouveau lorsqu'il vit la grosse patte sale de l'entraîneur se poser sur le nez de Warner. C'était insoutenable. Il se leva et se rapprocha de l'abomination, s'apprêtant à reprendre son bien.
Monsieur Turner prit une grande bouffée d'air, la panique s'insinua dans les veines de Landers. Il allait le faire !
Soudain avant qu'un mythe ne se brise, avant que la flamme ne s'éteigne, l'eau de mer mal à son aise dans les poumons pourtant spacieux de Ed Warners, sortit violemment pour atterrir sur la face étonné de son vis à vis. Celui-ci tomba à la renverse et cria son indignation et sa douleur. La cause de son penchant pour l'alcool n'était autre, disait-il, que son allergie à l'eau. Danny sursauta, sortant d'un rêve qu'aucun de ceux là n'auraient peu concevoir. Mark se précipita vers Ed qui toussait sans discontinuer, grimaçant entre chaque quinte.
- Ah de l'eau ! Ha quel horreur ! Gémissait le coach en se frottant frénétiquement le visage.Les claques énergiques administrées au dos du goal keeper, eurent pour effet en plus de remettrent en place une vertèbre qui depuis longtemps s'obstinait à craquer à chaque mouvement, d'extraire les dernières gouttes d'eau rebelles agrippés aux alvéoles du noyé.
- Keuf kof Je crois que j'ai bu la tasse. Murmura Ed d'un voix roque, abîmée par l'eau de mer.
- Oui, tu m'as fait une de ces peurs !
- AAARGUE ! Mes yeux, mes yeux !
Danny vola la flasque d'alcool du coach et la lui vida sur le visage ce qui est l'effet immédiat de le calmer, puis après qu'il ait réalisé que c'était sa bibine préféré qui venait d'être réduite a néant, de le mettre dans une rage folle, le poussant à poursuivre de ses jurons le pauvre Mellow qui lui avait tout de même sauver la face, si je puis m'exprimer ainsi.
- Qu'est-ce qui s'est passé ?Tu ne sais pas nager? Il fallait nous le dire ! Continua Landers avec l'intonation la plus douce qu'il pouvait produire sans se froisser les cordes vocales.
- Non, Je sais nager, mais je crois bien que je me suis enmmfmfmf... Bredouilla-t-il honteux et plus que confus.
- Pardon ? Tu t'es enraciné ? Emmailloté?
- Endormi !
- Quoi ? Ed tu te rends compte! Tu aurais du rester à l'hôtel si tu ne te sentais pas bien, j'aurais compris après tout ce que t'avait fait subire Danny. Lança Landers avec un ton bien moins doux.
- Ouais bien sûr. Mais je suis venu ici c'est pas pour rester cloîtrés tout seul dans un hôtel. C'est pour passer du temps avec toi ! Répondit le goal les yeux dans le vague.
Un léger silence d'incompréhension passa et se mua en gène, ponctuée de tentative des deux jeunes hommes de faire vibrer leurs cordes vocales.
- Rentrons à l'hôtel ! Réussit enfin à dire Mark en se levant .Ed hocha simplement la tête avec autant de conviction qu'une confiture de prune, en effet certaines surtout celles de ma grand mamie, pouvaient vous regarder avec une étrange animosité.
Le capitaine attrapa son goal par les épaules et le souleva tel un sac de noix, soulevait par un épais docker velu. On se serrait presque attendu à le voir lancer son colis sur l'épaule, mais c'était sous-estimer la potentielle douceur de Landers. Ed était encore trop faible pour marcher tout seul, le manque d'oxygène avait engourdi ses membres et sa cervelle.
Ils arrivèrent sans trop d'encombres à l'hôtel. Ils prirent les clés de la chambre de Marc et montèrent pour que le goal puisse s'allonger sur autre chose que du sable et qu'il dorme un peu. Mais avant toute chose, il fallait le mettre au propre. En effet, tous deux étaient dans un état d'humidité et de salinité élevé.
- Bon ...Hésita Marc... Faut aller à la douche, à rester comme ça tu risques de choper la mort. Aller lève les bras !Il attrapa avec une fausse assurance le bas du désormais célèbre polo jaune du goal qui ressemblait plus à une serviette croisée avec un chien mouillé qu'à un vêtement, essayant de cacher la chaleur qui lui montait aux joues. Les mains gantées d'Ed se posèrent calmement sur celles nouvellement tremblantes de Marc.
- Attends ... Nous n'avons pas fini notre conversation. Dit-il en contenant sa colère à la manière d'une choucroute ... Et j'en ai assez de la tonalité absurde ambiante.
- Cette fic à était annoncée comme parodique c'est normale voyons. Répondit Landers avec surprise.
- Oui, peut-être mais je veux parler sérieusement ! Je veux tout mettre au claire... tout est devenu flou.
Le capitaine réfléchit un instant, sans trop savoir à quoi il devait penser, alors que son goal keeper le regardait avec rage.
- D'accord, mais que veux-tu dire de plus. Demanda-t-il enfin.Le flamme de colère qui brillait dans ses yeux vacilla quelques instants avant de redoubler d'intensité.
- Si tu ne sais pas quoi dire, alors tu es aveugle et je ne peux plus rien pour toi ! S'écria-t-il en se levant.
Il fit quelques pas chancelant, avant de s'appuyer au mur. Marc se précipita vers lui pour le soutenir. Son coeur battant à pleine vitesse de peur et d'incompréhension. Il avait pourtant toujours fait pour lui plaire et voilà qu'il se mettait en colère. Peut être faisait-il trop attention à lui, peut-être que sa présence constante l'insupportait, peut-être que tous les gestes d'affections qu'il avait fait n'avaient servi qu'à dégoûter Ed de plus en plus. Marc était quelque peu perdu. Il avait toujours cru en sa force et son assurance et voilà que quelques mots de son goal keeper le transformaient en chaton apeuré lui le tigre prédateur et implacable.
Ed Warner toussa violemment, attisant la crainte de son capitaine.
- Rallonge-toi, s'il te plait!Supplia-t-il, chose qu'il n'aurait jamais cru faire un jour.
Le goal fit volt face et attrapa les joues de son vis à vis comme si sa tête avait été un ballon de foot. Leurs deux visages étaient désormais très proches, et chacun pouvaient lire dans les yeux de l'autres. Marc lisait le défis, Ed lisait la peur et le doute.
Après quelques seconde qui leur parurent une éternité insupportable, il relâcha sa prise puis s'en alla en titubant, laissant un tigre interloqué et encore plus perdu que précédemment.
Le gardien, quant à lui, grommelait et grinçait des dents en titubant le plus rapidement possible vers les douches au milieu de l'étage.
Quelles vacances de rêves il avait passé ! Pensa-t-il. Il avait faillit mourir au moins deux fois, il n'avait pas dormi correctement depuis hier matin, si dormir dans un avion entre deux histoires sans queue ni tête de Danny, pouvait être considéré comme un sommeil correct. Il aurait sûrement des séquelle de sa noyade avorté vu l'eau dans laquelle il avait plongé, il avait un coup de soleil sur tout le bas du visage, car ne dévissant jamais sa casquette, le soleil n'avait agressé que la partie de sa figure non protégé par l'artefact sacré.
Et pour couronner le tout , il avait compris, pendant qu'il errait dans le grand tunnel blanc de la mort proche, pourquoi son coeur et ses pensées s'emballaient lorsqu'il se trouvait proche de Marc. Il l'aimait et celui-ci était visiblement trop obnubilé par le football et Danny pour voir ou comprendre quoique ce soit même en lui mettant la solution sous le nez.
Sa rage était presque papable. A tel point que les autres usagés de l'hôtel s'écartaient instinctivement de cette être en apparence diminué mais à l'essence mortel. Il arriva au niveau des douches, il n'y avait pas grand monde, ceux qui attendaient pour une place décidèrent finalement qu'ils n'étaient pas si sals que ça et ceux sous les douches eurent l'idée salvatrice de couper l'eau et de sortir à vitesse respectable de la pièce, une serviette autour du corps, leurs vêtements sous le bras.
Le brouillard noir tournant autour de Warner peut alors s'étendre librement à toute la salle d'eau. Sa colère et sa frustration emplirent chaque recoins, et fissures de la salle. Il enleva rapidement ses vêtements attrapa l'une des serviettes oubliée par l'un des déserteurs puis entra dans la douche format placard à balai mais un peu plus humide.
Ce fut à cet instant que Marc, ayant récupérer une grande partie des ses facultés mentales, entra dans la salle au relent d'amertume. Il ne vit personne, mais entendit l'eau couler dans l'une des douches.
Mark eu pour premier réflexe de lancer son pied destructeur vers la porte innocente le séparant de son goal keeper, mais il se douta à juste titre, que ce geste n'attirerait pas la sympathie déjà bien entamée de son ami. Il décida alors dans un élan de civisme, de frapper à la porte. Mais celle-ci lui répondit avant même qu'il ne touche le bois, alors que l'eau avait cessé sa mélodie et qu'un parfum de shampoing au cèdre et à la camomille s'était mise en tête de faire éternuer le jeune homme.
- Mark ! S'écria la voix déformée de fatigue d'Ed. Je peux prendre ma douche seul ?Ce n'était pas une question. Enfin si c'est une question puisqu'il y a un point d'interrogation, mais le ton qu'il avait mis dans cette phrase, incitait plus celui qui l'écoutait à partir en courant, qu'à répondre naïvement « mais oui, bien sûr ! ». Cependant les effets de style de cette voix là n'avaient aucun effet sur le tigre. Les ordres et injonctions de type menaçantes voir « attention sinon », glissaient sur lui, comme le savon que l'on vient de laisser tomber sur la faïence de baignoire à moitié pleine. Il avait tellement subit ce genre de mots qu'il était devenu imperméable à toute forme d'autorité, c'était lui l'autorité désormais.
-Mais oui, bien sur ! Répondit-il.Le nuage de colère doubla soudain de volume. Comme si de rien n'était, et surtout car il désirait ignorer l'humeur massacrante de son goal keeper. Les gouttes d'eau recommencèrent à jouer un étrange mélopée sur le carrelage froid de la douche et Marc s'imaginait sans complexe la mousse au cèdre et à la camomille mêlée d'eau glissant lentement sur la peau blanche du karatéka, qui se trouvait juste derrière la porte.
Il avait toujours eu ce genre de pensés, mais les avait gardées au tréfonds de son âme, et ne s'en était jamais trop préoccupé de peur de découvrir quelque chose sur lui-même qui l'aurait trop troublé, et déconcentré. Il ne pouvait pas se permettre de perdre le fil de la réalité à chaque fois que Warner rentrait dans son champs de vision, d'autant plus qu'il jouaient dans la même équipe.
Un soupire brisa le silence qu'y s'était installé à l'insu des divagations du capitaine de la Toho. Les yeux de celui-ci, fixés sur une fenêtre sans la voir, se posèrent sur la forme qui se tenait devant lui les bras croisés sur sa poitrine en signe de défis.
- Ha ! Tu as finis. Lança Mark.
- Bha oui ! Qu'est-ce que tu fabriques?
- Je t'attendais, quelle question ! S'insurgea le tigre. Tu vas mieux ?
Ed s'apprêtant à répondre par l'une des ces piques acerbes et remplie de tout la colère et de toute la frustration qu'il ressentait, qu'il avait finement préparées sous la douche, mais l'inquiétude dans la voix de son capitaine le déstabilisa quelque peu. Il ne s'attendait pas à une telle sollicitude de la par du prédateur des terrains, du fauve du gazon, du tigrounet à grandes quenottes des stades.
- Tu n'as ... hein ? Euh ... Oui, ça va... je vais bien. Bafouilla-t-il un peu surpris.Sa colère s'envola soudain, pour ne laisser que l'embarras et la honte. Il se retrouvait soudain dans une situation qu'ils avaient mainte et mainte fois vécus. Ed s'était souvent blessé, arrêter un ballon chauffé à blanc par la vitesse pouvait comporté certains risques, et à chaque fois Marc était à ses côtés et lui posait la même question inquiète, et lorsque le gardien répondait par la positive, un sourire de soulagement étirait les lèvres du capitaine de la Toho.
Ce même sourire apparaissait lentement, pour répondre aux bredouillages de Warner. Il n'en fut que plus perdu.
-Je suis désolé. Murmura-t-il avant de s'appuyer au mur en resserrant le noeud de la serviette.
-Pourquoi? Demanda Mark les yeux ronds comme des louches.
- Tu sais ... Pour tout à l'heure. Je ne savais pas ce que je faisais, le voyage, la fatigue...Oublions ça.
Après un instant de réflexion intense de la par de Landers, il se leva, attrapa les épaules nues de son vis à vis pour les amener contre lui et les serrer avec douceur.
Le goal n'était plus perdu, maintenant il savait où il était, dans les bras de celui qu'il aimait et il comptait bien en profiter au maximum avant que celui-ci ne reprenne ses esprit. Il ferma les yeux et posa sa tête au creux du cou de Mark, toute en refermant ses bras sur son dos.
Ils restèrent ainsi ce qu'il leur sembla une éternité, pour le plus grand bonheur d'Ed qui soupirait à n'en plus finir déjà mélancolique du retour à la normale.
Soudain une main caressante, appuya sur son menton le forçant à relever la tête alors que le corps chaleureux de Mark s'éloignait un peu de l'étreinte.
Leurs lèvres se touchèrent, sans fougue ni passion, mais juste une intense sincérité et une infinie douceur.
Ce fut bref, trop bref.
Ed ouvrit les yeux sur le sourire victorieux et un brin moqueur, qu'il avait mille fois vu après les matchs, de son capitaine.
-Excuse-moi. Dit-il. Le voyage, la fatigue tout ça.Ed lui rendit son sourire moqueur trop fatigué et tourneboulé pour rire aux éclats. Ils s'étreignirent encore un instant. Les mains aventureuses de Marc galopant sur le dos de son goal keeper. Elles s'arrêtèrent sur le nœud de la serviette et tira d'un coup sec, laissant Ed avant pour seul habit les quelques gouttes d'eaux qu'il n'avait pas séché.
- Rhooo ! Joli! S'écria le tigre avant de s'enfuir avec sa proie lourde d'humidité.
- QUOI ! Rends-moi ça espèce de pervers psychopathes ! Hurla Ed en le poursuivant.
Dix paires d'yeux choqué et jaloux ainsi que sept paires avides et contemplatrices, correspondant respectivement aux hommes présent à l'étage et aux femmes, se fixèrent sur l'anatomie avantageuse et nue du jeune footballeur.
- Abruti ! Si je t'attrape tu vas voir ce que tu vas voir ! Continua-t-il de vociférer en cachant le peu qu'il pouvait avec sa casquette.Le lendemain, le couple néo-formé, s'envolait après moult souffrances pour leur chez eux douillets. Il avait réussi à voler les billets de retour au coach, qui avait jeter son dévolu sur Danny, et les échanger pour un départ immédiat. Bien installé dans leurs sièges, en première classe, sirotant du champagne, grignotant des fraises. Il ne faut jamais laisser le numéro de sa carte bancaire dans son porte carte, deux jeunes gens pourraient aisément l'utilisé pour leurs compte.
« Enfin! » Pensa Ed « Enfin je quitte cette enfer, je retourne à la maison tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes »
Ils atterrirent en fin de journée, puis prirent le bus afin de rejoindre leurs habitations respectives. Après nombres de bisous tendres, de mots doux et de « je t'aime » chuchotés à l'oreille, ils se séparèrent.
Le sourire dans le coeur et le sac sur l'épaule, Ed rentrait chez lui. Dans son petit coin de tranquillité, son père sirotant son thé vert en lisant le journal, sa chambre mal rangée mais si chaleureuse et calme, son dojo calme et attentif. Il poussa un soupir de soulagement en poussant la porte d'entrée de son petit pavillon.
-Papa ! Je suis de retour. Sa voie chantait le bonheur et l'apaisement.Mais le silence lui répondit. Il devait être parti faire un tour, chose rare mais possible. Sans s'en soucier, il monta dans son repère, dans son antre, sa chambre. Il l'ouvrit avec joie et de multiple idée de chose à faire.
Il entra, mais là dans SON lit, deux choses ronflaient allégrement, après de fou ébats lubrique.
- PAPA, JE TE HAIS ! Hurla Ed à bout de nerfs.- Tu vois, danny le secret avec le whisky, c'est qu'il faut le boire lentement mais pas trop. A toi.
-Beu ... bien monsieur. SLURP AAARGUE.
- Ah bha oui c'est pas un alcool de femmelette ça ! Aller recommence, ta formation n'est pas finie.
-Bien m'sieur. SLURP AAAARGUE
Fin
J'ai honte, aller y frapper moi je le mérite -- ...
