Série : Harry Potter
Auteur : Polly Pocket
Remus : huuumm… qu'est-ce que je fais dans cette histoire ?
Polly : bah, je m'ennuyais à jouer avec Sirius seulement XD
Harry : uisidans ?
Polly : oui, Harry, toi aussi tu es dedans (histoire de traduire ce que bébé Harry dit). Je trouvais ça « concept » de faire une histoire où l'on vous verrait évoluer tous les trois.
Sirius : Parce que tu trouves que j'évolue ?
Polly : mais oui mon petit homme de Cro-Magnon adoré XD
Sirius : grrrr .'
Mail :
Genre : euh… plutôt Général
Couple : Remus / Anna?
Remus : hors de question !
Polly : tu la trouves pas sympa ? è.é
Remus : si mais…
Sirius : Je croyais que tu ne voulais pas de romance, l'auteure -.-'
Polly : c'est vrai '
Remus : Merci vieux !
Harry : Rci !
Disclaimer : Anna et le vieux cinglé sont à moaaaaa ! XD (longue vie au vieux cinglé ! mwahaahhahahahaha!)
CHAPITRE 1
Le train-train habituel
À la longue, les gares se ressemblaient toutes. Des trains arrivaient et d'autre partait, certains attendaient et d'autre encore étaient attendus. Il y avait aussi les gens. Des gens qui arrivaient, d'autre qui partaient, certains attendaient et d'autre encore étaient attendus. Oui, en fin de compte, les gares étaient toutes semblables, les trains menaient tous au même endroit et les gens étaient tous pareils, des ombres anonym,es dont on partageait l'existence le temps d'un embarquement ou d'un accrochage.
Remus Lupin avait cessé d'essayer de différencier une gare d'une autre. Sa vie était maintenant comme celle des trains. Il allait et repartait sans jamais s'attacher et encore moins prendre racine. Il aurait pu, bien sur, utiliser un autre moyen de transport, si seulement il savait où il allait. D'ailleurs, il ne savait même pas où se rendait le train dans lequel il venait d'embarquer. Mais il s'en moquait. Pour le peu que ça allait changer dans sa vie…
Traînant son sac contenant ses possessions derrière lui, Remus se rendit jusqu'au bout du train pour entrer dans le dernier compartiment, celui qui était toujours vide, peu importe la destination. Cette fois-ci, une parmi tant d'autre, ne fit pas exception et Remus s'installa comme chez lui en déposant son sac dans le filet à bagage et le train se mit à branler.
En regardant la campagne blanche de l'Angleterre défilés sous ses yeux, Remus se demanda depuis combien de temps il menait cette vie, bien qu'il le savait déjà. Depuis la première semaine de Novembre, lorsqu'il avait été annoncé dans les grands quotidiens du monde magique que Sirius Black était enfermé pour perpétuité à la terrible prison d'Azkaban, très exactement. Remus avait pris le premier train qui partait dans la gare la plus proche de chez lui et était parti, laissant son appartement vide.
C'était bientôt Noël et Remus ne pouvait s'empêcher de se demander comment Sirius vivrait Noël à Azkaban et si Harry recevrait des tas de cadeaux. Il ne se demanda même pas ce qu'il lui arriverait à lui-même. Il passerait probablement le réveillon dans un train… C'était un endroit comme un autre.
Perdu dans ses pensées, Remus en sortit lorsque la porte de son compartiment s'ouvrit sur une femme de son âge. Elle était légèrement plus jeune et était habillée à la dernière mode moldue. L'inconnue lui fit un large sourire auquel Remus répondit.
- Je ne vous dérange pas, j'espère. Les compartiments sont tous pleins, ou presque. Je me demandais si je pouvais m'asseoir avec vous.
Remus lui fit signe de la tête et la moldue s'assit devant lui. Il n'y eut pas un échange de plus. À quoi bon ? Ce n'était qu'une ombre de plus qui allait descendre au terminal, même si elle était gentille.
- Dis donc, vous êtes pas très bavard, vous, remarqua la moldue de façon très perspicace.
- C'est beau le silence.
- Ohhhh… Fit l'inconnue avant de se taire… pour quelques instants seulement. Je m'appelle Anna. Et vous ?
- Remus.
Annale dévisagea sans gêne.
- Sans vouloir vous vexer, ce n'est pas très commun comme nom. C'est même franchement bizarre… Mais bon, Remus, pourquoi pas ? Je connais bien quelqu'un qui s'appelle Ézéchiel . Vous faites quoi dans la vie, Monsieur Remus ?
- Pas grand chose, je voyage, répondit Remus, tâchant d'être le plus aimable possible.
- Moi je suis étudiante en journalisme. Je vais rejoindre ma famille pour Noël…
Au bout du compte, Remus n'eut pas grand chose à faire pour alimenter la conversation. Anna y arrivait très bien toute seule. D'ailleurs, c'était plus un monologue dans lequel la moldue demandait de temps en temps son avis à Remus sur des sujets politiques et économiques. Même si le tout ne demandait que très peu d'effort de sa part, Remus aurait quand même voulu avoir un peu de paix. Au bout d'un moment, Remus perdit le fil de la conversation pendant de longues minutes jusqu'à la question qui tue.
- Et toi (Anna avait commencé à le tutoyer depuis une dizaine de minutes), tu as de la famille pour passer Noël ? demanda-t-elle rêveusement.
- Euh… non, pas vraiment.
- Avec qui vas-tu réveillonner alors ? s'étonna la moldue.
- Personne, je crois.
- Oh là, là ! mais c'est terrible ! Noël c'est fait pour être passé en famille ! C'est complètement hors nature d'être tout seul un jour pareil ! Il est hors de question que tu passes Noël dans un minable hôtel ! Je partagerai ma famille avec toi ! Elle est bien assez nombreuse comme ça, se la diviser ne fera pas de tort !
C'est ainsi qu'il fut décidé, sans le contentement du concerné d'ailleurs, que Remus passerait Noël jusqu'au jour de l'an dans la famille d'Anna. Non pas qu'il s'en plaignait vraiment, mais Remus aurait bien voulu être un peu seul, faire le deuil. En plus, il ignorait totalement comment se fêtait Noël chez les moldus. Silencieusement, il remercia aussi le ciel que la pleine lune soit déjà passée avant de se dire « Pourquoi pas? ». Après tout, Noël, ça se passe en famille !
Sirius était dans le même état végétatif (1) depuis le début de novembre et il était plus renfrogné que jamais. Mais qui s'en souciait là où il se trouvait maintenant ? Car à Azkaban, c'était chacun pour soi.
L'hiver s'était annoncé dure pour les détenus, comme tous les autres hiver. La neige entrait par les barreau et le froid glacial s'infiltrait entre les pierre qui formait les murs de la prison. C'était tout de même très étonnant que si peu de prisonniers attrapent une pneumonie qui se serait révélée salvatrice pour certains. Sirius, quant à lui, s'en moquait bien. Qu'il neige ou qu'il pleuvent, Azkaban était toujours aussi noir et sombre.
En comptant les jours, le détenu se demandait encore et toujours pourquoi il était là, bien que tout soit évident. Pourquoi s'était-il fait avoir comme une fillette de six ans par cet abruti de Peter ? Il se savait innocent. Pour le moment, c'était la plus grande torture qu'on pouvait lui infliger. Il était loin de se douter que ce sentiment de trahison le sauverait un jour de son calvaire.
Rapidement, un peu trop, Sirius s'était fait à la vie de prisonnier. Chaque jours, on permettait aux détenus de sortir trois fois par jour pour rejoindre la cafétéria pour manger. On espérait aussi qu'ils finiraient par s'entre-tuer entre fous… Chaque sortie était pénible. On voyait ça et là des fous qui se croyaient pour Merlin(2), d'autre qui avait l'air d'être complètement végétal. La plus part des prisonniers étaient atteints de tic nerveux et de crises occasionnelles. Les sains d'esprits étaient rares. Et pour eux, la folie des autres détenus était l'horrible présage de ce qui les attendait.
Azkaban était un drôle d'endroit. Sans cesse humide et froid, c'était pourtant une véritable jungle où seuls les plus fort survivait. Les disputes éclataient partout entre les prisonniers mais les gardiens ne s'en souciaient pas. Ils se nourrissait de la colère et de la peur. Le conseil administratif ne faisait pas grand chose non plus. À croire que ça les arrangeait que les prisonniers s'entre-tuent. Par chance, Sirius ne s'était encore jamais fait accrocher par un de ses « compatriotes » et tous se tenaient à respect. N'était-il pas le favori de Lord Voldemort, après tout ?
Mais il y avait pire que les fous ou les violents à Azkaban. Il y avait les Détraqueur. On les sentait venir. Le froid se faisait encore plus présent et ça et là on entendait hurler les prisonniers qui se faisait captif de leurs cauchemars. Sirius lui-même se prenait parfois à se recroqueviller sur lui même en repensant aux souvenirs de son enfance qu'il avait si souvent souhaité enfouir, ou encore en revoyant le moment fatidique où il avait découvert la maison en ruine des Potter. Même la fois où il avait proposer à James un autre gardien du secret était devenu un de ses pire souvenirs.
Le temps passait lentement à Azkaban. Les secondes étaient devenus des heures, les minutes des jours, les heures des mois et les jours des siècle. On ne différenciait pas vraiment le jour de la nuit. Sirius avait essayer de compter les jours sur les murs de sa cellule, sans succès. Il en perdait le fil. Dans les délires que provoquaient les Détraqueurs postés devant sa geôle, il avait aussi tapissé les pierres de différents mots n'ayant aucun sens pour les autres. Tout près de la porte, on voyait des « Lunard » écrits de différentes manière et de différentes taille et des « Crève Queudver », laissant voir ses intentions lorsqu'il sortirait de cette maudite prison.
C'était ainsi à Azkaban, c'était chacun pour soi. Il ne fallait pas compter sur les autres. D'ailleurs, à quoi bon, ils étaient tous fous et on ne tardait pas à le devenir nous-même…
Ce matin de décembre, guère différents des autres en apparence, apporta quelque chose de plus à Sirius. Il s'était encore réveillé dans la pièce exigu, où il vivait depuis un mois, à son plus grand malheur. Au moins, les Détraqueurs étaient partis faire un tour. C'était d'ailleurs pour cette raison que ce matin là fut différent des autres.
Histoire de ne pas mourir de froid, Sirius se mit à faire les cent pas pour se réchauffer du mieux qu'il pouvait lorsqu'il entendit quelqu'un siffler pour attirer son attention. Intrigué, Sirius s'était penché pour voir le minuscule trou dans le mur de pierre d'où venait le bruit. Étonnant qu'il ne l'ait jamais remarqué…
- Hé ! Hé ! Hé ! fit une voix éraillée de l'autre côté de la paroi. Aimes-tu les fleurs ?
Sirius s'éloigna du mur. Encore un autre détraqué…
- Ne t'en va pas, Sirius ! Il faut que je te parle ! Je sais pourquoi tu es là !
- Alors, allez le dire à vos fleurs, elles seront contentes ! grogna Sirius en retournant se coucher, ne s'étonnant même pas que son voisin connaisse son nom.
- Hum, hum ! On t'a trahi, pauvre Sirius. C'est si dommage. Je comprends mal comment ce Pettigrew à pu aussi mal tourner.
Sirius releva immédiatement la tête et se jeta sur le trou pour essayer d'apercevoir son interlocuteur. Une bien mauvaise idée en fin de compte puisqu'il ne vit qu'un rangée de dents pourries.
- Comment savez-vous ça ? s'étonna Sirius.
- Hum, hum ! Parce que nous le savons, oh oui mon précccccccccieux… (3)
- Pardon ?
- Vous disiez ?
- Non, vous, qu'est-ce que vous disiez ?
- Moi ? mais, rien voyons !
- Mais je…
- Tut, tut ! On ne discute pas ! À la jeunesse ! plus aucun respects !
Sirius préféra ne pas insister. C'était vraiment trop étrange. Et puis, peut-être que c'était lui qui devenait fou !
- Sais-tu ce qu'il y a dans les huîtres ? demanda le vieux fou, car il était indiscutablement vieux et fou.
- Quel est le rapport ?
- Taratata ! Au lieu de retourner une autre question, répond à la première ! Alors ?
- Vous êtes complètement cinglé !
- Qui est le plus cinglé des deux ? le cinglé ou le cinglé qui refuse d'écouter le cinglé ?
De nouveau Sirius retourna dans son coin, bien décidé à oublier ce vieux fou, qui, lui, n'était pas du tout de cette avis.
- Comment tu t'appelles ?
- Quoi ?
- Ben oui, quoi ! bougonna l'interlocuteur. Moi j'aime bien savoir le nom de ceux à qui je parle !
Sirius lui fit les yeux ronds. Ne venait-il pas de l'appeler par son nom ? Pourtant si. Décidément, lui-même devenait fou. Est-ce qu'on devenait cinglé après seulement un mois d'Azkaban ? À moins que ce ne soit une légère tendance schizophrène qui s'était accentuée après le temps qu'il avait passé en compagnie des Détraqueurs.
S'ébrouant comme un chien, Sirius décida de l'ignorer une bonne fois pour toute et se retourna en trouvant un intérêt tout particulier à une égratignure sur le mur en face de lui. Le vieux cinglé s'était tu. Et dès qu'il en prit conscience, Sirius ressentit aussitôt une grande solitude qui l'assaillit. Sa conscience le tenaillait… Il décida le tout pour le tout et sauta sur le trou.
- Eh ! eh ! t'es là ?
Aucune réponse ne vint.
- Allez ! sois sympa ! je plaisantais ! j'ai envie de discuter !
Toujours aucune réponse. Mais le froid caractériel du retour des détraqueurs le figea sur place. Frissonnant, Sirius retourna dans son coin. Il aurait d'autre occasion de discuter avec le vieux fou.
Ça sentait Noël dans le coin. De jolis biscuits en pain d'épice cuisait dans le four et des effluves de sapin emplissait la maison située au 4, Privet Drive où vivaient les Dursley. Madame Dursley était d'ailleurs occupée à décorer le grand sapin que Monsieur Dursley avait acheté pour l'occasion de Noël. Lui-même sirotait tranquillement le thé en lisant le journal. Dans son petit parc Dudley Dursley s'amusait à tirer les cheveux de son cousin, Harry Potter, qui, lui, ne s'amusait pas du tout.
C'était le premier Noël des Dursley en compagnie de leur neveu qu'ils avaient recueilli par charité à la mort de ses parents, M et Mme Potter. Déjà ils regrettaient de l'avoir fait. Sans aucun doute, il était aussi anormal que ses parents. Merci pour eux, ceux-ci avaient disparus de la circulation une bonne fois pour toute. Madame Potter et Madame Dursley était des sœurs, bien que ni l'une ni l'autre ne se ressemblaient.
En posant l'étoile du berger sur l'arbre(4), Pétunia Dursley regarda son œuvre avant de se diriger pour prendre son fils adoré dans ses bras. Lorsque sa tante passa à côté, Harry leva aussi les bras pour signifier qu'il voulait aussi quitter le parc, mais Mme Dursley l'ignora en continuant de bercer son rejeton turbulent. Vernon Dursley vint bientôt les rejoindre pour montrer à sa descendance la crèche et le petit Jésus pendant que sa femme allait sortir les biscuits du four.
Seul dans le parc, au milieu des jouets qui ne lui appartenaient même pas, le petit Harry regarda les Dursley regarder leur bel arbre de Noël et espéra que quelqu'un finirait par s'intéresser à lui.
(1) Polly : celui dont je me suis extirpée de peine et de misère ce matin à 5 heure .'
(2) Polly : lol :p je voulais mettre Napoléon au début ' mais je doute que les sorciers sachent de qui il s'agit…
(3) Sirius : WWWAAAHHH !!! C'EST QUOI C'TRUC ?
Polly : le fruit de ma folie et de ma schizophrénie ? '
(4) Polly : hum… ils mettent des étoiles sur leur sapin, les Anglais ??
Fin du chapitre 1
Polly : pfffffuit ! La dernière phrase m'a pris presque deux semaines à écrire .' et je ne suis toujours pas satisfaite. M'enfin…
Sirius : Dis donc, c'est quoi l'histoire du vieux fou ?
Polly : hum, hum… c'est un secret.
Harry : koa ourt et ?
Traducteur : Pourquoi j'ai droit à un texte si court ?
Polly : hum, hum… c'est un secret.
Rem, Sir, Ry : -.-'
Polly : bah quoi ? é.è
Chapitre 2 : Noël en famille
RAR
Merci à :
Kyarah : Oui, je vais décrire (selon moi, evidemment) comment c'est passer le séjour de Sirius à Azkaban. C'était d'ailleurs l'idée première de cette fic. Et puis, le voilà ton Remus . C'est même un des protagonistes, Happy ? XD
Personnellement, j'ai jamais goûter au Whisky Pur Feu :p j'ai pas l'âge de boire :p Mais ça doit ressembler à n'importe quelle autre alcool forte.
Ortie : pffffft. C'est même pas sincère :p quand je pense que la première fois t'étais passé à côté en disant : « c'est quoi c'te connerie là ? ça ben l'air plate ! » fausse sœur! Traîtresse ! ;p (il est pas très constructif ton commentaire �)
