Série : Harry Potter
Auteur : Polly Pocket
Sirius: Va au diable
Polly: peuh !
Genre: euh… plutôt Général
Couple : Harry/son pouce
Tous : errrr…
Disclaimer : L'univers est de J.K Rowling ainsi que de nombreux personnages que vous retrouverez dans le texte qui suivra. Mais Anna, Mamie, sa famille et Vieux-Fou sont à moaaaa.
Message subliminal de l'auteur : Je dédie ce chapitre à ma moman qui me lit et m'encourage ! (ORTIE JE VAIS TE TUER !) Je t'aime maman! (cri du cœur) Je le dédie aussi à tous les noëls en famille qu'on a passé ensemble, avec les cousins, la cousine et le reste. Je le dédie aux toasts de Mamie qui rendaient nos matins plus chaleureux en ces temps glacials, a l'arbre qui s'illuminait dans le salon, a la vieille maison qui revivait sous nos rires, a la neige qui tombait lorsqu'on sortait de la messe de minuit, aux cadeaux qu'on aimait avant même de les ouvrir tellement ils étaient fiers dans leurs emballages multicolores, a la tarte au citron que l'on redemandait, a la foule de souvenir qui m'envahit à l'instant et que je chéris, même si tout est fini.
Salut à Panthere et à mes copines du cours du jeudi soir, Mélina, Stéphanie et Drey (j'ignore si, un jour, vous tomberez là-dessus...)
RAR
ORTIE: Merci de ton soutient constant et franchement énervant. Je t'aime quand meme ma petite biqcquette a la framboise bleue ! Donne un bisou a ton concentré de nounounerie de ma part ;-) et non, je ne suis pas nounounes de parler avec les personnages !
Eriol: Woah ! si tu savais comme tu me fais plaisir ! tu es la premiere personne a me reviewer et que je ne vois pas tous les jours ! Donc la premiere personnea ne pas l'avoir fait sous les menaces de mort que j'envoie ! (pleure de joie) Merci beaucoup de tes encouragements. Ca fait longtemps que je te fais attendre pour une suite. J'espere que tu ne m'as pas oubliée !
Pinotte: Toi aussi tu me fais rudement plaisir meme si c'est une petite review de rien du tout. Dans ce chapiter on a un petit anvant gout de mes perso a moi. Mais bon, c'est tres vite, on en apprendra plus dans le prochain chapirte que je commencerai a écrire... aujourd'hui
p.s: je ne suis pas tres satisfaite de ce chapitre (comme tous les autres et ceux qui suivront) mais voila, il est la quand meme
Bonne Lecture
CHAPITRE 2
Noël en famille
C'est étrange de voir comme une chose simple peut rendre les gens heureux. Remus était heureux de ne plus voyager comme un solitaire sans but et d'être, par le plus heureux des hasards, exempté de toutes questions concernant sa vie personnelle. Anna était heureuse de ne plus voyager comme une solitaire ayant un but et d'être, par le plus heureux des hasards, exemptée de toutes les interruptions dont on l'accablait souvent durant ses monologues. De façon assez étrange, ce qui peut compléter n'a d'autre destin que de retrouvé la moitié à achever, avant de se séparer pour aller en trouver une autre. C'était comme ça, parce que tout ne dure qu'un temps.
Une nouvelle gare, de nouveaux inconnus et Remus ne pensa même pas à la différencier des autres. C'était la première fois, depuis bientôt deux mois, qu'il resterait au même endroit pour plus longtemps que prendre un café, manger ou se cacher à la pleine lune. D'une certaine façon, c'était bien comme ça.
Lorsqu'ils sortirent dehors, Remus leva le nez vers le ciel. Comme un mauvais cliché, la constellation du Canis Major lui sauta à la figure et, lumineuse dans son cartier, la lune lui tenait compagnie. Secouant la tête, M. Lupin renvoya son regard au sol. Même dans les cieux on le hantait, alors il valait mieux garder les pieds sur terre. D'ailleurs, il fut agréablement surpris de la petite bourgade de la campagne anglaise dans laquelle il se trouvait. C'était charmant mais tellement petit qu'on se demandait comment il pouvait y avoir une gare.
Dans le stationnement de la station, il y avait une vieille voiture conduite par une vieille dame, qui portait un vieux sac à main. Dès qu'elle l'aperçut, Anna sauta dans les bras de la conductrice qui lui retourna son étreinte. Déduisant par logique qu'il devait s'agir de la parenté Remus tendit poliment la main à la dame qui ne fit ni une, ni deux pour la dédaigner et l'embrasser comme une vieille connaissance. Il était maintenant très clair de quel côté de la famille Anna tenait sa facilité à se familiariser avec des étrangers. Embarrassé, Remus répondit en embrassant les deux joues ridées de la dame.
- Je suis heureuse de vous rencontrer, mon chéri ! Anna nous a beaucoup parlé de vous !
- Mais non, Mamie ! Carl, celui dont je vous ai parlé, est resté à Londres. Lui c'est Remus, répondit Anna, exaspérée.
- Oh ! Dans ce cas, je suis sure qu'Anna nous aurait beaucoup parlé de vous !
- Euh, oui, dit Remus, mal à l'aise. Sans doute, madame.
- Oh ! Appelle-moi Mamie, mon chéri ! dit-elle d'un ton caquetant qu'elle espérait avoir rendu suave, passant du vouvoiement au tutoiement.
Les vingt minutes qui suivirent servirent à empilés les nombreuses valises d'Anna dans le coffre arrière de la vieille Honda. Remus, dont les effets personnels étaient beaucoup plus réduits, pris son sac sur ses genoux. Lorsque toutes les affaires d'Anna furent embarqués, la bagnole se mit difficilement en route en toussant et pétardant dans les rues du village.
À l'avant de la voiture, Mamie et Anna jacassaient comme deux pies. Remus, le front contre la vitre fraîche, regardait défiler dans la nuit les bonhommes de neiges, les glaçons illuminés et les Pères Noël en plastiques sur les toits. Une fois, ils croisèrent une chorale qui marchait dans la rue, bavardant joyeusement en se rendant à une autre maison.
Le décor de village s'arrêta brutalement pour laisser place à la campagne anglaise où les seules lumières étaient celles de l'agglomération avoisinante ou de la lune reflètent sur la neige blanche. Lorsqu'il sembla qu'ils étaient arrivés à la fin de tout, une petite maison se dressa fièrement aux côtés des silos à grains et des granges de bois, illuminant par ses fenêtres les alentours.
Mamie gara la voiture dans la cour et les passagers descendirent pour déchargés les bagages d'Anna. Les bras pleins de bagages et de sacs, Remus pénétra, à la suite de son hôtesse, dans la ferme familiale.
(Méga saut dimensionnel servant d'excuse à l'auteure pour ne pas avoir à écrire la séquence supposée suivre qu'elle n'est pas capable d'écrire)
Assis dans le réfectoire, Sirius mâchonnait sans enthousiasme ce qui semblait être du poulet en caoutchouc. Du coin de l'œil, il s'attardait pour la première fois sur le visage de chaque détenus, cherchant à rencontrer en personne le vieux fou. Maintenant qu'il soumettait son système oculaire à un tel supplice, il comprenait pourquoi il n'avait jamais pris le temps d'observer son environnement. D'un côté comme de l'autre, on ne voyait que des fous. Les seuls qui semblaient encore sains d'esprit c'était les durs qui prenaient plaisir à martyriser les faibles. Et encore, ils partaient souvent dans des transes d'hallucination complètement débiles.
Avec un effort surhumain, Sirius finit par avaler ce qu'il broyait depuis au moins une heure. Il allait s'attaquer à l'espèce de purée de couleur indéfinie, qu'il avait modelée à l'aide de sa fourchette pour lui donner une forme à peu près terrestre, lorsqu'une ombre s'approcha par derrière lui. D'un réflexe instinctif développer à Poudlard (sacré Pete) et renforcé depuis son arrivée à Azkaban, Sirius se pencha sur son assiette pour la protéger d'un quelconque affamé lorsque l'ombre s'assit à côté de lui, lui révélant un « beau » sourire bien jaune et édenté en exhalant une haleine qui ferait pâlir de jalousie un troll et couper l'appétit d'un ogre.
- Bonjour, Sirius, chantonna le vieux fou.
- B'jour, répondit l'autre en retenant avec peine ce qu'il venait d'avaler.
Franchement, d'où lui venait l'idée de vouloir de sa présence ?
- Tu as fini de ton assiette ? demanda le nouveau venu en pointant le repas de Sirius qui le lui refila sans mot.
Heureux, le vieil homme engloutit la sculpture, qui semblait faite de navets et de carottes en purée, mais rien n'était moins sur, que Sirius avait érigée par ennui.
- Au fait, commença l'ancêtre la bouche pleine, les carottes et les navets tentant de s'enfuir par n'importe quel moyen. Je m'appelle Bond.
- Bond ? demanda Sirius, fasciné malgré lui par l'horrible chaos qui régnait dans la bouche de son interlocuteur.
- Oui, James Bond. Mais tu peux m'appeler Jimmy, ajouta le vieux en avalant.
- Enchanté…
L'horrible spectacle s'étant achevé, Sirius reporta de nouveau son attention autour de lui. Il venait de remarqué cette femme qui se prenait pour la reine des moldus et qui ordonnait à tous de se prosterner à ses pieds. Le plus étrange était que beaucoup le faisait et que certains l'acclamaient comme une déesse. Un peu plus loin, un schizophrène était recroquevillé dans son coin en marmonnant des phrases inintelligibles alors qu'au-dessus de lui un couple s'échangeait un combat de mots sans queue ni tête.
- Que regardes-tu ? Interrogea James.
- Les fous, la.
Et Sirius eut l'horrible déplaisir de l'entendre rire pour la première fois de sa vie. C'était un truc horrible, un grincement sinistre, des vieilles boîtes de conserve que l'on mettaient au supplice. Un rire qui donnait froid dans le dos et qui redressait les cheveux sur la nuque.
- Mais tout le monde est fou, ici, affirma le vieux. À part toi et moi. D'ailleurs, je me demande si tu ne l'es pas aussi, ajouta-t-il après un moment de réflexion.
Sirius ouvrit la bouche, la referma et recommença, comme un poisson hors de l'eau avant de froncer les sourcils.
- Je ne suis pas fou ! s'exclama-t-il.
- En es-tu sûr ?
- Mais bien sûr que j'en suis sûr ! Je suis sain d'esprit ! Et puis, pourquoi exclure le fait que vous souffrez aussi d'insanité mentale ?
- Mais je n'exclue rien, répliqua l'ancien d'un ton neutre. Qu'est-ce que c'est au juste, être sain d'esprit. Et être fou ?
De nouveau, Sirius fronça les sourcils.
-Un fou c'est quelqu'un qui fait des choses qui n'a pas de sens, rétorqua-t-il comme s'il s'agissait d'une évidence.
- Et es-tu sain d'esprit ? demanda le vieux.
- Je ne suis pas fou, répliqua Sirius comme s'il s'agissait d'une réponse.
James Bond ne dit plus rien et se contenta de pointer quelque chose à gauche de Sirius, qui tourna la tête pour apercevoir ce qui retenait l'attention de son interlocuteur. Évidemment, il n'y avait rien. Mais lorsqu'il se retourna de nouveau, il n'y avait plus rien non plus, son voisin de cellule s'était volatilisé. Interloqué, Sirius chercha autour de lui et ce qu'il trouva, non pas M. Bond, le glaça d'horreur.
- Oh, m…
(autre saut dimensionnel de la mort, juste parce que l'auteure aime le suspens (tatadadam)
Dudley faisait encore des siennes, réclamant une troisième part de gâteau, tandis que sa mère s'épuisait à le lui refuser, quoiqu'elle ne résisterait pas longtemps. La tante Marge, qui rendait visite à son frère pour la fête de Noël, s'émerveillait devant ce « petit bonhomme robuste » et que l'oncle Vernon exprimait la fierté qu'il avait d'avoir un fils si adorable. La seule personne présente à ne pas démontrer son enthousiasme délirant est le petit dernier de la famille.
Du haut de ses dix-huit mois, Harry s'ennuyait ferme. Contrairement à son cousin, il n'avait eut qu'une petite pointe de gâteau et il s'était fait rabrouer lorsqu'il s'était plaint alors il n'avait plus rien ajouté. C'était son deuxième Noël et, malgré son jeune âge, il se souvenait que son premier avait été beaucoup plus amusant. D'abord, il avait eu des tas de cadeaux, ensuite un gros bonhomme vêtu de rouge avec une grande barbe blanche était venu. Il riait fort mais Harry l'avait trouvé amusant. Et puis, les gens avec qui il était à ce moment là étaient plus gentil que l'oncle Vernon et la tante Pétunia. Sa maman le prenait toujours gentiment et son papa le faisait rire avec ses grimaces.
-Au fait Vernon, commença la tante Marge lorsque Dudley se fut calmé avec une nouvelle part de gâteau, tu ne m'as pas encore dit d'où il venait ce gamin, ajouta-t-elle en pointant Harry qui jouait avec sa nourriture.
- C'est le fils de ma défunte sœur, répondit la tante Pétunia à la place de son mari. Elle et son bon à rien de mari sont décédés dans un accident de voiture.
- Nous ne l'avons pris que par charité, renchérit l'oncle Vernon. Ses parents étaient vraiment des gens peu fréquentables. Toujours mêlés dans des affaires louches. Je ne m'étonnerais pas que ce garçon ressemble à ses parents.
-Hum, commenta la tante Marge en prenant une autre gorgée de cognac. Il est maigrichon. Vous le nourrissez suffisamment ? demanda-t-elle comme si elle parlait d'un des chiens qu'elle élevait.
La tante Pétunia haussa vaguement les épaules, lui assurant qu'il mangeait autant que Dudley, ce qui n'était pas tout à fait vrai puisque, contrairement a son cousin, Harry ne réclamait jamais de deuxième portion. D'ailleurs la lui aurait-on donné ? Marge ne rajouta rien d'autre, ressentant déjà de l'aversion pour le petit et passa à un autre sujet de conversation, soit la décoration du sapin qu'elle trouvait sensationnelle. Dudley réclama encore du gâteau et Harry somnola dans sa chaise haute.
(eh oui ! encore ! parce que l'auteur ne sait pas quoi ajouter.)
Finalement, le premier contact ne fut pas terrible. Il avait seulement failli se faire dévorer par le dogue allemand, une mer de marmaille avait tenté de lui arracher les bras et il était maintenant rouge des rouges a lèvre des nombreuses tantes et autres. Personne ne le connaissait et, pourtant, il faisait déjà partit de cette famille peut commune qui lui faisait penser aux Weasley et a leurs légendaires fêtes familiales.
Il était incroyable de voir le nombre de personnes que pouvait contenir la petite fermette. En tout, ils devaient être une trentaine. Des arrière-grands-parents jusqu'aux arrière-petits-enfants qui couraient derrière le pauvre Balthazar qui ne cherchait qu'a dormir.
On se racontait les derniers potins et on prenait des nouvelles en déposant les paquets cadeaux sous le sapin décorés de rouges, d'or et d'argent. Dans la cheminée brûlait un feu ardent qui réchauffait le salon et sur son manteau pendait les bas de laines qu'avaient accrochés les enfants pleins d'espoir. On avait servit l'immense dinde, d'abord aux adultes qui entouraient, en se serrant les coudes, une table au milieu de la salle a manger, puis aux enfants qui salivaient en attendant qu'on leur serve leur repas a la table emménagée dans le salon. Tout ce qui suivit, tourte, ragoût, farce, conserve était aussi délicieux que, selon les souvenirs de Remus, a Poudlard.
Mais malgré qu'on l'ait accueilli comme un membre de la famille, Remus ne se sentait ni a l'aise, entouré de tous ces inconnus, ni très bien a l'idée que, pour la première fois depuis huit ans, il passait le réveillon de Noël sans James, ni Peter. De plus, il s'imaginait Harry qui n'avait plus ses parents et espérait qu'il recevrait quand même tout l'amour qu'il méritait d'avoir. Mais, pas a un instant il ne pensa à Sirius, qui lui, pensait à lui. Mais c'est une information que vous recevrez lorsque l'on parlera de lui.
Voilà donc comment Remus passa son réveillon, entouré de l'oncle Robert qui racontait ses derniers exploits au rugby et la petite Megan qui ne voulait pas descendre de ses genoux et qui suçait son pouce, malgré les remontrances de sa mère qui lui répétait qu'a son age on ne suçait plus. Quelque fois, il se raidit en sentant la main de Mamie lui pincer la cuisse et rougissait lorsqu'elle lui envoyait des petits clins d'œil qui aurait pu être aguicheur cinquante ans plus tôt. Anna et sa sœur, Polly, gloussaient en racontant les derniers potins à propos de telle ou telle vedette. Et l'Oncle Alfred s'était avachi depuis longtemps dans son assiette, ivre mort, tandis que sa femme, Fanfine, essayait de calmer les marmots qui avaient décidé de peindre le vieux Balthazar avec de la purée de pomme de terre et des courgettes. À l'autre bout de la table, Victor, l'époux de Polly (1), racontait des histoires salées à l'assemblée et Papy dormait dans sa chaise berçante. La vieille radio crachotait des ballades de Noël d'une voix lancinante.
- Alors, c'était bon ? Demanda Anna lorsque Remus arriva avec une pile de vaisselle sale, Megan sur les talons.
Dès que tout le monde eut commencé a migrer vers le salon où l'on commença à jouer à la Queue de l'Âne ou au jeu de l'Oie, Remus s'était proposé pour desservir la table et tout le monde avaient oublié la politesse, qui demandait aux hôtes de ne pas laisser les invités faire le ménage, pour acclamer cette bonne nouvelle et ils s'enfuirent tous pour le laisser seul avec Anna et Babette, une jeune fille rabougrie avec de lourds cheveux bruns lui tombant sur le visage, des taches de rousseur et des fonds de bouteille en guise de lunettes, qui avaient déjà commencé à empiler les assiettes pour les transporter dans la cuisine.
- C'était délicieux, répondit Remus en déposant l'énorme pile sur le comptoir. Dès que je saurai qui a concocté tout ça, j'irai lui dire merci.
Anna lui fit un sourire radieux et Babette le regarda d'un air sceptique.
- Qui fait la vaisselle ? demanda-t-elle d'un ton morne.
- Laissez faire, dit Remus, ça me ferait plaisir de m'en occuper !
Les deux filles lui lancèrent un regard rond et lorgnèrent la pile d'assiettes sales.
- Dites-moi juste où vont les assiettes et je m'en charge.
Anna et sa nièce se regardèrent et haussèrent les épaules. C'est lui qui décidait, après tout. Aimablement, elles indiquèrent où allait quoi et le laissèrent dans la cuisine dévastée. Dès qu'elles furent parties, Remus s'assura qu'il n'y avait personne dans les alentours et sortit sa baguette de sa poche. Il n'avait jamais été très fort dans les enchantements ménagers, mais faire la vaisselle était loin d'être compliqué. D'un coup de baguette, il ordonna aux assiettes de se plonger dans levier et à l'éponge de gratter toute la nourriture qui restait. Rendues propres, les assiettes s'envolaient à leur place habituelle pendant que Remus jetait des Recurvite à la cuisinière tâchée de sauce et de viande. C'était la moindre des choses d'aidé au rangement après s'être fait accueillir comme on l'avait accueillit. Laissant les enchantements faire leur travail, Remus s'assit sur le comptoir, attendant que la vaisselle se fasse toute seule. Rien ne vint troubler la vaisselle outre l'Oncle Alfred qui s'était trompé de porte, prenant celle de la cuisine pour les toilettes. Trop saoul pour se rendre compte de la magie effectuée dans la cuisine, il s'excusa et retrouva la porte des WC. Enfin, lorsque la dernière fourchette se fut rendue jusqu'à son tiroir, Remus rangea tous les instruments, remit sa baguette dans sa poche et alla rejoindre le reste de la famille, la plus part des adultes étant passablement éméchés, qui écoutaient les histoires que Papy racontait d'une voix enrouée. Personne ne remarqua son arrivée. Il se servit tout de même une coupe de champagne.
(Eh oui ! encore !)
- SIRIUS ! POURQUOI TE CACHES-TU EN DESSOUS DE LA TABLEUH !
- Mais tais-toi, espèce de vieux fou ! répondit Sirius d'un ton menaçant en entraînant James Bond avec lui sous la table pour faire taire la voix qui chantonnait joyeusement. Elle va t'entendre !
Mais c'était peine perdue, la voilà déjà qui se dirigeait de son pas raide et digne, étrangement décalé à Azkaban, vers lui et sa cachette. D'ailleurs, qu'est-ce qu'elle foutait là, bordel ? Elle avait beau être une mangemort en puissance, ce n'était pas une raison pour l'envoyer à Azkaban en même temps que lui ! À tâtons, il sortit une main de sous la table pour attraper deux ustensiles en bois, une cuiller, qu'il donna à James et une fourchette qu'il garda pour lui.
- Ok, voilà ce qu'on va faire, Jimmy, dit Sirius en lui fourrant la cuiller dans la main. Si elle s'approche, on lui jette la table dessus et on s'enfuit en courant, usant de... nos armes pour la repousser en cas de besoin, d'accord ?
À son grand soulagement, James acquiesça en souriant de toutes ses dents cariées. Mais, sans attendre le signal de Sirius, il se leva, soulevant avec une facilité déconcertante la longue et lourde table de bois qui alla faire deux tonneaux derrière lui avant de s'écraser contre une file de détenus qui attendaient de se faire servir leur repas. Désormais, Sirius se tenait accroupi sous rien, a découvert.
- Joyeux Anniversaire, Bellatrix ! chanta James avant de partir en gambadant(2), laissant Sirius seul avec sa cousine.
- Salut, Bella, dit Sirius en se relevant, tâchant de garder le peu de dignité qui lui restait.
- Sirius, répondit sa cousine en adoptant un ton de voix mielleux. À ce que je vois, même les prudes se retrouvent parmi les cafards. Comme quoi la stupidité ne rend pas plus innocent !
Sirius lui fit un sourire forcé.
- Quelle belle consolation, continua Bellatrix Lestrange en prenant une allure décontractée d'aristocrate. Monsieur Je-suis-Gryffondor-et-traîte-à-mon-sang en personne à Azkaban. C'est presque aussi réjouissant que de savoir ces idiots de Longdubat à Ste-Mangouste pour longtemps.
Sirius pâlit. Il ne connaissait que très peu Alice et Frank Longdubat, mais il en savait assez sur eux pour savoir combien ils étaient sympathiques. Soudain, sentant une bouffée de rage animale s'emparer de lui, il regarda sa cousine d'un air mauvais. Que lui importait le sort de Frank Longdubat quand lui était coincé à Azkaban ? C'était sa faute a elle, a Bellatrix qui faisait partit de ce mouvement dégoûtant d'extrémistes racistes. Peut-être était-ce l'effet des Détraqueurs qui arrivaient qui faisait ça, mais Sirius ressentit l'immense besoin de faire du mal a la personne ignoble qui se trouvait face à lui, le regardant d'un air supérieur.
Agissant par un réflexe qui se révéla libérateur, Sirius lanca son poing droit contre le nez de sa cousine d'un beau directe et d'une puissance plus modérée qu'il ne l'aurait voulu. De toute sa vie, jamais il n'aurait pensé frapper une fille... mais c'était sa cousine, ce qui excusait le geste qu'il venait de faire.
Bellatrix tituba avant de se redresser, le nez en sang et Sirius ressentit une certaine satisfaction à voir la grimace de douleur qui se peignait dans le visage de sa chère cousine. Dans un excès de rage et de colère, ce fut le tour de Bellatrix d'attaquer son cousin et coup de griffe et de gifles. Recevant la mangemort de plein fouet, Sirius perdit l'équilibre et tous les deux roulèrent à terre, s'injuriant, se frappant. Le vainqueur serait celui qui ferait le plus de mal a un autre. Bientôt, les autres détenus, les fous comme les moins fous, se rassemblèrent autour du combat, enivrés par la violence qui faisait rage entre les deux cousins. Mais, rapidement, deux détraqueurs arrivèrent en compagnie de trois gardiens de sécurité qui séparèrent les deux opposants.
- Espèce de petit vaurien ! Traître à ton sang ! hurlait Bellatrix.
- Assassin ! Meurtrière ! Va donc en enfer, sale chi… ! lui répondait Sirius en se débattant contre le pauvre type qui le retenait.
- Black ! Lestrange, gueulaient les gardiens, calmez-vous, bon sang !
Finalement, complètement excédé, l'un des deux types qui retenaient Sirius leur lanca un sort de stupéfaction, les arrêtant net dans leurs gestes. Inconscient, Sirius se fit ramener jusqu'au trou d'isolement où l'on l'y destupéfixa que lorsque l'on fut sur qu'il était bien attaché et non dangereux.
- Fini pour toi les sorties, Black, désormais tu es consigné au trou et à ta cellule, déclara le gardien en refermant le judas par lequel il lui adressait la parole.
Dans le noir complet, Sirius s'affaissa, découragé. Ca y était, il venait de se faire enlever la seule petite liberté a laquelle il avait droit : se joindre aux autres prisonniers lors des dîners.Et d'une facondes plus idiotes, Azkaban faisait vraimentperdre la tete. Mais,de toute façon, il l'aurait perdu quand même lorsque les idiots du ministère auraient terminé leur « enquête » en le déclarant dangereux pour tous autres individus de la société. Il était de plus en plus clair qu'il ne sortirait jamais d'Azkaban. Quel beau Noël, pensa-t-il amèrement avant de replonger dans le souvenir des beaux moments de Poudlard jusqu'à ce que les Détraqueurs arrivent, le privant de ça aussi.
(1)Kiki : lol, prends pas tes rêves pour la réalité, ma pauvre
Polly : nniiiéééé é.è tout le monde il est méchant T.T
(2)Adhérez au MGG (Mouvement des Gambadeurs et Gambadeuses) : gambadons. org
re p.s: mouais, vous avez du remarquez qu'il y a des fautes grammaticales et ou autre (lol, moi-meme je les trouve). Seulement, j'ai la flemme de les corriger, lol. Quun veut etre mon/ma beta-lecteur/trice ?
