Disclaimer : On se base sur les livres de Rowling.

Kikoooo la compagnie ! Continuons sur notre glorieuse lancée ! Chapitre 6 !

RAR :

Griselle : C'est Ryannon qui s'occupe des tickets, et crois-moi, ses prix sont élevés… ;-) Mais que serions-nous prêtes à payer pour faire un tour dans la baignoire du maître ? Héhéhé ! Kisss

Ailes écarlates : Mdr ! Voici la suite, place au carnage ! ;-) Bisss

La folleuh : Toi aussi tu sens que c'est louche ? Ayaya ! Il a peut-être un plan, qui sait ? Ou alors, ils nous aiment ? (Ne rêve pas trop, Luné, lol) Bisoussss !

Snapi-Snapo : Merci beaucoup ! Nous sommes ravies que tu apprécies autant, bisousss !

Angie-Black : Nous sommes également surprises, et on craint le pire ! Lol, kissss !


Chapitre 6 : Pactisons avec l'ennemi(e) ?

Saludian se déplaçait en silence dans les couloirs du château. La tête dans les nuages et ses pensées fixées sur une personne: Mara, une des plus jolies serpentardes. (Smiley avec des cœurs qui sortent des yeux.)
D'ailleurs, cette fille était l'une de ses seules relations à Poudlard, Saludian étant souvent mis à l'écart des autre élèves: il aimait généralement être seul.
Sa cousine ne voulait pas l'aider: tant pis, ou tant mieux, après tout, il n'avait nullement besoin d'elle... La seule chose qui le préoccupait était Rogue qui lui avait donné une retenue...
Il n'irait pas, préférant de loin la compagnie de Mara à ce "vieux con". (Attention, lynchage de lutin programmé dans un chapitre ultérieur, nul n'insulte le Maître sans en subir les conséquences) Il n'aimait pas Rogue, et réciproquement Rogue le haïssait... Saludian était le premier a mettre le chaos dans ses cours et la seule chose qui ne lui fit pas perdre des millions de points fut l'ignoble envie de ce professeur de gagner la coupe...
En temps normal, Saludian était le meilleur pour repérer une personne dans le noir ou pour se dissimuler mais, peut être à cause de Mara qui occupait toutes ses pensées, ils ne vit pas sa cousine...

Et plus encore… Dans un coin, tapissée dans l'ombre se tenait une jeune fille en mal d'action héroïque. Pauline, qui avait passé l'après-midi à réhabiliter son uniforme de la Grande Armée ainsi que le bicorne de son ancêtre. L'épée dans le fourreau, elle cherchait un Anglais pour faire un duel ou alors toute personne ayant un sabre à porter de main. Malheureusement, c'était chose rare à Poudlard.
Elle remarqua, non sans joie, qu'un misérable Serpentard (statuer « ennemi héréditaire » par le décret Austerlitz) était seul dans les couloirs et, surtout, il semblait ne pas être très prudent. L'effet de surprise allait être assurer !
Elle se glissa doucement contre le mur pour se mettre à sa hauteur et, après avoir fait un plan rapide de retrait des troupes, c'est à dire pour son retrait et celui de Berthier, sa loutre. Ce dernier traînait dans ses jambes, attendant les ordres. Pauline se retourna vers lui.
- Berthier, nous allons fondre sur l'ennemi et pour le retrait, mais ce sera inutile, il faudra se séparer. Lannes et Bernadotte arriveront d'un moment à l'autre. Enfin, je l'espère…
La loutre semblait acquiescer. Après avoir vérifier son épée, elle se préparait à fondre sur l'ennemi mais, alors qu'elle sortait de l'ombre, une autre personne fondit sur l'ennemi : c'était le professeur Angelle, la co-directrice des Serpentards, et l'ennemi premier n'était autre que Saludian Navaro.
-Et merdouille ! s'exclama Pauline. C'était un piège ! Berthier, courage, nous pouvons les battre ! Lannes et Bernadotte vont bientôt venir ! Ils ont pas intérêt à se la jouer Grouchy, ceux-là !
Angelle se retourna vers Pauline qui avait l'épée à la main. Berthier s'arrêta net, ne pouvant pas reculer par dignité, ni avancer.
-Mlle Bonaparte, que faites-vous là avec une épée dans la main ?
-Et bien, je me promène, mentit-elle en souriant. Je vois que je ne suis pas la seule...
Angelle s'approcha de la jeune Serdaigle, éminente héritière du célèbre Napoléon Bonaparte… Elle allait en prendre pour son grade….
- Est-ce un effet de mon imagination, miss Bonnepatte, ou les élèves n'ont pas le droit de se promener dans les couloirs, à la nuit tombée ? susurra-t-elle en appuyant le « bonnepatte »…
La Serdaigle en eut le souffle coupé… elle devint rouge serrant convulsivement son épée dans le creux de sa main….
- Je pense que Saludian saura vous répondre mieux que moi… rétorqua-t-elle avec fierté...
« Elle n'a donc pas relevé l'insulte, voila une Serdaigle intelligente, ils se font rares de nos jours… et en plus elle a du répondant… mais pourquoi n'est-elle donc pas à Serpentard ? Avec un ancêtre aussi sexy en plus… » pensa Angelle.
A peine allait-elle répondre qu'un mâle viril, sa cape tournoyant derrière lui, les cheveux au vent, surgi de nulle part (musique dark vador).
- Tiens donc, Professeur Snape s'il vous plait ! Vous tombez bien…. Cette petite sotte se promenait dans les couloirs par cette heure tardive…. Heureusement que Saludian m'a prévenu à temps…
Le professeur eut une mine satisfaite…
- Je vous félicite Saludian, dit-il, 20 points pour Serpentard ! Et quand à vous jeune impertinente…. Je pense que 30 points de moins pour Serdaigle et deux semaine de retenue dans mon bureau s'imposent…
Le professeur se retira mais quelque chose dans le visage de la petite avait alerté Angelle, elle avait l'air réjoui à l'idée de passer quelques jours dans le bureau de son collègue… ce qu'elle comprenait fort bien par ailleurs….
Une alliance s'imposait donc… après tout, n'était elle pas la petite fille de bonnepatte ?
Elle l'a retint donc dans son bureau pour « discuter » de sa conduite…

Pauline suivit la professeur adjointe avec résignation. Elle se demandait ce qu'elle lui voulait...
-Asseyez-vous, miss, fit Angelle en désignant un fauteuil.
-Que me voulez-vous ? attaqua Pauline, en restant debout.
-Pas besoin d'attaquer toute de suite, répliqua Angelle. Je vois que vous appréciez la compagnie du professeur Rogue...
Pauline rougit légèrement mais tint bon. Sa fierté et son ego étaient bien plus développés que celui d'un simple mortel.
-Et pourquoi croyez-vous cela ? Vous ne devez pas être insensible non plus, n'est-ce pas ?
Arf, cette petite était décidément un peu trop intelligente à son goût… Mais quitte à devenir alliées…. Autant être honnête tout en faisant que les choses avancent à bon compte….
- Je trouve en effet le professeur Snape aussi charismatique l'était votre ancêtre… ce cher Napoléon … Bonaparte, fini-t-elle avec un sourire satisfait.
La tirade eut l'effet escompté… Soudain, Pauline fût d'humeur à parler, plus qu'il ne l'aurait fallu sans doute, mais c'était pour une noble cause…
A la fin de l'entretien, elle avait apprit bien des choses, notamment qu'un groupe de serdaigles avaient formés une organisation pour « attraper » Severus… Il fut donc convenu d'une rencontre secrète entre elle et le groupe…
Pauline irait leur parler, mais elle craignait de toute évidence la réaction de leur chef…..


Tracy était couchée, les yeux levés sur le "plafond" de son lit à baldaquin auquel elle avait jeté un sort pour qu'il apparaisse comme le plafond de la Grande Salle. Elle aimait regarder le ciel, par tous les temps, ça lui permettait de s'échapper un peu, de rêver et de plonger dans ses pensées. Et ses pensées justement était tournée vers une seule personne: Le Seigneur des Cachots. Il fallait vraiment trouver quelque chose pour se l'approprier, elle le partagerait bien sûr avec le Clan . Mais comment faire? Il était si intelligent, il aurait de suite des doutes si quelque chose clochait.
Abeille se mit a chercher une solution et BINGO ! Une idée germa dans sa petite tête! Elle s'écria toute seule
-Une PHILTRE!Oui c'est ça...
De son côté, Marie était elle aussi allongée dans son lit, rêveuse, à se chantonner des chansons pour elle-même, à rêver de ce cher professeur... C'est sûr, la retenue avait été une réussite! Ce cher professeur était enfin au courant de ce qu'elles ressentaient pour lui... Mais étais-ce vraiment positif ? Elle craignait maintenant son comportement futur... Elle aurait mieux fait d'être plus discrète!
Marie en était là de ses réflexions quand elle se plia en deux sous la douleur: quelque chose de très lourd venait de lui sauter dessus!
- Tracy! Qu'est-ce que tu fais? chuchota-t-elle. Tu as vu l'heure?
- Oui, oui, mais j'ai eu une sacrée bonne idée!
- C'est gentil de nous la faire partager… siffla une voix autoritaire.
-HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! hurla tracy
-Chuuut ! C'est moi, Ryannon !
-Mais qu'est-ce que tu fous dans notre dortoir ? chuchota marie.
- Y en a qui aimerai dormir, gémit Joyce dans son lit...
-Y en a qui malgré le fait qu'elles aient une superbe chambre particulière n'aimeraient pas être exclues de ses amies et de leur complot, rétorqua Ryannon, et quand à vous deux, poursuivit-elle en pointant du doigt marie et tracy, je ne vous félicite pas !
-Ben pourquoi ? répondit tracy hébétée.
- J'étais, par pur hasard, en train de faire ma ronde de préfet du coté des cachots... ET MEME MOI J'AI ENTENDU VOS COMMERAGES !
- Pas difficile avec tout l'attirail que t'as acheté aux jumeaux Weasley, lança Joyce...
- Toujours est-il que grâce à vous, on va être bonne pour des retenues avec Rusard, même individuelles...
-Pourquoi tu dis ça ? s'étonna marie.
-Un homme si intelligent, si intègre et si mâture ne va pas s'emmerder avec des gamines... Il en aura vite marre de nos simagrées et il va nous envoyer chez le concierge ou chez mac-go, ou encore Flitwik, pour avoir la paix !
- Plausible, répondit mystérieusement Tracy, mais c'est la que moi et mon philtre, on intervient...


Loin de ces discutions pathétique sur Rogue. Saludian suivait sa route vers le jardin... Trop heureux de s'en être tiré a si bon compte...
Sa "cinglée" de cousine était partie avec la serdaigle et l'autre « timbré » de professeur avait suivi les deux filles...
Il avait même réussi à faire gagner des points à Serpentard...
Arrivé dans l'escalier menant à l'extérieur, Saludian vit enfin Mara.
Lorsqu'elle aperçut Saludian, le regard de Mara s'illumina et elle courut l'accueillir.
- Tu es une minute en retard, dit-elle tendrement sans une once de reproche dans la voix, tout en l'entourant de ses bras.
- J'ai eu un petit règlement de compte avec ma cousine, dit-il avec un petit sourire, répondant ardemment à son étreinte.
- Vite! Sortons dans le Parc avant de nous faire attraper! Dit précipitamment Mara.
Ils sortirent discrètement du château puis se dirigèrent vers un endroit discret et à l'abris des regards...

Marie décida de sortir prendre l'air: elle se sentait mal, et puis les filles avaient terminé leur petite discussion, elle avait donc de quoi réfléchir tout à loisir.
Sa tête tournait un peu, elle s'appuya contre un mur le temps que le sol redevienne horizontal, lorsqu'elle vit quelque chose qui lui coupa directement tout mal de tête: Mara et Saludian étaient en train de s'enlacer dans un couloir... Elle les regarda un moment, intriguée, puis ils sortirent dans le parc : la curiosité l'emportant sur la décence, elle les suivit discrètement: ils avaient l'air de vouloir s'isoler: des potins en perspective...

Saludian était une personne très discrète qui s'était entraîné dur pour passer inaperçu n'importe où...
La serdaigle qu'il le suivait était aussi facile à repérer qu'un éléphant dans un couloir...
Saludian se retourna, sa baguette pointée vers la jeune fille:
-Je pourrais savoir ce que vous faites ici, ce n'est pas la direction du bureau de Rogue, dit-il d'un air sombre, et je crois qu'on va te faire comprendre qu'il est dangereux de se promener seule dans un couloir quand on ne sait pas passer inaperçu...
-Mais je me promenais, répondit la serdaigle trois fois plus fort que le Serpentard, et nous avons tous trois commis la même faute envers le règlement... Vous croyez vraiment m'impressionner?
-Je crois que tu as mal compris: je me fout éperdument du règlement, mais nous n'aimons pas les fouineuse...
C'est le moment que choisis Dumbledore pour ouvrir la porte menant à l'extérieur, le vieil homme avait les bras devant lui et marchait en silence:
- Mais que... murmura Saludian.
- Il doit être somnambule, se contenta de dire Mara.
Dumbledore avait l'air de murmurer dans son sommeil et on pouvait comprendre certains de ces mots distinctement:
- … élèves, couloirs, nuits, amourette, adolescence, punition…
Les trois personnages comprirent aussitôt que Dumbledore jouait la comédie et attendirent que celui-ci cesse et leur donne une punition... Ils restèrent ainsi immobiles deux bonnes minutes avant que
Dumbledore ne retourne à l'intérieur... Et les trois élèves repartirent penauds pour regagner leur chambre respective.
De l'autre coté du château, Dumbledore s'étranglait de rire...

Mara n'avait rien dit lorsque son amie de Serdaigle s'était fait reprocher par Saludian son manque de discrétion et sa curiosité, mais dès que celui-ci s'était éloigné, non sans avoir au préalable souhaité à sa chérie une bonne nuit - loin des regards indiscrets de la Serdaigle trop bavarde, elle s'approcha de Marie et la sermonna gentiment, mais néanmoins vexée :

Attention, ce passage narratif va passer en mode théâtre pour mieux restituer l'aspect dramatique:

Mara : Pourquoi tu nous épiais! Tu sais très bien pourtant que j'ai toujours voulu sortir avec Saludian, tu es la seule à le savoir, et tu nous gâches notre première sortie en amoureux! Soit plus discrète la prochaine fois que tu voudras savoir "comment on fait... "!

Marie : Ok!( un peu dépitée), mais j'aimerais savoir pourquoi Luné ne doit pas être au courant que tu sors avec lui! Je n'ai pas l'habitude de garder ma langue, et c'est plus dur quand je ne sais pas pourquoi je dois la garder!

Mara : - Parce que... (Mara baisse encore la voix) ...Parce que Luné sera jalouse si elle sait qu'il y a quelqu'un d'autre qu'elle dans ma vie...

Marie (Elevant la voix) : QUOI! TU VEUX DIRE QUE TOI ET LUNÉ...?

Mara : - Chuuuuuuuuuut! Non, c'est pas ça, mais tu la connais et tu me connais, on est inséparable, et ça lui fera sans doute un choc si elle s'aperçoit que je me partage avec quelqu'un d'autre...

Marie (Yeux brillants, car elle voit dans cette confidence un atout qu'elle pourra ressortir en cas de besoin.): - Ha ok!

Mara : Bon, passe une bonne nuit, et souviens toi d'être plus discrète!

Marie : Oui! Bonne nuit toi aussi!

Elles regagnent toutes deux leurs dortoirs respectifs.