Disclaimer : On se base sur les romans de Rowling.

Kikoooo !

Tout d'abord nous voudrions commencer par remercier Zazaone d'avoir eu le courage de se proposer comme bêta-readeuse. Vous lui devez la correction du chapitre 7, et de celui-ci.

Elle est aussi la rédactrice de nombreuses fiches de lecture dans notre glossaire d'auteurs sur FFW (lien dans ma bio)… Merci Zaza !

RAR :

Griselle : Nous avons chacun un personnage à charge, ce qui ne facilite pas toujours les choses… Merci, et bisous !

Etincelle de Vie : Rhôô ! Merci ! bisousss !

La folleuh : Alors, cette fic te fait dire qu'en comparaison « ce que j'écris, c'est pas si mauvais » Non mais digue ! Reviens iciii ! LOOOL C'est clair, c'est complètement décousu quand on s'y met à plusieurs :P Merchi pour mes lunettes, je les ai colorées par photoshop… Kisssss

Elfie : Merciii ! Voilà la suite, biz !

Mariecool : Image d'une divine clarté, en plus cupidon est très peu vêtu, si ce n'est pas du tout, miam ! Zoubi !


Chapitre 8 : L'héritière.

- UN ESPION ! hurla Ryannon.

-J'avais dit d'être discrète...

- TU ME DONNES DES ORDRES...

- Shuttttttttt ! On se calme Rya, on se calme, fit Luné en lui tendant une cigarette... Tout va bien...

Un paquet de cigarettes plus tard...

- Ca va mieux...

- Je ne veux même pas savoir le budget mensuel de ses dépenses en cigarettes, fit Pauline.

- Si j'avais besoin d'un gestionnaire, je ferai appel à toi Pauline... Bon, on peut parler de choses sérieuses... Serpentard passe à l'attaque, il est temps de nous lancer dans le contre-espionnage...

- Ca par en live cette histoire, remarqua Tracy...

- MISSION n° 1 : la volontaire...

- Attends, ils sont pas bête les Serpentards, il faut être malin pour s'intégrer à leur maison... ou totalement taré, notifia Marie.

Le regard prédateur de Ryannon se tourna vers Luné. Devinant ses intentions, les autres filles se tournèrent vers elle.

- Luné, souffla doucereusement Ryannon.

- Euh... oui... plutôt... non, non pas question...

- Luné... répéta Ryannon d'un ton plus dangereux tandis que ses acolytes encerclaient la Serdaigle sans défense.

- Oui... trembla celle ci...

- Tu viens d'être désignée volontaire... Bienvenue agent 001.

- Et maintenant, s'exclama joyeusement Tracy, le costume... direction la lingerie... Il doit bien y avoir un uniforme de Serpentard qui traîne...

Marie regarda fièrement Lunécume, métamorphosée des pieds à la tête. Une vraie Serpentarde ! Elles avaient fait du bon boulot.

- Alors, quelle sera sa première mission ?

- Hum... grmmbl... On pourrait p'têtre... hum...

- Luné, arrête de râler. Tu es désignée volontaire, un point c'est tout ! répliqua Marie avec un sourire espiègle. Je propose qu'elle commence par tâter le terrain... Que dirais-tu de partir à la recherche de leur mot de passe ? Que tu n'aies pas l'air complètement stupide en poireautant deux heures devant la porte de leur salle commune !

- Marie, fit Rhyannon, même en ayant le mot de passe...

- HEY!

- Quoi ? C'est vrai !

- Mais défendez-moi vous autres, gémit Joyce.

Un silence de plomb régna dans la lingerie.

- Ca va, ça va j'ai compris...

- Alors cette mission, reprit joyeusement Tracy.

- Ils vont jamais me croire, gémit Luné.

La jeune fille était en fâcheuse posture, et tentait une énième excuse pour se défiler.

- Tu oses prétendre que mon plan génialissime n'est pas parfait ! s'insurgea Ryannon.

- J'ai jamais dit ça ! se défendit Luné.

- Si ! répondit Tracy, y'a cinq minutes.

Alors qu'elle était poussée vers la grande salle par ses prétendues amies, Luné essaya vainement de faire demi-tour vers la salle commune de Serdaigle.

- On te l'a expliqué quarante mille fois Luné, si les Serpentards croient que tu es une Serpentarde de souche, ils t'emmèneront d'office vers la salle commune et on pourra mettre notre plan d'écoute en action, lui ré-expliqua Marie.

- MAIS C'EST DANGEUREUX !

- Maiiiiiiiiiiiiiis non, répondit Ryannon, c'est de moi, donc c'est parfait... Bon, elle se magne Pauline.

-J'arrive, cria la jeune fille, arrivant de l'autre côté du couloir.

Débraillée, comme son ancêtre Napoléon ne l'aurait jamais admis, elle peinait et tenait à bout de bras un sac qui gigotait dans tous les sens.

- Mais moi je vous dis que ça n'a pas marché avec Potter ! tenta une nouvelle fois Luné.

- Pas marché, s'exclama Tracy, on l'a carrément pris pour l'héritier... Souviens-toi, à l'époque on avait même établi un périmètre de sécurité
autour de lui à ne pas dépasser.

- Je me souviens, dit Marie, même que le professeur Chourave a toujours pas compris pourquoi on rasait les murs dans la serre, et elle nous regarde toujours d'un drôle d'œil.

- C'est pas bientôt fini la séquence émotion, clama Pauline, c'est lourd !

-Elle a raison, dit Ryannon, rentrons.


La bande des irréductibles Serdaigles fit son entrée dans la grande salle, essayant ridiculement de cacher l'une d'elle, en créant un bouclier humain.

- Mais qu'est-ce qu'elles font ? s'étonna Hermione.

- Moi avec elle, je ne m'étonne plus de rien, répondit Ginny.

- Elles ont peut-être passé trop de temps avec Lovegood, plaisanta Ron.

Harry se retourna vers la troupe. Au milieu de la pièce, les filles continuaient leur étrange manège, quand soudain, Ryannon prit un air terrifié ultra exagéré et poussa un cri strident, hurlant que le basilic était de retour ! Tous se retournèrent pour apercevoir une minuscule couleuvre visiblement échappée d'un vieux sac de toile tenu par Pauline. Sans que personne n'eut le temps de réagir, Ryannon poussa violemment une de ses amies -Joyce Happer? - vers la couleuvre, et tremblant de peur, elle se mit a bafouiller des mots incompréhensibles avec énormément de consonnes sifflantes.

Prenant un air de princesse venant d'être libérée de la méchante sorcière par son prince, Ryannon écrasa violemment le serpent, puis sauta rapidement au cou de Luné, en disant qu'elle l'avait sauvée du basilic, puis tout aussi rapidement, elle se détacha d'elle, piaillant que oh mon dieu, elle était une fourchelangue, qu'elle n'avait pas sa place à Serdaigle, et qu'elle devait débarrasser illico ses affaires pour aller à Serpentard.
Harry soupira, se retourna vers son assiette en se disant que décidément, il n'y comprendrait jamais rien aux filles.

- Quelque chose ne tourne pas rond chez ces filles... marmonna Ron, perplexe.

Harry confirma son ami avec un hochement de tête avant de continuer à manger.

Quant à Joyce et toute la compagnie, les avis étaient partagés. Voici un bilan de leurs pensées :

Rya : Je suis sûre qu'ils vont croire qu'elle est fourchelange ! C'était tellement réaliste ce qu'on vient de faire ! Normal, c'est un plan qui vient de moi ! Dommage, le basilic était un peu petit...

Tracy: J'espère que ça va marcher, j'espère que ça va marcher... Et puis, ça peut que marcher, vu que ça vient de Rya !

Marie: Ils ont pas l'air très convaincus ou alors, ils sont silencieux parce qu'ils ont la frousse ? Comme tout être normalement constitué, y'aurait pas déjà des hurlements, de la bousculade, des larmes, des prières ?

Pauline: Pauvre couleuvre, elle méritait pas ça...

Joyce : Qu'est-ce que j'ai fait au bon vieux Merlin pour mériter ça ?

En bref, la mission avait quelque peu échoué...

Pauline se dirigea vers Rya.

- Rya, on est amies ?

- Ouais, on peut dire ça, Pauline, répliqua Rya. Pourquoi ?

- Tu penses que la mission est réussie ?

La Serdaigle regarda les alentours, voyant la plupart des élèves manger comme si rien ne s'était passé. Elle hocha la tête, le doute s'installant en elle mais plutôt que de céder à la panique, elle regarda froidement son amie.

- Je ne sais pas si ton aïeul aurait été content de te voir aussi bien habillé !

Pauline se regarda, puis haussa les épaules. Elle se baissa pour prendre le cadavre de la couleuvre puis passa dans le petit groupe de Serdaigles.

- Qu'est-ce qu'elle en pense ? s'enquit Tracy.

- Bah, elle a dit que j'étais mal habillée, répondit posément Pauline. On voit bien que c'est pas elle qui va chercher les couleuvres...

- Ca veut dire qu'on a raté, c'est ça ? demanda Marie, disant tout haut ce que tout le monde pensait tout bas.

- En tout cas, elle n'a pas souffert. Je vais aller l'enterrer, pour que son âme repose en paix... dans le paradis des serpents...

Tracy et Marie la regardèrent avec étonnement. Joyce posa une main sur l'épaule de Pauline en la réconfortant. Puis Pauline partit, la tête rentrée dans les épaules, comme si elle portait toute la misère du monde sur ses frêles épaules... Joyce se retourna vers les deux autres Serdaigles qui étaient très très surprise du comportement de leur amie.

- Oh, c'est une vieille histoire, déclara Joyce. Pauline adore les animaux. Avant d'avoir Berthier, sa loutre, elle avait Beauharnais, un python. Il est mort, écrasé par un Serpentard. Depuis, elle a publié un décret, le très célèbre décret Austerlitz, qui dit que "tout Serpentard, ou ayant des relations avec ces derniers (à par en cas de missions voir article 366, alinéa 8b), est classé ennemi héréditaire."

- Et pourquoi il est célèbre ? s'interrogea Marie.

- Parce qu'elle l'a placardé dans toute la salle commune, fit Rya. Elle veut que tout le monde soit au courant. Si elle savait qu'on était anglais, elle aurait fait la même chose...

- Et pour notre mission, on fait quoi ? intervint Tracy.

- Et bien, le plan A est un échec, pour plusieurs raisons. Premièrement, Joyce parle très mal le fourchelange...

- Normal, je ne le sais pas le parler ! coupa Joyce.

- Deuxièmement, Pauline n'a pas trouvé un basilic, ou du moins un serpent ayant à peu près la taille d'un basilic...

- Ca aurait été sympa à maîtriser, commenta Luné, énervée.

- Et troisièmement, reprit en force Rya, le moment n'était pas le bon. Nous allons devoir passer au plan B.

- Et c'est quoi, ton plan B ? marmonna Joyce.

- Pour le savoir, on va tous à la salle commune, réunion d'urgence !

- Et pour Pauline ?

- Elle reviendra, elle ne va pas faire la veillée au chevet d'une couleuvre morte! s'écria Rya, sans se rendre compte des regards posés sur elle.


En arrivant dans la salle commune, Joyce semblait plus exténuée que jamais. Ce n'était pas seulement l'échec retentissant de cette mission qui la troublait, mais un autre détail... Mara, sa Serpentarde en sucre lui paraissait étrange ces derniers temps. Elle l'avait entendue crier contre Saludian, ce nabot qui les avait déjà dénoncées par le passé. Et la réponse s'imposa d'elle-même dans l'esprit de Lunécume. Un garçon, plus une fille en larmes ne signifie qu'une seule chose... Et elle sentit ses poings se fermer à cette pensée : Saludian... rackettait Mara...

Le ressentiment qui ressortit de cette outrageuse révélation lui fournit le courage nécessaire pour accepter enfin sa mission.

- Les filles, dit-elle en entrant dans la salle commune.

Son ton était devenu si solennel que toutes tremblèrent : cela ne lui ressemblait pas.

- Ne l'interrompez pas ! dit Ryannon, elle est sur le point de réfléchir.

Des "hooooo !" admiratifs jaillirent de toutes les bouches.

- J'ai une petite idée... Chef Ryannon, nous aurons besoin de ton influence sur le Ministère, et surtout sur la section qui s'occupe des familles et de la reconnaissance des enfants. J'aurai aussi besoin de ma soeur... Non ! Nul besoin qu'elle vienne à Poudlard, ajouta-t-elle devant la grimace de Ryannon (car la soeur de Joyce était aussi insupportable qu'elle pouvait être belle), mais seulement qu'elle se fasse passer pour ma mère à distance... Elle acceptera de me fournir les documents nécessaires du moment que c'est pour ennuyer Rogue.

- Je ne te suis pas bien, intervint Marie.

Mais Pauline qui connaissait bien l'esprit tordu de son amie commença à saisir :

- Non, tu ne vas pas... Tu n'oserais pas...

- ça me coûtera beaucoup, admit Joyce les larmes aux yeux, car je ne pourrai plus prétendre séduire notre maître à tous... Mais comme vous l'avez dit, je dois passer pour une vraie Serpentarde. Et si je ne peux pas me faire passer pour une descendante de Salazar, alors choisissons une autre famille !

Un vent de suspens insoutenable passa entre les Serdaigles.

- En gros, souffla Tracy, tu as l'intention... de devenir la fille de Rogue !


Commentaire de Zaza : Suspens insoutenable !