Et si la beauté nous était comptée
"La définition du Beau est,
Qu'il n'est pas de Définition" Emily Dickinson
1er partie :
Laide c'était le premier mot qu'ils avaient dit en la voyant, petite fille un peu trop enveloppée au niveau du tronc et chétive au niveau des membresétrangeté de la nature, revenait fréquemment aussi. Petit corps difforme surmonté d'un visage étrange, cheveux clair dans un monde où le noir prévalait et grands yeux verts, qui lui donnait un air étonné en permanence. Dans toutes les écoles il avait une tête de turc et elle Sakura Kinomoto avait été leur tête de turc depuis l'âge de 6 ans jusqu'à ses 11 ans. Toujours dans l'ombre de sa merveilleuse cousine à laquelle elle avait voué un culte et qui faisait partie des rares personnes qui n'avaient jamais été méchante avec elle. Mais même sa condescendance, avait fini par lui peser, toujours parfaite et admiré, les compliments pleuvaient sur elle avec un naturel agacent. Et puis sa famille était partit pour la Chine, son père y avait été muté, aujourd'hui elle revenait, contrainte et forcé dans ce lieu qu'elle s'était juré de ne jamais revoir. Sa mère venait de décéder et comme le voulait la coutume familiale elle devait être enterrée dans le domaine familial au japon dans cette petite bourgade dans la banlieue de Tokyo, Tomoeda.
Dans le grand temple Tsukimine, ils étaient tous là, comme disait la chanson, oncle, tante, cousins éloignés et j'en passe. Tous réunis dans un semblant de tristesse, attendant la fin des cérémonies pour connaître enfin le contenu de son testament. Son père supportait en retrait les simulacres de sa belle-famille, Toya son frère les avaient surnommés les charognards au bout de la première demi-heure. Vers la fin de la première journée alors que Sakura sortait de l'ombre protectrice qui l'avait abritée jusqu'à présent une jeune femme brune s'approcha de son père, elle avait les cheveux coupé court asymétriquement et décoloré en châtain, c'était la cousine préféré de sa mère Sonomi Daidoji, la seule qui paraissait réellement affectée par le décès de Nadeshiko. Sakura l'aimait bien c'était le mère de sa cousine Tomoyo, elle était la femme d'un puissant industriel aujourd'hui partit avec une autre femme, elle avait vécu les humiliations de sa famille et n'avait jamais été soutenue que par Nadeshiko et les siens. Sakura retourna dans l'ombre protectrice, elle n'avait pas envie de discuter avec sa cousine pour le moment, c'était trop tôt, son frère était avec elle, observant méfiant la jeune femme.
« Fujitaka, je suis désolé, lui dit sincèrement navrée Sonomi.
- Sonomi, comment allez-vous, lui demanda Fujitaka dans les vapes.
Ça va, répondit la brune, si vous avez besoin de quoi que soit, vous e vos enfants, faites moi signe.
- C'est gentil Sonomi, répondit Fujitaka, peut être que Tomoyo pourrait aider Sakura à s'intégrer dans sa classe, j'ai demandé à ce qu'elle soit ensemble.
- Bien sur, lui assura Sonomi. Je lui en toucherais deux mots, je suis sur qu'elle sera ravi de revoir sa cousineça a été un véritable déchirement pour elle son départ.
- Pour notre fille aussi, lui confia Fujitaka.
- Je vous laisse, ajouta Sonomi en lui tendant la main.
- Je suis content de t'avoir revu Sonomi, même si les circonstances sont ce qu'elles sont. »
La jeune femme lui sourit tristement avant de partir vers sa voiture, entourée par ses gardes du corps. Fujitaka soupira, alors que ses enfants sortaient de l'ombre dans laquelle ils s'étaient fondus.
« C'est bien la seule à pleure réellement votre mère, leur souffla-t-il.
- Je crois qu'elles s'entendaient vraiment bien toutes les deux, dit Toya.
- Bien sur qu'elles s'entendaient, répliqua Sakura, jusqu'au jour où elle a comprit que maman t'aimait.
- Il y a des blessures qui ne peuvent pas cicatriser en une journée, affirma Fujitaka. Je vais aller voir le prêtre et on pourra rentrer. »
Ses enfants acquiescèrent, avant de retourner devant la dépouille de leur mère. Sakura discutaient avec son frère, lorsqu'elle lui donna un coup de coude.
« Regarde avec qui est papa.
- Kaho! Mais qu'est-ce qu'elle fait là ? s'étonna Toya
- Chais pas mais papa a dit qu'il allait voir le prêtre, c'est peutêtre la prêtresse du temple.
Ça me revient, c'est un temple qui appartient à sa famille, dit Toya en regardant les deux adultes.
- Ceci expliquerait cela, répliqua sa sœur un grand sourire scotcher au visage.
- Non, non, non, je te vois venir, je n'irais pas la voir, lui répondit Toya le regard noir.
- Mais j'ai rien dit, dit-elle tout sourire.
- Rah »
Sakura riait encore lorsqu'elle sentit un regard l'envelopper, elle se figea regardant au-delà de Toya. Il y avait un jeune homme, sans doute avait-il son âge, des cheveux mi-long chocolat et des yeux d'une profondeur insondable assortit. Il la fixait d'une manière un peu trop insistante, ce qui la mit mal-alaise et elle finit par s'abriter derrière la carrure de Toya qui pour une fois n'avait rien remarqué.
« On peut y aller les enfants, demain on la conduira à sa dernière demeure.
- Grand-père tient vraiment à ce que ce soit dans la propriété ? Demanda Sakura.
- Oui, il dit que c'est la seule façon pour lui de s'assurer que vous viendrez le voir.
Ça c'est sur qu'il n'a pas tout à fait tord, dit Toya en se renfrognant.
- Venez, on rentre. »
Ils rentrèrent dans la petite maison qu'ils avaient acheté des années auparavant, tout était comme alors, le grand piano recouvert d'une toile pour le protéger de la poussière, les ustensiles de cuisine pendus au-dessus de l'évier. Sakura monta dans sa chambre ; après avoir souhaité une bonne nuit à son frère et à son père. La pièce était telle qu'elle l'avait laissé, rose dans son intégrité, un bureau dans un coin et un lit une place en face, son placard à côté de son coin multimédia, comprenant une télé, un magnétoscope et une console dernier ri de l'époque, dans un coin il y avait encore ses rollers et dans la penderie ses vêtements de l'époque. Ils devaient partir pour six mois tout au plus, ils étaient restés en Chine six ans et y seraient sans doute encore si sa mère n'avait pas décédé brutalement une semaine auparavant. Elle passa une chemise de nuit en satin pois cassé et se glissa entre les couvertures rose de son petit lit, demain elle devrait retourner dans l'environnement qu'elle avait quitté, sans la moindre envie d'y retourner un jour prochain. Elle jeta un coup d'œil à la photo posé sur sa table de nuit, elle représentait un jeune homme aux cheveux noir jaisà la peau nacré, au yeux malicieux bleu profond encadré par de fine lunette rondeà ses côté il y avait une jeune fille aux teint pêche, au long cheveux ondulé blond vénitien et au yeux verts. Ils se tenaient par la taille, hilares dans leurs beaux vêtements, un smoking noir pour lui et une longue robe bleue nuit pour elle. Eriol lui manquait, pourtant il lui avait promis de venir dès qu'il le pourrait, c'est sur cette pensés rassurante qu'elle s'endormit.
« SAKURA»
La voix douce et au combien mélodieuse de son frère la tira du sommeille, elle ouvrit les yeux pour voir l'heure et failli mourir d'une crise cardiaque, comprenant pourquoi la voix de son frère lui avait paru si forte. Il se trouvait en effet juste au-dessus d'elleà deux doigts de mourir de rire.
« Toya qu'est-ce que tu fous là ? Lui demanda-t-elle mi-furieuse, mi-amusée.
- Je te tire du sommeille Godzilla, lui répondit insolemment ce dernier.
- Ouais ben pousse-toi que je puisse me leverça va la mettre mal si je me fais remarquer par mon retard ce matin.
- Tu peux le dire, lui dit son frère en sortant de la chambre.
- C'est ça dis ce que tu veuxça ne m'atteint pas, lui cria Sakura à travers la porte fermée. »
Elle se leva et se dirigea vers son bureau, sur lequel se trouvait son nouvel uniforme, tellement moins pudique que celui de Chine pensa la jeune fille en prenant la jupette plissée et le chemisier pour aller se changer dans la salle de bain. Elle prit une douche dont elle sortit toute mouillée et attrapa la serviette que lui tendit son frère, avant de lui cédé la place dans la douche. Après s'être séchée, elle mit ses sous-vêtements et passa son nouvel uniforme, la jupette bleu marine lui arrivait mi-cuisse et la chemise lui allait parfaitement bien selon ses critères, son frère qui sortait de la douche hasarda que cette dernière était bien trop large que qui lui valu un regard noir de la part de la jeune fille qui récupéra ses affaires et fila dans sa chambre finir de se préparer. Elle enfila la paire de chaussette montante bleu marine avec un liseré crème, qui laissaient un espace de cinq centimètres de peau à l'aire entre la jupette et ces dernières. Elle soupira d'abord parce qu'elle n'aimait se montrer dans une tenue si dénudée pour les ours et puis parce qu'après avoir essayé en vain de réduire l'écart entre ce dernier elle avait été forcée de constaté que les chaussettes ne montaient pas plus haut et que la jupe ne descendait pas plus bas. Elle enfila son gilet crème par-dessus la chemise de la même couleur noua une cravate crème et bleu marine et passa sa veste bleue marine, sur la poche droite on pouvait voir le blason doré de Seijo. Elle soupira pour l'énième fois de la matinée et attacha ses cheveux en un chignon séré, haut placé sur la tête, se maquilla très légèrement, comme à son habitude, mit ses chaussures attrapa son sac en cuir noir et descendit à la cuisine où son frère et son père finissaient de déjeuné. Comme elle était un peu juste sur son horaire son frère proposa de la déposer au lycée, moyennant une semaine de repas préparé par ses soins. Il la déposa devant Seijo dix minutes avant le début des cours, et après un dernier conseil la laissa pour se rendre à la fac. Sakura regarda autour d'elle et franchit le portail, et comme elle s'y était attendue tous la dévisagèrent, avant de retourner à leurs conversations. Cependant contrairement aux murmures qui l'avaient accompagnée dans son enfance cela était pour certain franchement flatteur et pour les autres emprunts d'une jalousie plutôt mal contrôlé suivant les spécimens. Elle traversa la cour jusqu'au moment où elle sentit quelqu'un lui taper sur l'épaule pour attirer son attention. Sakura se retourna vers l'opportun, c'était un jeune homme aux cheveux noirs qui lui souriait discrètement.
« Eriol ! S'exclama Sakura en lui sautant dans les bras.
- Moi aussi chuis content de te voir lui dit le jeune homme en lui rendant son étreinte qui était loin de passer inaperçu dans la cour.
- Tu as pu venir vite, lui dit-elle lorsqu'ils eurent reprit une position plus convenable.
- Tu peux le dire, en faite l'agence ne voulait pas te perdre. Ils ont ouvert une agence ici et je suis venu, dit-il en lui souriant.
- Je pensais à toi hier…
- Hier seulement, dit-il faussement blessé.
- Tais-toi grand dadais, je pensais à toi avant de m'endormir en me demandant quand…
- … je viendrais ?
- C'est ça, dit Sakura en lui souriant.
- Tu viens je dois aller voir le directeur pour me faire connaître, lui dit Eriol joignant le geste à la parole. »
Elle saisit sa main comme un noyé saisit une bouée et acquiesça, ils se dirigèrent vers le bureau du directeur qui les reçut leur expliquant le fonctionnement de l'école et leur rappelant que les couples étaient ici d'une grande discrétion e qui les fit rougirent et se lâcher la main tout en formulant des dénégations qui amusèrent beaucoup leur chef d'établissement.
« Nous v'la bien, dit Sakura en sortant du bureau, il croit qu'on est ensemble.
- Va falloir y remédier, dit Eriol en rigolant.
- Qu'est-ce que tu propose ? Qu'on affirme ou infirme ses convictions ?
- On verra, lui souffla Eriol on est arrivé, dit-il en s'arrêtant devant une salle de classe.
- On frappe ?
- Quoi d'autre ? Il va pas deviner tout seul qu'on est derrière la porte. »
TOC, TOC, TOC
« Entrez, s'écria une voix passablement énervée à l'intérieur de la salle de classe. »
Ils s'exécutèrent, jugeant peu engageant de faire attendre leur professeur déjà nerveux en ce lundi matin.
« Qu'est-ce que s'est ? Demanda le professeur avant de réaliser. Excusez-moi vous êtes les nouveaux »
Sakura hocha la tête, et Eriol sourit.
« Très bien, je vous présente deux élèves qui arrivent de Chine, Hiiragizawa-san et Kinomoto-san. Vous pouvez vous présenter, leur indiqua le professeur avant de se rassoire, laissant les deux adolescents.
- Bonjour, je m'appel Eriol Hiiragizawa, je suis d'origine et je vis en Chine depuis dix ans à peu près, j'espère qu'on s'entendra bien, dit Eriol avant de se tourner vers Sakura sui ne pipait mot. Saki, lui souffla-t-il.
- Peux pas, fut tous ce que la jeune fille réussit articuler, le regard paniqué.
- Je vous présente Sakura Kinomoto, elle d'origine japonaise et vit en Chine depuis six ans, nous venons du même endroit, ajouta Eriol, avant de saisir Sakura pas le bras pour l'entraîner aux places que le professeur leur avait assignées. »
Les premières heures de cours se déroulèrent dans un calme relatif, en effet lorsqu'on voyait leur professeur on comprenait mieux, c'était un pit-bull enragée. Lorsque la cloche de midi sonna, tous rangèrent leurs affaires, Eriol attendit que Sakura ait finit pour qu'ils puissent partir ensemble visiblement il y avait quelque chose qui mettait la jeune fille mal-alaise.
« Qu'est-ce qui s'est passé tout à l'heure ? Lui demanda Eriol alors qu'ils se dirigeaient vers un grand arbre pour déjeuner.
- Je sais pas, répondit la jeune fille, en entrant c'est comme si j'étais entré dans mes souvenirs.
- Je comprends mieux, tu sais saki, tu devrais pas te stresser autant, je suis sur qu'ils ne se souviennent plus de toi, lui assura Eriol.
- Excusez-moi, les interrompit une voix douce et mélodieuse.
- Mais je vous en pris, répondit Eriol tout sourire et charmeur. »
Leur interlocuteur, ou plutôt interlocutriceétait une jeune fille de leur âge aux longs cheveux noir méché de prune, aux yeux violet et au teint nacré comme celui d'Eriol.
« Tomoyo ! S'exclama sans grande conviction Sakura.
- Je n'en étais pas sur, répondit la jeune fille brune. Mère m'a dit que ton père voulait que je t'aide à t'intégrer, mais d'après ce que j'ai pu entendre tous sont prêts à t'intégrer sans le moindre souci.
- Comme quoi un joli emballage peut faire des merveilles, maugréa Sakura.
- Tu nous présente, lui souffla Eriol.
- Tomoyo je te présente Eriol mon meilleur ami, dit Sakura. Eriol je te présente Tomoyo ma cousine.
- Alors c'est elle la fameuse cousine, dit Eriol en lui adressant un signe de la tête.
- Qu'est-ce qu'il veut dire ? Demanda Tomoyo à Sakura qui fusillait du regard Eriol.
- Que Sakura m'a beaucoup parlé de toi, répliqua Eriol.
- Si ce n'est que ça, dit Tomoyo perplexe.
- Tomoyo, qu'est-ce que tu fabrique, lui lança une voix masculine que Sakura reconnu sans mal.
- Je discute avec les nouveaux comme tout bon représentant des élèves, doit le faire, Li-kun.
- Ohça va toi et tes… le jeune homme s'arrêta nette en voyant Sakura.
- …Moi et mes quoi ? Demanda Tomoyo qui voulait se venger, de son collègue.
- Hein ?
- Mes quoi ?
- Chais plus, répliqua Shaolan un peu perdu.
- Je crois qu'on va vous laisser, dit Sakura en entraînant Eriol loin du jeune homme.
- C'est quoi leur problème ? Demanda Shaolan décontenancé.
- Je crois que ton air bougon et ta phrase d'accueil n'a pas accroché avec eux.
- Ouais ben, c'est pas de ma faute, il fit une pause avant de poursuivre. En tout cas il me rappel vaguement quelque chose tous les deux.
- Ma foi, la fille ne te rappel rien ? Lui demanda-t-elle en souriant.
- Nan, mais si je devais me souvenir de toutes les filles possédant un corps comme le sien et que j'ai croisé, je crois que j'aurais plus de place pour me souvenir de mes cours.
- Li-kun, tu te souviens de ma cousine ?
- Laquelle ? Celle qui était moche comme un pied de marmite où celle qui vit aux États-Unis ?
- Sakura, répondit Tomoyo amusée.
- Celle qui était moche comme ses pieds, quoi ?
- Oui !
- Je m'en souviens vaguement, pourquoi ?
- Ben c'est elle, dit Tomoyo en désignant la jeune fille qui déjeunait avec Eriol un peu plus loin.
- Tu te fiche de moi ?
- Je serais tentée de te répondre oui, mais en l'occurrence c'est non.
- C'est pas possible, elle était vraiment difforme et moche, dit Shaolan.
- Je reconnais que c'est troublant, au faite tu pourrais pas un peu arrêter de dire ça sur elle, même si c'était vrai, je te saurais gré de ne pas en parler devant moi, répondit Tomoyo légèrement énervée. On se voit cette après midi pour le conseil, lui dit la jeune fille en s'éloignant. »
Shaolan resta un moment là à fixer le couple qui discutait un peu plus loin, mais avait-il déjà vu ces jeunes ? Peutêtre chez sa mère en Chine, quoique qu'il serais souvenu d'une créature telle qu'elle. Ma foi, comme dirait Tomoyo, elle déteignait sur lui. Il s'éloigna du couple pour rejoindre ses amis. Vers 14h ils retournèrent en cours, les deux classes de terminal étaient mélangées lors du cours de sport, les filles d'un côté et les garçons de l'autre. Un tournoi de Hand fut organisé pour les demoiselles et un match de foot pour la gente masculine.
« On va faire les équipes, Daidoji-san, Hikazumi-san, Kaze-san et Itomi-san, vous serez les capitaines, j'attends de vous que vous formiez des équipes de niveau et non d'affinité. Kinomoto-san, dit en s'adressant à l'intéressé qui sursauta, vous irez dans l'équipe de Daidoji-san, comme on ne connaît pas votre niveau.
- Oui senseï, répondit-elle en filant derrière sa cousine.
- Bien Li-san, Yamazaki-san, Midori-san et Kami-san, pareil que pour ces demoiselles, Hiiragizawa-san je vous demanderai de rejoindre l'équipe de Yamazaki-san. Voilà c'est tout, vous pouvez y aller. »
Le professeur retourna dans la remise pour chercher le nombre de ballon requis en compagnie des quatre élèves de permanence. Sakura s'approcha d'Eriol,
« Eriol, tu pourrais me rappeler les règles du hand, je crois que ça fait trop longtemps que je pratique les podiums pour m'en souvenir, lui demanda la jeune fille.
- C'est pas compliqué, il faut prendre la balle et monté vers les cages en driblant ou en faisant une passe à un membre de ton équipe, lui expliqua grossièrement Eriol. Pour ce qui est des podiums, je crois que dès la semaine prochaine tu auras une dispense de sport pour le reste de l'année.
- Tu as sans doute raison, et c'est tout pour les règles ?
- En gros oui, si tu as un doute demande à ton capitaine, lui répondit-il.
- Mershi.
- Eh ! Hiiragizawa, tu te ramène, lui cria Yamazaki à l'autre bout du terrain.
- J'arrive, répondit-il en beuglantà plus Saki, ajouta-t-il pour la jeune fille avant de s'éloigner.
- A pluche Eriol !
- SAKURA! Tu viens ?
- J'arrive, répondit la jeune fille.
- Les filles je vous présente Sakura, ma cousine.
- Sakura ! La Sakura du cours moyen ? Demanda une petite brune à couettes.
- Celle la même, lui assura Tomoyo. Sakura-chan, voici, Chiharu Mihara, Naoko Yanagisawa, Lika Sasaki, Yuki Kineta et Yoko Ishiri.
- Salut, leur dit Sakura en leur adressant un signe de la main.
- J'ai peine à croire que notre petite Sakura soit devant nous en ce moment, souffla Lika en souriant
- Moi aussi, tu as changé, Sakura-chan, ajouta Naoko, telle la chenille tu es devenu un magnifique papillon.
- Avouez que ça n'a rien d'étonnant avec une mère comme la sienne, renchérit Chiharu. Ta mère pose toujours pour les mêmes magazines ?
- En faite, actuellement elle est dans l'impossibilité de poursuivre sa carrière, répondit Sakura tristement.
- Ma cousine est morte, il y a environ une semaine, conclut Tomoyo.
- Chuis désolée, soufflèrent toutes les jeunes filles ensemble.
- Pas autant que moi.
- Bon c'est pas tout mais on a un tournoi à disputer, nous.
- Allez les filles, une pour toutes et
- TOUTES POUR UNE ! S'écrièrent les jeunes filles. »
tous sursautèrent plus ou moins au cri des filles,
« Ben dit donc elles ont l'air d'avoir la pêche, souffla Yamazaki.
- Comme tu dis, confirma Shaolan qui passait pas la.
- Je crois que c'est juste des filles, dit Eriol habitué à ce genre de hurlement.
- Ouais mais là elles viennent de battre leur record, lui assura Yamazaki.
- Lequel celui du soir où elles avaient gagné le championnat ou celui où elles ont gagné face à nous ? Demanda Shaolan.
- Je pensais à un autre soir, lui dit Yamazaki avec un sourire de circonstance.
- Ah celui là, je sais pas.
- Je voudrais pas vous bousculer, les gars mais y a un entraînement à faire et des matchs à gagné, les coupa Eriol, alors je crois que Li-san serait bien aspiré de retourner dans son équipe.
- T'énerve pas comme ça, lui lança Shaolan. Au faite tu la connais d'où Kinomoto-san ?
- L'école et le boulot, répondit Eriol, c'est une fille super…
- … c'est ta fiancé ? Demanda un gars de son équipe.
- T'es pas un peu taré, chuis pas maso. Ça a beau être une fille super, pour rien au monde j'essaierais de devenir son mec.
- Pourquoi ? Demanda un autre très intéressé.
- Par ce qu'elle déteste les mecs, si j'ai bien comprit ça remonte à son enfance, elle m'a dit un jour que le garçon qu'elle aimait en secret lui avait brisé le cœur, depuis elle joue avec tous les mecs qu'elle croise.
À ce point là ? Demanda Shaolan.
- C'est dommage parce que c'est un ange, ajouta Eriol avant de continuer ses étirements. »
Shaolan continua de la fixer quelque seconde et retourna comme tous les autres à ses étirements, malheureusement il dû passer beaucoup plus de temps qu'il ne lui en avait paru puisque que leur professeur leur annonça qu'il devait commencer leur match respectif.
« Bon alors les résultats, leur dit la prof qui arrivait avec un carnet, pour les filles c'est l'équipe de Daidoji qui remporte le tournoi avec en deuxième place, Kaze, puis Itomi et enfin Hikazumi. »
Il y eut des explosions de joie chez les filles, toutes se congratulaient et Hikazumi demanda à la prof à e que Sakura change d'équipe puisqu'elle était d'assez bon niveau pour rehausser son équipe.
« Kinomoto-san, tu passe dans l'équipe de Hikazumi, lui dit la prof avant de se tourner vers les garçons. Pour changer Li, Yamazaki, Kami et Midori, comme il nous reste du temps je vous propose de former des équipes mixtes pour un mini tournoi de basket pour ceux qui ne sont pas trop crevé.
- Ouais !
- L'équipe de Li vous vous scindez en deux et vous vous choisissez vos coéquipières chez Hikazumi. Daidoji avec Midori, Itomi avec Yamazaki et Kaze avec Kami, leur dit la prof avant de leur donner deux ballons, pour que le tournoi se déroule plus rapidement. »
Les jeunes se mirent par équipe, Li choisi de prendre dans son équipe Haruka Itomi, O-Ren Kami et Sakura pour les filles plus cinq des membres de son équipe.
« Ok ! Le premier match opposera Li à Itomi et Daidoji à Yamazaki, leur annonça la prof. »
Ils se dirigèrent chacun vers leur terrain, les deux capitaines se mirent face à face pour la mise en jeu au centre des terrains. Le match se déroula plutôt bien dû reconnaître Shaolan si les filles n'étaient pas spécialement puissantes, elles compensaient par une très bonne technique. Il eut un moment d'inattention lorsque Sakura passa devant lui riant quelque chose à une des filles, elle fonçait droit sur Eriol qui lui fit un grand sourire avant de récupérer la balle de l'envoyer dans sa direction à un de ses coéquipiers.
« LI ! Fait gaffe lui cria un gars de son équipe alors que la balle fonçait vers lui. »
Il vit une ombre passez devant lui et le sourire d'O-Ren soulagé.
« Tu pourrais pas faire un peu attention, lui dit Sakura en laissant tomber les ballons à ses pieds. Un ballon en pleine face c'est pas super pour garder le look play-boy.
- Sakura-chança vas ? Lui demanda Eriol en accourant.
- On va dire que, oui, lui répondit Sakura en lui montrant son bras.
- Chuis désolé Sakura.
- Et vaut mieux mon bras que sa tête, et puis, je commence à la connaître ta puissance de frappe, ajouta-t-elle en lui souriant.
- Tu devrais aller mettre de la glace dessus, lui conseilla-t-il. Sinon tu vas avoir un vilain bleu et ça va faire comme en Chine ils ne voudront plus que tu joues.
- Un problème ? Demanda la prof en s'approchant de l'attroupement.
- Euh…
- Kinomoto s'est blessée, répondit Eriol.
- Tu n'as qu'à aller à l'infirmerie, Hiiragizawa tu l'accompagnes. Et vous vous reprenez le match. »
Une fois le cours de sport fini les jeunes se changèrent et se dirigèrent lentement vers le portail pour rentrer chez eux. Sakura était revenu une minute avant la fin du cours, l'avant-bras droit bleuté.
« Sakura-chan qu'est-ce que tu t'es fait ? Lui demanda sa cousine.
- Rien, rien, j'ai rattrapé une mauvaise balle, répondit évasivement la jeune fille en sortant sa veste de son sac.
- Sakura je ne t'ai jamais vu mal rattraper une balle, lui dit Tomoyo.
- Disons qu'elle n'a pas vraiment fait attention, dit une voix sur le seuil du vestiaire.
- Li-kun ! S'exclama Tomoyo. Je n'ai rien contre tes visites mais pas dans le vestiaire des filles, s'il te plait.
- Y a plus que vous et vous êtes toutes les deux habillées, répondit-il en s'assaillant sur un banc. Merci Kinomoto, pour tout à l'heure, j'étais vraiment pas à ce que je faisais, lui dit avec un sourire charmeur et artificiel.
- Tu devrais faire attention, crois-moi, dit-elle en ramassant son sac.
- Quoi tu t'es blessée pour cette crapule, s'insurgea Tomoyo.
- Ben oui, il regardait pas et je connais bien la force de frappe d'Eriol. Il est dangereux voir même très dangereux, lorsqu'il est dans l'action.
Ça lui aurait au moins apprit à se fixer sur le jeu pas sur les filles, répliqua Tomoyo.
- Quelle réputation t'es en train de me tailler, soupira Shaolan.
- Ose dire que n'était pas en train de mater, le provoqua Tomoyo.
- …
- Sakura ! Appela une voix de l'autre côté de la porte.
- J'arrive, répondit cette dernière. Je vous laisse, dit-elle avant de sortir.
Ça va ton bras ?
- Oui, mais Yukito ne va pas être content, répondit-elle.
- Il te pardonnera comme d'hab., mais surtout évite de lui dire que je suis responsable, la supplia Eriol. »
Elle partit dans un éclat de rire bientôt suivit d'Eriol et leur voix s'évanouir dans l'air.
« Elle a l'air d'aller bien, dit Tomoyo, une fois qu'ils furent seuls.
- T'es sur que c'est bien la même personne ?
- Oui, tu sais, c'est un peu étrange, c'est elle sans être vraiment elle.
- En tous cas elle est vachement belle !
- Est-ce que ton cœur de glace serait en train de se réchauffer ? L'interrogea malicieusement Tomoyo.
- Qu'est-ce que tu vas chercher, elle juste canon.
- Donc elle te fait de l'effet ! Affirma Tomoyo. »
Le jeune homme vira au rouge vif et se perdit dans des dénégations peu crédibles. La jeune fille le quitta et se dépêcha de rejoindre sa cousine qui était déjà sortit du lycée, accompagnée d'Eriol.
« SAKURA»
Elle se retourna pour voir sa Tomoyo arriver, essoufflée d'avoir courut pour les rattraper.
« Tomoyo-chan, qu'est-ce qui t'arrive ?
- Je… voulais… vous rattraper… elle reprit son souffle. Mère voudrait savoir si tu es libre demain après-midi pour venir prendre le thé à la maison.
- Je serais ravi de venir vous voir toi et ma cousine, lui répondit en souriant Sakura.
- Sakura, on a un truc demain, lui rappela Eriol.
- Vers quelle heure vous souhaitez que j'arrive ?
- Vers 4h, mère sera là, du moins pour le moment il est prévu qu'elle soit là, répondit Tomoyo.
- Tu vois Eriol comme ça je pourrais voir ma cousine et être à l'heure, je prendrais ma pause à ce moment là.
- Comme tu veux !
- Sakura ! L'appela une voix masculine dans son dos.
- Oui, répondit cette dernière en se tournant vers Toya. »
Son frère paraissait passablement essoufflé et jetait des coups d'œil nerveux autour de lui. Soudain un ressort, répondant au doux prénom de Nakuru, lui sauta au coup en poussant un cri.
« Toya, pourquoi tu ne m'as pas attendu ? Lui demanda la brune en boudant toujours accrochée à son coup.
- Parce que…
- …Mais c'est la petite Sakura-chan ! S'exclama Nakuru en regardant Sakura.
- Bonjour Nakuru, la salua la jeune fille.
- Toujours aussi belle, la complimenta Nakuru, ce qui eut pour effet de faire rougir la jeune fille. Quand est-ce que vous décidez tous les deux à sortir en ensemble ? Demanda Nakuru, en désignant Eriol et Sakura. »
Les deux jeunes rougirent fortement avant de se regarder et d'exploser de rire.
« J'ai dis une bêtise, demanda Nakuru. Ou alors vous êtes déjà ensemble et vous vous demandiez comment l'annoncer »
Les rires redoublèrent, sous le regard incrédule de Toya, Tomoyo et Nakuru. Lorsqu'ils réussirent à récupérer leur sérieux, Eriol déclara.
« Voyons Nakuru, si j'étais avec Sakiça se saurait.
- Tu crois vraiment que je pourrais le supporter plus de 12 h par jour ? Demanda Sakura
- On est seulement ami, continuèrent-ils en ensemble.
- Dommage, qu'est-en pense Toya ? Demanda Nakuru.
- J'en pense que s'ils étaient ensemble tu serais toujours fourrée à la maison et que je n'aurais plus la paix, c'est déjà casse-pied de devoir te supporter en cours, soupira le jeune homme.
- Nakuru tu sais bien que l'on ne peut, lui dit Sakura.
- Mais ça remonte à la dixième génération, soupira la jeune fille. Je suis sur que c'est prétexte.
- Bien sur que c'est prétexte, affirma Eriol, on ne s'aime pas, point barre, affaire est clause chère sœur.
- Bon on va devoir y aller, dit Toya, profitant du fait que Nakuru l'avait lâché pour bouder.
À demain Sakura, dirent les trois jeune gens qui restaient devant le lycée. »
Les jours passaient et ne se ressemblaient pas pour nos héros. Si maintenant tout Seijo était au courant de ce qu'était devenu la petite Sakura, la plus part avait beaucoup de mal à essayer de rester naturelle en sa présence et la jeune fille qui dans les premiers jours avait donné une image très sage et posée d'elle-mêmeétait maintenant à son aise et ne jouait plus la comédie de la pauvre petite fille timide et renfermée sur elle-même ayant peur de tout. Aucuns n'étaient cependant encore au courant du travail qu'elle exerçait une fois les cours finis, le mannequina.
« Sakura-chan, quelle joie de te revoir ! Lui dit la voix chaleureuse d'un jeune homme aux cheveux blanc argenté.
- Yuki, je suis heureuse de te revoir ! S'exclama la jeune fille en lui sautant au coup. »
Yukito Tsukishiro, 24 ansétait son photographe attitréà elle et à Eriol. C'était un jeune homme assez grand, enfin pas tant que ça vu qu'il la dépassait seulement de 3 cm et était largement plus petit qu'Eriol, aux cheveux mi-long blanc argenté, attaché en catogan par un lacet bleu gris, aux yeux ambre surmonté d'une paire de lunette ronde, qui lui donnait un côté gamin. Il s'était prit de passion pour les deux jeunes après une séance particulièrement amusante, dans laquelle le jeune couple devait représenter l'agence à l'extérieur. Sakura portait ce jour là un pantalon gris à aine rayures blanche, une chemise en mousseline blanche avec un gilet, une cravate et une paire de chaussure noire. Eriol portait un costume semblable un pantalon noir une chemise en flanelle blanche, un gilet, une veste et une paire de chaussure italienne noir. La séance avait duré une éternité car le directeur de l'agence n'arrivait pas à se décider et pour finir c'était une photo prise par Yukito vers la fin lorsqu'ils étaient tous en train de plier qui avait été choisi. On pouvait y voir Eriol souriant à Sakura, pendant qu'il lui remettait une mèche de cheveuxéchappée de son chignon, derrière l'oreille, et la jeune fille époussetant une poussière de sa veste noire, en souriant.
« Je vois ça, bonjour Eriol, le salua Yukito tenant toujours la jeune fille dans ses bras.
- Tu sais à vous voir comme ça on dirait presque un couple, leur dit Eriol, ce qui eut pour effet de les séparer.
- Tu te fiche de nous ? Lui demanda rapidement Yukito très mal alaise.
- Oui et non, si on ne savait pas que tu es le compagnon de son frère, on pourrait aisément le croire. Et Nakuru qui ne remarque rien.
- Tu sais je crois que ta demi-sœur, n'en fait pas vraiment cas, elle aime beaucoup Toya, mais elle sait bien qu'il complètement homo, dit Sakura. Quel mec normal, le prend pas mal Yuki, n'irait pas peloter une fille comme elle, alors qu'elle passe tout son temps libre accroché à lui ?
- Je dois dire qu'il n'y en a pas beaucoup qui résisterait, reconnu Yukito. Quand on parle du loup.
- Sakura, Eriol, qu'est-ce que vous fabriquezça fait dix minutes qu'on vous cherche partout, leur reprocha la brune.
- Désolé, Nana, on y va, lui assura Eriol en entraînant Sakura à sa suite.
À pluche ! Leur lança la jeune fille. »
Nakuru leur fit en signe en murmurant un « Ah lala ces jeunes » et vaqua à ses occupations laissant Yukito seul au milieu du hall d'entrer. Il retrouva le jeune couple dans la salle de conférence avec un autre photographe et le directeur de l'agence. Ils s'étaient changés, Eriol portait un ensemble en lin bleu marine et jaune, chemise et pantalon et Sakura une jupette plissée blanche avec un liseré bleu clair, un foulard blanc et un haut bleu clair.
« Aujourd'hui j'aimerais que vous fassiez des photos en extérieur, notre client, aimerais des photos en extérieur des ses modèles, trouvez un par et installez-vous là. Yoko vous accompagnera, il faut que les jeunes puissent change de vêtements, déclara le directeur. »
Ils sortirent de la salle, un peu ennuyés, c'est Yukito qui brisa le silence.
« Sakura tu connais un endroit par ici qui réponde à ces critères ?
- Y a bien un endroit mais j'y suis pas retourné depuis six ans alors chais pas trop à quoi ça ressemble aujourd'hui.
- On peut toujours essayer, dit Eriol. C'est où ?
- Dans le centre de Tomoeda, c'est un parc pour enfant. »
Après quelques photos dans leur première tenue, Eriol et Sakura se dirigèrent vers le petit coin que leur avait aménagé Yoko. Eriol en ressortit quelques minutes plus tard avec un short noir et un T-shirt noir à taches rose. Il était en train de poser pour les deux photographes, lorsque Sakura sortit, elle portait un top rose et une mini jupe rose avec des chaussettes montantes en nylon rosa et une paire de talon rose (c'est une Rondoudou géant, quoi ! ;-)). Elle les rejoignit en se tortillant nerveusement, sa jupe étant plus que mini, ils posèrent près du toboggan en forme de pingouin géant et repartirent se changer. Eriol portait maintenant une pantalon marron, une chemise beige, une veste et un chapeau feutre marron et Sakura une robe orange, qui lui arrivait mi-cuisse, avec un foulard des chaussettes montantes et des bottes le tous orange foncé et clair.
« T'as l'air alaise Saki, lui dit Yukito.
- C'est juste que je ne vois pas qui pourrait porter ce genre de fringueà la ville.
- Je vois ce que tu veux dire, je reconnais que la jupe rose était très, très courte, confirma-t-il.
- En tous cas elle t'allait bien, lui dit Eriol. »
Cela eut pour effet de décoincer un peu la jeune fille qui sourit doucement, Yukito en profita pour fixer ce moment sur sa pellicule et ils purent retourner se changer. Sakura se dépêcha, car elle était déjà en retard chez ses cousines, elle ressortit vêtue d'une jupe, en toile, vert foncé, une large ceinture un peu plus claire et une chemise vert d'eau, des tongues et les cheveux remontés en un chignon retenu par une pince vert d'eau également. Elle sortit en trombe du petit coin et tomba sur Eriol qui discutait avec quelqu'un.
« Saki ?
- Chuis désolée, lui dit la jeune fille en se relevant pour le libérer de son poids. Je suis vraiment confuse, ajouta-t-elle rouge. »
En effet la jeune fille était tombée à cheval sur son ami qui lui souriait de toutes ses dents sachant qu'elle s'excuserait une bonne centaine de fois, avant de se rendre compte que pour lui c'était pas vraiment grave.
« C'est rien Saki, je t'assure, continua son ami. »
Elle se retrouva face à l'interlocuteur d'Eriol qui était plus que perplexe, en effet la scène à laquelle il venait d'assister était absolument tordante et en même temps il aurait bien aimé que ce soit sur lui que la jeune fille tombe. Il lui sourit en lui tendant la main pour l'aider à se relever, il fut étonné de constaté à quel point la jeune fille était légère. Il voulait bien croire Eriol lorsque ce dernier assurait à Sakura qu'elle n'était absolument pas un poids.
« Tu de vrais regarder où tu vas Kinomoto-san, lui conseilla Shaolan.
- Je suis désolée, s'excusa encore une fois la jeune fille. Woé ! Qu'est-ce que tu fais là ? S'exclama Sakura en prenant enfin conscience de l'identité de son interlocuteur.
- Je me promenais ave ma cousine, répondit ce dernier en désignant une jeune fille aux longs cheveux noirs qui se tenait un peu plus loin. Et accessoirement je discutais avec Hiiragizawa-san, ajouta-t-il avec un sourire charmeur.
- Je vois, bon faut que j'y aille, répondit Sakura. Eriol on se voit ce soir à la maison, lui lança-t-elle en s'éloignant.
- Ouais
- Woé, chuis à la bourre ! S'exclama-t-elle en courant vers la sortie du parc pour y retrouver son Yukito qui l'attendait.
- Elle changera jamais, soupira Eriol.
- Pourquoi ? Demanda Shaolan intéressé.
- C'est une retardataire chronique, lui répondit-il avec un petit sourire attendri. La seule fois où elle a été à l'heure c'était pour rencontrer une parente éloignée à Hong Kong, et encore ça a faillit être juste.
- Vous êtes parents ?
- Par son père à la dixième génération, répondit Eriol.
- Je vois…
- …Hiiragizawa-chan ? L'appela Yoko. Tu pourrais te changer que je puisse rentrer à l'agence ?
- J'arrive, répondit le jeune homme. Et tu pourrais pas éviter de m'appeler comme ça, c'est ridicule, je t'ai déjà dit de m'appeler Eriol.
- Je le fais en général sauf que là j'étais certaine que tu rappliquerais en vitesse, répondit la jeune femme en souriant franchement.
- J'te déteste, lâcha-t-il en rentrant pour se changer.
- Moi aussi, mais que veux-tu c'est notre destin on doit être maudit, lâcha sarcastiquement Yoko.
- Oh mon amour ! Pourquoi es-tu si cruelle avec moi ? Entendit-on dire la voix de Eriol derrière le rideau.
- Que veux-tu, je te donnerais tous si ça pouvait changer quelque chose, continua Yoko.
- Mais comme ça ne changera rien, nous n'en ferons rien, continua Eriol en ressortant. J'ai fini gente dame.
- Vous êtes trop bon mon seigneur, dit-elle en se dirigeant vers l'installation. À demain Eriol.
- A demain, lui répondit Eriol en rejoignant Shaolan et sa cousine. »
OooooooooooooooooooooooooooooooooooO
Mardi matin, première heure de cours, Sakura se rendit à son casier pour y récupérer ses affaires, elle l'ouvrit et une tonne de lettre tombèrent à ses pieds, elle se tourna vers Eriol qui avait le même problème avec son casier.
« A ton avis, c'est des lettres d'amour de menace ou encore les deux à la fois mes préférées ? Lui demanda Sakura.
- Chais pas on mais on a intérêt à faire casier commun pour éviter ce genre de phénomène.
- J'arrive, soupira Sakura en récupérant ses affaires pour les fourrer dans le casier de son ami.
- Je les jette ? Demanda-t-il en désignant le tas de lettre.
- Je vais en tapisser ma chambre non plus, répondit Sakura en souriant.
- Whaou, tu as un succès monstre Eriol ! S'exclama une voix masculine derrière eux.
- Li-san ! En faite ça c'est celle de la miss, dit-il en désignant Sakura qui finissait de ranger ses affaires dans le casier d'Eriol.
- Tous ça pour une seule personne, je crois que tu m'as battu, dit Shaolan en se tournant vers Sakura. Eh qu'est-ce que tu fais Eriol ?
- Il les jette, répondit Sakura.
- Tu ne les lis pas ?
- Pourquoi faire ?
- Ben ça me semble évident pour savoir.
- C'est pas la dedans que j'apprendrais quoi que ce soit, affirma Sakura.
- Si une fois on apprit quelque chose, tu ne te souviens pas ? Lui rappela Eriol.
- Eriol, je préfère pas.
- C'était très instructif, surtout le passage sur…
- … Sur, oh ça sonne quel dommage, l'interrompit Sakura. Tu viens Eriol on va être en retard pour le cours de mathématique, dit la jeune fille en l'entraînant à sa suite.
- Tu aimes les maths ? C'est nouveau, la railla son ami, assez fort pour que Shaolan l'entende.
- Eh ! Kinomoto-san, la salle de math c'est pas là, dit-il en désignant son dos. »
La jeune fille se retourna pour voir qu'il indiquait la direction opposée à la sienne, il l'entendit murmurer un juron, sous le regard plus u'amusé de son compagnon, alors qu'elle le traînait dans la direction que Shaolan lui avait indiquée. Ils ne se revirent pas de la semaine jusqu'au cours de sport du samedi après midi, qui devait être le dernier avant les vacances des mois de juillet et d'août. Sentant que ses élèves étaient tous sauf attentif, la prof décida de leur laisser quartier libre pourvu qu'ils fassent du sport. Le petit groupe qui s'était forme la semaine précédente se regroupa pour discuter des perspectives les plus attrayantes pour passer les trois heures à venir.
« On pourrait se faire un volley, proposa Lika après une demi-heure de palabres inutiles.
- Ouais, garçon contre fille, proposa Yamazaki.
- Non, s'exclamèrent plusieurs filles ensembles.
- C'est trop déséquilibré et dangereux regarder ce qu'Eriol a fait la semaine dernière, ajouta Chiharu.
Équipe mixte, donc, dit Shaolan.
Ça me semble plus raisonnable, continua Eriol en souriant comme à son habitude.
- Chais pas pourquoi mais je la sens mal cette histoire, murmura Sakura à sa cousine.
- Ma fois, lui répondit cette dernière en fixant Eriol mystérieusement.
- Yamazaki et Li vous pourriez être chef d'équipe pour changer, proposa Eriol.
- Ok ! Répondirent de concert les garçons.
- Je prends Kinomoto, dit Yamazaki plus vite que son interlocuteur.
- Daidoji, dit Shaolan.
- Hiiragizawa
- Furukawa
- Mihara
- Yanagisawa
- Kijoto
- Kinotiro
- Kami
- Sasaki
- Kineta
- Ishiri.
- Y-a plus de fille que de garçon, constata Sakura.
- C'est pour que vous puissiez vous rendre à l'infirmerie sans gêner les autres, lui dit Shaolan.
- Qu'est-ce que tu sous-entend ? Qu'on tient moins bien le choc que vous ? Lui demanda Sakura.
- Euh… Oui, répondit-il comme si c'était la chose la plus évidente du monde.
- Quel macho tu fais !
- Prouve-moi le contraire, la provoqua-t-il.
- J'y gagne quoi ? Demanda Sakura une lueur bizarre dans le regard.
- Tu fixe les enjeux, répondit-il trop sur de lui. »
Tous le groupe les fixait, Eriol était à deux doigts de lui suggérer de ne pas faire de pari avec Sakura parce qu'elle avait plus d'un tour dans son sac. Les filles l'observaient atterrées et les garçons avec intérêt.
« Tu devras t'excuser publiquement pour tous ce que tu m'as dit lorsqu'on était petit et t'engager à ne plus faire une seule remarque sexiste.
- Tous ça ? Ok à moi, dit-il. Tu devras nous dire de qui tu étais amoureuse à cette époque, dit-il tout fier de lui, et ne plus jamais remettre en doute ma supériorité.
- D'accord, répondit la jeune fille un peu pâle. Seulement je tiens à préciser que je n'ais jamais été amoureuse de qui que ce soit, précisa la jeune fille.
À d'autre, je tiens mon info d'Eriol, lui dit Shaolan.
- Eriol tu abuses, tu sais très bien que ça ne les avancera à rien, puisqu'il est chinois et n'a jamais mit les pieds ici.
- Je ne parle pas d'Ikari, répondit Eriol.
- Mais c'est le seul dont j'ai jamais été amoureuse, insista la jeune fille.
- Son premier petit copain, un beau salaud.
- Tu oublis de préciser que c'est ton demi-frère, ajouta Sakura un peu furieuse contre lui.
Ça aussi, tu vois, je le reconnais mon demi-frère est un beau salaud.
- Tu sais à ce propos que tu devais mettre en garde Mei à son sujet. Elle en est folle et il va lui briser le cœur, ajouta Sakura.
- Je sais pas, tu sais Mei est plutôt forte et puis dans on genre elle est pas mal. N'oublis pas ce que nous a dit ma cousine.
- J'aime bien ta cousine. On joue ?
- Euh oui, répliquèrent les autres, mourant d'envie de les questionner. »
Ils faisaient des matchs de dix à quinze minutes avec presque autan de pose entre chaque, durant lesquelles les filles discutaient, mec, fichons et autre sujet hautement intellectuel. Sakura à la grande admiration de Shaolan n'avait pas faiblit, si bien qu'il commençait à se dire que s'il voulait gagner son pari il allait devoir mettre les bouches et double. Le dernier match commença et le jeune homme ne cessa de viser la jeune fille sui lui renvoyait ses balles toujours avec beaucoup d'exactitude et une bonne puissance pour une fille. Eriol lui sauva la mise une ou deux fois alors qu'elle ne faisait plus attention au match. Ce fut elle qui lança la balle de match et sui marqua le point de la différence entre son équipe et celle de Shaolan.
« Je crois Li-san, que nous avons gagné le match et le pari, lui dit Sakura toute souriante.
- Je crois qu'ouià mon grand malheur. Je te promets pas de réussir à tenir la deuxième partie de notre pari.
- Je m'en doute, je pense même, que la première te demandera un gros effort mais nous savons tous que tu es connu pour ton honneur.
- Comment tu as fait pour survivre ? Lui demanda-t-il.
- Je m'entraîne depuis six ans avec Eriol au maniement du sabre et à différent sport de combat.
- Ce qu'elle ne te dit pas c'est que l'année dernière elle faisait partit de l'équipe jeune espoir chinois de Volley, ajouta Eriol.
- C'est vrai ? Demanda-t-il incrédule.
Ça t'apprendra à être trop sur de toi, les apparences sont son souvent trompeuses, lui dit la jeune fille en se dirigeant vers le vestiaire pour se changer.
- C'est pas très régulier, lui fit remarquer Shaolan.
- Mais c'est comme ça, au faite tu devrais travailler ta manchette gauche elle manque un peu de puissance, répondit la jeune fille par-dessus son épaule. Et pour le pari je tiens surtout à la deuxième partie, la première ça fait longtemps que je vous l'ai pardonnée.
- Mais je suis un gros macho par définition ! Lui lança Shaolan.
- J'ai voulu te prévenir, mais j'ai pas pu, lui dit Eriol. Tu vas devoir changer parce qu'elle est très, très têtue. Je vais me changer, ajouta-t-il en partant vers le vestiaire des garçons. »
Shaolan resta à méditer dans le vide quelques instants et se dirigea vers son vestiaire. Il croisa Sakura sur le trajet qui discutait avec son petit ami du jour, enfin discutait était un bien grand mot puisqu'ils étaient collés l'un à l'autre, bouche contre bouche. Il soupira, c'était le dixième depuis son arrivée à Seijo, deux semaine plus tôt. Lorsqu'il ressortit suivit d'Eriol et Yamazaki, les filles les attendaient devant leur vestiaire discutant avec animation. Il comprit vaguement que Chiharu et Naoko étaient atterrées d'apprendre qu'elle venait de larguer son dixième petit copain sans raison vraiment valable, Tomoyo et Lika lui jetaient des regards amusées et Yuki et Yoko regardaient la conversation sans vraiment se passionner pour le sujet, après tous si elle voulait s'amuser, elle pouvait bien le faireça ne les gênait aucunement du moment qu'elle ne s'attaquait pas au fille.
« Quoi tu l'as déjà laissé tomber, Lui demanda moqueur Shaolan.
- Tu ne pensais tout de même pas que j'allais me marier avec lui ?
- Non, mais de là à la larguer au bout de deux jours, y a quand même une différence, répondit-il.
- Tu trouves toi ? Combien de temps tu es resté avec ta dernière copine, attend laisse moi me souvenir… Une demi-journée, bel effort ! Ricana la jeune fille.
- C'est pas pareil ! S'indigna le jeune Chinois
- Pourquoi ? Parce que tu es un homme ? Le défia Sakura.
- Oui, s'emporta Shaolan.
- Quelle est la valeur d'un homme, qui n'est même pas capable de respecter celle-ci alors qu'il ne l'a donnée que quelques instants plus tôt, ajouta-t-elle sarcastiquement avant de tourner les talons.
- A de main, lança Eriol en la rejoignant.
- Si je ne te connaissais pas aussi bien je te poserais bien des questions, lui dit Tomoyo avant de se diriger vers la sortie accompagnée des filles.
- Lesquelles ?
- Celles qui te hantent depuis son retour, lança la brune par-dessus son épaule. »
Le lendemain ils se retrouvèrent tous chez Tomoyo pour se rendre à la plage, Sakura arriva avec son habituel quart d'heure de retard et une moue boudeuse scotchée sur le visage.
Flash back
« Allez viens, on va bien s'amuser, la pressa Eriol.
- J'ai pas envie, soupira la jeune fille.
- S'il te plait, la supplia-t-il.
Écoute j'ai pas envie de rester toute une journée avec cette bande d'hypocrite, lui confia Sakura. Ils me font tous les yeux doux même Li, c'en est écœurant. Je veux dire, on pourra aller à la plage un autre jour, lui proposa la jeune fille.
- S'il te plait, il marqua une pause. Je te promets que je serais correct avec les filles si tu veux.
- Tu es toujours correct avec les filles, lui rappela Sakura.
- Je ne ferais plus de lapsus, sur ta vie sentimentale.
- Eriol, j'ai pas envie… »
Fin du Flash-back
« Ça va Sakura-chan ? Lui demanda Tomoyo, après l'avoir saluée.
- Très bien, lui répondit sa cousine en fusillant Eriol.
- Elle s'est levée du mauvais pied, répondit Eriol, ce qui lui valut un deuxième regard noir de la jeune fille.
- Je ne me serais pas levée du mauvais pied si tu ne m'avais pas roulé dessus dans ton sommeil, répliqua vertement Sakura.
- C'est vrai concéda ce dernier. Mais tu as passé toute la nuit à tirer le drap. »
Il y eut un silence durant lequel tous leurs condisciples les regardèrent stupéfait. Shaolan qui avait réagit dès la phrase lâchée par Sakura foudroya Eriol qui ne s'en rendit pas compte trop occupé à réprimander son amie sur le tirage de drap intensif de leur nuit. Ce fut Yamazaki qui reprit la parole, accentuant encore le malaise.
« Vous couchez ensemble ?
Ça nous arrive, répondirent-ils ensemble sans capter la bourde et le lapsus.
- Vous êtes sur que vous n'êtes que des amis ? Demanda Lika.
- Rah! S'exclama Sakura que menaçait sérieusement une crise de nerfs.
- On dort en ensemble, on ne couche pas dans ce sens là ensemble bande de nigauds, leur expliqua un peu nerveusement Eriol.
- Vous avez vraiment les idées mal tournées pour imaginer qu'on couche ensemble sans être ensemble, s'indigna Sakura. Ou alors vous avez une bien piètre opinion de nous deux, quoi qu'il en soit vous avez oubliez de nous présenter cette jeune fille. »
Tous se retournèrent vers une grande brune, au teint clair et aux yeux ambres rieur.
« C'est ma cousine, dit Shaolan. Tu l'as croisée le week end dernier.
- Tu imagine que je retiens, je visage de toutes les personnes que j'ai croisé ? Lui demanda amusée Sakura.
- Meilin, lui dit la jeune fille en lui adressant un clin d'œil.
- Sakura, répondit cette dernière en lui souriant chaleureusement. Tu es ici depuis peu ?
- Oui c'est une très beau pays, mais je trouve qu'il fait plus froid qu'à Hong Kong, lui répondit franchement Meilin.
- Je vois ce que tu veux dire. Il arrive qu'il neige ici alors qu'à Hong Kong…
- …jamais. Ça fait plaisir de te revoir Sakura-chan.
- Je n'aurais pas mieux dit Mei-chan
- Vous…vous vous connaissez ? Demanda Shaolan éberlué.
- Bien sur Sakura était avec moi dans l 'équipe de Volley, c'est une super joueuse, grâce à elle on à marqué des point vraiment géniaux, s'enthousiasma Meilin.
- Arrête tu vas ma faire rougir, lui dit Sakura. Ikari n'est pas avec toi ?
- Nan, il est aux États-Unis chez ses grands-parents.
- Il est partit voir papi et mimi !
- Oui, il voulait que tu l'accompagne mais tu étais ici avec Saki donc il est partit seul, répondit Meilin.
- Il avait peur de quoi ?
- Chais pas, peut être que l'on nous vole notre fleur de cerisier préféré, ajouta malicieusement Meilin.
- Et chuis pas si précieuse, s'indigna cette dernière.
- Pour nous tu es unique Saki et puis Ikari et moi on te doit tant.
- Je vais plus passer dans les portes, Mei.
- Déjà que c'était dur avant, leur souffla la voix mesquine de Shaolan.
- Li !
- Quoi c'est vrai !
- Li-kun, tu devrais faire attention, lui souffla discrètement Tomoyo.
- Oki Li-kun on va faire un pari si je gagne tu ne pourras plus rien dire sur moi, lui dit Sakura.
- Et si tu perds, tu feras tous ce que je veux pendant le reste de l'année. »
Il lui tendit la main et il scellèrent leur pacte d'une poigné de main. Sakura se tourna vers Tomoyo.
« Tu nous choisis une épreuve ? Lui demanda la rousse.
- Pourquoi Tomoyo ? Demanda ce dernier suspicieux.
- Parce que Mei et Eriol m'avantageraient, répondit cette dernière avec le soutient des concernés.
- Tomoyo ?
- Chais pas moi, souffla la brune. Lika t'as pas une idée…Naoko ?
- Ils pourraient essayer de ne pas s'insulter, le premier qui l'ouvre a perdu, proposa la jeune fille aux lunettes rondes.
- C'est une idée super ça ! S'exclamèrent bruyamment les autres dont les oreilles commençaient à chauffer.
- D'accord, répondirent les deux concernés. »
Ils se mirent en route pour la plage, Sakura discutait joyeusement avec Meilin et Shaolan les observait d'une façon qu'il voulait discrète qui n'échappa malheureusement pas aux autres occupants de la voiture qui le charrièrent discrètement. Pendant la journée Sakura se dérida et alla même jusqu'à sourire à ses camarades qui ressentaient son malaise. Seule Meilin semblait se comporter normalement ave elle, Eriol aussi mais lui s'était Eriol, alors. Alors que la journée touchait à sa fin Yamazaki et Furukawa virent trouver Sakura qui rêvassait au bord de l'eau pour s'excuser de leur attitude mesquine et méchante lors de leur enfance, elle leur pardonna parce qu'elle était très gentille et trop compréhensive, pour leur en vouloir plus que de raison. La blessure que lui avait infligée ces gamins serait toujours présente mais elle devrait vivre avec alors s'ils avaient des remords elle ne pouvait que leur pardonner. Elle fonctionnait comme ça la jolie Sakura, la fleur la plus fragile et la plus douce du printemps. Elle était seule depuis quelque minute déjà lorsque que Shaolan et Tomoyo vinrent la chercher, l'une pour l'inviter à rester au manoir pour la nuit et l'autre parce qu'il se devait de suivre Tomoyo comme son ombre depuis qu'ils se connaissaient.
« Sakura, chais pas si Eriol t'avait prévenu qu'on resterait dormir ici, lui dit Tomoyo.
- Il a dû omettre ce détail involontairement, répondit Sakura dans le vide.
Ça te pose un problème ?
- Non, il faut juste que je prévienne Toya et papa.
- Tu pourras téléphoner au manoir, lui assura Tomoyo.
- Merci…Merde Yuki !
- Oui ?
- Je devais le voir ce soir, continua la jeune fille.
- Tu sors le soir avec un mec, commença Shaolan. Encore un t'es vraiment pathétique, c'est parce que tous le monde a été vache ave toi petite que tu dois traiter tous les mecs comme de la merde.
- Je crois que tua s perdu, lui dit Sakura en regardant vers le large, il grogna. C'est mon beau-frère.
- Qui ça ? Demanda Shaolan qui marmonnait contre les filles et leurs défauts.
- Yuki, c'est mon beau-frère, continua Sakura. Tu sais je crois que je te plains Li-san, tu es méchant et sans raison. Tu finiras sans doute ta vie tout seul, parce qu'il faut un sacré courage pour essayer de te supporter plus de trois secondes. Elle se tourna vers sa cousine, je crois que je t'admire Tomoyo, tu es belle, intelligente et très gentille, mais surtout tu peux le supporter, c'est un don qui pour moi surpasse tous les autres. Vous n'avez jamais pensez à vous mettre en ménage ?
- Jamais, répondit Tomoyo un peu rouge.
Ça va pas dans ta tête ! C'est peut être toi qui a un problème, s'exclama Shaolan furieux. Tu te crois parfaite, miss sainte pureté, tu me juge sans me connaître et tu reviens ici avec quelque chose que tu imagine être la science infuse, on se portait tous très bien sans toi et ta morale à la con. Je rentre !
- Shaolan ! S'exclama Tomoyo surprise pas son discours. Chuis vraiment désolée Sakura, s'excusa Tomoyo en s'approchant d'elle.
- Va le voir il va faire une bêtise, si vous ne faite pas gaffe, lui dit Sakura.
- Et toi ?
- Chuis jamais seule, répondit cette dernière.
- Je parlais d'une présence humaine.
- Eriol est dans les buissons derrière nous, et ceux depuis que je suis ici, répondit Sakura alors que le jeune homme sortait de sa cachette.
- J'y vais, dit Tomoyo en partant vers le manoir en courant.
- Vas y dit-le ! Le défia Sakura, les yeux se remplissant de larmes.
- Qu'est-ce que tu veux que je dise ? Lui demanda son ami.
- Ce que tu as sur le bout de la langue.
- Allez viens-là, lui dit-il en l'attirant à lui. Il t'aime, je crois mais c'est un sentiment nouveau. Après tout il est le futur héritier d'une grande famille et il imagine sans doute que l'argent fait tous.
- Je crois que je vais demander à retourner chez nous, soupira la jeune fille. J'ai besoin de me reposer. Peutêtre qu'à la rentré, je reviendrais mais je crois que je resterais en Chine.
- Tu ne devrais pas, lui susurra le jeune homme.
- Non, bien sur mais ce serait tellement plus commode pour tout le monde.
- Sauf pour moi.
- Sauf pour toi, elle est jolie ma cousine n'est-ce pas ?
- Très, presque autant que toi, lui répondit-il.
- Je crois que tu lui plait aussi.
- Chut »
Ils restèrent là un long, très long moment, des fois elle pleurait d'autre fois elle parlait de choses et d'autres, pas une seule fois elle ne fit allusion à ce qu'elle ressentait où bien pensait. Comme toujours, pensa Eriol, elle fait passer autrui avant elle, si seulement il n'était pas là ce don empoisonnant. Si seulement, c'était une ritournelle dans son esprit torturé, elle se laissa bercer par son ami, essayant d'oublier qu'ils devraient rentrer au manoir et affronter les autres, elle finit pas s'endormir dans la chaleur réconfortante d'Eriol, qui la porta jusqu'au manoir où tous les attendaient pour manger. Shaolan dans un coin de la pièce le regard sombre et des envies de meurtre presque palpable, d'abord contre Sakura pour l'avoir mit dans cet état, puis contre Tomoyo qui n'avait pas voulut le laisser seul, puis contre Yamazaki et Furukawa qui lui avaient remonté le moral et enfin contre sa cousine qui lui faisait la gueule. Il la porta jusque dans la chambre que Tomoyo avait préparé pour elle et Meilin et redescendit au salon.
« Elle va bien ?
- Oui, répondit Eriol, c'est Sakura elle s'en remettra et puis elle a connu pire.
- Et lui in l'a laissée tranquille, s'enquit Meilin.
- Autant que possible, tu le connais, répondit Eriol.
- Je vais monter me coucher, déclara Meilin après avoir finit son thé. Tomoyo tu n'aurais pas quelque chose pour Saki elle risque d'avoir faim.
- Si tient, lui répondit la brune en lui tendant un plateau.
- Mercià demain. Je compte bien prendre ma revanche sur vous deux, vous allez voir si je suis une faible femme, dit au deux garçon qui l'avaient battu au volley parce qu'elle discutait avec Lika et Sakura. »
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Shaolan n'arrivait pas à dormir, d'accord il avait des remords pour ce qu'il avait dit à la jeune fille, enfin en même temps il était persuadé de n'avoir pas tout à fait tord, c'est vrai quoi. Une fille ça ne va pas à droiteà gaucheça subit la domination masculineça se fait jeterça ne jette pas. Il fit trois fois le tour de sa chambre et décida de sortir en essayant tant que faire ce peu de ne pas réveiller Eriol et Furukawa. Il sortit de la bâtisse et se retrouva sur la terrasse où l'air frai vint lui caresser le visage, lui tirant quelques frissons. Il descendit vers la plage un peu perdu dans se pensé et se dirigea vers les roché où il avait vu Sakura pour la dernière fois. Ils surplombaient une crique de sable déserte, enfin pas si déserte que ça. Il y avait quelqu'un en bas, il voyait une ombre qui jouait sous l'éclat de la lune, elle dansait sur un rythme inaudible et imperceptible. C'était une femme à en juger par son élégance et la souplesse de ses mouvements, ou alors un ange, elle portait une jupe taille basse, longue blanche et un débardeur à bretelles spaghetti blanc, ses longs cheveux volaient au vent ondulant librement et formant un rideau autour de son corps frêle et fragile. Elle dansait sur une musique que seul le vent lui soufflait et chantait, d'une voix douce et vibrante comme du cristal.
« …Sur les ailes des colombes j'ai déposé, mon âme volant pour l'éternité… »
Ces mots ils retranscrivaient tellement fidèlement son état d'esprit, il descendit sans se faire remarquer dans la crique, il aperçut en arrivant l'éclat fantomatique de la jupe qui remontait et disparaissait derrière les rochers. Il remonta après avoir contemplé la mer, il rentra dans la chambre fit un signe à Eriol qui s'était réveillé et se coucha. Il devait être pas loin de 11h lorsqu'il se réveilla seul dans la chambre, des cris lui parvenaient étouffé pas la distance et les murs. Il se leva et descendit au salon où il trouva Tomoyo et Eriol qui discutaient.
« Salut,
- Tu es enfin levé, le charria Tomoyo. C'est un record à inscrire dans les annales.
- Tu m'as l'air en grande forme toi ce matin, lui répondit-il en saluant Eriol qui lui répondit discrètement.
- Et toi bien dormit ?
- Peu mais bien lorsque j'ai dormit.
- Une vraie marmotte, se moqua gentiment Eriol.
- Vous n'êtes pas avec les autres dehors pour vous amuser ?
- Pas envie, répondit Tomoyo. J'ai très mal dormi, trop de soucis sans doute.
- J'allais pas la laisser toute seule et puis j'avais quelque chose à faire dans le manoir.
- Ah »
Ils restèrent là jusqu'au repas de midi, lorsque les autres revinrent pour leur annoncer que Meilin avait gagné son match contre les garçons et que Yamazaki et Chiharu restaient dur la plage pour un déjeuné en amoureux. Il chercha du regard la jeune fille blond vénitien, mais il ne la trouva pas et se décida à poser la question alors qu'ils allaient passer à table.
« Kinomoto ne mange pas avec nous »
Il les entendit ravaler leur air, et chercher les un chez les autres une réponse à lui servire.
« Sakura est rentré, chez elle très tôt dans la matinée, l'informa Meilin. Un problème au bouleau.
- Et toi Eriol ?
- Tu sais, je suis pas toujours avec elle. »
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Une semaine passa et Shaolan décida de se rendre chez Tomoyo pour lui demander son avis sur un tas de chose de plus ou moins grande importance. Meilin était rentré depuis peu en Chine, Eriol ne répondait plus au téléphone et sa sœur ne savait pas où il se trouvait exactement.
« Daidoji-chança va ? La salua-t-il en entrant dans son salon.
Ça va, répondit tristement cette dernière en relevant la tête.
- C'est bizarre mais j'ai la drôle d'impression que ça ne va pas fort, lui dit-il en s'asseyant à côté d'elle.
- C'est pas très important, qu'est-ce que tu voulais me demander ?
- Voilà, je me demandais si tu ne saurais pas où se trouve Eriol ?
- Chais pasça fait une semaine que je cherche à le joindre répondit la jeune fille. D'après sa sœur il est partit avec l'agence pour faire des photos en Europe, mais j'ai plutôt l'impression qu'il ne veut voir personne.
- Qu'est-ce qui te fais dire ça ?
- Je l'ai entendu parler derrière sa sœur à voix basse.
- Chuis désolé.
- C'est pas très grave, je suppose que tu n'as pas fait tout ce chemin uniquement pour parler d'Eriol.
- Non, tu me connais. Je voudrais savoir où habite ta cousine, pour aller m'excuser…
- Personne ne t'a dit, l'interrompit la jeune fille.
- Quoi ?
- Sakura est repartie en Chine il y a 5 jours, Eriol était furieux.
- Ah ! Et tu sais quand elle va revenir ?
- Je ne crois pas qu'elle revienne avant un bon bout de temps. Tu lis la presse People ?
- Non
- Tien »
Elle lui tendit un magazine, sur la couverture duquel on pouvait lire « La fleur du Japon se fiance avec le dernier héritier de la famille impériale. » Ce slogan était illustré d'une photo de Sakura vêtu d'un pantalon blanc, un débardeur blanc également, d'un gilet blanc à motif rose pâle et d'une ceinture blanche à boucle rose. À ses côtés on pouvait voir un jeune homme séduisant vêtu d'une chemise bleue et d'un jean marine. Ils se souriaient et semblaient discuter à la terrasse d'un café que Shaolan reconnu pour être celui où il invitait toujours sa mère. Il ouvrit le magazine et lut en diagonal l'article.
« Les deux plus beaux partis de Hong Kong ont passé une semaine à se retrouver dans des lieux peu fréquentés… même si certains démentent cette rumeur…il y a deux jours nos reporters ont trouvé les deux tourtereaux dans une bijouterie où Xiang-lin a acheté une bague… les deux jeune gens interrogé subtilement par notre reporter n'ont pas démentit leurs intentions… "Cela risque d'en surprendre plus d'un" nous a avoué Miss Kinomoto…Blablabla.
Ça fait un choc ?
- C'est whaou !
- Je comprends mieux pourquoi Eriol était furieux lorsqu'elle est partie. Ça fait deux ans que ce mec lui tourne autour et là sans Eriol pour la garder, elle a fait des bêtises.
- Ils ont l'air de s'aimer, lâcha Shaolan un peu abruti par la nouvelle.
- Je trouve pas, il est trop… trop
- Trop quoi ?
- Parfait, voilà c'est le mot, riche, beau, amusant et amoureux, c'est pas naturel. »
Dring, dring. Tomoyo décrocha son téléphone.
« Moshi moshi.
- Moshi moshi Tomoyo-chan ! S'exclama une voix au téléphone.
- SAKURA!
- Aïeu Ça va de crier comme ça.
- Désolée, tu vas bien ?
Ça pourrait aller mieux vous avez lu la dernière parution de Idol'z ?
- Oui il est paru ce matin, pourquoi ?
- Rassure moi les gros titre c'est pas sur moi ?
- Si
- Kya, mershi, faut que j'appel papa. A plus
- A plus, lui répondit Tomoyo.
- Qu'est-ce qu'elle voulait ?
- Savoir ce qu'il y avait en première page de Idol'z.
- Pourquoi ?
- Chais pô mais ça pas eut l'air de la réjouir.
- Ah bon ?
- Elle a hurler et m'a dit qu'elle appelait son père. Pour en revenir à ton problème tu devrais la prochaine fois qu'on la verra lui faire tes excuses, chais pas si ça changera quelque chose entre vous, mais bon…
- Tu dois avoir raison.
- Si non tu rentre chez toi cet été ?
- Oui je rentre deux semaine en août, pour le traditionnel bal que mère organise. Il fit une pauseà ce propos tu voudrais pas être pas être ma cavalière ?
- Si tu veux, enfin faut que je demande à mère mais ça devrait pouvoir se faire.
- Merci.
- De rien.
Le mois de juillet se déroula sans événement notableà part les parutions hebdomadaires des photos de Sakura pour différents magazines et les potins mondains, qui lui attribuait un autre fiancé ou qui établissait la liste des fiancés potentiels idéale pour elle. Tomoyo lui téléphonait de temps en temps, jamais elle en parlait d'elle, elle s'appliquait à lui donner des nouvelles d'Eriol, il était aux États-Unis chez ses grands-parents paternels avec son demi-frère et sa fiancée. Elle voyait beaucoup Shaolan jusqu'à ce qu'il se rende en Chine, puisqu'elle devait le rejoindre une semaine après.
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Tomoyo descendait les marches qui menaient aux chambres du manoir des Li vêtue d'une jupe longue rose et violette avec un haut rose et un boa rose, une paire de rang et deux rose violettes dans les cheveux. Cheveux remontés en un chignon très compliqué et des plus jolis. En bas, il y avait déjà une foule d'invité tous plus riche et puissant les que les autres, elle repéra Shaolan qui discutait avec un jeune homme blond accompagné d'une brune. En s'approchant, elle reconnut Meilin qui lui adressa un sourire chaleureux, elle portait un pantalon bordeaux avec une robe chinoise courte de même couleur bordée de doré.
« Meilin, la salua Tomoyo en arrivant à leur niveau.
- Tomoyo, tu es magnifique, lui répondit la Chinoise en guise de salut. Je te présente Ikari, mon fiancé et le demi-frère d'Eriol.
- Enchantée de vous rencontrer, lui dit Tomoyo en lui tendant la main.
- Moi de même, répondit-il charmeur en lui faisant un baise main. Sakura n'avait pas exagéré pour une fois, vous êtes réellement stupéfiante. »
La Japonaise rougit sous le compliment, Shaolan se renfrogna et Meilin enguirlanda son fiancé jusqu'au moment où ils s'aperçurent d'un attroupement à l'entré du salon de réception. Ils prirent un peu de hauteur et remarquèrent que les gens s'étaient regroupé autour de quatre jeunes gens, deux femmes et deux garçons. Les deux hommes portaient des tenus traditionnels chinoise, pantalon droit et chemise brodée à col mao, la première jeune femme portait une robe chinoise longue, fendue des deux côtés jusqu'au haut des cuisses, bleu marine avec un dragon brodé en fils d'or sur le côté droit le long de la dite fente, ses cheveux étaient attachés en macarons retenus par des rubans dorés. Et la dernière portait un bustier rose ancien plus ou moins foncé avec une rose entre les deux seins, une jupe plus que longue dans les mêmes couleurs, les épaule dénudé, elle avait des sortes de manche plissé très longue qui cachaient ses mains, ses longs cheveux ondulés étaient à demi lâché et des roses y étaient disposées. Une femme venait derrière eux elle était châtain, les cheveux remonté en un chignon simple sur le haut de la tête, une robe bustier vert d'eau bordée et brodée de bleu glacier. Yelan vint à leur rencontre embrassant trois des jeunes comme des membres de sa famille et saluant respectueusement les deux jeunes femmes restantes. Shaolan, Tomoyo, Meilin et Ikari redescendirent et allèrent à la rencontre de Yelan qui était suivit de deux jeunes femmes et un jeune homme. Brun aux yeux bleu marine très profond, les mêmes yeux que son demi-frère qui le salua d'un signe de tête, Eriol lui sourit et reporta son attention sur les trois femmes qui se trouvaient avec lui, en rose il y avait Sakura, vert d'eau une inconnue et en blanc Yelan.
« Shaolan, l'appela sa mère lorsqu'elle l'aperçut.
- Mère, dit-il en les rejoignant suivit de ses amis.
- Tu connais tes cousins ? Lui demanda Yelan.
- Je crois que oui, répondit ce dernier en fixant Sakura qui regardait au delà de lui en souriant.
- Tomoyo-chan ! S'exclama la jeune Japonaise.
- Sakura, tu vas bien ? S'enquit sa cousine.
- Toujours lorsque je vois un visage ami, elle fit une pose et sourit au couple. Meilin, Ikari, tous vas bien ?
- Très bien, si ce n'est que son Don Juan de frangin n'a pas put s'empêcher de draguer ta cousine, répondit Meilin en souriant.
- Je croyais que tu lui suffisais amplement, rétorque Eriol.
- Je crois que ma petite Mei est jalouse, la taquina Ikari.
- Je vais vous laisser les enfants, leur dit Yelan. Sakura, tu devrais passer demain pour prendre le thé.
- Je n'y manquerais pas madame Li.
- Et fait moi plaisir appel moi Yelan, rajouta la mère de Shaolan en s'éloignant sans attendre de réponse.
- Shaolan, Tomoyo je vous présente Kaho ma fiancée, leur dit Eriol. Nous allons nous marier cet été, ajouta-t-il tout heureux.
- Ta fiancée ! S'exclama incrédule Shaolan alors que Tomoyo encaissait le choc sans mots dire.
- Ouiça fait maintenant quatre ans, répondit Eriol.
- Enchantée de faire votre connaissance, leur Kaho en souriant.
- Moi de même, lui dit Shaolan en s'inclinant poliment.
- Je suis ravie de vous rencontrer, ajouta Tomoyo qui lui sourit. »
Ils continuèrent à discuter puis dès qu'elle le put Tomoyo s'éclipsa, elle sortit prendre l'air sur une des terrasses attenantes au salon et fut bientôt rejointe par Sakura. Elles restèrent là en silence durant de longues minutes.
« Tu le savais ? Lui demanda Tomoyo.
- Bien sur, j'étais leur témoin lors des fiançailles.
- Je ne savais pas, continua Tomoyo. Je croyais que…
- Je ne savais pas non plus pour toi, sans ça je te l'aurais dit, lui souffla Sakura en s'approchant. Il ne pensait pas non plus que tu… enfin c'est mieux que tu l'apprennes avant que ça ne risque de te faire trop souffrir. »
Tomoyo renifla bruyamment et se réfugia dans les bras de sa cousine, elle y pleura un bon moment et c'est Meilin qui les trouva là, blottit dans les bras l'une de l'autre Tomoyo pleurant tout son saoul et Sakura la berçant doucement dans la brise qui se levait. Tomoyo se releva vers sa cousine,
« Mershi ma puce d'être toujours là quand j'en ai besoin, elle l'embrassa.
- Chuis là pour ça, lui répondit Sakura, une fois son souffle reprit. »
Elles se sourirent et rentrèrent pour percuter Shaolan qui avait reculé lorsqu'il avait entendu et vu les deux jeunes femmes ensemble, bien sur il les trouvait proche, autant que pouvaient l'être deux cousines, mais proche à ce point làça ne lui avait jamais effleuré l'esprit. Sakura lui sourit doucement soutenant Tomoyo qui reprenait contenance à vue d'œil.
« Li-kun, tu passe une bonne soirée, lui demanda Sakura.
- Je… j'ai… il la regarda et sortit sur la terrasse.
- Ma fois, souffla Tomoyo.
- Comme tu dis, tu veux aller te coucher ou voir les autres ?
- je crois que c'est un peu tôt, je vais monter me coucher, amuses-toi bien.
- Fais de beau rêve, lui répondit Sakura alors qu'elle disparaissait dans la foule.
- Elle va bien ? Lui demanda une voix masculine dans son dos.
- Aussi bien qu'elle le peut. Tu n'as pas à t'en sentir coupable Eriol, tu ne lui avais rien promit, d'accord ?
- Oui mais…
- Elle est forte, elle s'en remettra et puis, je crois qu'elle a toujours eut un petit penchant pour les filles de toute manière, ajouta Sakura en passant ses longs doigts fins sur ses lèvres. »
Voilà le début d'un nouveau One-Shot, chais pas trop ce que vous en penserais,mais je crois que si vous en pensez quelque chose y a toujour le bouton des review pour me le faire savoir.
Mershi à Laumie, mangaskiss, XtopangelX et Linka
Bizz à tous Berry
