« Le portrait est au visage quotidien,
Ce qu'est le Couchant,
À un beau soleil- magistral- En gilet de satin. » Emily Dickinson
2e Partie:
« TOMOYO!
J'arrive Saki, répondit la brune en finissant d'enfiler sa robe.
Dépêches-toi, Yuki n'a pas que ça à faire.
Chuis là, annonça Tomoyo en déboulant sur le plateau. »
Elle cligna des yeux quelque seconde avant de s'habituer à la luminosité des projecteurs, il y avait devant elle sa cousine, Sakura, Yukito, Nakuru, Yoko et d'autre jeune gens. Sakura s'approcha d'elle en souriant, elle portait un pantalon rose et fushia avec un haut dans les mêmes colories, de même que Tomoyo elle-même et un jeune homme blond. Les trois jeunes enchaînaient les pose en groupe ou individuelle sous l'œil expert des cinq photographes. Lorsque la séance fut terminée, il se retirèrent afin de se changer, Sakura fut la première à avoir finit, plus habituée que sa cousine au rythme des essayages. Elle la retrouva devant la loge ou plutôt colée au mur de la loge du blond, ce dernier l'embrassant avec passion. Le jeune homme ne s'interrompit que lorsqu'il sentit le regard plus qu'insistant de Tomoyo dans son dos. Il lâcha sa victime, consentante qui lui lança un regard mécontent que la séance de calinage soit terminée. Cela faisait déjà une semaine qu'ils se voyaient, depuis son arrivé dans l'agence. Tomoyo sourit à sa cousine qui après un dernier baisé à l'homme de sa vie du moment, partit en direction de la sortit où elles furent rejointes par Yukito qui devait les conduire chez leur grand-père. Tomoyo portait une robe courte violette et orange avec des socquettes montante violette et une paire de chaussure orange, Sakura portait quant à elle un pantalon blanc, un T-shirt blanc dont les manches étaient bleu glacier, une ceinture en perle de même couleur (je rappel que le blanc n'est en aucun cas une couleur) avec des tongues. Les deux jeunes filles restèrent silencieuse durant tout le trajet, et une fois arrivée sortirent de la voiture comme deux petites filles, se tenant la main et regardant aux alentour avec suspicion.
« Sakura, Tomoyo, les salua leur grand-père.
Les deux jeunes filles se précipitèrent vers lui pour l'embrasser. »
C'était un grand monsieur, aux cheveux gris blanc et au visage sévère, marqué par le temps, seule ses yeux bleu pétillant témoignait de son affection profonde pour les deux jeunes filles.
« Comment vous allez toutes les deux ? Leur demanda le vieil homme en les guidant vers le salon.
Bien, répondit Tomoyo qui avait reprit la main de sa cousine qui ne disait rien.
Et les cours, s'enquit leur grand-père.
On s'en sort bien, continua Tomoyo. Enfin pour le moment c'est les vacances.
Je vois, je vois… et toi Sakura-chan ?
Ça va, enfin il me semble que ça fait une éternité depuis la dernière fois que l'on s'est vu. À ce propos j'ai vu Yelan Li elle m'a demandé de te transmettre un message.
Flash-back :
Le lendemain du bal, Sakura arriva vers quatre heures chez les Li, elle avait revêtu un ensemble noir et blanc, comprenant une jupette noir à soufflets blanc, un haut à manche trois quart noir et blanc et une paire de chaussure à talon plat noir, ses deux nattes étaient retenu par des rubans noir.
« Kinomoto-chan, la salua Yelan en venant à sa rencontre.
Yelan, comment allez-vous ?
Très bien, et vous chère enfant ?
Pour le mieux, Mon grand-père vous passe le bonjour.
Comme c'est aimable à lui, voulez-vous du thé ?
Bien sur, Yelan. »
La porte s'ouvrit sur Shaolan qui la referma promptement en apercevant les femmes ensemble dans le salon.
« Y-aurait-il un problème avec mon fils ?
Aucun, lui répondit Sakura un peu surprise.
Ma fois, comment va votre père, mon enfant ?
Il va bien, enfin je suppose. Depuis le décès de maman il est un peu étrange et lointain mais ce n'est pas comme si il avait toujours été très démonstratif.
Je vois,
Pourquoi cette question ?
J'aimais beaucoup votre mère, c'était une femme adorable et très intelligente. Lorsque je voyais vos parents ensemble j'avais l'impression de voir l'amour à l'état le plus pur. Ce qui me laisse penser que votre père ne peut qu'en être profondément affecté, termina Yelan tristement.
Je crois que… jamais il ne s'en remettra complètement surtout depuis que grand-père à fait pression pour qu'elle soit enterrée avec le reste de la famille.
Enfin, parlons un peu de vous, dit Yelan pour changer de conversation.
De moi ? Il n'y a pas grand chose à dire.
Allons bon, s'étonna Yelan. Une jolie jeune fille comme vous, côtoyant les plus beaux partis d'Asie.
Vous savez, que je ne recherche pas la puissance, mais juste une personne faite rien que pour moi.
Une âme sœur, ne vous découragez jamais alors, car je sais que vous la trouverez.
Merci, enfin pour le moment, j'ai un stoppé mes recherches pour être plus présente pour mon père et pour l'agence.
A ce propos je voulais vous demander, que diriez-vous de devenir l'une de mes demoiselles de compagnie lorsque vous aurez fini vos études, j'entends bien.
Je ne sais pas ça fait tellement longtemps.
Il n'est jamais trop tard pour renouer avec la tradition.
Je verrais pour le moment, il y tant de chose dont je dois m'occuper. Père veut que je m'occupe de déménager toutes nos affaires au Japon, mon grand-père à au moins réussi à l'y attacher, il ne s'éloignera jamais de maman. Et moi et bien, je pense que je vais m'installer pour le reste de l'année aux États-Unis, le Japon me fait horreur Eriol est partit vivre près de ces grands-parents là-bas, mon frère est partit pour le sud du pays et Yuki vient de raccrocher. Et j'ai appris, il y a quelques heures que mon père envisage de se remarier avec la cousine de maman, je crois qu'il faut savoir se retirer lorsqu'il est temps pour revenir lorsque tous se sera calmé.
Se marier avec Sonomi, quel étrange choix !
Surtout si on sait que mon grand-père encourage cette union, j'aime beaucoup Sonomi et Tomoyo mais je ne crois pas pouvoir vivre avec elle durablement. Ma cousine et moi sommes si différente.
Peut-être est-il temps comme vous dites de vous retirer, quoi qu'il en soit votre présence sera souvent regrettée ici et je gage que Xiang-lin en sera affecté, vous lui avez toujours été de bon conseil.
C'est un grand garçon et puis il vaut mieux que l'on ne nous voit plus ensemble avant ses fiançailles avec Faye. »
Fin du Flash-back.
« Quel est-il ?
Je préférais que nous soyons seuls.
Tomoyo tu peux rejoindre ta mère sur la terrasse.
Alors ?
Tu ne devrais pas encourager l'union de Sonomi et mon père.
Pourquoi ?
Je n'en sais rien, mais elle a parut plus qu'ébranlée en apprenant la nouvelle. Je crois qu'elle la soupçonnait depuis un moment déjà.
Qu'elle se mêle de ses affaires, répliqua vertement le vieil homme. Allez viens, ils nous attendent.
J'arrive. »
Quelques jours plus tard Sonomi annonça publiquement son engagement avec Fujitaka, Toya migra définitivement au sud arguant que c'était un coup monté par le vieux pour récupérer les part de Nadeshiko. Sakura annonça son intention de finir son cursus en Amérique et lorsque sa cousine se proposa de l'accompagna elle refusa tout nette, argumentant que Tomoyo avait sa vie ici et qu'elle elle n'avait pas d'attache réelle et que le changement lui ferait le plus grand bien, elle promit cependant d'assister au mariage de son père. Yukito remit sa démission le jour même à l'agence et suivit Toya dans la sud, Eriol revint pour régler quelques papiers et rompit son contrat avec l'agence, Sakura quant à elle fut transférée dans l'agence New-Yorkaise et emménagea à Boston, où se trouvait déjà Eriol, Kaho et Nakuru.
Ce premier septembre Tomoyo fit donc sa rentrée pour la dernière ligne droite au Lycée Seijo, accompagnée de Shaolan et des filles. Elle n'avait pas continué le mannequina mais avait réussi à se faire repérer par une maison de haute couture. Leur professeur leur apprit donc le départ de Eriol et Sakura l'un pour raison familiale et l'autre dans le cadre d'un programme d'échange entre le Japon et les États-Unis, d'ailleurs dans ce même cadre, ils accueillaient une jeune américaine Amy Jackson.
De l'autre côté de l'océan pacifique, Sakura et Eriol avaient fait leur rentrée depuis une bonne semaine et suivaient un rythme différent de celui qui avait cours en Asie, moins d'heure de cours, plus de temps pour s'investir dans les clubs. Eriol devint rapidement le président des élèves, Sakura fut quant à elle recrutée par le club des Pompom girl où elle faisait des merveilles sans s'attirer les foudres des autres membres du groupe. Leur capitaine prévoyait qu'avant peu de temps elle la remplacerait, ce qui la réconfortait car elle devait quitter l'établissement d'ici peu.
« Sakura, tu viens, lui souffla un jeune homme brun un peu maladroit avec qui elle se mettait toujours en sport.
J'arrive, je finis juste de faire mes lacets, lui répondit la jeune fille accroupie en bordure du terrain. »
Elle aimait bien le sport ici car les équipes étaient toujours mixtes et elles tournaient à chaque cours pour ne pas instaurer une routine. Aujourd'hui elle se trouvait ce qu'on appelait l'équipe forte en effet à force de tourner le prof avait fini par se retrouver avec une équipe de joueur aguerrie, il y avait seulement trois filles avec elle et Leiss. Les garçons avaient un peu râlé en apprenant que c'était eux qui cette semaine se récupérait Leiss, il faut dire que le pauvre garçon laissait passer toutes les balle et était d'une telle maladresse qu'il était difficile de leurs en vouloir. Ils allaient objecter que trois d'entre eux avaient déjà dû le supporter la semaine précédente, au moment où Sakura fut envoyée dans leur groupe.
« Mais Monsieur…
Kinomoto, groupe B
Qu'est-ce que vous vouliez dire Richardson ?
Rien, répondit le jeune homme en adressant un sourire qui se voulait charmeur à la jeune fille qui se dirigeait vers Leiss.
Ça va Leiss, t'as l'air tout stressé ? S'enquit la jeune fille qui avait ignoré le bellâtre. »
Il lui adressa un signe de tête et la suivit jusqu'aux filles qui discutait chiffons et mecs. Il n'aimait pas beaucoup ce genre de conversation mais c'était le seul moyen qu'on le laisse tranquille.
« Eh Kinomoto, ça fait combien de temps que tu joue avec ce Loser ? Lui demanda une grande barque blonde au sourire Freedent.
C'est la première fois je crois que je joue avec toi, répliqua la Japonaise au tac au tac.
Pardon ? S'indigna le jeune homme piqué au vif.
Je vais être plus explicite, c'est la première fois que je dois jouer avec une loque comme toi.
Chuis pas sur d'avoir tous comprit, intervint un autre gars.
Moi pas avoir joué avant avec toi, moi trouver toi collant et nul, lui expliqua-t-elle comme à un attardé. C'est plus clair comme ça ? »
Il y eut des éclats de rire qui accueillir sa déclaration, la montagne de muscle la regarda outrée par ses déclarations et Leiss se fit le plus petit possible derrière Eriol qui avait rejoint Sakura. Quelques-uns uns de son groupe se retenaient à grandes peines de sourire, les filles la regardaient comme si elle était folle.
« C'est quoi ton problème ?
Je ne vois pas de quoi tu parles, répondit Sakura tout sourire.
Saki, lui souffla Eriol, ça suffit !
Qu'est-ce qui se passe ici ? Leur demanda le professeur en arrivant.
Rien, répondirent-ils tous à la fois.
Alors remettez-vous au travail. »
Tous retournèrent vers leurs étirements, groupes, amis… le cours se déroula dans une bonne humeur toute relative, et l'équipe de Sakura remporta une grande partie de ses matchs. Le dernier match serait contre l'équipe d'Eriol, les capitaines se mirent face à face au centre du terrain et l'arbitre lança le ballon (il est question ici de Basket) qui fut rattrapé par le mastodonte de l'équipe de Saki qui fit le passe à Ely, avant de tomber après s'être emberlificoté dans ses lacets.
« Temps mort ! Hurla l'arbitre alors que le jeune homme ne se relevait pas.
Peter, tu peux te lever, lui demanda Ely, une grande brune un peu mate.
Si je pouvais, je serais debout, répliqua le jeune homme.
Paterson, tu peux le conduire à l'infirmerie.
Chuis une fille pas une infirmière, s'indigna cette dernière.
Paterson si tu le conduis à l'infirmerie, je te promets que je m'arrangerais pour ce soir. »
La jeune fille souffla et se dirigea vers Peter, ce dernier prit appui sur elle et ils sortirent du terrain.
« Jackson tu le remplaces, dit l'arbitre à Leiss.
Tu es sur qu'on ne peut pas jouer à un de moins ? Demanda bêtement un garçon du groupe.
Non, j'en suis certaine, répondit Sakura avant l'arbitre.
On reprend, lança l'arbitre en souriant à Sakura. »
C'était un jeune homme blond cendré au sourire désespérément triste, aux yeux gris, d'assez grande taille. Il s'était tout de suite entendue avec Eriol et Sakura qui faisaient fi de sa célébrité et de son physique. En y repensant il n'avait jamais rencontré une jeune fille comme Sakura, elle était relativement indifférente à tous ce qui se passait autour d'elle, ne cherchait jamais à se mettre en avant et protégeait toujours ceux qui lui étaient cher. Leiss avait beaucoup de chance qu'elle le considère comme telle, en dépit de son caractère effacé et de la malchance qui le poursuivait. La première fois qu'ils s'étaient rencontrés, Leiss avait manqué de la reverser et au moment où un gars quelconque avait voulu s'en prendre au jeune homme elle était rentrée dans tous ses états, il avait fallu qu'Eriol la retienne, sans quoi elle l'aurait défiguré. Il fut tiré de sa rêverie par le sifflement du ballon. Sakura venait apparemment de faire une passe à Leiss qui une fois n'est pas coutume l'avait réceptionné et montait au panier, il fit une passe maladroite à un gars de son équipe qui marqua et lui adressa un signe de remerciement car sans lui cette action n'aurait pas été possible Sakura et les autres étant tous coincés par les défenseurs adverses. Eriol fit la remise en jeu, il passa la balle à une grande brune qui lui refit la passe il se prépara à faire la passe à un gars plus loin. Ryan repéra Peter et Mary Paterson qui revenait, ils s'assirent au bord du terrain avec les remplaçants de l'équipe d'Eriol. La passe de Eriol ne fut malheureusement pas rattraper par le gars en question, elle partait à la vitesse d'un bolet de canon en direction des gradins dans lesquels personne ne prêtait attention au jeu. Ryan vit alors une ombre intercepter la balle avant qu'elle n'arrive en plein milieu de la tribune, ceux qui étaient au repos dessus, stoppèrent cinq secondes leur conversation pour voir la balle retomber au sol juste devant Peter qui regardait le dos de l'ombre ébahit.
« Putain Eriol tu pourrais pas faire gaffe avec cette balle ! S'exclama Sakura furieuse en sortant de son sac une poche de glace.
Désolé, Saki, souffla le jeune homme en la rejoignant.
A chaque fois c'est la même chose, je t'ai déjà dis cent fois de ne jouer comme ça qu'avec moi et ton frère, c'est pas croyable, tu veux tuer quelqu'un ou quoi !
Saki calme-toi, lui demanda doucement Eriol sentant que la jeune fille pétait un câble.
T'en as du culot, je me calmerais lorsque j'en aurais envie, répliqua Sakura en s'asseyant.
C'est bon la puce y pas mort d'homme, continua Eriol. Si tu ne te calme pas il va venir, souffla-t-il juste pour elle.
Qu'il vienne! S'écria la jeune fille avant de s'effondrer en pleur dans les bars de son ami.
C'est bon Saki, souffla le jeune homme en lui caressant la tête. »
Il l'entraîna vers les vestiaires, loin de tous ceux qui avaient assisté à la scène sans rien y comprendre. Leiss rejoint Ryan penaud, Paterson était maintenant persuadée que Sakura était tarée. Quant à Peter plus qu'impressionné par la performance de la jeune fille, se promit de plus jamais l'embêter, il avait bien crut que le ballon allait le défigurer, les autres chuchotaient et en moins d'une dizaine de minutes la scène avait fait le tour du stade. Ryan partit les rejoindre dans le vestiaire suivi par Leiss qui ne disait comme à son habitude.
« Calmes-toi Saki, répétait inlassablement Eriol.
J'en ai mare Eriol.
Je sais, mais pense que c'est bientôt fini, il ne reste plus qu'une opération et il partira pour toujours.
Chuis à bout, sanglota Sakura. Ça ne finira jamais tu le sais aussi bien que moi, il sera toujours là.
Je sais qu'un jour on l'aura, Kaho est confiante et grand-père aussi.
Je vais mourir Eriol, continua Sakura dans sa bulle.
Jamais, tu m'entends jamais il ne gagnera, répondit Eriol en la secouant.
Il vient, vas-t'en et ferme la porte, lui souffla Sakura violemment en se détachant de lui.
Non je reste, affirma Eriol.
Sors Eriol je t'en pris, le supplia la jeune fille.
Je suis toujours resté, alors je reste, affirma Eriol.
La jeune fille tomba à genoux, au moment où Ryan et Leiss entraient dans le vestiaire, inquiet de la conversation qu'ils avaient surprise entre les deux amis. Eriol se retourna alors le visage décomposé, son regard fit un aller retour entre la porte, les deux garçons et Sakura qui ne semblait déjà plus consciente de ce qui l'entourait. Il allait leur ordonner de sortir lorsque la voix de Sakura s'éleva,
« Laisse donc Eriol, tu ne vois pas qu'ils n'ont que ça à faire traîner en nos pattes en espérant que l'on accordera ce qu'il cherche, cracha froidement la jeune fille.
Ying, tais-toi ! S'exclama Eriol en faisant face à son amie.
Tu ne pourras jamais m'empêcher de venir, lui souffla perfidement Sakura.
Sortez ! Ordonna Eriol à Ryan et Leiss qui ne comprenaient rien.
Pourquoi ne pourrais-je pas avoir un peu de compagnie ? Lui demanda Sakura en se glissant à une vitesse inimaginable derrière les deux garçons.
Parce qu'ils ne sont rien, ils ne sont pas divertissants, gardes-moi, la supplia Eriol. Moi seul comme la dernière fois, je sais que tu as adoré ça.
Je ne sais pas, il m'on l'air très appétissant souffla froidement Sakura.
Ying pour l'amour de Clow, laisse les partir et je ne chercherais plus à te bannir.
Vrai de vrai ?
Je te le promets Ying mais laisse les partire.
Soit puisque tu restes.
Ryan, Leiss sortez, leur ordonna Eriol.
Mais…
Je vous expliquerais plus tard, les deux jeunes hommes sortirent sans plus objecter.
Alors mon cher Eriol comment vas-tu depuis la dernière fois ?
Rend moi Sakura !
C'est elle qui m'a laissé apparaître.
Jamais, rend-la moi !
Tu rêve, avec ce corps je suis en mesure de faire tous ce que je veux, cette petite idiote ne faisait rien de bien palpitant.
Rend-moi Saki, ou je te jure que j'userais de la force.
Tu as promis, lui rappela Ying.
Promis pas juré et en aucun cas je t'ai promis de te laisser prendre la vie de Saki.
Mais elle m'appartient déjà.
Je ne pense pas, rend-la moi !
NON !
Tu vas le faire où je te ferais disparaître définitivement.
NON !
J'en appel à Clow, qu'il nous rende Sakura et bannisse Ying !
NOOOOoooooon !
Sakura ?
Eriol qu'est-ce qu'on fait là ?
Le cours est fini et on se change, répondit Eriol.
Dans le même vestiaire ?
Oui pourquoi ?
Dis-moi la vérité, lui dit Sakura sérieuse.
C'est Ying, lâcha Eriol en se dirigeant vers la porte. »
Il sortit laissant la jeune fille seule, Sakura demeura de longues minutes sans faire un seul geste, puis la porte du vestiaire s'ouvrit laissant entrer les filles, Mary la dévisagea en entrant suivit de son groupe de commère, Sakura la regarda lui sourit sauvagement et se dirigea sous la douche. La jeune japonaise resta longtemps sous l'eau à ne rien faire puis attrapa son shampoing et entreprit de laver méticuleusement ses longs cheveux. Elle ressortit lorsque la plus part des filles furent partit, ne restait plus qu'un groupe de marginal et quatre filles qui faisait partie de l'équipe de basket féminine. Elle enfila son pantalon noir et sa robe plissée verte à motif écossais, mit ses chaussures et attacha ses cheveux en deux couettes hautes. Elle posa toutes ses affaires dans son casier et y récupéra ses bijoux, une chaîne en argent avec un cadenas pour pendentif, deux paires de boucle d'oreille en or blanc et la bague de sa mère. Puis elle sortit du vestiaire devant lequel l'attendait Eriol, Ryan et Leiss, ces derniers semblaient un peu secoués et regardait Sakura bizarrement si bien que la jeune fille évita de les regarder pour ne pas se mettre en colère.
abgabgabgabg
« Sakura ! Tu as toutes tes affaires ?
Pour la dernière fois Eriol oui j'ai tous, alors arrête de stresser comme ça, lui répondit son amie.
Désolé, je peux pas m'en empêcher, s'il venait à te manquer quelque chose, ce serait ennuyeux.
Eriol c'est pas la fin du monde, et puis je trouverais bien quelque chose à me mettre à la maison.
Mais quand même, on a passé des heures à chercher cette tenue et puis c'est pas tous les jours que ton père se marie.
Justement, tu penses bien que ma valise est prête depuis un moment.
Oki alors si tu as tous, on n'a plus qu'à se rendre à l'aéroport.
Qu'attendons-nous alors ?
En voiture ! »
Sakura et Eriol descendirent hors de l'appartement de la jeune fille en direction de la voiture de ce dernier, il rangea sa valise dans la malle et ils se mirent en route pour l'aéroport. Sakura ne cessait de regarder sa montre et Eriol s'amusait de la voir si anxieuse, après tous ce n'était pas fréquent que la demoiselle soit à l'heure. Il la laissa en salle d'embarquement et quelques minutes pus tard l'avion décollait en destination de Tokyo. Une escale et 15h45 de vol plus tard elle arriva à Tokyo, aux alentour de 20h30, Sakura fut ravie d'apercevoir son frère et Yukito qui arrivait en provenance d'Okinawa.
« Sakura-chan comment tu vas ? Lui demanda Yukito
Cha va, et vous pas trop dure la vie dans à Okinawa ?
On a réussi à trouver un job et un appart, répondit son frère.
C'est pour ça que vous êtes si bronzé ?
En partie, en fait notre job consiste…
C'est bon Yuki je ne pense pas que cela passionne ma frangine, vous venez on a loué une voiture.
Ouaiche !
Tu me passes ton sac la puce ?
Je serais tentée de répondre oui, mais Toya va piquer une crise et puis il n'est pas si lourd. »
Ils arrivèrent une heure plus tard, au manoir Amamya , il trouvèrent le futur marié seul dans le salon.
« Papa !
Sakura, ma chérie comment vas-tu ? Lui demanda son père en ouvrant les bras pour y accueillir sa fille.
Mieux, maintenant que je te vois.
Serait-ce du regret que je perçois dans ta voix p'tite sœur ?
Absolument pas, répondit cette dernière toujours blottit dans les bras de son papa.
Toya, Yukito, les salua Fujitaka.
Je ne vois pas ton adorable futur épouse, lui répondit son fils un peu raide.
Elle est train de mettre au point les derniers détails avec le prêtre et sa fille.
Le vieux n'est pas là ?
Toya, le réprimanda son père, fait un effort et non il n'est pas encore rentré.
ON EST RENTREE, retentit une voix féminine au rez-de-chaussée.
Quand on parle du loup, fit remarquer Yukito.
Fujitaka, tu es là ?
Oui, entre Sonomi, répondit l'homme en lâchant sa fille.
Oh vous êtes arrivé les enfants, remarqua Sonomi en leur souriant.
À 10 heure moins 10 il était plus que temps, fit gentiment remarquer Yukito.
Sakura, comment vas-tu ?
Bien ma cousine, répondit Sakura en souriant.
Tu peux m'appeler Sonomi, lui dit la femme.
Je pourrais, mais je n'en ai pas envie…
…Saki !
Laisses-moi finir, papa. Sonomi est ma cousine et a toujours été ma cousine donc elle le restera pour moi, de même que Tomoyo sera toujours ma cousine et non ma demi-sœur.
Cependant ce sera le cas dans 12 heures, fit remarquer Sonomi.
Je suis fatiguée, papa, je peux aller me coucher.
Bien sur, ma chérie, fait de beau rêve.
On va t'accompagner, lui dit Toya.
J'y compte bien, c'est toi qui as la voiture.
Vous ne dormez pas ici ?
Non, pourquoi, répondit Sakura en se retournant
Tout le monde dort ici !
Et bien pas nous, de toute manière j'ai toutes mes affaires à la maison, répondit Toya.
A demain les enfants.
A demain papa. »
Sakura alla embrasser son père qui se trouvait près de Sonomi, cette dernière se pencha pour embrasser la jeune fille qui se déroba en lui lançant un regard noir. Toya fit un signe à son père et il sortit suivit de Yuki et sa sœur.
« Saki »
Une voix douce et masculine la tira du sommeille sur les coups de 9h30 du matin. La jeune fille ouvrit un oeil et sourit à Yukito qui lui répondit.
« Salut, murmura-t-elle encore tout endormis.
Ton frère vient de descendre préparer le petit déjeuné et la salle d'eau est libre.
J'y vais, répondit Sakura en se levant.
Soit prête pour 10h tapante, lui dit le jeune homme en sortant de la chambre.
Comme toujours ! »
Sakura attrapa sa serviette de bain un ensemble de sous-vêtements blanc en dentelle, et une chemise propre de son père. Elle entra dans la salle d'eau pleine de vapeur, posa ses affaires et se dirigea vers la douche. La jeune fille laissa un long moment l'eau chaude couler sur son corps avant de se décider à commencer à se laver et à laver ses cheveux. Elle ressortit 3/4 h plus tard les cheveux dégoulinant collés dans le dos et grelottant de froid, mit ses sous-vêtements et enfila la chemise de son père et entreprit de démêler ses cheveux. Elle ressortit de la salle d'eau une heure après y être entrée et descendit à la cuisine.
« Eh ben Godzilla, tu nous as vidé le chauffe eau.
Grrr, Toya, tu peux m'expliquer pourquoi la salle de bain ressemblait à un sonnas lorsque je suis entrée ?
J'avais le vain espoir que tu y meurs étouffée. Tiens tes pankakes, dit-il en lui tendant une assiette.
Yuki, toi qui étais là durant leur préparation, il n'y aurait pas ajouté du poison ou un truc dans le genre ?
Pas que je me souvienne, répondit le jeune homme un demi-sourire sur les lèvres.
Saki on part dans une demi-heure, lui dit son frère en filant dans sa chambre suivit de Yuki qui devait lui aussi s'habiller.
Ouais »
Une demie-heure plus tard les trois jeune gens partaient en direction du manoir familiale où devait se dérouler la cérémonie.
« Je constate qu'on n'est pas les derniers, ou alors qu'il y ait moins de monde qu'on ne pensait, dit Toya en se garant.
Tu n'imagine pas grand-père faire les choses en petit, lui répondit sarcastiquement sa sœur.
Tu as raison. »
Ils sortirent de la voiture et se présentèrent sur le perron où la bonne vint leur ouvrirent.
« Mademoiselle, Messieurs, si vous voulez bien me suivre.
On vous suit Aya. »
Ils cheminèrent jusqu'au parc du manoir où il y avait nettement plus de monde que dans la demeure ou sur le parking. Ils étaient à peine arrivé que Tomoyo se jeta sur Sakura, la jeune fille portait un débardeur blanc transparent en mousseline et une jupe asymétrique blanc et grise avec des pompes assortit.
« Sakura-chan, chuis trop contente, lui dit sa cousine.
Moi aussi Tomoyo-chan.
Toya, Yukito, je peux vous l'emprunter ?
Bien sur, répondit Toya en adressant un sourire machiavélique à sa sœur.
Merci, tu viens Saki.
J'arrive, répondit cette dernière en jetant un regard noir à son frangin.
Je te présente la femme de ma vie, lui dit Tomoyo en s'arrêtant devant une jeune fille, châtain aux yeux vert pâle.
Naoko, comment tu vas ? Lui demanda Sakura en souriant à a jeune fille.
Bien, tu es superbe Kinomoto-chan, la complimenta Naoko en la détaillant des pieds à la tête. »
Sakura portait un pantalon blanc avec de fine rayure noire dans le sens de la longueur, une chemise blanche en mousseline d'un autre temps avec un décolleté qui si elle n'avait pas porté de sous-vêtements, l'aurait laissé nue, et une capeline Blanche avec un ruban noir et une fleur de la même couleur.
« Merci Naoko, répondit Sakura un peu mal alaise.
Alors Saki-chan c'est comment les États-Unis, la pressa Tomoyo.
Différent… dit-elle évasivement.
Tu y as trouvé ton âme sœur ? La questionna Naoko.
Non, mais je m'y suis fait plein d'ami.
Et c'est tous ? Tu n'as eut de petit copain depuis la rentrée ?
Trop occupée, répondit cette dernière, je passe mes week-end à faire des aller-retour entre Boston et New York. Et puis ils sont si conventionnels.
Comment ça ?
C'est très compliqué, en fait…
Sakura-chan, ma petite fille préférée.
C'est normal grand-père, je suis ta seule petite fille.
Je sais, tu as salué ton père ?
Non, Tomoyo m'a kidnappé dès mon arrivé. Tu ne sais pas où je peux le trouver ?
Près de Nadeshiko, répondit le vieil homme.
Merci, j'y vais de ce pas.
A tout à l'heure mon enfant. »
Sakura se dirigea dans la direction indiquée, croisa sa future belle-mère qui portait une robe jaune pâle et orange, qui ressemblait plus à une robe de cocktail qu'à une de mariage. Elle trouva son père près de la tombe de sa mère, ils restèrent là en silence de longues minutes avant de repartir main dans la main vers ce mariage qu'ils n'étaient plus certains de vouloir.
Le lendemain Sakura repartait en direction de Boston, habillé d'un pantalon blanc baggy et d'un débardeur violet elle fit ses adieux aux membres de sa famille, évita sa demi-sœur et sa copine dont elle avait du mal à supporter le regard.
abgabgabgabg
Les mois passèrent et les séances de photo s'enchaînaient, la jeune fille avait un peu maigrit mais survivait toujours à ce rythme, elle fit la couverture vers octobre d'un grand magazine de mode américain, habillée d'un bustier blanc, d'un pantalon bleu violet et d'une paire de manche blanche. Puis arriva la période des photos spécial Halloween, Sakura avait déjà fêté cette date en chine avec Eriol et compagnie mais n'imaginait pas que ce serait un tel phénomène aux États-Unis, enfin comme toutes les séances avait lieux dans Salem une ville à une demi-heure de route de chez elle cela ne la gêna pas plus que ça. Pour l'occasion elle avait fait un tour chez le coiffeur et en était ressortit avec des mèches noires, l'agence l'avait fait poser dans des tenues toutes plus loufoques les unes que les autres elle avait même fait une série avec une perruque noire. Le soir Eriol, Kaho, Leiss, Ryan et elle se rendirent dans la ville de Salem, Eriol était déguisé en sorcier chinois, Ryan en squelette, Leiss en fantôme, Kaho en sorcière super sexy noir et violette, Eriol avait faillit faire une crise. Elle portait une mini jupe noire, des collants violets, des guêtres violet et des talons noirs pour le bas et en haut un haut en mousseline violet brodé sous un bustier noir et violet en damier, sans oublier touche finale le chapeau de sorcière. Sakura avait quant à elle opté pour une jupe en lanière noire dont les plus longue descendait sous les genoux, des bas orange rayé de noir dans le sens de la largeur des chaussures noire, un haut semblable à celui de Kaho mais en noir sous un dos nu noir et orange. Ses cheveux étaient attachés en un chignon savamment décoiffé. Leiss passa toute la soirée à faire la cour à une citrouille géante qui se trouvait être Mary Paterson, Sakura dû supporter les avances plus que douteuses d'un dragon rouge et vert.
« Ryan ! Grouilles-toi !
J'arrive, répondit le blond.
Allez grouilles-toi Saki va finir par arriver avant nous, le pressa Eriol.
Ça ne risque pas, répondit le jeune homme en étouffant un fou rire. »
Ryan attrapa sa veste et sortit de la chambre pour aller dans la cuisine, où il retrouva le couple Kaho, Eriol en train de prendre son petit déjeuné.
« Bien dormi ? Lui demanda en souriant Kaho.
Ouais, répondit-il avant de boire son café.
T'as meilleure mine que ces derniers temps, lui fit remarquer Eriol.
J'en connais une qui n'y est sans doute pas étrangère, ajouta malicieusement Kaho.
Je ne vois pas de quoi vous parlez, répondit en replongeant dans sa tasse Ryan.
Je crois qu'elle parle…
Qu'on parle, le corrigea Kaho, du baiser que tu as échangé avec Saki-chan hier soir, mais peut-être étais-tu trop saoul pour t'en souvenir ?
Grrr
Je crois que ça lui est revenu, affirma Eriol.
C'est trop mignon il est sous le charme, continua Kaho.
C'est pas bientôt fini !
Non ! Répondit le couple d'une même voix. »
Dring, Dring (sonnerie de téléphone)
« Allô ?
C'est moi les gars, qu'est-ce que vous fabriquez ?
Saki ! On prend notre petit dej.
Je vous fais amicalement remarquer qu'il ne vous reste que deux minutes pour arriver avant le début du cours.
Il est quelle heure ?
8h moins 2, répondit la jeune fille.
SHIT !
À tout à l'heure, les nargua Sakura au bout du fils.
C'est ça ! Grogna Ryan avant de raccrocher. »
Ils retrouvèrent la jeune fille en cours de mathématique à 9H, elle discutait avec un mec, qui la dévorait littéralement du regard. Elle les salua d'un geste de la main avant de replonger dans sa palpitante discussion sur les pingouins d'Amazonie. Les garçons s'installèrent derrière eux, d'où ils purent se rendrent compte que si Sakura semblait un minimum passionnée par le sujet le jeune homme lui semblait plus passionné par son décolleté que par ce qu'il racontait. Ryan allait lui faire une remarque désobligeante lorsque Eriol l'en empêcha.
« Tu vas comprendre, lui chuchota-t-il. »
Au bout que quelque minute Sakura cessa d'écouter le jeune homme et lui coupa la parole.
« Je ne suis pas certaine qu'il y ait jamais eut des pingouins en Amazonie, par contre je suis certaine que si il y en avait eut tu ne l'aurais pas sut, tout ça pour dire que mon décolleté n'étant pas en voie de disparition tu peux arrêter de l'observer et de scruter toute ses réactions.
Je…euh… mais… je…
Tais-toi ça vaux mieux. T'en as assez fait pour aujourd'hui.
Mais…s'enfonça lamentablement le bellâtre. »
Les élèves les plus proche réprimèrent un fou rire et Ryan regarda légèrement étonné Sakura qui se retourna vers eux.
« Leiss n'est pas avec vous ?
Non, je le croyais avec toi, répondit Eriol.
Il a voulu que je le raccompagne chez lui hier, je l'ai abandonné dans son lit.
Ma fois, il n'a pas dû entendre le réveil, conclu Eriol.
Comment vous faites pour être aussi frais un lendemain de fête, Saki tu as presque autant but que nous.
Question d'habitude, répondit Eriol.
En plus chez nous l'alcool est beaucoup plus fort. Tu te souviens de cette fois Eriol.
Oui, mais t'étais pas mal non plus, répondit en souriant Eriol.
J'étais quand même moins bourrée que vous, je me souviens de ce que j'ai fait ce soir là, toi tu ne savais même pas ce que tu fichais dans mon lit.
Merci de rappeler ce si mémorable souvenir, dit sarcastiquement Eriol. En tous cas ça valait le coup, tu te souviens de la tête qu'a fait Toya en venant te réveiller ?
Oui, mais sur le coup je crois qu'il aurait put te tuer.
Qui est ce Toya ? Les questionna Ryan.
C'est son frangin.
Tu as un frère ? Tu n'en parles jamais !
Tu sais y a pas grand chose à dire dessus, lui Sakura.
C'est quand même ton frangin, en fait en y réfléchissant bien je ne sais pas grand chose sur ta famille, si ce n'est qu'ils sont au Japon.
Eh ! Tu veux vraiment qu'on parle de ça ?
Bien sur, c'est génial d'avoir une famille, regarde moi je ne les vois jamais et ça me manque et puis Eriol il vit avec ses grands-parents.
D'accord, J'ai donc un grand frère, et un grand frère par procuration en la personne de son ami, et mon père vient de se marier avec ma petite cousine, dont la fille est devenue ma demi-sœur, tous ça avec la bénédiction de mon grand-père maternel.
…
Oh et j'oubliais, ma demi-sœur m'a avoué à l'occasion de ce mariage son homosexualité, termina Sakura en souriant largement.
Whaou ! Lâcha le jeune homme après deux minutes de silence. Dire que je trouvais ma famille bizarre.
Tu sais c'est un peu le même milieu avec en plus des codes d'honneur importants et omniprésents. On ne sait pas trop encore qui héritera de l'empire de la famille mais une chose est sur ce ne sera pas mon frère, il déteste notre grand-père.
Un peu comme mon frère ! Tu n'as pas parlé de ta mère.
Elle est morte en Mai dernier, répondit Sakura avant de se lever et de sortir de la classe, le cours de math étant terminé.
J'aurais peut-être mieux fait de me taire.
Non, tu pouvais pas savoir, le rassura Eriol. Sakura aimait beaucoup sa mère et elle en veut, tous comme son frère, à son père de s'être laissé manipuler par le vieux.
Tu ne l'aimes pas beaucoup non plus.
Il est très bizarre, froid et calculateur. Sakura ne dit jamais grand chose mais elle n'en pense pas moins. Elle sait toujours à quoi s'en tenir avec les gens.
Des fois elle me surprend vraiment ! Comme tout à l'heure !
En faite là c'était vraiment facile, dans l'école où elle allait petite il avait comme mascotte le pingouin et les enfants devaient connaître toutes les espèces de pingouin, donc lorsque Juan lui parlé de pingouin en Amazonie elle sans doute dû se retenir de rire pendant un moment avant de lui envoyer dans la tronche cette réplique bien sentie.
Je comprends mieux. On va la rejoindre ?
Ouais, je ramasse ses affaires avant. »
Ils retrouvèrent la jeune fille assise dans la cour, sur un banc qui avec le temps était devenu le leur. Les deux jeunes hommes s'assirent en silence de chaque côté, elle remercia d'un sourire Eriol et reporta son attention sur un couple assis dans l'herbe un peu plus loin.
« Ils ne se sont pas encore rendu-compte de l'essentiel, lâcha-t-elle avec amertume.
De quoi tu parles ? Lui demanda Ryan visiblement perdu.
Je ne sais pas Sakura, pourquoi tu dis ça ?
Regarde comment elle le regarde, elle ne sait pas encore qu'elle va souffrir et lui il la dévore du regard sans savoir qu'en fait, elle ne sera qu'un numéro sur une liste plus ou moins importante. C'est dérisoire et tellement prévisible, pourquoi les hommes et les femmes ressentent-ils ce besoin viscéral ?
Parce que sur le coup ça semble avoir un sens, je crois, lui répondit Eriol.
Ça s'appelle l'amour, Sakura, lui dit gentiment Ryan.
C'est un nom que l'on donne à ce besoin il n'y a aucun sentiment réel, ce qui compte c'est la perpétuation de l'espèce et rien d'autre sinon pourquoi une fois que vous avez obtenu de que vous cherchez vous partez, sans un regard, sans vous souciez des conséquences ! Claqua la voix de la jeune fille.
Ça te va bien de dire ça ! Alors que tu change de copain dès que tu es lassée de l'ancien, lui reprocha Ryan. »
La jeune japonaise ne répondit pas et se contenta de fixer le couple, ses yeux brillant d'une drôle de lueur qu'il ne lui avait jamais vu. Eriol le foudroya du regard et le maudissant de faire preuve d'aussi peu de tact avec elle, mais après tout il n'avait pas tord, il ne savait pas tous non plus et si Sakura lui expliquait, il était possible qu'il ne s'en remette pas. Il regarda Sakura qui était repartit dans la contemplation du couple, il remarqua cependant que ses yeux avaient prit la teinte qui précédait la venu de Ying Fa, ce vert pas tout à fait noir mais plus vert non plus. Cependant lui mieux que personne savait que Ying leur avait dit adieux une semaine auparavant, alors pourquoi ? Pourquoi son amie semblait sur le point de sombrer dans la douce folie de la possession ? Pourquoi avait-il lui-même peur de ce qui allait se passer ? Sakura se leva et se dirigea vers les deux jeunes elle leur dit un mot et revint vers eux en souriant, Eriol jeta par acquis de conscience un regard vers le couple, mais la fille était maintenant seule et pleurait et le jeune homme partait dans le sens inverse rejoignant une grande blonde.
« Je ne sais pas si je suis désabusée ou si c'est le monde qui ne tourne pas comme tu l'imagine Ryan, mais cette chose que l'on appel l'amour, c'est juste une façade, regarde, elle venait de lui avouer son amour et lui il lui a dit qu'il l'a quittait pour cette blondasse inodore et sans saveur. En fait, je crois que cette chose que l'on appel amour n'existe pas ou alors n'existe que pour nous torturer, de ça au moins j'en suis sur.
Sakura tu es pas très positive, lui reprocha Eriol, alors que Ryan la regardait éberlué.
Je ne parle pas pour toi, Eriol. Vous n'avez pas faim ? Leur demanda-t-elle en perdant instantanément son air sérieux.
Tu as faim !
Ben oui, pas toi ?
Je t'accompagne, Saki, lui dit Eriol.
Mais somment vous faites un instant vous êtes sérieux et philosophez sur la vie et l'instant d'après vous avez faim.
C'est une chose courante aux alentour de midi, lui dit en souriant Sakura.
Rah ! T'es impossible a vivre, râla le jeune homme en se levant.
C'est ce qui fait mon charme, répondit Sakura en lui saisissant le bras et en entraînant Eriol. »
Ils se rendirent à la cafétéria où il furent rejoint par un Leiss encore un peu dans le vague mais présent. Les quatre amis rigolèrent de tout et rien, puis ils se séparèrent car Sakura avait un entraînement avec les pom-pom girl, Eriol un réunion et Ryan un rencontre d'échec. Leiss lui se rendit à la bibliothèque pour travailler et rattraper les cours de la matinée.
Ainsi passa le mois de novembre entre discours philosophique sur le sens profond de leur vie et les cours, Sakura maigrit encore un peu si bien que son manager refusa de l'exploser dans d'inutile séance de photo pour la nativité. Elle fut tout de même prié de suivre un programme pour reprendre un peu de poids car une grande marque comptait sur elle pour promouvoir toute sorte de produit pour la St Valentin. Elle avait récupéré sa couleur naturelle de cheveux et avait convaincu Eriol qu'elle allait bien en dépit de la mine tristounette qu'elle arborait. Son père l'avait prié de rentrer pour noël mais elle avait refusé prétextant un surplus de travail, Eriol avait fortement désapprouvé mais comprenait que son amie n'ait aucune envie de rentrer chez elle pour les fêtes. Il avait réussit à obtenir de Ryan qu'elle passe les fête chez lui, qui se résumait depuis des années à une réunion interminable d'industrielle et tout genre, et cela en dépit des tensions qui opposaient les deux jeune gens. En effet Sakura avait accepté de sortir avec lui, et l'avait largué au bout de deux semaines, record de cette dernière, depuis ils étaient relativement en froid et le jeune homme s'en tenait à l'écart. Enfin aujourd'hui de tout manière il avait rendez-vous avec elle pour choisir un cadeau à Kaho.
« Eriol ! L'interpella Sakura dans la foule. »
Elle portait un ensemble orange composé d'un pantalon taille basse patte d'éléphant, et d'un haut à col roulé orage à poids jaune, une veste en cuir noir, ses cheveux étaient remontés en une queue de cheval haute d'où s'échappait quelque mèche qui retombait devant son beau visage. Eriol était toujours étonné que personne ne l'aborde pour lui demander une photo, car les gens la reconnaissaient assurément. Son visage s'étalait sur la plus part des panneaux publicitaires et magazine de mode.
« Saki, ça va ?
Impec, et toi ?
Bien, comme toujours
On y va ?
Ouais. »
Ils passèrent presque tout l'après midi dans le centre commercial et finirent par dégoter un collier, en or blanc avec une lune en opale pour pendentif. Sakura en profita pour acheter un cadeau à son frère, à Yukito et son père, elle avait apprit qu'à son instar son frère avait décliné l'invitation des fêtes familiale. Elle trouva un Katana en ivoire pour son frangin, un appareil photo pour Yukito et un tableau qu'elle avait commandé des semaines auparavant pour son père. On pouvait y voir sa mère habillée d'une tunique grecque bleu clair dans un paysage antique, à ses côtés il y avait Sakura habillée de la même façon en vert pâle. C'était la première photo de mode que Sakura avait faite, elle devait avoir 14 ans et avait accompagné sa mère au travaille.
« Tu crois qu'il ne va pas y voir un message caché ? Lui demanda encore une fois Eriol septique.
Je ne pense pas, mais je ne peux pas en être non plus totalement sur, répondit la jeune fille pour la centième fois.
Si tu le dit, en tous cas connaissant Yuki il va être très content de cet appareil.
Ouais, c'est très gentil à Nakuru de les leur porter jusque là-bas.
Tu sais, je crois qu'elle avait hâte de revoir ton frangin, je crois qu'il nous assassinera lorsqu'il nous reverra.
Pour sur, répondit en rigolant Sakura.
On s'arrête pour boire un truc ? Proposa Eriol.
Si tu veux, chuis un peu fatiguée.
J'avais remarqué, c'est vraiment gentil à toi de m'avoir aidé alors que tu aurais dû rester couchée.
Je suis pas mourrant non plus, c'est juste que je suis fatiguée, répondit en s'asseyant la jeune fille.
A ce propos, j'ai remarqué que ça date de la disparition de Ying, lui dit gravement Eriol.
Je sais, répondit tristement Sakura.
Tu le savais ?
Je savais ce que ça ferait, mais je voulais vivre seule.
Tu savais et tu ne nous as pas arrêtés ! S'indigna Eriol.
En faite, j'en ai parlé avec quelqu'un et nous avons décidé de ne rien vous dire, lui avoua Sakura.
Qui ?
Ton grand-père, lâcha Sakura.
Rah !
Vos thés !
Merci, répondit Sakura en lui souriant.
Écoute Eriol, ça n'a pas d'importance, lui dit Sakura en essorant son sachet de thé.
TU va mourir ! Lâcha le jeune homme un peu trop fort.
Tu crois que je ne le sais pas, lui répondit la jeune japonaise en fixant sa tasse. Je savais ce que je faisais, je savais aussi que tu ne comprendrais pas. C'était le prix à payer, et je ne le regrette pas, point. Vous faites quoi pour les fêtes ?
Saki,
Je ne veux pas continuer cette discussion avec toi, alors maintenant ou tu me réponds ou je m'en vais.
Saki, tu n'as pas le droit, murmura enfin Eriol.
Et pourquoi pas ? C'est ma vie ! J'aurais pu sauter sous un camion ou m'ouvrir les veines j'ai choisi autre chose ! Fin du débat !
On voit Meilin et Ikari.
J'essaierais de passer entre Noël et le Jour de l'An.
Oki, je préviendrais mes grands-parents.
Mershi, bon je vais devoir y aller j'ai rendez-vous avec Ryan pour allez chercher une robe.
Oki, je t'appellerais tous les jours, lui promit Eriol en l'embrassant rapidement.
Chalut ! »
Et la jeune fille s'enfuit en direction du lieu de son rendez-vous avec le jeune homme en question.
« Sakura ! T'abuse, tu as une demi-heure de retard, lui reprocha gentiment Ryan.
Dé…so…lée ! Lui répondit Sakura.
Ma sœur n'a pas que ça à faire, ce serait pour moi je m'en ficherais mais…
Chuis désolée, elle est où ?
Chez Fiffi, tu me donnes tes paquets ?
A condition que tu ne regarde pas ce qu'il y a dedans.
Ok ! Allez vas-y elle t'attend. »
Le jeune homme s'éloigna après avoir vu Sakura rentrer dans la boutique. Les filles passèrent des heures dans la boutique puis se décidèrent pour un ensemble beige et bleu violet pour Sakura et sa sœur de même.
Les fêtes de fin d'année furent mémorables, Ryan se ridiculisa une fois de plus en ingurgitant trop d'alcool dans un stupide concours de boisson avec son beau-frère. Sakura eut donc pour tâche de la veiller pour les soirées qui suivirent et le jeune hommes sembla oublier la haine qu'il avait un moment voué à Sakura. Ils retournèrent en classe bras de dessus bras dessous au grand étonnement de Leiss qui ne les voyait pas se réconcilier. Et arriva les séances de St Valentin la jeune fille s'y plia de bonne grâce, ses cheveux furent une nouvelle fois mèché du rouge ce coup-ci, avant qu'elle ne remette sa démission à l'agence. Son manager lui rappela qu'une marque un tel avait signé pour plusieurs saison et Sakura leur promis de faire ses séances au moment voulut. Une semaine plus tard elle finissait son contrat avec une série de photo sur la belle époque en Europe. Un matin de les garçons eurent le choc de la voir débarquer avec des cheveux court, en effet le jeune fille les avaient coupé en un coupe qui n'était pas sans rappeler celle de Selphie dans Final Fantasy, ce qui plus à Leiss, mais n'enchanta pas plus que ça Eriol.
« Saki, tes cheveux ! lui dit Eriol.
Quoi ?
Tu les as coupés ?
J'en avais assez de devoir les coiffer tous les matins, et puis ça me va bien non ?
Whaou, la classe ! S'exclama Leiss.
Ça te va bien, la rassura Ryan en lui souriant doucement sa petite copine accrochée au bras.
ET ta tenue ?
Oh Eriol soit pas si coincé, j'aime bien le look punk et ça fait des années. Tu ne te souviens pas ?
Si mais là quand même. »
La jeune fille portait un pantalon rouge avec une jupette vert olive et un haut assez court fait d'une bande de chandail pour bander sa poitrine et de manche identique le tout en laine vert olive, une résille noir tenait les morceaux en eux et des bretelles noires s'attachait à son pantalon.
« Oh tu ne va pas en faire une maladie, lui répondit la jeune fille.
Whaou Saki tu es superbe, lui glissa dans l'oreille son copain du moment. »
Puis ils eurent le droit de la voir changer de rousse à mèches rouges, à rousse à mèches violette, puis rose et enfin à la fin de l'année elle récupéra sa couleur naturelle. Ils eurent aussi la chance de se rendre compte avec l'arrivé des beaux jours que leur amie était tatouée.
« Saki !
Voui, répondit la jeune fille en souriant à son ami.
Tu peux m'expliquer ce que c'est que ça ! Lui demanda Eriol en pointant du doigt le bas de son ventre.
Quoi ?
La chose qui orne ta hanche droite.
Ah ça ! Il est joli non, lui demanda son amie avec un grand sourire.
Moi j'aime bien, lui dit Ryan.
Là n'est pas la question, répondit Eriol. Saki tu as fait ça quand ?
Vers le moi d'avril, pourquoi ? Tu ne va pas en faire une maladie.
Non, non, mais j'aurais aimé que tu me le dises.
Tu sais, on était encore un peu en froid à propos de tu sais quoi, lui répondit Sakura.
Je vois, tu sais, je…
C'est pas très grave, je sais.
On y va ? Proposa Leiss.
Voui, répondirent les trois autres.
Au fait Saki je voulais te demander si tu pouvais être mon témoin au mariage ? Lui demanda Eriol.
VI ! Je croyais que c'était ton frère ?
Kaho m'a prit de court, elle le lui a demandé, il y a un mois.
Sacrée Kaho, elle n'a pas pu s'en empêcher.
Tu le savais ! S'indigna son ami.
Ben elle m'en avait parlé…
Saki ! »
La jeune fille s'enfuit en courant poursuivit par son ami lui-même suivit par Leiss et Ryan qui les suivaient gentiment sans se presser, dans ses cas la mieux valait les laisser régler leurs différents ensemble.
« Dis-moi Ryan, tu ne trouve pas que Saki a drôlement maigrit depuis le début de l'année ? Lui demanda soudain Leiss.
Si, je n'avais pas remarqué, vu qu'elle portait toujours des vêtements larges ou de gros pull. Je sais, je lui en avais fait la remarque à Noël, elle était plus maigre que ma sœur, t'imagine ?
Maintenant c'est pire, elle a au moins perdu une dizaine de kilo depuis son arrivé, voir plus.
L'agence lui avait demandé de suivre un régime pour grossir vers Noël, lui confia Ryan. Eriol ne semble pas s'en rendre compte, mais je trouve qu'elle manque sérieusement d'entrain. Je crois qu'elle ne suit même plus ses entraînements du club et ceux de kendo avec Eriol.
La galère, je ne comprends pas du tout comment ça ce fait.
Moi non plus, pourtant elle mange plus qu'avant.
On devrait en parler à Eriol.
Ouais !
RYAN ! LEISS ! AU SECOURS ! Leur cria Sakura sur l'épaule d'Eriol.
Moins fort, petite fleur, la réprimanda Eriol.
On peut savoir comment vous en êtes arrivé là ? Leur demanda Ryan.
Eh bien, j'ai décidé que sa punition pour ne rien m'avoir dit serait de traverser la ville sur mon épaule ficelée comme un sac de patates.
C'est pô juste ! S'indigna la jeune fille. »
Les trois garçons éclatèrent de rire, et ils se dirigèrent vers l'appart de Saki, toujours juchée sur l'épaule de son ami. Les jours qui suivirent, virent la remise des diplômes des quatre amis, la décision de poursuivre leurs études en Asie pour Ryan et Leiss qui devait rejoindre sa sœur au Japon, et les préparatifs du mariage qui avançait à grand pas.
Eriol était de plus en plus nerveux et stressé, ses grands-parents avaient décidé de faire les choses en grand. Ils passaient beaucoup de temps avec son frère et Sakura qui lui remontait le moral avec leurs âneries. Ils étaient en train de regarder Eriol se faire habiller par la couturière.
« Tu trouve pas qu'il a l'air coincé comme ça, souffla Sakura à son voisin assez fort pour qu'Eriol l'entende.
Si, il devrait peut-être se détendre un peu, pour changer.
Je crois que pour a première fois de sa vie, il ne sait pas comment tous ça va finir.
Il est là, les coupa Eriol.
Il devrait être heureux,
Il épouse une femme merveilleuse.
T'as qu'a te marier à ma place avec elle, répliqua Eriol.
Euh Eriol, ça fait déjà un moment que j'y pense mais je crois que je…
…non c'est moi…
Ta gueule mon bonhomme, j'aime Kaho, acheva avec un air sérieux Sakura.
Te fiche pas de moi Saki, c'est pas marrant, lui répondit Eriol.
Ben en faite, c'est pas une blague, continua son amie.
Quoi ! Tu es devenu lesbienne depuis quand ?
Pfffffff ! Ah ! Ah! Ah! Explosèrent les deux complices.
Ikari, Saki, sortez d'ici avant que je vous assassine, leur cria Eriol alors qu'ils se sauvaient.
La tête, qu'il a tiré, commença Sakura un fois calmée.
Je paierais bien pour la revoir encore une fois, renchérit Ikari.
Qu'est-ce qui vous fait marrer comme ça ? Leur demanda Meilin.
Eriol ! Répondirent-ils ensemble.
Qu'est-ce que vous lui avez dit encore.
Saki lui avoué qu'elle était folle amoureuse de Kaho, et il a marché comme d'habitude, lui répondit Ikari.
Ah ! ce n'est que ça.
T'es pas fâchée ?
Ben non en faite je viens de faire le même coup à Kaho, répondit la chinoise.
Tu sais que je t'aime toi, lui souffla Ikari avant de l'embrasser.
Vous gênez pas pour moi, je dois y aller, leur lança Sakura. »
Elle se rendit dans sa chambre où elle trouva une lettre en provenance de Chine et une autre en provenance du Japon. Elle ouvrit celle de son frère. Il lui disait combien elle lui manquait et surtout combien leur belle-mère était tyrannique, de ce qu'il en savait Tomoyo filait toujours le parfait amour avec sa copine et leur père s'était plongé à corps perdu dans le travail. Il s'était un peu plaint qu'elle ne rentre pas pour les vacances, en effet la jeune fille songeait à visiter le Royaume Uni pour sa prochaine année. La seconde était de Yelan, cette dernière lui demandait de la prévenir lorsqu'elle viendrait, ce qu'elle espérait imminent, la reine de Chine semblait s'ennuyer profondément.
Elle rangea les deux lettres dans un tiroir du bureau et sorti prendre l'air en ville. Elle acheta une veste noire en cuir et se rendit dans le café où elle servait en ce moment. Le patron l'accueilli avec un sourire et lui fit remarquer qu'elle prenait son service il y a une demi-heure. Elle rentra chez elle plus tard, où elle trouva son répondeur plein de messages.
Le premier était de Eriol qui lui demandait de décrocher car il était certain qu'elle boudait à côté du téléphone, le second du couple chinois qui lui demandait si elle pouvait les accompagne le lendemain dans le centre ville. Puis Ryan lui demandait si elle voulait bien être sa cavalière pour la réception qui suivrait le mariage puisque cette dernière n'avait plus de copain depuis le matin et enfin un message de Leiss qui lui annonçait qu'il devait rentrer chez lui pour les prochains jours. Elle répondit par texto à Meilin et Ikari qu'ils pouvaient compter sur elle puis elle appela Ryan pour lui fixer un rendez-vous au ciné du coin.
« Ouh ouh Saki, chuis là ! L'appela le jeune homme.
Salut, lui répondit la jeune fille en souriant.
Alors quoi de neuf depuis la dernière fois.
J'ai largué Chris, répondit la Japonaise. Trop encombrant.
Je vois, lequel de tous ces jeunes hommes n'aura pas été encombrant ?
Toi, répondit la jeune fille, en lui claquant une bise sonore sur la joue.
Saki, arrête, se défendit mollement son ami.
Oh s'il te plais, Ryan, juste pour une soirée soit muet, lui demanda en faisant mine de bouder Sakura.
Pourquoi ?
Parce que je te le demande gentiment.
Je vois et j'y gagne quoi ?
C'est toi qui vois, répondit-elle avec un sourire charmeur.
Tu ne serais pas en train de flirter avec moi par le plus grand des hasards ?
Qu'est-ce qui te fais dire ça ?
Peut-être les petites étoiles qui je vois au fond de tes yeux, miss, on dirait un gamine devant un panier de bonbon.
C'est peut-être bien le cas.
Saki, t'es pas sérieuse, lui demanda son ami.
Si pourquoi, allez fait pas ta mauvaise tête, on peut s'amuser un peu.
Saki ça fini mal en général ce genre de chose entre ami.
Jamais avec moi, tu as déjà vu un de mes ex m'en vouloir ?
Non
Alors, pourquoi tu hésites ?
Parce que je t'aime énormément petite fleur.
Moi aussi, je t'aime beaucoup, le renard, lui souffla Sakura en se rapprochant de lui. »
Il ferma les yeux plus pas instinct qu'autre chose sentit bientôt deux lèvres se poser sur les siennes, elle avait un goût de cerise, ils se séparèrent essoufflé.
« Tu as un goût de cerise, lui dit Ryan.
Toi c'est du nougat, rigola la jeune fille.
Tu te sens mieux ?
Vi, ça fait bizarre d'embrasser une personne qu'on aime un minimum, lui confia la Japonaise.
Je n e te comprendrais jamais.
Je ne l'ai pas encore dit à Eriol mais je vais retourner en chine cette année, lui dit Sakura.
On se verra alors, deux place pour Constantine. Merci, dit-il une fois les deus places en main.
Euh Ryan, c'est quoi ce film, je le sens pas du tout le titre, lui dit Saki.
J'avais oublié que tu étais une âme sensible, c'est une histoire d'entité et fantôme.
Tu l'as fais exprès, lui reprocha Sakura.
Un peu c'est vrai, soit heureuse chuis toujours là pour te réconforter.
Chais pas pourquoi mais ça sonne étrangement comme un je ne vais pas regarder une seule scène de ce merveilleux films.
Comment oses-tu Saki, je l'ai déjà vu une fois, je m'en fiche.
Je vais te tuer, lui souffla la jeune fille à l'oreille en entrant dans la salle déjà silencieuse.
Mais non, tu vas m'embrasser comme tu l'as fait tout à l'heure et tu ne te souviendra même plus pourquoi on est là.
On verra. »
abgabgabgabg
« Eriol, c'est quoi ce merdier ! Lui demanda sa meilleure amie et accessoirement témoin de mariage.
Euh… c'est mon costar, et mes chaussures.
T'as pas l'impression que tous ça mériterait un coup de fer ?
Euh… si, tu veux bien t'en occuper.
Vi, tu ne serais pas en train de stresser, toi par le plus grand des hasards ?
Non, voyons, occupes-toi de ma veste, je vais me doucher.
C'est un comble tu vas arriver en retard à ton propre mariage.
Saki ! »
Elle referma la porte en rigolant et croisa Ikari qui se traînait une paire de chaussures plus grise que blanche.
« Qu'est-ce qui leur est arrivé ?
La même chose qu'à ton costar je suppose, répondit le frère.
Sans doute, elle stresse autant que lui ?
Je crois bien.
L'enfer. »
Deux heures plus tard, les mariés étaient enfin habillés et se préparaient à rejoindre la salle de réception. Les invités étaient tous arrivé, Eriol se tenait à côté de l'autel près de Sakura, Ikari de son côté était tout seul il ne put s'empêcher de trouver que son frère et Saki ferait un couple du tonnerre. Elle portait un débardeur en mousseline blanche brodée, une jupe simple brodée de fleur rose pâle, des chaussures de soirée blanche avec un rose, rose et une capeline Blanche bordée de ruban rose. Le marié semblait stresser tous seul, là, lorsque les portes de la maison s'ouvrire pour laisser voir une jeune femme magnifique, vêtu d'une jupe longue blanche et d'un haut blanc très stylé, avec une capeline semblable à celle de Sakura à la différence que la sienne était bordé d'orange.
« N'est-elle pas magnifique, souffla Sakura discrètement à son ami avec un clin d'œil.
Si. »
Kaho avança dans la grande allée, accompagnée du grand-père d'Eriol, et arriva à sa hauteur, elle lui adressa un sourire et reporta son attention sur le prêtre.
« Nous sommes ici pour unir cet homme et cette femme par les liens sacrés et insécable du mariage, commença le vieux monsieur… Voulez-vous Mister Hiiragizawa Eriol prendre pour épouse Miss Kaho Mizuki, ici présent, jurer de le protéger et le chérire durant toute votre vie ?
Oui.
Et vous Miss Mizuki Kaho voulez-vous prendre pour époux Mister Hiiragizawa Eriol, ici présent, jurer de le protéger et le chérire durant toute votre vie ?
Oui
Je vous déclare donc mari et femme, déclara le prêtre. Vous pouvez embrasser la marié. »
« Ils étaient trop mignon, Lui glissa Meilin à l'oreille pendant que le couple dansait au milieu de la salle.
Oui, mais que ça ne te donne pas d'idée, lui répondit son copain.
Pourquoi ?
Parce que je ne survivrais pas à un second mariage dans l'année, répondit-il avant de l'embrasser.
Tu as vu Sakura semble avoir trouvé chaussure à son pied, lui fit remarquer Meilin.
Vi, s'amusa son compagnon. »
De l'autre côté de la piste de danse, Sakura et Ryan retournaient vers leur place. La jeune fille avait la tête appuyée sur l'épaule de son ami, il s'assit et Sakura se retrouva sur ses genoux.
« Et bien Saki-chan, tous va bien pour toi ? Lui demanda Leiss.
Chuis un peu fatiguée, mais ça va, répondit-elle en enfouissant sa tête dans le coup de Ryan.
Tu veux rentrer ? Lui proposa Ryan.
Non, Eriol et Kaho ont tenu à ce que je reste avec eux jusqu'à demain.
Je te raccompagne jusqu'à ta chambre, et on se voit demain dans l'aprem, si tu veux.
Vi, répondit-elle à moitié endormie. »
Ryan se leva, et la Japonaise se retrouva dans ses bras, ils passa prévenir Kaho et Eriol, qui lui sourirent avant de lui confié qu'ils allaient sans doute les suivrent. Ryan monta à l'étage, Sakura toujours dans ses bras, il entra dans la chambre qu'elle lui désigna. L'étendit sur son lit, et se releva un instant pour retomber happé par la jeune femme.
« Saki… je dois y aller, lui chuchota Ryan un peu surpris.
Reste, s'il te plait, lui répondit Sakura en ouvrant un œil.
Mais…
On s'en fiche, fait ce qu'on veut, continua-t-elle dans les vapes.
T'es sur ?
Vi.
Oki, capitula-t-il en s'allongeant à ses côtés. »
Le soleil filtrait à travers la pièce dans d'importante proportion, jouant sur les deux corps enlacés dans le grand lit bleu. Une fine main se mit à jouer avec les mèches blond cendré du jeune homme. Il ouvrit un œil, qu'il referma bien vite devant la luminosité importante de la pièce. Un coup, puis un deuxième lui fit rouvrire les yeux, il se dégagea du corps de sa compagne toujours endormie qui grogna et se roula en boule à sa place. Le jeune homme sourit et se leva pour aller ouvrir la porte.
« Sak…
Salut, Eriol, lui répondit Ryan en baillant.
Saki est réveillée ?
Je crois pas.
Elle est visible ?
Ça veut dire quoi ça ?
Tu m'as très bien compris, lui dit Eriol avec un sourire en coin.
On n'a rien fait et oui elle est visible, répondit Ryan en baillant pour la deuxième fois. »
Eriol entra dans la chambre et s'approcha de son amie qui dormait un sourire épanoui aux lèvres. Il lui boucha le nez et faisant signe à Ryan de se taire. La réaction ne se fit pas attendre, puisqu'une minute plus tard Eriol se prenait un coussin dans la tête.
« T'es pas un peu taré, lui demanda la Japonaise.
Moi aussi je t'aime, ma puce.
Qu'est-ce que tu fais là de si bonne heure ?
Il est 13 heure, Saki ;
Woé ! déjà !
Ben voui, répondit-il amusé.
Que puis-je pour toi ?
On a beaucoup réfléchi avec Kaho, et on en a déduit qu'il fallait que tu reste avec un détenteur de pouvoir jusqu'à ce qu'on trouve une solution. Ikari repart dans une semaine et demi, je préfèrerais que tu le suives.
Mais…
Saki ! Je rigole pas, ne fais pas la gamine.
Je ne veux pas aller tous de suite en Chine, j'ai des choses à régler avant.
Tu n'as pas le choix, t'avais qu'à me le dire dès le début, lui reprocha Eriol.
Quoi et que Ying-Fa reste !
Si ça avait été la seule solution, Oui !
C'est pour ça que je n'ai rien dit, lâcha Sakura.
Saki-chan tu vas y rester, et tu le sais.
Je partirais comme prévu, lui dit la jeune fille en se levant du lit.
Ryan, tu pourrais sortir, s'il te plait ? Lui demanda Eriol visiblement énervé.
Oui.
Saki ! On est tous responsable de ta situation alors mets-y un peu du tien, commença Eriol lorsque la porte fut refermée.
C'est ce que je voulais, je connaissais le prix dès le début, Clow me l'avait dit.
Tu savais depuis le début…
Bien sur, qu'est-ce que tu crois ? J'ai fait ce choix et ni toi, ni personne ne pourra rien y faire ! OUI JE VAIS MOURIR ET ALORS ?
Saki
Tu ne sais pas ce que c'est que d'avoir cette entité en toi qui de jour en jour prends des forces et le dessus sur toi. C'était la fin pour moi dans les deux cas, je préfère avoir choisi que de l'avoir laissé choisir, lâcha amèrement la jeune femme en regardant le soleil.
Tu as sans doute raison, mais dans les deux cas, je te perds.
Tu as Kaho, Eriol ! Je serais toujours avec toi, même si je retrouve maman là haut.
T'as pas le droit.
Va-t-en !
Saki
VA-T-EN ! »
Eriol sorti de la pièce la tête basse, alors que la jeune fille s'effondrait en pleur dans un fauteuil. Ryan, lui jeta un regard d'incompréhension auquel le jeune marié, ne répondit pas. Il s'éloigna rapidement de la chambre, Ryan poussa la porte et trouva Sakura recroquevillée face à la vitre. Il s'approcha et la pris dans ses bras, la berçant doucement. Elle releva la tête vers lui et l'embrassa, comme si il n'y aurait pas de lendemain. Les mains de la jeune fille couraient sur le corps de son ami, qui frissonna, la testa du regard avant de continuer.
Mershi à:
Sinkha: c'est gentil
Laumie: Mershi beaucoup
Pour tous les deux voilà la suite qui s'est un peu voir même beaucoup fait attendre. et devinez quoi, il y aura une troisième partie que j'espère publier d'ici deux semaine au plus.
Bizzz à tous et bonne continuation.
Pour mes autre fic en section sakura, je ne les ai pas abondonnée, c'est seulement que j'i du mal à mettre de l'ordre dans mes idées.
Prongsynette
