La 7ème Rose
La légende raconte qu'il y a bien longtemps, sept Divinités régnaient avec sagesse sur le Septième Monde. Ils étaient les représentants des Sept Eléments qui maintiennent l'Harmonie en toute chose. En ce temps, la paix et le bonheur étaient les maîtres mots de ce monde, et la beauté était omniprésente. Nulle laideur, nulle vilenie n'existait alors. Et parmi tout cela, magnificence du Septième Monde, se cachaient au cœur d'une lumineuse forêt les Jardins de Nacre, palais des Dieux dédiés à la Nature et à l'Harmonie.
Mais un jour, survint un être, noir d'apparence et de cœur, si noir qu'à ses côtés la lumière semblait diminuer. L'Être Noir imposa sa volonté et rompit le fragile équilibre du Septième Monde. Les forêts brûlèrent, les lacs s'asséchèrent, les jardins fanèrent, et les villages se dépeuplèrent. Les terres, devenues arides et craquelées, n'étaient plus que landes de désolation. Les Jardins de Nacre furent pillés et laissés à l'état de ruines. Jamais on ne revit les Sept Divinités.
Aujourd'hui ne subsistent plus que les Sept Mythes sacrés du Septième Monde, dans la mémoire des survivants…
1ère Rose : Rose Rubis
Chapitre III : Le Livre des Songes
Le désert s'étendait devant lui, flou, comme distordu par des brumes invisibles. Un désert blanc, blanc de neige. Nulle couleur autre ne s'étalait sous ses yeux, rien qu'une immaculée blancheur à perte de vue. Un désert, un désert de neige. Il crut devenir aveugle. Il crut avoir perdu toute visibilité des couleurs. Il crut ne plus voir le monde qu'en dégradés de gris. Un dégradé si lugubre… Un désert sans fin, un rideau de neige.
Il tendit la main. De fines particules se déposèrent en douceur sur celle-ci. Soyeuses, légères, mais froides. Le bras tressaillit, la main se referma. Sa main aux pâles couleurs de peau blanchie. Une main aux nuances rosées. Il ramena son bras vers lui. Un désert, oui, mais non un désert de sable, rouge et sec. Non. Un désert de neige, blanc, froid, et humide. Un pays de glaces, un pays de cœurs gelés. Son pays.
Il avait froid. Il ne connaissait pas le froid. Des frissons parcouraient son dos, ses membres. Il avait froid, il avait chaud. Son corps tremblait, recouvert d'une sueur glacée. Il avait froid et chaud, chaud et froid. Ses yeux le brûlaient soudain. Il les referma avec force. La sueur sur sa peau l'irritait, il avait l'impression d'être en feu. Il ne comprenait pas. Il sentait sa tête tourner. Appuya sa main sur son front, et tomba à genoux.
La terre tournoya. Il rouvrit les yeux. Devant lui s'étendait enfin le désert, le vrai, le rouge, le sec, l'irrespirable. Le soleil qui agresse. Le vent qui manque. L'eau qui s'assèche. La terre qui érafle. Il se releva. Trouver un village. Trouver de l'eau. Trouver un abri. Ses amis. Il s'écorcha la main sur la terre aride, ignora la douleur. Ne pas s'attarder sur des détails. Ne s'attarder sur rien, ne pas chercher à savoir, comprendre. L'esprit brumeux, il commença sa marche.
Le ciel se confondit avec le sable, le bleu avec le rouge, le haut avec le bas. Le temps perdit sa valeur, la lumière son éclat bienveillant. Il n'y avait jamais eu d'éclat bienveillant. Des visages apparurent, en filigrane ; des voix surgirent du sol ; des impressions perturbèrent les battements de son cœur. Tout se fondit à nouveau. Il hurla. Embrouillé. Indémêlable. Tout se bousculait en lui. Il tomba à genoux. La tête dans les mains. Nauséeux, fiévreux, fatigué, souffrant de toutes les parcelles de son corps, il hurlait. Et se laissa tomber à terre.
Il avait sombré dans l'inconscient et le délire, et à présent lui seul pouvait en sortir.
°S-°-Kyooran-°-S°
(1)
Cape sur le dos, il arpentait les rues animées en visiteur, observant les demeures, les boutiques, en toile ou en torchis, et écoutait le brouhaha incessant mais infiniment rassurant de la foule empressée du matin. Mokona, sur son épaule, en faisait autant, gazouillant de plaisir et désignait d'une patte tout ce qui l'amusait, provoquant un sourire sur le visage de Shaolan. Sourire léger, emprunt de tristesse.
Shôgo Asagi avait évoqué un possible témoin. Ne sachant rien de ce lieu mystique dont parlaient les gens d'ici, l'archéologue avait décidé d'en parler avec cette personne. C'était le seul espoir qu'il avait de retrouver Sakura, même si cela revenait à courir après une chimère. Il aurait aimé que Kurogane l'accompagne, ou même Fye, comme il en avait l'habitude, mais ce dernier luttait toujours contre une forte fièvre, et le ninja avait décidé de rester à son chevet tant que personne n'aurait besoin de lui.
A cette pensée, Shaolan sentit son cœur se réchauffer. Car malgré tout, malgré les paroles pleines de mépris qu'il leur adressait souvent, Kurogane montrait une fois encore son attachement pour eux.
Il demanda plusieurs fois son chemin à des villageois, et aussi à des enfants qui lui indiquèrent la bonne direction avec des rires agréables. Une petite fille lui désigna une petite bicoque en torchis et s'éloigna en riant avec ses amies. Shaolan se releva et regarda la masure. Elle ressemblait à ce qui fut sa maison, comme tous les bâtiments en terre de Sabaku, et cela le mit à l'aise. Il se sentait, même si ce n'était qu'une impression et non une réalité, revenu chez lui.
-C'est ici, dit-il.
Il s'avança et frappa trois coups discrets à la porte. Celle-ci s'ouvrit aussitôt, dévoilant un visage souriant, et terriblement familier. Shaolan recula d'un pas, surpris.
-Kyle Rondart… balbutia-t-il.
°S-°-Shounin-°-S°
(2)
-Ainsi vous êtes un ami de cette jeune fille ?
-C'est exact.
Assis dans le petit salon de la demeure de Kyle Rondart, Shaolan observait le maître de maison s'affairer pour recevoir convenablement son visiteur. Il semblait empressé et serviable, un peu comme le Kyle du monde de Jade, mais en plus naturel… et en plus spontané. Le jeune homme ne savait comment réagir face à cet homme dont l'homologue les avait trompés. Selon Fye, chaque personne partageait le même cœur, la même âme d'origine que leurs doubles des autres mondes, mais cela impliquait-il qu'il fallait se méfier de ceux qui avaient trahi… ailleurs ?
Devant ce Kyle si heureux de vivre et souriant, Shaolan préféra ne pas y songer et lui accorder le bénéfice du doute. Il gardait néanmoins un peu de recul, afin de pouvoir toujours considérer la situation au mieux, sans préjugé, comme il le faisait toujours. S'il s'avérait que Kyle Rondart était aussi mauvais que le précédent, il ne perdrait pas de vue son objectif.
-Certains vous diront que je commence à avoir des hallucinations, reprit Kyle en s'asseyant face à Shaolan, une tasse à la main. Pourtant j'ai bien vu cette demoiselle hier. En plein milieu de la nuit, plus précisément. Je pourrais vous dire où elle se trouve à présent, selon moi, mais il faut d'abord que je vous rapporte la légende de notre pays…
-Shôgo… Votre chef m'en a déjà parlé, coupa Shaolan.
Kyle sourit.
-Bien.
Il posa sa tasse sur la table et fixa le jeune homme d'un air soudain plus sérieux.
-Je doute cependant qu'il vous ait tout raconté, dit-il d'une voix grave. Cette partie de l'histoire est gardée jalousement par les habitants de Sabaku. Quoi qu'on ait pu vous en dire, Sabaku est le seul village existant à des centaines voire des milliers de kilomètres. C'est pourquoi elle est si ancrée dans l'histoire de ce monde, tandis que tous, au-delà, l'ont oubliée. Pour eux, l'histoire des sept Divinités relève de la légende, et non d'une réalité historique. Or, nous avons gardé divers documents prouvant l'existence, notamment, des Jardins de Nacre.
Il se leva, sortir de la pièce, et revint quelques secondes plus tard, un livre ouvert à la main. Shaolan fronça les sourcils. La situation, étrangement, lui rappelait quelques mauvais souvenirs. Cela n'était pas fait pour le rassurer. Kyle déposa le livre sur la table, devant l'archéologue, et lui désigna la carte qui remplissait les deux pages.
-Ceci est la carte des Jardins de Nacre, expliqua Kyle. Certains considèrent comme un sacrilège l'existence même de cette carte, d'autres nieront sa véracité. Oui, il y a des gens ici-même qui renient l'histoire de notre monde, ajouta-t-il d'un air triste. Les plus jeunes, surtout, comme Shôgo…
Il se rassit sur son fauteuil.
-Comment êtes-vous entré en possession de ce manuscrit ? ne put s'empêcher de demander Shaolan.
Kyle sourit, comme heureux qu'on lui pose la question.
-Je suis le descendant du dessinateur de cette carte. Ce livre est resté dans ma famille depuis lors, transmis de génération en génération. J'ai bien peur qu'aujourd'hui je n'aie plus personne à qui le confier… soupira-t-il.
Shaolan observa attentivement la carte, fasciné. Cela relevait encore du mystère, d'une recherche de la vérité… Ce que son père lui avait appris à tant aimer… Il songea que la princesse était probablement retenue dans cet endroit, et qu'il devrait l'y retrouver… Chose ardue, puisque ces jardins semblaient, d'après le plan, d'une superficie colossale.
-Vous parliez d'une partie cachée de la légende, rappela-t-il.
-Oui, en effet. Peu de nos jours savent ce qu'il en est. Je vais vous expliquer. Vous voyez ces regroupements, sur la carte ?
Du doigt, Kyle entoura sept grands espaces comme délimités par de larges bandes vides. Regardant de plus près, Shaolan remarqua qu'au centre de chaque espace, était dessiné un bâtiment de taille identique mais de forme variable, en plein cœur d'un grand cercle qui paraissait fait d'arbres.
-Ce sont les emplacements des sept temples construits pour les Divinités. Chaque Divinité a son temple, et son jardin. Il est écrit dans ce livre que ces temples renferment l'âme et le cœur de la Divinité, que l'on a coutume de représenter sous forme de fleur, protégée par de dangereux maléfices. Il est dit également que celui qui parviendrait à s'emparer de chacune de ces fleurs recevrait alors un pouvoir immense, symbolisé par une plume immaculée, mais cela au détriment des sept Divinités, puisque le vol de cette fleur, cette partie vitale d'elles-mêmes, causerait leur mort.
°S-°-Shouko-°-S°
(3)
Assis en tailleur sur la grande pente herbeuse de la montagne, il regarde le village, en contrebas. Vus d'en haut, les maisons et les gens semblent minuscules. Les rumeurs de la cité montent vers lui en douces vagues troublant à peine le silence apaisant de la nature. Il inspire avidement l'air, heureux de pouvoir profiter de ce calme, loin des gens. Il a envie de rire. De se rouler dans l'herbe. De courir après les cerfs ou les lapins.
Il se laisse tomber en arrière, bras étendus, le regard rivé au ciel. Seuls quelques légers nuages blancs viennent en altérer son bleu éclatant. Une volée d'oiseaux traverse son champ visuel en piaillant, s'élançant vers un lieu inconnu, cherchant peut-être un lac au bord duquel se reposer. Il ferme les yeux. Se laisse imprégner de l'odeur, du doux son de la nature environnante.
Une brise lui apporte la fraîcheur et la senteur caractéristique des sous-bois. Un bruissement d'herbe lui fait deviner la présence proche d'un animal sauvage. Biche ou renard, il ne saurait le dire. Il se sent imprégner la terre à son tour, ne devenir plus qu'une partie de la montagne, vivante, vibrante. L'herbe lui chatouille agréablement le visage. Ce moment n'a pas d'importance. Ce n'est qu'une petite chose insignifiante. Mais l'Homme oublie toujours que ces petites choses sont souvent les meilleures.
Il finit par se redresser, sourire aux lèvres. Mais son sourire s'évanouit légèrement. Il se sent observé, alors que toujours en ce lieu il est seul. Il tourne la tête. Un peu plus haut, à demi-cachée par un rocher, une jeune fille l'observe. Dès qu'il croise son regard, elle se dissimule vivement derrière le rocher. Intrigué, il se lève, dans l'intention de la rejoindre. Mais elle doit avoir perçut son geste. Elle jaillit de derrière le roc et s'élance, gravissant avec agilité la pente accidentée. Il s'arrête, surpris.
-Attends ! crie-t-il, espérant la retenir.
Elle s'immobilise un instant, et baisse la tête vers lui. Ainsi perchée au sommet d'un petit pic rocheux, au-dessus de lui, la frêle jeune fille prend une allure de reine, et il en a le souffle coupé. Mais elle repart tout aussi vite, et il reprend aussitôt ses esprits, avant de se mettre à courir derrière elle.
-Attends ! crie-t-il à nouveau, escaladant à sa suite la montagne. Qui es-tu ? Je ne t'ai jamais vue au village !
La jeune fille ne répond pas, ne ralentit pas.
-Je n'ai jamais vu personne ici, attends ! reprend-il avec espoir. Est-ce qu'au moins tu reviendras ?
Mais elle court toujours, aussi vite que lui. Il s'arrête et la regarde poursuivre sa course vers les hauteurs. Elle se retourne soudain, loin devant lui, et reste là, sans bouger, à l'observer, ses longs cheveux blonds emportés par le vent. Elle a à nouveau un port de reine, et il en est troublé. Il ose pas s'approcher, de peur de briser l'instant, de peur de l'effrayer, de la faire fuir à nouveau. Il reste là, à la fixer. Après de longues minutes, elle tend une main ouverte vers lui. Et attend.
Il ne comprend pas immédiatement mais, lorsqu'elle penche la tête sur le côté, en souriant, il n'hésite pas une seconde et s'avance doucement vers elle. Ce sera le début d'une longue après-midi de rires et de jeux, de courses effrénées sur la montagne et de repos allongés calmement sur l'herbe. Pas un mot ne sera échangé. Juste des rires, des sourires, et des regards. Fasciné par son visage, par ses yeux, par son sourire, il se contente de la regarder sans rien dire. C'est comme un ange descendu du firmament pour lui. Une parole, une seule, briserait la magie.
Mais la magie est brisée, car il ne pouvait en être autrement. Vient l'heure où elle se lève, et ne lui offre plus qu'un sourire gêné et triste. Il n'a pas besoin de lui demander pour savoir qu'elle doit partir. Elle se penche vers lui, dépose un léger baiser sur sa joue. Une larme perle au coin de son œil, qu'il efface d'un doigt. Elle ferme alors les yeux et s'enfuit sans se retourner. Il ne sait pas s'il la reverra le lendemain. Il ne sait pas même son nom. Ni d'où elle vient. Il sait juste qu'en son cœur, elle gardera une place éternelle.
Il redescend au village, à la fois joyeux et peiné. Il hésite entre laisser éclater sa joie ou laisser transparaître son malheur, ainsi il ne paraît guère différent de ce qu'il était toujours. Un jeune garçon plein de vie mais sage et réfléchi.
-Rubis ! Mais où étais-tu passé ? l'apostrophe une voix de femme.
-Je… J'étais là-h…
-Viens par ici, ton père a besoin de toi ! coupe la femme. Allez, allez, ajoute-t-elle avec un sourire en le gratifiant de petites tapes dans le dos alors qu'il passe devant elle pour entrer chez lui.
-Oui, maman…
Il rejoint son père. Mais stoppe en chemin. La terre s'est mise à trembler. Légèrement, de petites secousses, à peine perceptibles, mais chacun les a senties. Il regarde le sol, puis sa mère, son père, surpris. Mais bien vite la vie reprend le dessus, et il rejoint son père, tandis que sa mère sort.
Ce jour est celui de la première rencontre entre Rubis et la fille du seigneur. Il marque également un tournant dans l'histoire de la région. Car ce jour-là, a eu lieu le premier signe indiquant le réveil de la montagne. Mais il sera ignoré, tout comme les suivants, et ce refus de voir causera leur perte.
°S-°-Yama-°-S°
(4)
Shaolan entra dans la pièce et se tint quelques minutes en silence, observant l'étrange tableau que lui offrait Kurogane veillant un Fye plus écarlate que pâle et geignant toujours dans son demi-sommeil fiévreux. Le ninja lui tournait le dos, mais à voir sa tête baissée ainsi en avant, le jeune homme devinait parfaitement qu'il dormait. Mais l'heure n'était plus au sommeil. Il s'avança vers lui et lui tapa doucement sur l'épaule.
-Kurogane, Kurogane, appela-t-il à voix basse, comme s'il ne voulait pas troubler le sommeil agité du magicien. Le moment est venu de laisser Fye-san aux bons soins de notre hôte. Nous avons quelque chose à faire…
Kurogane tourna la tête vers lui, l'air endormi, puis hocha la tête et se leva pour suivre Shaolan. En passant le seuil de la chambre, Shaolan adressa un signe de tête à la jeune femme qui les hébergeait, qu'elle lui rendit avant d'entrer dans la chambre prendre la suite de Kurogane. Elle prit le tissu posé sur le front de Fye et l'humidifia avant d'éponger doucement la sueur qui couvrait son visage.
Après un dernier regard inquiet pour le magicien, Shaolan, Kurogane et Mokona sortirent du village, carte en main. Les habitants se massèrent aux portes de la ville pour les voir partir, curieux. Ils n'avaient pas souvenir d'avoir vu revenir un seul des aventuriers partis découvrir les Jardins de Nacre. Or c'était en ce lieu que ces étrangers se rendaient, pour une quête que les villageois considéraient comme vaine.
°S-°-Bouken-°-S°
(5)
Petit dictionnaire pour les néophytes du japonais :
(1) kyooran délire/folie
(2) shounin témoin
(3) shouko preuve, témoignage
(4) yama montagne
(5) bouken aventure
et nouvel épisode sur le mot inconnu :
finalement il s'agirait bien de teme, plutôt que tene. Quelqu'un peut m'aider, please ?
Petit mot de l'auteur :
Un nouveau chapitre s'achève, et l'aventure commence enfin. Comme vous avez pu le voir j'ai mélangé trois personnages de trois mondes différents, et finalement je trouve que c'était une bonne idée. Ils vont tous très bien dans ce monde, n'est-ce pas ? Pour ce qui est de la ressemblance entre leurs âmes et celles de leurs « sosies », il se trouve que les théories de Fye m'intéressent grandement. Je n'en dirai pas plus, mais le caractère de chacun est étudié et devra au final prouver la théorie de Fye-san… ou pas.
DreamAngel7
RAR :
piaf : Merci merci, tout cela me rend bien joyeuse. J'espère que ce chapitre t'aura plu tout autant
Calliope la muse : Eh bien, si je m'attendais ! Je suis heureuse que tu ais lu et apprécié ma fic. Ça fait un moment que j'ai lu les tiennes (d'ailleurs, n'en aurais-tu pas également écrit sur Gundam Wing ?), et je tiens à te dire que, même si je ne laisse aucune review (honte à moi je l'avoue), j'aime énormément te lire. Quant à ces autres fics dont tu parles, lemiennes ? Dis-moi, lesquelles as-tu lues ? yeux papillonnants Pour ce qui est de Kuro/Fye, n'ayant à leur propos aucune particularité prévue, je ne sais pas encore ce qu'il adviendra exactement d'eux. Enfin si, j'ai plein de choses en tête… mais pas de couple prévu à l'horizon pour le moment…
celesterra : Je suis bien contente si je ne suis pas trop difficile à lire. Par contre, j'ai un peu de mal à comprendre ce que tu veux dire, parfois… Pourrais-tu me reformuler ta deuxième phrase ? En tout cas j'espère que ce chapitre-ci t'a plu autant que les autres…
