Chapitre 1

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A/N: Ceci es tune très ancienne fanfiction. Les personnages et l'histoire ne sont pas stellaires. Mais c'était ma première. Plusieurs fois, j'ai eu envie d'écrire un MySTing dessus, puis j'ai relu les généreux commentaires des lecteurs de l'époque et je me suis sentie coupable de cette idée. Je...enfin voilà, merci les gars. ._.


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A son réveil, Aya se trouvait dans une pièce n'ayant pour ouverture qu'une petite fenêtre.

Il s'y trouvait cependant assez de confort pour y résider quelques temps. Une sorte de refuge.

Elle sorti de son futon après avoir examiné la pièce, puis, se dirigea vers la porte.

Elle allait se saisir de la poignée lorsque diverses plantes carnivores jamais imaginées apparurent, la défendant sauvagement.

Elle sursauta, et se retrouva assise par terre ; elle était prisonnière.

Elle avait été trop imprudente. Comme elle aurait voulu à présent ne l'avoir jamais aperçu dans la cours de son campus, puis quelques jours après dans le bois, tandis qu'elle se promenait.

Et par dessus tout combien elle regrettait de l'avoir suivi, poussée par sa curiosité...

Cependant elle savait que pour sortir à présent saine et sauve de cette aventure il lui fallait être forte. Elle rassembla donc le peu de courage qui lui restait pour se redresser, et chercha un moyen de s'enfuire.

Au bout de plusieurs heures, fatiguée de réfléchir, elle se glissa dans un futon et finit par s'endormir ; il était déjà tard. Mais elle n'eut pas un long sommeil et lorsqu'elle s'éveilla, il était là ; l'homme de métal.

Divin, intouchable...

Très affairé, il sentait pourtant le regard persistant de la jeune fille.

Ses yeux curieux et agiles étaient perdus dans ses cheveux délicatement argentés.

Sa tunique, ses souliers blancs, ses yeux ambre, ses griffes, ses oreilles de renard ; elle n'avait jamais vu être semblable.

Tout en lui était irréel.

Il tenait dans sa main un curieux objet plat et brillant.

. Comme l'objet qui lui avait, il y a quelques temps permis de rencontrer Yusuke quand celui ci était encore à la solde de Koemma.

Lui et les autres étaient restés confus de la décadence morale progressive du yohkai depuis la mort de sa mère.

Jusqu'à ce qu'il ait totalement changé pour redevenir l'homme d'avant. .

Nerveuse, elle se redressa et se blottit contre le mur tandis qu'il admirait son butin. Il n'avait pourtant pas bien l'air satisfait.

« Bien dormi ?

- Qu-qui êtes vous?

- Ne crois-tu pas que je serais mieux placé pour te le demander? »

Un sourire réprobateur se dessina sur sa sombre face tandis qu'il regardait toujours le miroir.

« D'ailleurs, à ta place je me poserais des questions plus importantes; pendant combien de temps resterais-je encore en vie... »

Aya tressaillit. La peur fit briller dans ses yeux un océan de crainte; ...ce qui n'avait nullement l'air d'affecter l'impassibilité du yohkai.

« Ne me regarde pas ainsi, c'est par ta seule faute que tu es ici; c'est toi qui m'as suivi! Bien sur, tu ne savais pas que je t'avais repérée... Tu ne penses tout de même pas que je t'aurais laissé repartir? Surtout si je tiens à garder mon existence secrète. ...Enfin; dans ce monde.

«Demo. (mais)

- Iie (non) écoute, maintenant que tu sais où je vis il n'est plus question de partir. Je ne sais pas ce que je vais faire de toi. Théoriquement, je devrais te tuer. Oui ce serait simple. »

Il s'éloigna et revint déposer un bol de ramen au sol, à son côté ;

« Mais dans tous les cas, tu ne partiras pas de ces murs jusqu'à ce que je trouve une solution. »

Il invoqua une nouvelle plante et plaça dans son bulbe le précieux miroir, Le bulbe se referma et il se dirigea vers la porte depuis derrière la quelle il lui dit calmement:

- ..Quoiqu'il en soit je veux décider de ta mort, alors mange.

Manger ?

Comment voulait-il qu'elle ait faim après toutes ces émotions ? Certes elle se doutait bien qu'il n'en avait cure, mais c'était une autre histoire encore. Bien qu'elle n'ait rien avalé depuis le matin, elle ne toucha rien et ce mit à réfléchir, toujours torturée à l'idée de périr par sa main.

Mais quelques heures passèrent et une véritable faim finit par se faire ressentir. Elle mangea un peu après avoir hésité quelques minutes, puis, recommença à se torturer l'esprit; et si à son retour il décidait de la tuer...

Pourquoi fallait-il qu'elle fût aussi curieuse !

Il ne fut pas long à rentrer et lorsqu'elle l'aperçut, il était sous son apparence de kitsune. Kurama, reprenant sa forme yohkai, fut surpris de son expression terrifiée.

« Daijobu desu ka? (est ce que ça va) s'enqu'il-til machinalement encore.

- H-hai (oui), le seul petit ennui qui l'énerva elle-même, c'est que cette réponse était plutôt tremblante.

- Oh, ne t'inquiète pas. Fit-il après avoir deviné son angoisse. Tu ne mourra sans doute pas de sitôt. Bien que...

Les yeux d'Aya s'équarquillèrent. Il se raprocha et, sadique, se pencha pour lui cuchoter à l'oreille:

Bien que si cela s'avère nécésaire...je n'hésiterais pas une seconde. Même pour une fille aussi attendrissante que toi. »

Aya, encore plus rassurée, ne répondit rien. Kurama alla reprendre le miroir, mais son regard se perdait visiblement plus loin.

« Qui êtes-vous ?

Après un instant, Kurama posa l'artefact sur une petite table de bois et vint s'asseoir près d'elle.

« Ainsi tu ne me reconnais pas. Bien, je vais te dire qui je suis. »

Alors, les yeux emplis de mélancholie, il entreprit de lui expliquer en quelques lignes son identité.

Le regard d'Aya vacilla sur la table basse où était la relique ornée de diamants à la mention de sa réputation de voleur.

« J'en avais vraiment besoin. » se surprit-il à se justifier devant la jeune fille. Mais il croisa les bras et poussa son indignation envers lui-même de côté pour réfléchir.

« C'est incroyable de réaliser à quel point l'apparence est importante pour les humains. » Il se tourna vers elle; Aya, quand bien même tu me croise tous les jours, tu ne me reconnais pas aujourd'hui que je suis moi-même. »

Je m'en serai tout de même souvenu si j'avais jamais vu un yohkai… songeait son interlocutrice qui ne pouvait encore comprendre.

Comment un tel être pouvait-il être le Shuichi Minamino qu'elle rencontrait depuis quelques temps régulièrement à la fac. Comme il se saisit du miroir quand celui-ci qu'il émettait une lumière bleutée, elle en profita pour poser la question qui la taraudait depuis peu:

« Qu'est ce que cela ?

- Comme tu peux le voir c'est un miroir, seulement il est assez spécial. Il permet d'exaucer un souhait. »

Elle attendit silencieusement la suite.

« Il appartient au fils du souverain d'un autre monde. »

Elle écoutait san rien répliquer, et au contraire, son regard aussi s'embua d'une étrange mélancholie.

« Je-j'espérais ressusciter ma mère. Mais je suis maintenant presque certain que ce miroir n'en est pas capable. » continua-t-il. En fait, je n'ai pas envie de le savoir. Peut-être que Koemma avait raison, qu'il ne m'est pas permis d'interférer dans ce genre de choses. Seulement elle avait le droit de savoir. J'aurais du le lui dire.

Il fut interrompu dans ses pensées quand Aya brisa le silence qui s'était installé:

« Dis-moi je te pire… Si tu ne veux pas me tuer, est-ce pour me garder prisonnière? Qu'as-tu l'intention de faire ?

- Je ne cesse de chercher une solution...et m'assurer que tu ne diras rien. J'ai, ...je me suis habitué à ce monde et cela m'ennuierait de devoir le quitter à cause de,

- À cause de moi ? Cela n'est pas bien compliqué... ; pourquoi ne me ferais-tu pas confiance?

...Elle avait prononcé ces mots d'une voix pleine de sa naïve tristesse et profitant, de ce que, surpris, il la prit machinalement contre lui, elle reprit:

« S'il te plaît laisse-moi seulement voir le soleil...

- D'accord, céda-t-il dans les quelques secondes qui suivirent son silence.

Hein, nani ?

D'un geste il ordonna aux plantes gardiennes de se retirer de la porte, et se retourna vers l'humaine perplexe.

- Je ne vais pas pouvoir t'accompagner, essai seulement de ne pas rentrer trop tard.

Elle ne sut comment réagir et chercha, vainement, une explication dans les yeux ambre.

Il-il se moque de moi ?

- Aurais-tu changé d'avis ? l'interrompit-elle alors.

Incertaine, elle se leva, lui lança un dernier regard, puis passa la porte.

Bien allons-y. songea le kitsune qui attendait d'être hors de son champ de vision pour la suivre à distance.

Tout d'abord, encore surprise, elle pressait le pas de peur qu'il ne revienne sur sa curieuse décision. Alors, quand elle se trouva assez loin, elle ralentit l'allure pour chercher son chemin afin de quitter sans tarder l'épaisse forêt dans laquelle le vent faisait siffler l'arbre, la rendant d'autant plus inquiétante.

Une paire d'yeux rouges apparut tout à coup dans un arbre. Une seconde plus tard, deux autres vinrent les rejoindre

En premier lieu, elle ne s'aperçut de rien, mais quand lorsque les quatre paires d'yeux l'encerclèrent de tout cotés, son sang se figea et ce qu'elle aperçut lui fit pousser un petit cri d'effroi:

Quelques yohkais, faibles, mais toujours impressionnants pour un humain, hôtes repoussantes de la forêt, étaient apparus, alléchés par l'odeur de chair humaine...

Aya, les yeux baignés de larmes en eut le souffle coupé.

Un peu plus loin, un voleur observait silencieusement. Au bout d'un bref délai, il choisit d'intervenir.

Il sauta gracieusement de l'arbre d'où il était perché et fondit sur trois monstres qui venaient de charger la jeune fille, le découpant de ses griffes.

Le dernier voyant ses compagnons massacrés fit son entrée. Kurama attendit qu'il arrive à sa portée pour le blesser et sauta en arrière, développant son aura afin d'invoquer une plante vampire ;

Vidé de tout son sang le monstre s'étala dans l'herbe.

- Tout va bien...

C'était trop d'émotions ; Aya fondit en larmes et vint se réfugier dans les bras de son hôte. Nonchalamment, il les referma sur sa taille.

Le temps essuyer deux, trois larmes, il la ramena en un rien de temps au refuge. Puis replacera minutieusement ses plantes les disposants à peu près sur tous les murs.

Elle n'avait toujours pas prononcé un mot.

Son ouvrage achevé, Kurama se tourna vers elle pour lui fournir quelques explications...

- Ecoute, je suis venu ici pour m'entraîner, ayant connaissance des nombreux monstres qui habitent cette forêt, ce n'est pas de peur que tu t'échappes que j'ai 'bloqué' cette porte, mais pour empêcher les autres yohkais d'y pénétrer. ...Si ne l'avait pas fait, ils t'auraient déjà tuée.

- ...mais alors...quand, quand je suis entrée dans la forêt...pour la première fois...

- Tu aurais pu être tuée. Dit-il simplement en se dirigeant vers un coin de la pièce, une mince couverture sur le bras. Puis il s'assit et s'emmitonna dedans pour dormir.

- ... Il m'aurait sauvé deux fois la vie... ?

Il était tard et bien qu'il fût yohkai, Kurama était épuisé. Ses paupières cachèrent progressivement ses yeux ambre.

Domo arigato, kitsune. (je suis désolée)

Elle lui était vraiment reconnaissante de lui avoir laissé la vie sauve, car elle avait pu constater qu'il était capable de tuer sans l'once d'un doute. Mais étrangement cela ne lui faisait pas peur. Reconnaissante aussi de la lui avoir sauvée.

Elle caressa du regard la majestueuse silhouette de son corps puis s'arrêta sur son visage, agréablement surprise de la perfection de ses traits sur laquelle elle n'avait jusqu'alors jamais vraiment arrêté son regard.

Afin de vérifier ses observations, elle glissa ses doigts dans sa grande chevelure argentée.

Sans prévenir, il lui saisit soudain le poignet.

- Vous ne me faites vraiment pas confiance, hein?

Il la lâcha.

- ...Prouve-moi seulement que j'ai tort. - '..Laissez-m'en l'occasion...'

- Essaie de dormir un peu.

Elle hocha la tête et soupirant entra dans le futon que Kurama lui avait abandonné.

Les feuilles des arbres crissaient sous le vent produisant une mélodie agréablement calme et apaisante. Aya jeta un denier regard au yohkai:

Ses longs cheveux platine finement cristallisés pas la lune trônant déjà haut dans le ciel, constataient fortement avec sa couverture noire.

Sur cette image elle ferma les yeux et s'endormit.

A son réveil, le soleil était déjà haut dans le ciel hivernal, et la neige s'était mise à tomber. Pas encore tout à fait réveillée, elle passa nonchalamment la porte cherchant son hôte Apparemment ce denier était parti.

Elle mit un temps à se rendre compte qu'elle était sortie sans même que les plantes se manifestent...

En effet, quelques heures auparavant, elles avaient été remplacées par une cloche d'énergie ; Celle-ci ne permettait le libre passage qu'à ceux qui étaient à l'intérieur quand elle fut crée.

Mais tout cela, Aya l'ignorait. Toutefois, elle se rappela des paroles de Kurama la veille, et retourna à l'intérieur ; à l'abri de tous les dangers de la forêt.

Quelques heures plus tard, elle entendit un bruit de pas, puis encore un autre bruit un peu plus près. Elle crut d'abord à quelque monstre qui essaierait d'entrer, et par conséquent les ignora. Mais prise d'un doute, elle se dirigea vers la fenêtre et reconnu quelque chose d'inanimé au sol. Elle se précipita sur la porte, anxieuse et effrayée.

C'était pourtant bien ce qu'elle redoutait...