Notes : Et bien voilà le chapitre 8 ! Déjà ! Je trouve que pour quelqu'un qui a repris le boulot, je ne vous ai pas trop fait poireauter ! (c'est à ce moment précis que vous devez tous vous exclamer 'oh si ! ce fût une trop longue attente ! Attendre, ne serait-ce qu'une heure, nous semble déjà une éternité tant notre impatience de lire la suite de ce chef d'oeuvre est grande ! ' et c'est là que mes yeux se mettent à pleurer et que je vous remercie humblement mais chaleureusement (si si, j'insiste !) Pour faire bref, l'histoire qui a servi de base à cette fic est le tome 5 d'Harry Potter (plus les précédents) et les personnages ne m'appartiennent pas et je ne reçois aucune rétribution monétaire pour ce modeste texte; tout ce que je gagne avec cette fic, c'est quelques reviews (elle est pas belle ma transition ? )

Reviews : Je ne sais pas si vous êtes vraiment sincères dans vos reviews ou si vous en rajoutez histoire de flatter mon ego et que, dans cette quête acharnée pour obtenir d'autres compliments, je me dépêche d'écrire la suite, mais merci. C'est vrai, à chaque update, je viens presque toutes les heures voir si quelqu'un m'a lu... et 99,99999999 % du temps, je repars l'âme en peine (car personne ne m'aime, comme le dit si bien F. Hardy). Et puis, parfois, oh miracle !, y a une p'tite review ! et là, j'embrasserais quiconque se trouverait sur mon chemin ! Et pis comme ff.net m'envoie toutes vos reviews sur ma boîte mail, je peux les garder quelques jours pour faire durer la magie (égocentrique et narcissique ? moi ? nonnnnnnn....). Donc un grand merci de prendre le temps de me laisser une review. Et merci aussi à ceux qui me laissent régulièrement des mess en plus sur d'autres sites pour savoir si j'avance et à ceux qui n'hésitent pas à me harceler par mail ! Ca me fait toujours plaisir de voir que mon histoire vous intéresse ! Donc, ceci étant dit, passons aux réponses plus personnelles :

Luthien : tu vois à quel point je suis fétichiste ! lol mais je n'écoute pas Coolio ! pas vraiment mon style ! J'espère que tu réussiras à trouver les morceaux de Dave Matthews ! Pour le bouquin, non il l'a découvert après son évasion... il était d'ailleurs dégoûté, il serait sorti beaucoup plus tôt s'il l'avait eu avant ! lol et je ne vois pas vraiment Sirius en chanteur de variété.... plutôt comme un rockeur blessé... hi hi hi... pauv' tit père !

Hermione : j'aime pas le son ironique de ta voix quand tu dis ça ! T'as encore un chapitre de rab' avant les kleenex ! et pour ta gouverne, sache que mon homme est à craquer quand il a la guitare à la main... et le reste du temps aussi, d'ailleurs ! lol

Ange : merci merci merci ! c'est trop gentil ! et bien sûr que j'ai un plan (hein, Blacky, que t'as un plan ?) et j'espère que ce chapitre sera à la hauteur !

Nuwanda : merci ma belle ! je vois que toi aussi tu souffres de Siriusite (affection très grave qui fait que l'on ne peut pas rester loin de Sirius très longtemps, c'est un besoin psychique et physique de savoir ce qui se passe dans sa vie). En fait, ça me semblait comme coulant de source qu'il soit musicien... ça rentre bien dans son profil de mec le plus 'hot' !

Mattéic : merci ! tant d'épanchement de ta part me va droit au coeur ! lol

Naindjardin : je sais bien ! T'inquiète ! n'empêche que le mouton et le bananier t'attendent ! Et pour Sirius, non, aucune chance que je te le présente (mon frère n'aurait aucune chance à la comparaison !)

Redbohemian : merci ! Moi, c'est Sirius que j'aime encore plus, alors je te laisse la guitare sans soucis ! lol

8. Tournant

Sirius fut plus agréable cette journée-là qu'il ne l'avait été depuis des semaines. Molly et les enfants n'en revenaient pas le voir faire le ménage sans qu'il émette aucune protestation.

_ « Qu'est-ce qui lui arrive ?

_ J'en sais rien, mais surtout, ne dis rien Ron. Pas la peine de lui faire remarquer qu'il a oublié d'être désagréable aujourd'hui !

_ Fred ! Tu ne peux pas dire ça ! Ca doit être dur pour Sirius d'être enfermé ici !

_ Merci Hermione, on imagine très bien, répondit Georges. Figure-toi que NOUS aussi, on est enfermé ici !

_ Je sais bien, mais depuis moins longtemps... et visiblement, cette maison n'évoque rien de bon à Sirius !

_ J'suis d'accord avec toi Hermione, il avait l'air plus détendu quand il vivait dans la grotte ! pourtant, il n'a plus à se nourrir avec des rats ici ! C'est quand même mieux !

_ P'têtre que Dumbledore l'a autorisé à réduire la tête de Kreatchur !

_ Georges ! Tu es monstrueux ! Pauvre Kreatchur !

_ Hermione, s'il te plaît ! Ce n'est qu'une sale petite vermine perfide !

_ Tu as tort Fred ! Ce n'est pas sa faute s'il n'a plus toute sa tête... il est vieux... et il est resté seul tellement longtemps... J'aimerais t'y voir ! Il faut se montrer gentil avec lui si on veut qu'il se montre moins hostile envers nous !

_ Hermione, tu es désespérante ! Tu ne tireras jamais rien de bon de cet elfe ! Il est mauvais !

_ C'est vous qui êtes mauvais ! Viens Ron ! »

Sur ces mots, Hermione tourna les talons et sortit de la chambre, finalement suivie par Ron. Ginny, quant à elle, resta avec les jumeaux, qu'elle trouvait plus objectifs qu'Hermione.

C'est en début de soirée, alors que Molly préparait le dîner et que les nettoyeurs se lavaient avant de passer à table que la nouvelle tomba. Sirius venait de descendre dans la cuisine quand Arthur arriva, l'air paniqué.

_ « Molly, Sirius ! Harry a été attaqué !

_ Quoi ? Sirius devient livide.

_ Ce soir, près de chez son oncle et sa tante ! Ne crains rien Sirius, il n'a rien ! Molly, calme-toi, ça ne sert à rien de crier !

_ Mais qu'est-ce qui s'est passé ?

_ Tout ce que je sais Sirius c'est que des dementors l'ont attaqué et qu'il les a repoussé avec un patronus !

_ Oh par le ciel ! Comment va-t-il ?

_ Il va bien Molly ! Arabella l'a raccompagné chez lui. Mais le Ministère veut l'exclure de Hogwarts et casser sa baguette !

_ ****** (censuré) !

_ T'inquiète Sirius ! Dumbledore est là-bas, il va régler ça avec Fudge !

_ Mais comment est-ce que Harry a pu être attaqué, Mondingus devait le surveiller ! Sirius, qu'est-ce que tu fais ?

_ J'écris à Harry ! Il ne faut surtout pas qu'il sorte de la maison de son oncle !

_ Oh Arthur, c'est affreux... Qu'est-ce qui va se passer maintenant pour Harry ?

_ Je n'en sais rien Molly... Dumbledore va s'occuper de ça, tu vas voir, il va tout régler...

_ Qu'est-ce qui vous arrive ? Vous en faites des têtes... »

Les cinq adolescents venaient d'entrer dans la cuisine Ginny en tête.

La soirée fut longue pour les habitants de Grimmauld Place. Dumbledore leur avait fait savoir qu'il leur donnerait des nouvelles dès que possible mais qu'en attendant, ils ne devaient pas bouger. Aussi, c'est avec soulagement qu'ils virent arriver le directeur vers 22 heures. Ce dernier leur expliqua calmement que le Ministère voulait renvoyer Harry de Poudlard et casser sa baguette, mais qu'il avait réussi à obtenir qu'il y ait une audience mi- août lors de laquelle Harry pourrait s'expliquer. Ce dernier était en ce moment chez son oncle et sa tante où il resterait jusqu'à ce que l'Ordre ait pris une décision sur ce qu'il y avait de mieux à faire. Molly s'énerva tout à coup : comment Mondingus avait-il pu laisser Harry sans surveillance ? Qui avait pu envoyer des Dementors sur Privet Drive ? Et si Harry était renvoyé, qu'allait-il lui arriver ?

Sirius monta s'enfermer dans la chambre de sa mère aux premiers cris de Molly. Il savait qu'aucune réponse ni aucune décision ne serait prise ce soir. Il avait du mal à réaliser ce qui c'était passé. Comment une telle chose avait pu arriver ? Et pourquoi ? Heureusement, Harry n'avait rien. Il s'en était sorti, tout seul, encore une fois. « Décidément, ce gamin a la peau dure ! Et heureusement pour lui ! » Le Maraudeur ne comprenait pas comment une telle chose avait pu se produire, mais il en voulait à Dumbledore de ne pas l'avoir écouté. « Si Harry avait passé l'été ici, comme je le voulais, rien de tout ceci ne serait arrivé... Soit disant qu'il ne pouvait rien se passer de mauvais tant qu'il était chez son oncle et sa tante ! Tu parles ! Sa place est ici, avec moi, que je puisse veiller sur lui, comme je l'avais promis à ses parents. »

Le jeune homme ne s'endormit qu'au petit matin, toujours assis, appuyé contre le mur de la chambre. Le sommeil avait finalement eu le dessus sur son cerveau. La nuit précédente n'ayant pas été très longue non plus, ses yeux le brûlaient de fatigue peu avant qu'il ne finisse par s'abandonner au pays des rêves. Ceux-ci le ramenèrent immédiatement au premier été, juste après qu'il ait été diplômé d'Hogwarts. Ils étaient dans son salon. Elle l'écoutait jouer, assise par terre, contre le bas du canapé, ses jambes repliées contre elle, entourées par ses bras. Sa tête reposait contre le canapé. Quelques mèches aux reflets cuivrés par le soleil se détachaient du reste de sa longue chevelure pour venir cacher son visage. Elle ne disait pas un mot. Elle restait là, à l'écouter. Jamais elle ne lui demandait un morceau particulier ou de continuer. Elle le laissait suivre le fil de ses pensées, de son inspiration. Ils pouvaient passer des heures ainsi, sans échanger une parole. Il s'était toujours demandé si elle avait remarqué à quel point il la dévorait des yeux dès que son regard se portait ailleurs, qu'elle ne le fixait plus.

Sirius se réveilla avec un sursaut, soudain conscient qu'une paire d'yeux l'observait. Et en effet, il découvrit Bill en face de lui, son visage à seulement quelques centimètres du sien.

_ « Est-ce que t'es obligé de me coller une attaque dès le réveil ? Pourquoi t'es proche de moi comme ça ?

_ Tes paupières bougeaient pendant ton sommeil... C'était vraiment bizarre... Tu fais ça souvent ?

_ ...

_ Hein ? Dis ?

_ Comment veux-tu que je le sache ? Je n'ai pas pour loisir favori de me regarder dormir !

_ Tu devrais pourtant... C'est très instructif... Surtout quand tu te mets à parler...

_ ...

_ T'inquiètes, c'était juste pour te faire marcher, j'ai rien compris... t'articules pas assez ! Mais, cesse de plaisanteries, j'étais venu te dire que c'était bientôt l'heure du déjeuner et que des membres de l'Ordre venaient se joindre à nous pour qu'on parle de ce qui s'est passé hier.

_ J'arrive, aide-moi juste à me relever. Nom d'un chien, j'ai le dos en bouillie ! Faudrait penser à inventer des murs moelleux !

_ Ouais, c'est ça ! Bon, je descends, maman m'a demandé de vérifier les activités de mes frères et sœurs ainsi que d'Hermione avant que tout le monde n'arrive ! » Bill sortit, mais repassa très vite la tête par l'embrasure de la porte, alors que Sirius était toujours en train d'essayer de masser ses reins endoloris.

_ « Mais si ton dos est vraiment trop douloureux, tu n'auras qu'à me dire où je peux trouver cette Laurelen pour qu'elle vienne te masser !

_ ...

_ Sur ce, ...

_ Non attends Bill ! Tu as dit quoi ?

_ J'ai dit quoi, quoi ?

_ Quel nom as-tu dit ?

_ Je sais pas, moi... Laurelen... C'est la seule que j'ai compris quand tu parlais dans ton sommeil... Pourquoi ?

_ Pour rien ! Descends voir tes frères, j'arrive !

_ Sirius, tue s sûr que...

_ Descends je te dis, j'arrive !

_ OK, OK, comme tu veux... »

Bill sortit de la pièce et croisa Rémus en bas de l'escalier. Après une brève hésitation, il décida de lui raconter ce qui venait de se passer avec Sirius.

_ « T'y comprends quelque chose toi ?

_ Oh oui, et ça explique beaucoup de choses... Mais pour l'instant, il faut nous concentrer sur Harry, essayons de régler un problème à la fois !

_ Un problème ? Quel problème ? C'est qui cette fille ?

_ Je ne peux rien te dire. Le jour où Sirius se sentira prêt, il t'en parlera de lui-même.

_ Sirius ? Me parler ? Tu plaisantes, là ? Non parce que tu vois, une palourde anorexique serait plus bavarde que lui !

_ Ecoute Bill, je sais que ça peut te paraître frustrant, mais laisse-lui un peu de temps... et s'il n'en parle pas de lui-même, j'amènerai le sujet sur la table ! Mais plus tard ! Notre priorité jusqu'à septembre, c'est Harry !

_ Oui, tu as raison. Je vais voir ce que font les jeunes et je descends ! Et tiens, quand on parle du chien, on en voit la queue, voilà Sirius ! »

Les deux Maraudeurs descendirent ensemble pendant que Bill allait 'patrouiller' dans les chambres. Finalement, au bout d'une heure, les membres de l'Ordre qui devaient être présents le furent : Snape, Mc Gonagall, Dumbledore, les Weasley, Rémus, Sirius, Maugrey, Tonks et Kingsley. Mondingus avait promis de monter la garde devant la maison des Dursley et de ne quitter son poste sous aucun prétexte cette fois. Ce fût Molly qui ouvrit les débats :

_ « Albus, après ce qui vient de se passer, Harry ne peut pas rester là- bas, il faut qu'il vienne vivre ici.

_ Je suis assez d'accord avec vous Molly, bien que cela m'embête un peu. J'aurais préféré qu'Harry reste loin de l'Ordre le plus longtemps possible.

_ Oh, Albus, il préfèrerait tellement être ici !

_ C'est vrai, elle a raison, on ne trouve pas plus convivial ! Et puis ne même pas pouvoir mettre le nez dehors de l'été, on ne rêve que de ça à son age !

_ Sirius, Harry a besoin d'être surveillé !

_ Molly, il vient de vous montrer qu'il savait très bien s'occuper de lui ! Il n'est plus un enfant !

_ Oh si, il l'est !Il n'a que quinze ans !

_ Sirius ! Molly ! Ca suffit ! Harry viendra vivre ici. Il faut monter une expédition pour aller le chercher et le ramener dans des conditions de sécurité optimales. Souvenez-vous qu'il ne peut pas transplaner.

_ Je m'occupe de mettre ça sur pied Monsieur le Directeur.

_ Merci Alastor. Bien, je vous laisse régler tout ça. Je vous contacterai d'ici peu. Bonne fin de repas. »

Sur ces paroles, Dumbledore se leva et quitta le 12 Grimmauld Place. La fin du déjeuner se déroula dans le silence, personne n'osant proposer un sujet de discussion.Une fois le café pris, Sirius partit dans sa chambre. Il s'allongea sur le lit, fixant le plafond. Molly l'avait agacé à traiter Harry comme un enfant, il n'en était plus un. Et il n'aimait pas le ton sur lequel elle lui parlait, il y avait comme un reproche sous lattant. Il ne comprenait pas cette animosité qu'il percevait dans sa voix, comme s'ils étaient en compétition dès qu'il s'agissait d'Harry. Mais Dumbledore avait raison. Le temps n'était pas aux petites guérillas stériles. Il fallait avant tout penser à Harry, à ce qui était le mieux pour lui.

« Dumbledore avait raison de le faire passer l'été à Privet Drive. La protection que Lily lui a laissée est plus puissante que toutes celles qui protègent cette maison. Et puis, au moins là-bas il a pu sortir pour s'aérer l'esprit plutôt que de rester enfermer à ruminer tous les évènements du mois de juin. Son oncle et sa tante ne doivent pas être si détestables que ça... du moins pas sa tante... elle est quand même la sœur de Lily... Sirius, qu'est-ce que tu racontes ??? Tu es quand même le mieux placé pour savoir que la famille ne fait pas l'individu et l'individu ne fait pas la famille ! Ah, Laurelen, si seulement tu étais là... Je suis sûr que tu saurais trouver les mots pour apaiser Harry... Tu rendrais même cette foutue baraque agréable ! Mais pourquoi es-tu revenue hanter mes pensées ? Pourquoi ? Ca ne fait que rendre les choses encore plus dures ! Sors de ma tête, je t'en prie ! »

Sirius se retourna sur le côté, faisant ainsi face à la fenêtre. Il avait beau dire, il ne pouvait pas s'empêcher de se demander ce qu'elle était devenue, ce qu'elle faisait maintenant... et si elle pensait à lui de temps en temps ou si, au contraire, elle l'avait complètement oublié... L'avait- elle totalement rayé de sa vie, de ses pensées, après tout ce qu'ils avaient vécu ? Il n'avait aucune idée précise de ce qu'il ressentait encore pour elle à ce moment précis, mais il était sûr d'une chose, il ne pouvait plus continuer comme ça. Une fois qu'Harry serait retourné à Hogwarts, il devrait faire face à ses sentiments. Sirius allait arriver à un nouveau tournant dans sa vie, que ce soit dans ses propres sentiments ou dans sa relation avec Harry (après tout, c'était la première fois qu'ils allaient se retrouver sous le même toit), et il ne savait comment aborder ce changement.