Notes :
Pareil que pour les chapitres précédents !
Suis désolée d'avoir mis du temps à up-dater, mais j'ai eu quelques impératifs qui m'ont pas mal occup !
Voilà un chapitre très différent… en fait, c'est un long dialogue, du coup, il est pas très long, mais ceux qui voulaient en savoir plus sur notre mystérieuse brune vont enfin avoir quelques éléments. Bonne lecture !
Reviews :
Hermione : merci ! j'essaye d'en faire un bon usage de ce foutu bac ! j'ai suffisamment bossé pour l'avoir, c'est pas pour rien ! n'empêche que c'est pas encore ce we que j'ai bossé des masses !
Ange : merci beaucoup ! ce chapitre est venu plus vite ! tu me diras que tu me laisses pas trop d'autre alternative que d'avancer ma fic !
Calimera : merci beaucoup ! j'espère que la suite te plaira aussi !
Naindjardin : non, je crois pas… je le vois plus avec une fougère !
Luthien : arrête de flatter mon ego comme ça ! j'ai du porter des tongues pendant 4 jours après avoir lu ta review ! lol je pense que ce chapitre devrait te plaire plus particulièrement… du moins j'espère !
Kamy : et bien merci de t'être accroché malgré tout ! mais t'as le droit d'arrêter de lire si ça te gonfle, je ne tiens pas un carnet où je coche vos reviews pour être sûre que vous continuez à lire ! lol
Tatiana : bien sûr que je continue ! je compte bien aller jusqu'au bout ! Pour le passage d'Harry, je me suis pas attardée parce que y a déjà la version de JKR dans laquelle Harry est très présent ! lol
Nuwie : les problèmes de communication, je connais, c'est mon boulot ! lol Mais c'est vrai que c'est particulièrement difficile entre le filleul et le parrain ! pour les poils de gobelins, c'est vrai que c'est pas évident à recaser dans n'importe quelle conversation, mais je suis sûre que tu vas y arriver ! lol
Alana : j'essaye de coller au bouquin un minimum, histoire de pas vous perdre en route !
Redbohemian : oui, bon, c'est vrai que j'ai été un peu longue… je vous livre les chapitres trop vite en fait d'habitude… ça vous rend trop exigeants ! mdr mais merci de rester fidèle à ma fic !
12. Rencontre
Les jours qui suivirent le départ d'Harry, Sirius passa le plus clair de son temps dans sa chambre et dans celle de sa mère, avec Buck. La famille Weasley était repartie au Terrier, n'ayant plus rien qui la retenait à Londres. Rémus avait été envoyé en mission par Dumbledore. Tonks et Kingsley étaient plus occupés que jamais au Ministère : Sirius avait été reconnu sur le quai de la gare et les aurors avaient reçu l'ordre de fouiller Londres à sa recherche.
Les semaines passaient et Sirius se renfermait de plus en plus sur lui-même. Il se négligeait complètement, ne se rasant plus, oubliant souvent de manger, dormant peu. Il n'avait plus aucun contact avec les membres de l'Ordre, en dehors des réunions réunions pendant lesquelles il restait muet, indifférent aux décisions qui se prenaient autour de lui.
Rémus s'était bien aperçu de la dégradation de l'état de Sirius, mais il n'arrivait pas à renouer le dialogue avec son ami. Celui-ci s'était enfermé dans un mutisme qui inquiétait fortement le loup-garou, sans qu'il parvienne à l'en sortir. Rémus se sentait désarmé face au silence dans lequel Sirius s'était muré et il ne savait plus quoi faire pour le faire échanger ne serait-ce que quelques mots avec lui.
Etrangement, ce fut Bill qui, sans le vouloir, arriva à faire sortir Sirius de sa bulle. Un soir, en sortant de la banque, il se rendit directement à Grimmauld Place au lieu de rentrer au Terrier. Il trouva le Maraudeur prostré sur une chaise, dans la sombre cuisine, la cheminée éteinte.
« - Sirius ? Tu aurais un moment pour qu'on parle ? J'aurais besoin de conseils… concernant la Moldue que je fréquente…
- Je ne crois pas être celui qu'il te faut… demande plutôt à Rémus.
- Quoi ? Sirius, c'est toi le tombeur de ces dames ! Je t'en pris, il faut que tu m'aides ! C'est à propos de Frances !
Le Maraudeur soupira profondément puis se leva pour rallumer le feu dans la cheminée.
- Tu veux une Bièaubeurre ?
- Oui, je veux bien, merci.
Le jeune Weasley s'assit au bout de la table et attendit que le Maraudeur revienne à sa place avec les Bièraubeurres.
- Alors vas-y. Raconte.
- Et bien voilà. Ca fait maintenant quelques semaines que je vois rances et tu sais… et bien… ça devient plutôt sérieux entre nous… enfin je crois… et je me demandais…
- Ola ! Je t'arrête tout de suite ! Je ne donne aucun conseil en matière de sexualit ! Il va falloir te débrouiller tout seul sur ce coup-l !
- Sirius ! Je ne te parle pas de ça ! Je pense bien pouvoir me « débrouiller » tout seul quand le moment sera venu ! Non, ce qu'il y a, c'est que tu vois, on s'entend vraiment bien, on partage plein de choses tous les deux, mais je ne voudrais pas aller plus loin avant de lui avoir dit la vérité sur ce que je suis… Seulement comment lui dire que je suis un sorcier ?
Sirius eut un faible sourire.
- C'est une question que je connais bien. Je me la suis longuement posée à un moment.
- C'est vrai ? Tu es sortie avec une Moldue ? Je ne savais pas…
- Oui, ça remonte à l'été avant ma dernière année à Poudlard. On était allé voir Peter chez ses parents. Ils avaient une maison sur la côte à cette époque. Un jour qu'on se baladait le long de la plage, je l'ai vue, là, sur le ponton, elle prenait des photos de la mer.
- Et tu as été la draguer d'emblée ?
- Non, James s'est chargé de me mettre la honte en allant la voir pour moi.
- C'est pas vrai ?
- Et si. En fait, j'étais comme paralysé. C'est la première fois que je me retrouvais dans le rôle du crétin de base tétanisé par une fille ! Les autres étaient morts de rire de me voir aussi gêné. Du coup, James a été lui parler pour moi, à mon plus grand désespoir au départ.
- Comment ça ?
- Et ben en fait, elle a trouvé ça plutôt drôle et elle est venue me voir. Elle m'a proposé de marcher un peu avec elle sur la plage, au cas où l'air frais me débloquerait les neurones.
- Et ça a march ?
- Oui.
Le Maraudeur arrêta là sa narration, les yeux perdus dans le vague.
- Sirius ? Qu'est-ce qui s'est passé après ?
- Après ? Je... euh… Ecoute Bill, j'ai pas envie d'en parler maintenant. Revenons-en à toi plutôt.
- Comme tu veux. Tu ne l'as pas oubliée, c'est ça ?
- Bill… vraiment, j'ai pas envie d'en parler. Pour Frances, je pense que tu dois lui dire la vérité si tu veux aller plus loin avec elle. Si tu penses que c'est sérieux entre vous, ou que tu as envie que ça le devienne, parle-lui. Plus tu attendras et plus ce sera compliqué… et moins elle comprendra pourquoi tu lui a caché qui tu étais vraiment aussi longtemps.
- Mais si elle n'acceptait pas que je sois un sorcier ?
- C'est que ce n'était pas la bonne fille ! Et puis dis-toi que si elle ne veut rien avoir à faire avec la magie, que tu lui dise la vérité maintenant ou dans 8 mois n'y changera rien ! J'aurais même tendance à penser que ça sera pire avec le temps !
- Mouais, tu as raison.
Bill but une longue gorgée de Bièraubeurre.
- Et pour toi ? Elle l'a pris comment ?
- Bien. Elle avait du mal à y croire au début, mais quand je lui ai montré quelques tours avec ma baguette, elle a trouvé ça marrant. Elle m'a dit qu'elle trouvait que ça expliquait beaucoup de choses, mais elle ne m'a jamais dit ce qu'elle entendait par l !
- J'appréhende la réaction de Frances. Tu sais, je tiens vraiment à elle.
- Je comprends mais n'oublie pas que tu ne pourra pas lui cacher la vérité très longtemps et que si elle le découvre par elle même, elle risque de ne pas apprécier…
- Ouais, tu as raison. Je n'ai plus qu'à trouver le « bon moment ».
- Bon courage !
- Dis Sirius, une dernière question…
- Mmmm ?
- Cette Moldue, ce ne serait pas cette Laurelen ?
Le Maraudeur se leva brusquement de sa chaise.
- Qui t'a parlé d'elle ?
- Personne, je t'ai entendu prononcer son nom plusieurs fois dans ton sommeil. Ne t'énerve pas Sirius… Si tu ne veux pas en parler, très bien. Je peux comprendre que ce soit dur pour toi. C'est pas juste toute cette histoire, tu ne devrais pas être obligé de rester enfermé dans cette maison sinistre… Ce ne devrait pas être à toi de te cacher !
- Merci Bill. Je suis désolé de m'être emporté… Je ne voulais pas…
- Je sais. Ecoute, faut que je rentre au Terrier ou maman va envoyer une armée à ma recherche. Mais si jamais tu veux parler un jour, fais-moi signe, ça me fera plaisir.
- OK. Merci. Et Bill, j'espère que ça marchera avec Frances. Tu as l'air amoureux et je te souhaite que ça marche entre vous. Dis bonsoir à tes parents pour moi.
- Ca marche. Merci pour tout. Je te tiendrais au courant. Bonsoir."
Bill sortit de la cuisine, puis de la maison, sans faire de bruit afin de ne pas réveiller le tableau de la mère de Sirius. Ce dernier grava l'escalier peu de temps après pour aller s'asseoir sur son lit, sa guitare sous le bras. Il avait brusquement eu envie de jouer un peu, pour essayer de faire durer encore un peu la chaleur qu'il avait ressentit en parlant de Laurelen…
C'était la première fois qu'il parlait ouvertement d'elle depuis des années. Il s'était surpris à en parler à Bill, après tout, les deux hommes n'étaient pas très proches, ils ne se connaissaient même pas vraiment. Ils avaient comme seuls points communs leurs cheveux longs et leur amour pour une Moldue.
Ce soir-là, Sirius joua longtemps, sans haine, sans peine. Il se sentait apaisé, comme il ne l'avait été depuis des semaines. Les yeux fermés, il replongeait dans son pass : leur rencontre sur le ponton, leurs marches sur la plage, leurs fou rires, ces heures passées à se regarder afin d'enfin de garder en mémoire le moindre millimètre carré de peau.
Pareil que pour les chapitres précédents !
Suis désolée d'avoir mis du temps à up-dater, mais j'ai eu quelques impératifs qui m'ont pas mal occup !
Voilà un chapitre très différent… en fait, c'est un long dialogue, du coup, il est pas très long, mais ceux qui voulaient en savoir plus sur notre mystérieuse brune vont enfin avoir quelques éléments. Bonne lecture !
Reviews :
Hermione : merci ! j'essaye d'en faire un bon usage de ce foutu bac ! j'ai suffisamment bossé pour l'avoir, c'est pas pour rien ! n'empêche que c'est pas encore ce we que j'ai bossé des masses !
Ange : merci beaucoup ! ce chapitre est venu plus vite ! tu me diras que tu me laisses pas trop d'autre alternative que d'avancer ma fic !
Calimera : merci beaucoup ! j'espère que la suite te plaira aussi !
Naindjardin : non, je crois pas… je le vois plus avec une fougère !
Luthien : arrête de flatter mon ego comme ça ! j'ai du porter des tongues pendant 4 jours après avoir lu ta review ! lol je pense que ce chapitre devrait te plaire plus particulièrement… du moins j'espère !
Kamy : et bien merci de t'être accroché malgré tout ! mais t'as le droit d'arrêter de lire si ça te gonfle, je ne tiens pas un carnet où je coche vos reviews pour être sûre que vous continuez à lire ! lol
Tatiana : bien sûr que je continue ! je compte bien aller jusqu'au bout ! Pour le passage d'Harry, je me suis pas attardée parce que y a déjà la version de JKR dans laquelle Harry est très présent ! lol
Nuwie : les problèmes de communication, je connais, c'est mon boulot ! lol Mais c'est vrai que c'est particulièrement difficile entre le filleul et le parrain ! pour les poils de gobelins, c'est vrai que c'est pas évident à recaser dans n'importe quelle conversation, mais je suis sûre que tu vas y arriver ! lol
Alana : j'essaye de coller au bouquin un minimum, histoire de pas vous perdre en route !
Redbohemian : oui, bon, c'est vrai que j'ai été un peu longue… je vous livre les chapitres trop vite en fait d'habitude… ça vous rend trop exigeants ! mdr mais merci de rester fidèle à ma fic !
12. Rencontre
Les jours qui suivirent le départ d'Harry, Sirius passa le plus clair de son temps dans sa chambre et dans celle de sa mère, avec Buck. La famille Weasley était repartie au Terrier, n'ayant plus rien qui la retenait à Londres. Rémus avait été envoyé en mission par Dumbledore. Tonks et Kingsley étaient plus occupés que jamais au Ministère : Sirius avait été reconnu sur le quai de la gare et les aurors avaient reçu l'ordre de fouiller Londres à sa recherche.
Les semaines passaient et Sirius se renfermait de plus en plus sur lui-même. Il se négligeait complètement, ne se rasant plus, oubliant souvent de manger, dormant peu. Il n'avait plus aucun contact avec les membres de l'Ordre, en dehors des réunions réunions pendant lesquelles il restait muet, indifférent aux décisions qui se prenaient autour de lui.
Rémus s'était bien aperçu de la dégradation de l'état de Sirius, mais il n'arrivait pas à renouer le dialogue avec son ami. Celui-ci s'était enfermé dans un mutisme qui inquiétait fortement le loup-garou, sans qu'il parvienne à l'en sortir. Rémus se sentait désarmé face au silence dans lequel Sirius s'était muré et il ne savait plus quoi faire pour le faire échanger ne serait-ce que quelques mots avec lui.
Etrangement, ce fut Bill qui, sans le vouloir, arriva à faire sortir Sirius de sa bulle. Un soir, en sortant de la banque, il se rendit directement à Grimmauld Place au lieu de rentrer au Terrier. Il trouva le Maraudeur prostré sur une chaise, dans la sombre cuisine, la cheminée éteinte.
« - Sirius ? Tu aurais un moment pour qu'on parle ? J'aurais besoin de conseils… concernant la Moldue que je fréquente…
- Je ne crois pas être celui qu'il te faut… demande plutôt à Rémus.
- Quoi ? Sirius, c'est toi le tombeur de ces dames ! Je t'en pris, il faut que tu m'aides ! C'est à propos de Frances !
Le Maraudeur soupira profondément puis se leva pour rallumer le feu dans la cheminée.
- Tu veux une Bièaubeurre ?
- Oui, je veux bien, merci.
Le jeune Weasley s'assit au bout de la table et attendit que le Maraudeur revienne à sa place avec les Bièraubeurres.
- Alors vas-y. Raconte.
- Et bien voilà. Ca fait maintenant quelques semaines que je vois rances et tu sais… et bien… ça devient plutôt sérieux entre nous… enfin je crois… et je me demandais…
- Ola ! Je t'arrête tout de suite ! Je ne donne aucun conseil en matière de sexualit ! Il va falloir te débrouiller tout seul sur ce coup-l !
- Sirius ! Je ne te parle pas de ça ! Je pense bien pouvoir me « débrouiller » tout seul quand le moment sera venu ! Non, ce qu'il y a, c'est que tu vois, on s'entend vraiment bien, on partage plein de choses tous les deux, mais je ne voudrais pas aller plus loin avant de lui avoir dit la vérité sur ce que je suis… Seulement comment lui dire que je suis un sorcier ?
Sirius eut un faible sourire.
- C'est une question que je connais bien. Je me la suis longuement posée à un moment.
- C'est vrai ? Tu es sortie avec une Moldue ? Je ne savais pas…
- Oui, ça remonte à l'été avant ma dernière année à Poudlard. On était allé voir Peter chez ses parents. Ils avaient une maison sur la côte à cette époque. Un jour qu'on se baladait le long de la plage, je l'ai vue, là, sur le ponton, elle prenait des photos de la mer.
- Et tu as été la draguer d'emblée ?
- Non, James s'est chargé de me mettre la honte en allant la voir pour moi.
- C'est pas vrai ?
- Et si. En fait, j'étais comme paralysé. C'est la première fois que je me retrouvais dans le rôle du crétin de base tétanisé par une fille ! Les autres étaient morts de rire de me voir aussi gêné. Du coup, James a été lui parler pour moi, à mon plus grand désespoir au départ.
- Comment ça ?
- Et ben en fait, elle a trouvé ça plutôt drôle et elle est venue me voir. Elle m'a proposé de marcher un peu avec elle sur la plage, au cas où l'air frais me débloquerait les neurones.
- Et ça a march ?
- Oui.
Le Maraudeur arrêta là sa narration, les yeux perdus dans le vague.
- Sirius ? Qu'est-ce qui s'est passé après ?
- Après ? Je... euh… Ecoute Bill, j'ai pas envie d'en parler maintenant. Revenons-en à toi plutôt.
- Comme tu veux. Tu ne l'as pas oubliée, c'est ça ?
- Bill… vraiment, j'ai pas envie d'en parler. Pour Frances, je pense que tu dois lui dire la vérité si tu veux aller plus loin avec elle. Si tu penses que c'est sérieux entre vous, ou que tu as envie que ça le devienne, parle-lui. Plus tu attendras et plus ce sera compliqué… et moins elle comprendra pourquoi tu lui a caché qui tu étais vraiment aussi longtemps.
- Mais si elle n'acceptait pas que je sois un sorcier ?
- C'est que ce n'était pas la bonne fille ! Et puis dis-toi que si elle ne veut rien avoir à faire avec la magie, que tu lui dise la vérité maintenant ou dans 8 mois n'y changera rien ! J'aurais même tendance à penser que ça sera pire avec le temps !
- Mouais, tu as raison.
Bill but une longue gorgée de Bièraubeurre.
- Et pour toi ? Elle l'a pris comment ?
- Bien. Elle avait du mal à y croire au début, mais quand je lui ai montré quelques tours avec ma baguette, elle a trouvé ça marrant. Elle m'a dit qu'elle trouvait que ça expliquait beaucoup de choses, mais elle ne m'a jamais dit ce qu'elle entendait par l !
- J'appréhende la réaction de Frances. Tu sais, je tiens vraiment à elle.
- Je comprends mais n'oublie pas que tu ne pourra pas lui cacher la vérité très longtemps et que si elle le découvre par elle même, elle risque de ne pas apprécier…
- Ouais, tu as raison. Je n'ai plus qu'à trouver le « bon moment ».
- Bon courage !
- Dis Sirius, une dernière question…
- Mmmm ?
- Cette Moldue, ce ne serait pas cette Laurelen ?
Le Maraudeur se leva brusquement de sa chaise.
- Qui t'a parlé d'elle ?
- Personne, je t'ai entendu prononcer son nom plusieurs fois dans ton sommeil. Ne t'énerve pas Sirius… Si tu ne veux pas en parler, très bien. Je peux comprendre que ce soit dur pour toi. C'est pas juste toute cette histoire, tu ne devrais pas être obligé de rester enfermé dans cette maison sinistre… Ce ne devrait pas être à toi de te cacher !
- Merci Bill. Je suis désolé de m'être emporté… Je ne voulais pas…
- Je sais. Ecoute, faut que je rentre au Terrier ou maman va envoyer une armée à ma recherche. Mais si jamais tu veux parler un jour, fais-moi signe, ça me fera plaisir.
- OK. Merci. Et Bill, j'espère que ça marchera avec Frances. Tu as l'air amoureux et je te souhaite que ça marche entre vous. Dis bonsoir à tes parents pour moi.
- Ca marche. Merci pour tout. Je te tiendrais au courant. Bonsoir."
Bill sortit de la cuisine, puis de la maison, sans faire de bruit afin de ne pas réveiller le tableau de la mère de Sirius. Ce dernier grava l'escalier peu de temps après pour aller s'asseoir sur son lit, sa guitare sous le bras. Il avait brusquement eu envie de jouer un peu, pour essayer de faire durer encore un peu la chaleur qu'il avait ressentit en parlant de Laurelen…
C'était la première fois qu'il parlait ouvertement d'elle depuis des années. Il s'était surpris à en parler à Bill, après tout, les deux hommes n'étaient pas très proches, ils ne se connaissaient même pas vraiment. Ils avaient comme seuls points communs leurs cheveux longs et leur amour pour une Moldue.
Ce soir-là, Sirius joua longtemps, sans haine, sans peine. Il se sentait apaisé, comme il ne l'avait été depuis des semaines. Les yeux fermés, il replongeait dans son pass : leur rencontre sur le ponton, leurs marches sur la plage, leurs fou rires, ces heures passées à se regarder afin d'enfin de garder en mémoire le moindre millimètre carré de peau.
