Notes :
Bon alors je viens de m'apercevoir d'un truc en lisant la dernière review que j'ai reçue, c'est que ça faisait maintenant 7 mois que j'avais commencé cette fic ! si si, on dirait pas comme ça, mais j'ai écrit le premier chapitre pendant les vacances de noël, la suite en Nouvelle-Zelande… bref, il s'en est passé des choses depuis le début ! 15 chapitres qd même, je trouve que je tiens un rythme plutôt soutenu, non ? Vais aussi vite que je peux en tout cas. Désolée si ce chapitre a été un peu long à arriver, mais la présence de Harry me bloque un peu (même franchement) dc… le prochain chapitre risque de traîner aussi ! Mais promis, j'irais au bout de cette fic ! bon, je vous promets pas d'avoir fini avant Noël, mais on essaiera !
Sinon, un grand merci à Hermione qui me relit… et je vous assure qu'elle a du mérite parce que dès que j'ai fini, je la harcèle pour qu'elle lise tout très vite, que je puisse mettre en ligne ! c'est qu'apprenti écrivain et ça fait des caprices…
Et merci à Jeff Buckley (oui, oui, je sais qu'il est mort…) pour son album « Grace »… grâce à lui que j'ai réussir à écrire ce chapitre !
Reviews :
Calimera : c'est clair que la vie de Sirius est une longue injustice… Mais quand on regarde bien : c'était injuste pour James et Lily de mourir comme ça, c'était injuste pour Rémus d'être mordu par un loup-garou… et c'était injuste pour Laurelen de perdre Sirius comme ça (mais là, c'est moi qui rajoute l'injustice… dois avoir un côté sadique caché….). Vais m'en griller un aussi pour la peine ! Bien travaillé sur ce chapitre, ai le droit à une récompense !
Kritari : merci beaucoup ! Magnifique, je sais pas, mais j'essaye de m'appliquer… Je crois que je deviens de plus en plus perfectionniste sur mon texte d'ailleurs…
Luthien : faudra que tu me donnes ton classement un jour ! lol voir si on a le même Top 10 ! mdr Bon, un peu de sérieux quand même, nous disions donc : arrête d'hésiter entre les chapitres où je vais avoir le temps de finir avant d'avoir vu passer la moindre petite esquisse ! grrrr… mais suis assez contente d'avoir réussi à t'avoir fait oublier ton bill ! gniac gniac ! mais il va revenir en force, t'inquiète !
Auzzy : merci beaucoup. La base de l'histoire n'est pas de moi… sinon, y aurait eu une happy ending ! mais merci de me lire et voilà la suite attendue !
Hermione : pas de problème pour moi ! j'adore avoir des compliments ! Alors en double, tu penses que mes chevilles aiment deux fois plus ! lol Et encore merci de me relire à chaque fois ! (pas trop laborieux à force ? n'empêche que le jour où je m'achète un cerveau, promis je pense à te donner le texte qd je te vois au lieu d'attendre le soir pour te l'envoyer !)
Nuwie : et non, la conversation, c'est pas pour ce chapitre, mais c'est prévu… Sirius a pas fini de déballer son sac… et Rémus risque d'avoir du répondant ! nom d'un caribou ! gros bisous ma belle et au 14 !
Tatiana : vi vi, je compte bien TERMINER cette fic (pas tout de suite, mais j'irais jusqu'au bout, promis !). Pour les retrouvailles, tu verras ds la suite !
Mattéic : est-ce que je te demande ce qu'apporte Camille, moi ? hein ? franchement…. Pffff… non, je râle pas, mais ça fait 2 mois que j'attends la suite d'UVY, alors je m'aigris, forcément….
Ange : tu veux un kleenex ? en fait, ça ne pouvait QUE se terminer comme ça entre eux… quand on pense qu'il pourraient être en train de vivre ds une petite maison de banlieue, avec un petit jardin, un chien et 3 enfants… finalement, je préfère la fin à la roméo&juliet ! lol
JulietteD : je fais aussi vite que je peux ! 15 chapitres en 7 mois, c'est qd meme pas mal comme rythme, non ? en tout cas, voilà la suite !
Naindjardin : je sais que t'as pas mis de review, mais comme t'as fait le commentaire en direct, je te fais un bisous qd meme…
- « Sirius ! Sirius ! Où est-ce qu'il est encore pass ??? SIRIUS !!!!! »
L'homme entra dans la chambre en courant.
- « Que se passe-t-il Phineas ?
- Dumbledore a un message pour toi. Il m'a chargé de te dire que Arthur Weasley a été grièvement blessé et que sa femme, ses enfants et Harry Potter vont arriver ici.
- Quoi ? Mais que s'est-il pass ?
- Je n'en sais rien moi ! J'étais juste chargé de passer le message, c'est ce que je viens de faire ! Tu as une réponse ?
- Oui ! Dis à Dumbledore que je serais ravi de les accueillir !
- Bien, j'y vais. » Et l'homme sorti du portrait accroché au mur.
Sirius se précipita alors dans la cuisine pour attendre l'arrivée des enfants. Qu'avait-il bien pu se passer ? Comment Dumbledore avait-il su que Arthur avait été attaqu ? Molly était-elle déjà au courant ? Sûrement pas… Dumbledore avait dû préférer éloigner les enfants d'Umbridge au plus vite, qu'elle ne puisse pas leur poser de questions. Mais par qui Arthur avait-il bien pu être attaqu ?
Sirius continuait de faire les cent pas dans la cuisine. Kreatcher, assis dans un coin, le regardait. Il n'avait pas pris la peine de débarrasser la table après que Sirius ait terminé son dîner. Il n'avait d'ailleurs pas fait grand chose dans la maison, à part geindre et insulter son maître. Une étrange léthargie s'était comme emparée des habitants de Grimmauld Place au cours des semaines : l'elfe de maison se contentait de regarder la poussière se déposer sur les meubles et Sirius avait arrêté de prendre soin de lui. Il passait souvent plusieurs jours sans se raser, sans se coiffer même. S'il avait laissé pousser ses cheveux, c'était finalement moins par envie que par flemme de s'en occuper.
Soudain, il y eut un éclair lumineux et les enfants atterrirent dans la cuisine. Les cinq adolescents tombèrent rudement sur le sol et s'écroulèrent à son contact. Sirius se précipita vers eux pour les aider à se relever.
- « Qu'est-ce qui se passe ? Phineas Nigellus a dit qu'Arthur avait été gravement bless
- Demandez à Harry, dit Fred.
- Oui, moi aussi, j'aimerais bien savoir » ajouta George.
Tout le monde avait les yeux rivés sur Harry. L'adolescent commença alors son récit d'un air douloureux. Quand il eut fini, les jumeaux et leur petite sœur continuèrent à le fixer un long moment.
Les enfants décidèrent alors d'aller tout de suite à St Mungo's Hospital voir leur père. Sirius eut du mal à les convaincre de rester chez lui. S'il comprenait leur désir de se rendre là-bas, il savait qu'il devait les retenir, qu'ils feraient courir un risque trop grand à l'Ordre s'ils sortaient. Il comprenait aussi leur désespoir, leur colère qui en découlait, pourtant, la remarque de Fred le frappa plus fort que s'il s'était pris une claque.
Pendant un bref moment, il eut envie de cogner l'adolescent, de lui rendre la douleur qu'il lui avait infligée. Pourtant, il réussit à se ressaisir et à leur parler calmement. Une fois les cinq adolescents assis, Sirius leur servit à chacun une bièraubeurre. Chacun regardait sa bouteille, attendant des nouvelles de Dumbledore ou Molly. Tout à coup, une flamme explosa dans les airs et un rouleau de parchemin tomba. Sirius le tendit à Georges en ne reconnaissant pas l'écriture du directeur de Hogwards : c'était Madame Weasley qui disait partir à St Mango's Hospital. Si Arthur était toujours vivant, le ton de la lettre laissait entendre qu'il pourrait très bien ne pas survivre, mais que quoiqu'il arrive, les enfants ne devaient pas bouger.
Une longue attente commença alors. Personne n'osait se regarder, chacun préférant garder sa douleur pour lui. Le silence était pesant dans la pièce, mais que se seraient-ils dit ? La nuit avançant, le sommeil commença à en gagner certains. Néanmoins, personne ne voulut monter lorsque Sirius proposa qu'ils aillent se coucher. Ce dernier échangeait parfois de brefs regards avec son filleul : tous deux se sentaient en trop mais en même temps, ils ne pouvaient se résoudre à laisser les Weasley tous seuls. Le matin arriva doucement sans que personne ne s'en rende compte. Les estomacs étaient tellement noués par l'appréhension que personne ne pensa à réclamer un petit-déjeuner.
Vers dix heures et demie, enfin, leur attente prit fin avec l'arrivée de Molly. Elle semblait épuisée mais soulagée. C'était comme si l'air était soudain redevenu respirable avec l'entrée de Madame Weasley et l'annonce qu'Arthur allait s'en sortir. Sirius décréta que c'était l'heure du petit-déjeuner et s'attela à le préparer pendant que Molly serrait Harry dans ses bras. Juste après, elle alla remercier Sirius d'avoir pris soin de ses enfants. Ce dernier était tellement heureux de se sentir enfin utile pour l'Ordre et de ne plus être seul qu'il proposa à Molly de s'installer à Grimmauld Place avec sa petite famille, ce qu'elle accepta avec grand sourire devant celui de Sirius.
Après avoir mangé de bon appétit, tout le monde partit se reposer dans sa chambre. Autant de tension en une seule nuit avait épuisé les Weasley et ils s'écroulèrent tous dans leurs lits. Harry quant à lui resta recroquevillé sur son lit à réfléchir aux évènements de la nuit. Dans une chambre a l'étage au-dessus, Sirius lui aussi réfléchissait : il ressassait ce que lui avait dit son filleul dans la cuisine un peu plus tôt. Il pensait ce qu'il avait répondu à Harry : Dumbledore leur dirait s'il y avait une raison de s'inquiéter. Quoique… Après tout, le directeur refusait toujours d'avouer à Harry la vérité sur la prophétie et ce qui l'attendait. Il ne lui restait plus qu'à attendre, comme d'habitude, que le vieux professeur se décide à lui en dire plus au cours d'un conseil de l'Ordre. Au bout d'un moment, las de repasser toujours les mêmes rancunes dans sa tête, il finit par s'endormir à son tour.
Une fois tout le monde debout, Molly et Sirius préparèrent le repas et le déjeuner fut pris dans la bonne humeur. Les malles arrivèrent de Hogwards pendant qu'ils prenaient le dessert et les adolescents se changèrent juste après pour aller voir leur père à St Mungo's Hospital. L'ambiance avait complètement changé par rapport à celle qui régnait encore quelques heures plus tôt. Tonks et Moody arrivèrent alors que les adolescents et Molly finissaient de se préparer, pour les escorter jusqu'à l'hôpital. Les huit sorciers partirent presque aussitôt, tous impatients de prendre des nouvelles d'Arthur et de pouvoir s'assurer de leurs propres yeux qu'il allait bien. Et encore une fois, Sirius resta seul dans la maison.
Il monta dans sa chambre aussitôt la maison vide, il voulait profiter de ce moment de solitude forcée pour rejouer un peu de guitare. Il n'avait pas touché l'instrument depuis des semaines, mais il sentait qu'il en avait besoin aujourd'hui. Rémus lui avait apporté les partitions d'un morceau qui avait été écrit 3 ans après la naissance d'Harry. Le loup-garou n'avait pu s'empêcher de penser que cette chanson aurait été encore plus magnifique jouée et chantée par Sirius. Aussi avait-il fait de pieds et des mains pour se procurer les partitions et les paroles et il avait eu raison : son ami s'était tout de suite empreint de la chanson, c'était comme si elle avait été écrite pour lui.
Assis en tailleur sur le paquet de sa chambre, Sirius commença à jouer l'introduction, du morceau, tout doucement, presque avec hésitation. Et puis il commença à murmurer les paroles, n'osant encore les chanter. Les couplets et les refrains passaient et sa voix s'affirmait de plus en plus, ses doigts devenaient plus fermes sur les cordes, prenant de l'assurance, laissant la mélodie l'envahir.
« Baby I've been here before
I've seen this room and I've walked this floor,
I used to live alone before I knew you »
Les paroles de la chanson résonnaient lui, faisant écho à des sentiments, des sensations qu'il avait enfouis au plus profond de lui.
« But all I've ever learned from love
Was how to shoot somebody who outdrew ya
It's not a cry that you hear at night
It's not somebody who's seen the light »
Sirius joua encore et encore le même morceau tout l'après-midi, les cordes finissaient par lui blesser le bout des doigts, mais il n'y prêtait pas attention. Il était perdu dans un monde parallèle, un monde où il n'y avait plus d'Ordre, plus de guerre, un monde où James et Lily, assis l'un contre l'autre, l'écoutaient jouer, lui-même assis au pied du fauteuil depuis lequel Laurelen lui caressait doucement les cheveux.
Ce fut la sonnerie de la porte d'entrée qui le sorti de sa rêverie, lui signalant que tout le monde revenait au 12 Grimmauld Place, après leur visite à l'hôpital.
