Notes :
Donc voilà juste un petit chapitre rapide, j'espère qu'il vous plaira. Pour une fois, j'ai pas mis 3 semaines à le pondre... qui sait, on va p'têtre revenir à un rythme d'up-date un peu plus rapide... faut croire que ça m'a inspiré de vieillir ! Merci à ceux qui ont pensé à mon anniv ! (d'ailleurs !)
J'ai aussi commencé à retravailler le début de la fic (correction de fautes, réarrangement de certains passages..) mais c'est pas encore en ligne. Quand j'aurais bien tout remis en place, je vous le dirai.
Et puis pour finir, deux p'tites notes persos : d'abord, merci à Oun de m'avoir supporté ces dernières semaines, il a eu du mérite ! Et ce chapitre (comme toute la fic, d'ailleurs) ne serait pas là sans ses encouragements. Merci de croire en moi après toutes ces années. Et puis, une tite pensée pour Monsieur le Docteur : tu vois qu'il fallait pas stresser !
Reviews :
Yop ! yop ! yop ! J'ai vu que y avait de nouveaux reviewers !!!!! chic chic chic !!!!! et puis un grand merci aux reviewers fidèles ! sourire béa de l'auteur en extase qui aime ses reviewers
Tatiana : Oups, les ennuis continuent pour notre petit couple ! et c'est pas fini ! mais tant que la p'tite voix est là, on a une chance de s'en sortir !
Bohemio : c'est nettement moins chou dans ce chapitre ! mais voilà la suite !
Kamy : merci ! non non, je compte pas lâcher ! surtout qu'on est déjà à plus de la moitié !
Nuwie : et voilà ton début d'explication ! la suite dans les prochains épisodes gnack gnack gnack les reproches vont pleuvoir ! le loup-garou, on va secouer son flegme anglais ! y a pas de raison ! Pour les aspects négligés par JKR, ce que je te propose, c'est qu'on lui envoie nos travaux, histoire qu'on ré-écrive avec elle les tomes ! lol
Kritari : merci ! oui oui, je continue, à fond dedans !
Drago : merci ! mais le début de la fic ne me plait pas... il va être refait (voir notes explicatives plus haut lol).
JulietteD : et voilà la suite ! tu vois que j'ai même pas mis longtemps ! pour le prochain chapitre, on verra !
Fenice : et bien.... TADAM ! la suite, c'est maintenant ! mais vous n'avez pas encore vu la moitié de ce que Sirius a vécu.... Hi hi hi...
Misslovesirius : argh, un reviewer qui voit pas les mises à jour ! mais c'est dramatique ! auteur à l'agonie... remarque que ça étale les reviews comme ça ! en tout cas, merci d'être venu me lire (même avec 10 jours de retard !)
Malignant Carbuncle : c'est quoi ce pseudo à la mors-moi-le-nœud ????? Bref, retournons dans le vif du sujet. Et ben, ce que j'avais dans la tête, ce que je visualisais, c'était beaucoup mieux que ce que j'ai écrit... mais c'est souvent comme ça quand je visualise trop à l'avance... Donc là, on a laissé tomber la vidéo et on laissé les doigts taper tous seuls sur le clavier... en plus, ça va plus vite... par contre, pour la ressemblance avec Sirius.... Comment dire... disons que j'étais passée à côté ! mais si tu le dis... et puis pour finir : je suis mésatisfaite si je veux d'abord !
BONNE LECTURE !!!!!!!!!
18. Rupture
Allongé sur le lit, il la regardait dormir. Sa respiration était paisible, faisant s'élever dans un rythme régulier et lent son ventre. Elle reposait sur le dos, un bras replié sous sa nuque et l'autre reposant sur son bras à lui. Elle avait dû le chercher pendant son sommeil, puis s'accrocher à lui, rassurée de le savoir à ses côtés. Avait-elle fait un cauchemar dans lequel il l'avait protégée ? Sa simple présence avait-elle permis de la défendre contre les ombres qui l'avaient assaillie ? Avait-elle trouvé avec son bras la présence dont elle avait eu besoin au milieu de ses songes ?
Il faudrait qu'il pense à lui demander à son réveil si elle se souvenait de son rêve. Pour l'instant, aussi curieux fut-il, il ne voulait surtout pas la déranger. Il préférait rester là, à la regarder en silence, imprégner dans sa tête le moindre centimètre carré de sa peau, de ses formes, de ses cheveux longs et soyeux qui n'étaient jamais complètement emmêlés le matin. Les pâles rayons d'un soleil d'automne passaient à travers les persiennes, dessinant des rayures sur son lit et son corps.
Il voyait ses paupières frémir par instants, quelques muscles de son visage se contractant sous l'effet de ce dont elle rêvait, prisonnière d'un autre monde dans lequel il ne pouvait pénétrer. Sa bouche s'entrouvrait, laissant passer un léger gémissement ou un soupir. Il n'arrivait pas comprendre comment elle faisait pour avoir une peau si fine, si légère... et tellement pâle qu'elle aurait pu être transparente. Une mèche de cheveux bruns s'était égarée sur son front. Sirius la dégagea délicatement, entre deux doigts, pour la remettre à sa place, sur l'oreiller.
Elle était si paisible dans son sommeil. Cet état d'abandon contrastait brutalement avec le stress permanent dans lequel Sirius vivait depuis des mois. Il n'arrivait pas à se détendre, craignant sans arrêt pour la vie de ses amis, pour celle de la femme qu'il aimait. Il savait qu'il la mettait en danger en restant avec elle ; il était étonnant que les Mangemorts n'aient encore rien découvert. Sirius était déchiré : il savait qu'il devait s'éloigner d'elle pour la protéger, mais comment quitter la personne à laquelle on tient le plus ? Comment renoncer à ce qui donne un sens à votre vie, à ce qui compose l'essence même de votre vie ?
Encore une fois, la vie de Sirius était morcelée. Il devait prendre des décisions, mais aucun des choix qui s'offrait à lui n'était satisfaisant. Quoiqu'il décide, quelqu'un souffrirait. L'essentiel était de ne pas se laisser guider par ses sentiments mais par sa raison. Pour une fois, il devait prendre le temps de bien réfléchir, ne pas céder à ses impulsions et choisir l'option qui entraînerait le moins de souffrance.
Sirius se leva doucement afin de ne pas la réveiller. Il alla prendre une douche rapide, espérant que l'eau brûlante chasserait la réalité. Mais elle était plus présente que jamais lorsqu'il eut fini de s'habiller. Il resta un moment silencieux dans la chambre, la regardant dormir. Sa décision était prise : il ne devait pas lui faire courir le moindre risque. Quoi qu'il lui en coûte, à lui.
Il s'assit sur le canapé et lui griffonna un mot sur un morceau de parchemin :
« Je suis désolé, Laurelen. C'est mieux comme ça. Un jour, j'espère que tu pourras comprendre et me pardonner. Oublie-moi. Sirius »
Il déposa les clés de l'appartement qu'elle lui avait données et les déposa à côté de sa lettre. Il se leva lentement, sentant que chaque geste lui coûtait, puis alla s'adosser à l'encart de porte de la chambre. Il voulait la regarder une dernière fois. Tout son être désirait aller à ses côtés, la toucher une dernière fois, l'embrasser... mais il savait qu'il n'arriverait pas à partir s'il s'approchait d'elle. Et il fallait qu'il parte. Absolument.
Aussi, Sirius se détourna après un dernier regard et quitta l'appartement, prenant soin de ne pas faire claquer la porte. Une fois dehors, il descendit la rue, se forçant à ne pas se retourner. Il savait qu'elle n'allait pas tarder à se réveiller, que ne le voyant pas à ses côtés dans le lit, elle le chercherait dans l'appartement. Et qu'elle verrait son mot. Il savait qu'il allait lui faire du mal, mais c'était nécessaire. Après tout, mieux valait un coeur brisé qu'une vie de perdue. Elle reconstruirait son avenir avec quelqu'un d'autre. Et lui pourrait se concentrer plus sur la lutte contre Voldemort.
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Sirius se réveilla brusquement. Des larmes avaient séché sur son visage, laissant une trace salée sur leur passage. Il se revoyait encore quittant l'appartement. Il pouvait encore ressentir la douleur au ventre qui l'avait saisi ce jour-là. Comment avait-il pu lui faire ça ? Comment avait-il pu être aussi lâche ? Il l'avait quittée en lui laissant simplement 3 lignes sur un bout de papier...
Il se leva et fut heureux de constater qu'il y avait de la lumière sous la porte de la cuisine. Rémus était assis devant une tasse de thé.
- « La pleine lune approche, alors j'ai des insomnies. Et toi ? C'est quoi ton excuse ?
- Cauchemar.
- Tu en fais de plus, non ?
- Ca dépend.
- Qu'est-ce qui te préoccupe ? Harry va bien, il est en sécurité à Hogwards.
- Je sais, je sais.
L'impatience de l'animagus était visible, mais Rémus n'arrivait pas à comprendre.
- Sirius, parle-moi. Dis-moi ce qui te hante. Au moins, dis-moi ce qui t'obsède cette nuit.
- C'est idiot. J'ai.... J'ai revu le jour où j'avais rompu avec Laurelen. Tu te rends compte que je ne lui avais laissé qu'un bout de papier en guise d'explication ! Comment ai-je pu lui faire tant de mal ?
- Sirius, calme-toi ; ça s'est arrangé ; et puis, c'est du passé tout ça, pourquoi en reparler maintenant ?
- Parce que ça me ronge, Rémus ! J'ai été le dernier des montres !
- Tu as voulu la protéger !
- Arrête, tu veux ! James n'a pas quitté Lily et tu es resté avec Shirley !
- James et Lily se sont mariés et Shirley était une sorcière ! On savait tous les quatre les risques qu'on prenait ! Je comprends que tu aies voulu protéger Laurelen ! Elle ne pouvait pas se défendre, elle n'aurait pas eu une chance si les Mangemorts s'étaient aperçus de son existence !
- Sauf qu'ils ne s'en sont pas aperçus ! Et que je suis le seul à l'avoir fait souffrir !
- Tu pensais avoir pris la bonne décision !
- Et je me trompais ! Encore une fois !
- Sirius arrête ! Ca suffit la culpabilité ! Ca fait des mois que je te vois tourner en rond, ressassant tes souvenirs ! Il faut que tu ailles de l'avant ! Arrête de ... de...
- Je tourne en rond ? JE TOURNE EN ROND ?
Sirius explosa littéralement de rage.
- Comment veux-tu que je ne tourne pas en rond ? Comment veux-tu que je ne pense pas au passé ?
- Sirius...
- Tu n'as aucune idée de ce qu'a été ma vie ! Tu n'as aucune de ce qu'elle est maintenant !
- Mais parle-moi ! Comme ça, je le saurais !
- Parce que tu crois que c'est comme ça que ça marche ? Tu crois qu'il te suffit de jouer les amis compatissants pour comprendre ce que je vis ? Ce que je ressens ? Tu es pathétique mon pauvre Rémus ! »
Sirius sortit en claquant la porte, provoquant les hurlements du tableau de sa mère. Rémus baissa la tête, un air piteux sur les traits. Il sentait que Sirius avait raison. Il n'avait aucune idée de ce qu'il avait traversé et de ce qu'il traversait encore. Sirius avait essayé de lui parler et il ne l'avait pas écouté... Il s'était contenté de lui reprocher ses remords. Comment avait-il pu être si aveugle devant la détresse de son ami ? Et comment allait-il pouvoir rétablir le contact ? Sirius était capable de se calmer tout seul très vite et alors, il reviendrait de lui-même, Rémus le savait.
Du moins, c'est le Sirius qu'il connaissait avant qui réagirait ainsi. Le loup-garou devait se rendre à l'évidence : il n'avait aucune idée de ce que son ami allait faire. Azkaban et cette maison l'avaient transformé et aujourd'hui Rémus n'était plus capable de le comprendre et d'appréhender ses réactions. Une question s'imposa alors dans l'esprit du loup-garou, qui lui donna la nausée : étaient-ils encore vraiment amis ?
