Chapitre 4 : Éveil(nc17)

Loïs se reveillait doucement dans les bras de Clark, quand son regard tomba sur le reveil. "9H".

-Oh putain 9h ! Clark on devrait être au journal depuis plus d'une heure.

-Merde ! On s'habille en vitesse et on file version supersonic.

-Hein ?

-En volant, Loïs, en volant. Tu as déjà oublié qui je suis ?

-Excuse moi, j'ai pas encore eut le temps de faire à cette idée. Il faut qu'on passe chez moi.

-Pourquoi ?

-T'as vu l'état de mes vêtements. On a pas était tendre avec hier.

-Je vois.

Quelques secondes plus tard, ils pénétraient dans l'appartement de Loïs.

-Je pense que Chloé a du dormir ici.

-Oui, la robe qu'elle portait hier soir est pendu à ton étagère.

-J'espère que tout c'est bien passé pour elle hier. Bon je vais chercher quelques affaires. Bouge pas. Je reviens.

Loïs ouvrit la porte en douceur pour ne pas faire de bruit afin de ne pas réveiller Chloé. Elle se dirigea droit vers son armoire et l'ouvrit doucement.

-Mlle Lane faites comme chez vous. Dit une voix amusée.

"Une voix grave, c'est pas à Chloé ça !" Loïs se retourna brutalement.

-Lex ?

-Mmmrrfff.

Dans son sommeil, Chloé se mit à bouger. Loïs sourit, puis ajouta d'un ton bas :

-Je vois que la nuit a été bonne.

-La vôtre aussi vu l'heure à laquelle vous rentrez. Vous ne devriez pas être au journal ?

-Et vous, vous ne devriez pas être à LuthorCorp ?

-Bon c'est pas bientôt fini, oui ! Est-ce-que je pourrais terminer ma grasse mat' tranquille ?

-Tiens ! T'es réveillée, toi !

-Non, Loïs je dors et je voudrai bien continuer.

-Biensûr tu vas me faire croire que tu vas dormir, avec ce qui se trouve à côté de toi, dans MON lit.

Chloé lui envoya un coussin à la figure.

-Dehors, va bosser, t'es en retard.

-Oui Mme Je-suis-en-vacances.

Lex regarda Loïs partir, un sourire au coin des lèvres, puis se tourna vers Chloé et constata qu'elle s'était déjà rendormie. Elle s'était lové contre lui et semblait si détendu, si calme. Il carressa doucement sa joue.

-Dors, amour, dors.

Il s'installa plus confortablement puis enroula ses bras autour d'elle. Dans son sommeil elle soupira.

Quelques instants plus tard Loïs et Clark arrivaient au Planet. Perry sortit de son bureau, furieux

-Kent, Lane dans mon bureau, immédiatement !

Loïs et Clark pénétrèrent dans le bureau de Perry.

-Explications !

-Euh, ben, euh en fait ce matin, ma... ma voiture est tombé en panne, alors euh je... j'ai appelé Clark pour qu'il vienne me chercher. Mais euh on... est tombé dans un embouteillage à causeuh d'un accident. C'est pour ça qu'on est en retard.

-Désolé, M. White. Ça ne se reproduira plus.

-J'espère bien. Au boulot et qu'ça saute !

Loïs et Clark sortirent du bureau.

-Une panne de voiture tu parles. Ils y auront mis le temps c'est deux là avant de se trouver.

Plus tard dans la matinée, Chloé se réveilla, enveloppée d'une douce chaleur. Elle entrouvrit un oeil pour constater que la dite chaleur, provenait bien d'un corps masculin. Elle sourit contre sa peau et une voix se fit entendre :

-Boujour, vous !

-Mmm bonjour !

Elle frotta son petit bout de nez contre son torse et passa ses bras autour de lui.

-Bien dormi ?

-Mmmoui et toi ?

Il sourit.

-Ça fait des années que je n'ai pas aussi bien dormi et aussi longtemps.

Elle déposa un baiser sur sa poitrine.

-Mmm, tu sens bon.

-Pardon ?

Lex la regarda surpris.

-Ta peau sent bon, elle est chaude et douce. J'aime son odeur.

Elle plaqua sa joue contre son torse.

-Tu es la première à me dire ça. Il n'y a vraiment que toi pour penser à des trucs pareils.

-C'est parce les autres ne savent pas l'important.

Il l'a serra un peu plus contre lui.

-Apprend-moi.

-De quoi ?

-L'important.

Chloé sourit contre sa peau.

-Voyons, j'aime sentir ta peau contre la mienne. J'aime entendre ta voix grave au creux de mon oreille. J'aime la couleur de tes yeux, j'aime me perdre à l'intérieur.

Elle marqua une pause, la joue toujours appuiée contre son torse.

-Quoi d'autre ?

Elle rit.

-J'aime notre judo verbal et la façon que tu as de me faire enrager et sortir de mes gonds.

Il rit.

-J'aime ta douceur et ta gentillesse et puis pleins d'autres trucs.

-Comme quoi ?

-Dis hé, ça va peut être aller. Je vais pas te faire une liste pendant trois plombes, après tu vas prendre la grosse tête. Déjà que tu as un égo surdimensionné, on va peut être pas en rajouter.

Elle le regarda avec un grand sourire espiègle.

-Oh excusez-moi Madame ! C'est que j'ai pas l'habitude de ça moi. En général, les femmes recherchent plus ma compagnie pour l'argent, le luxe ou la célébrité que pour mes yeux, ma gentillesse enfin pour moi quoi. Si peut être parfois pour le sexe.

-Ben, elles savent pas ce qu'elles perdent et puis de toutes façons c'est pas plus mal, comme ça c'est tout bénef. pour moi.

Lex éclata de rire et la fit rouler sur le côté, puis se posa au dessus d'elle.

-Tout bénef, hein ?

-Ben, oui, je vais pas me plaindre si tes, comment dire ça sans paraître vulgaire ou jalouse, mmm, pétasse, non, poufiasse, non plus, conquètes, on va dire ça comme ça, étaient trop euh aveugle pour t'apprécier à ta juste valeur.

-Je rêve ou tu viens d'insulter toutes celles qui t'ont précédée ?

-Nooon !

-Serais-tu entrain de sous-entendre que je n'ai aucun goût en matière de femmes ?

-Moi ? Oh non. La preuve tu m'a trouvée moi.

-Oh la mauvaise foi t'a pas honte ?

-Jamais

Elle l'attira contre elle et l'embrassa passionément. Elle fit glisser ses mains le long de son dos, Lex répondit immédiatement à l'étreinte et la serra contre lui, puis il glissa une jambe entre les siennes. Il la senti frissonner contre sa peau. Mais soudainement il se recula. Il la regarda un instant, lui carressant le front.

-Qu'est qui y a ?

-Pourquoi n'a tu rien dis hier soir ?

Elle soupira.

-Lex...

-Pourquoi, Chloé de quoi avais-tu peur ?

-Je n'sais, je... je n'y ai pas pensé.

-Tu n'avais donc pas confience en moi ?

Elle l'embrassa en y mettant toute son âme.

-Ne dis pas une chose pareil, si je n'avais pas eu confiance en toi, j'aurais sans doûte paniqué comme la dernière fois.

-La dernière fois ?

-J'ai rencontré un garçon à Pekin, un anglais, John, il était gentil et il me plaisait beaucoup. Mais au dernier moment j'ai eu peur et je me suis enfuie, je l'ai jamais revu. Alors que hier ça ne m'a même pas effleuré l'esprit, pas de peur, pas de doûte, à peine un peu d'appréhension. Ce n'était peut être pas le meilleur endrois, ni le meilleur moment mais c'était incontestablement la bonne personne.

Chloé baissa les yeux rouge de cette confession. Il la regarda intensément surpris par cette déclaration à peine voilé et se pencha vers son oreille.

-Je vous aime Chloé Sullivan.

Son cœur manqua un battement, avait-elle bien entendu ? Lex se leva laissant dans le lit une Chloé encore sous le choc, il prit sa veste fouilla dans ses poches et en sortit un objet. Puis il lui tendit un petit écrin de velour noir. Elle le regarda plus que surprise.

-Qu'est ce c'est ?

-Ça allait avec le collier ouvre.

Elle découvrit à l'interieur de l'écrin, une bague très simple, une amétyste polie monté sur un large anneau en or massif.

-Même époque que le collier.

-Euh tu euh tu l'avait acheté pourquoi ?

-Franchement ?

Elle acquiesça d'un signe de tête.

-Je ne sais pas vraiment, lorsque j'ai acheté le collier et que j'ai vu la bague, une idée folle m'a traversé l'esprit, celle de te demander en mariage mais tu es partie.

-Est ce qu'après tu l'as...

-Non, je ne l'ai pas offerte à...

Lex s'arrêta, brusquement l'air concentré, puis il éclata de rire. Chloé le regardait un peu perplexe.

-J'ai oublié son nom. J'ai épousé cette femme et j'ai oublié son nom.

Chloé eut un petit sourire forcé.

-Katya.

-Pardon c'est pas drôle. Mais une chose est sûre le tien aucune chance que je l'oublie.

-Je peux te poser une question alors ?

-Je t'écoute.

-Pourquoi tu ne m'a pas reconnue l'autre jour quand on s'est croisé au café ?

-Tu sais, ce jour là, j'étais tellement ailleurs que je n'aurais même pas reconnu Julia Roberts si elle m'était rentrée dedans.

-C'est vrai ?

-Oui, j'étais préocupé par des problèmes liés à l'éléction du gouverneur. Merde, j'ai rendez-vous ce matin à ce sujet.

Il se leva brusquement, commença à ramasser ces affaires puis s'arrêta tout aussi soudainement.

-Oh et puis tu sais quoi ? Je m'en fous qu'ils aillent au diable !

Chloé le regarda se recoucher

-Moi, c'est ici que j'ai envie d'être. Chloé ? Ça va ?

-Ouais, je suis juste réentrée dans la quatrième dimension. C'est pas que c'est pas bien, c'est juste que c'est un peu perturbant.

Il lui sourit.

-Perturbant ?

-Ben oui ! Tu as toujours été quelqu'un de distant et impassible et ces dernières années, les gens te décrivaient plutôt comme quelqu'un de froid, de distant voir même de cruel.

-Et ?

-Ben c'est pas vraiment ce que j'ai en face de moi.

-C'est un problème ? Parce que je peux y remedier si tu veux.

-Non, non, c'est juste que par moment je me demande si tout ça est bien réèl.

Il lui pinça le bras.

-Aieuh, mais qu'est ce qui te prend ?

-Tu vois tu ne rêve pas.

Elle leva les yeux au ciel.

-Pfff, c'est malin.

Au même moment.

-C'est bizarre.

-Quoi donc Clark ?

Clark était allé se chercher un café et venait de se rasseoir à son bureau en face de Loïs.

-John vient de me dire que Lex n'a pas assisté à une importante réunion de campagne ce matin et que la conférence de presse a été annulé. Ce n'est pas vraiment bon pour son image.

-Tu m'étonne, il avait beaucoup mieux à faire.

-Genre ?

-Bisous, câlins, papouilles et tutti quanti.

-Tu m'explique là ? Parce que je pige pas tout ?

-J't'ai pas dis ?

-Dis, quoi Loïs ?

-Ce matin je l'ai trouvé dans mon lit.

Clark manqua de s'étouffer avec son café.

-Lex ? Dans ton lit !

-Ben oui, avec Chloé.

-Avec Chloé !

-T'as l'intention de répéter tout ce que je dis ?

-Et toi t'avais l'intention de me le dire quand ?

-Maintenant.

Lui dit-elle avec une grand sourire "innocent".

-On peut donc en déduire que tout c'est bien passer pour eux.

-On peut.

-Je suis content que Lex ne soit pas allé à cette réunion.

-Pourquoi ?

-Parce qu'on peut en déduire qu'il a préfèré rester avec Chloé et c'est une bonne, pendant qu'il papillonne, il oublie de détruire le monde et moi ça me fais des vacances.

-Faignasse.

-Hé, je ne te permet pas !

Il était midi passée et conformément aux prédictions de Loïs, la journée était bien partie pour se résumer à bisous, câlins, papouilles et plus si affinité. Après avoir pincé "brutalement" Chloé, Lex estima qu'il était temps de passer aux choses serieuses. Il allongea Chloé sur le dos et s'installa à côté d'elle. Sa main glissa de sa hanche à ses seins, puis il attisa les mamelons avec son pouce droit, Chloé se laissant faire. Sa bouche vint rejoindre sa main, elle laissa échapper un léger gémissement et passa sa main droite derrière le crâne de Lex pour l'insiter à continuer. Lex glissa une jambe entre celles de Chloé, tandis que sa bouche remontait doucement vers son cou en passant par sa gorge. Elle se cabra légèrement et posa son autre main dans le creux des reins de Lex, qui captura sa bouche dans un baiser auquel elle répondit immédiatement. Leurs langues s'entremêlèrent et Lex augmenta la pression de sa jambe entre celles de Chloé, elle fit descendre sa main gauche un peu plus bas et enroula sa jambe extérieur autour de celle de Lex. Ils s'embrassaient toujours, se dévorant presque, faisant courir leurs mains partout sur le corps de l'autre. Lex fit bouger sa jambe contre elle et fut satisfait quand il l'entendit gémir. Il fit redescendre ses lèvres le long de sa gorge et insinua un doigt en elle. Chloé se cabra instantanément, cherchant à augmenter le contact, puis gémit plus fortement lorsqu'un deuxième doigt entra en jeu. Lex sourit, content de l'effet qu'il avait sur elle. Les mains de Chloé avaient cesser leurs caresses pour s'agripper à lui, tandis que les doigts de Lex allaient et venaient. D'un coup, Chloé fut prise de spasmes violents, jeta la tête en arrière, les feux fermés.

-Mon dieu, Lex...

Ses muscles se relâchèrent et elle ouvrit les yeux. Il lui sourit faisant remonter son bras vers sa poitrine, dans le même temps elle fait glisser sa main le long de son bras, la passa derrière sa nuque, attira son visage contre le sien et l'embrassa fougueusement. Elle susura entre ses lèvres :

-Prend-moi, Lex, maintenant.

Lex plaça son autre jambe entre celles de Chloé.

-Tes désirs sont des ordres Amour.

Et il entra doucement en elle. Elle noua ses jambes dans son dos et il entama un lent mouvement de va-et-vient. Plus le mouvement s'accélérait, plus les baisers se faisaient court et les respirations plus rapides. Après avoir atteint les cîmes de leur plaisir et après une ultime crispation, les corps se relâchèrent et retombèrent côte à côte.

-Lex

-Hum.

-J'ai faim

Lex éclata de rire.

-Quoi ?

-C'est toi qui me fait rire.

-Et je dois le prendre comment ?

-C'est juste que tes réactions sont comment dire étranges et imprévisibles.

-Développe.

-'J'ai faim' c'est pas ce que les femmes disent en général après avoir coucher avec moi.

-J'imagine le genre 'Oh Lex tu a été meeerveilleux' franchement comme si tu avais besoin qu'on fasse gonflé ton orgueil déjà surdimensionné.

-Tu te répète.

Et il la fit taire avec un baiser.

Au même moment, Clark observait Loïs qui lui semblait plus que nerveuse.

-Loïs qu'est-ce qui se passe ?

-Rien.

-T'es sûre ?

-Oui... non.

Sans répondre Loïs l'attira dans un bureau vide un peu éloigné de l'agitation du journal.

-Mais qu'est ce...

Clark ne put finir sa phrase, Loïs l'ayant poussé contre un bureau pour l'embrasser sauvagement. De l'autre côté de la porte Perry attendait, un petit sourire au coin des lèvres.

Quand Loïs et Clark sortir enfin du bureau, ils découvrirent leur supérieur hilare qui les attendait tranquillement.

-Une autre panne de voiture je présume ?

Et sans leur laisser le temps de répondre il ajouta :

-Ted Browning, l'adversaire de Lex Luthor au poste de gouverneur, donne une conférence de presse dans une demi-heure, ALORS ON SE DÉPÈCHE !

-Euh, oui chef.