Coucou ! CHAP 3 en ligne ! Comme promis, petit bout de scénar et action !
Mais d'abord, je réponds à ma première review !
Jadou : lol, merci ! ça fait plaisir (tu as ma reconnaissance éternelle ! j'sais pas à quoi ça sert, mais bon…) Non en fait, j'ai l'intention de me concentrer sur tous les couples (enfin, principalement yuri et yaoi ;-D ) 1 couple yaoi (que vous connaissez déjà) et 2 couples yuri…(je sais pas que faire de Ron… ptêt un ptit Het…) il y aura plusieurs lemon :D mais je préviendrez avant de toute façon… voila, j'espère que ça te plaira !
Bonne lecture !
Chapitre 3 : Le souvenir de la menace.
Les Gryffondor de 7ème année sortirent du cours de métamorphose avec une expression d'amère exaspération sur le visage. Le professeur Mc Gonagal leur avait donné leur premier devoir : trois rouleaux sur les animagus…
: Elle est infernale ! Trois rouleaux ! Non mais elle se rend compte ? S'exclama Ron en état de choc.
Harry et Hermione virent leur professeur venir vers eux, mais ne dirent rien à leur ami qui continuait de pester après elle. « On va s'amuser… » pensa le survivant avec un léger sourire.
: Eh ben ! vous êtes devenus muets ? Vous ne trouvez pas qu'elle exagère ? continua le rouquin avec flamme.
: Qui exagère, Mr Weasley ? Demanda Mc Gonagal d'une voix sèche mais trahie par ses yeux rieurs.
: Heu… et bien… c'est… c'est que… p… personne, professeur, bégaya Ron en virant au rouge écrevisse.
Mc Gonagal passa son chemin sans en dire plus, un sourire en coin. Harry et Hermione, eux, firent tout leur possible pour ne pas rire devant la directrice de Gryffondor mais éclatèrent d'un rire sonore dès qu'elle fut partie. Ron, furieux qu'ils ne l'aient pas prévenu, les regarda sombrement.
: Vous, je vous retiens ! grogna-t-il avant de faire demi-tour et de partir sans les attendre.
Les deux autres le suivirent tant bien que mal, encore hilares en repensant à la tête qu'avait fait leur ami.
Dans la salle commune des Gryffondor, l'ambiance était assez morose. Le premier jour de cours venait de s'achever et la plupart des élèves avaient déjà des devoirs. Les 7ème année tirez des têtes de trois mètres de long, surtout Ron. Seule Hermione semblait imperméable à cette mauvaise humeur.
Ron venait de se lancer dans un nouveau discours incendiaire contre les profs quand Hermione se rappela le rendez-vous de Draco. Elle se leva brusquement tandis que les autres la regardaient faire en silence, surpris. La préfète en chef ne leur adressa pas la parole ni même un regard en partant, pensive.
: Dis, tu crois qu'elle va voir les profs ? Demanda Ron à son meilleur ami, soudain inquiet.
: T'es nul. Bien sur que non, répondit Harry, affalé dans un fauteuil.
: Si tu le dis…
Harry aurait aimé suivre son amie pour savoir où elle allait mais il n'en fit rien. « Après tout, si elle nous a rien dit, c'est qu'elle ne veut pas qu'on vienne… Et puis j'ai mieux à faire… » se dit le survivant en repensant au préfet en chef de Serpentard alors que Ron reprenait son discours assassin.
Les couloirs du château étaient froids et durant un instant, Hermione hésita à aller chercher sa cape. Mais elle décida finalement d'aller au rendez vous ainsi, ne voulant pas perdre plus de temps.
« Je me demande bien ce qu'il y a de si important pour que Drac refuse de m'en parler devant les autres… Enfin, du moins devant Harry… » La Gryffondor était arrivée au hall du château. Elle le traversa et se rendit dans le parc, direction le lac.
« Mais qu'est-ce qu'elle fait ? » Draco tournait en rond de long en large sur la berge du lac. « Il est plus de 19h10 ! » Il allait partir quand il aperçu enfin la Gryffondor se précipiter dans sa direction. « C'est pas trop tôt ! »
« Oups ! Il a l'air énervé… Je ferais bien de m'excuser… » Hermione parcouru les derniers mètres en petites foulées rapides.
: Désolée… Je suis… Je suis désolée… Articula la Gryffondor avec difficulté.
: Pas grave, répondit le blond. Euh… Suis-moi, je préfèrerai éviter qu'on surprenne notre conversation…
Hermione ne répondit rien mais suivit le Serpentard quand celui-ci s'éloigna. Il l'entraîna vers la lisière de la forêt interdite. Il se détourna et contempla la forêt sombre, absorbé par ses pensées. Son amie ne le dérangea pas et attendit qu'il lui adresse la parole.
: Hermione, je suis très inquiet, déclara sérieusement Draco en se plaçant face à elle.
: Pourquoi ? Interrogea la Gryffondor, mal à l'aise. « Il est trop sérieux. C'est pas bon signe… »
: Tu te rappel du bouquin que devait trouver mon père ?
: Oui…
: Il l'a trouvé. Il…
: Mais comment le sais-tu ? le coupa Hermione, étonnée.
: Il m'a contacté. Cette nuit. Mais là n'est pas la question, poursuivit-il. Je me souviens de la description du bouquin à présent… Et ça ne va pas te plaire je penses…
: Sans doutes, venant de Voldemort… Mais dis-moi quand même, fit une Hermione de moins en moins rassurée.
: C'est un bouquin en cuir mais le plus important, c'est qu'il appartient au culte Stéor et… surtout… il… il porte le sceau du… néant, répondit nerveusement Draco, sachant pertinemment que le néant est plutôt néfaste. (sans blague !)
: Néant ? souffla Hermione, vraiment inquiète.
Draco ne dit rien mais il confirma par un hochement de tête. Son amie réfléchissait à toute vitesse. « C'est sans doute mauvais pour nous, ça. Merde ! Faut toujours qu'il trouve des trucs tordus ! Je dois faire des recherches… et vite ! Mais est-ce que je vais trouver quoi que ce soit sur ce culte, au moins ? Le néant… néant… »
: Ouh, ouh ! T'es avec moi là ? demanda Draco.
: Oui, oui, je réfléchissais… C'est tout ce que tu te rappel ? Demanda Hermione sourcils froncés.
: Oui… En fait, non.
Hermione releva tout de suite la tête pour le fixer intensément.
: Je t'écoute, Drac.
: C'est un plan qu'il jugeait apparemment sans failles… Il était sûr de le tuer…
Une lueur alarmée passa dans ses yeux d'acier. La gryffondor s'approcha et lui posa la main sur le bras pour l'apaiser.
: On ne le laissera pas faire, Drac. On protègera Harry. Même si nous devons monter la garde à tour de rôle, ajouta-elle avec un sourire.
: Je te prends au mot, Mione, répondit-il en un sourire.
Soudain, ils entendirent un cri provenant du château. Ils se retournèrent immédiatement et coururent vers la source du cri. Ils arrivaient à proximité du lac quand ils virent plusieurs Mangemorts se diriger en silence vers les portes de la grande salle. C'était heure d'affluence. « Merde ! » pensèrent-ils avant de s'arrêter pour réfléchir. Ils se regardèrent, ne sachant pas quoi faire.
: Si on n'intervient pas… commença Draco, alarmé.
: Ils vont faire un carnage, termina Hermione sur le même ton.
: On doit intervenir…
: Et vite… fit la Gryffondor, pensive et paniquée.
: On y va ! Décida Draco.
: Ensemble ? Serpentard et Gryffondor ? Demanda Hermione, légèrement surprise.
: Tout juste… répondit-il en lui souriant.
Elle lui rendit son sourire puis s'élança vers le groupe de Mangemorts en faisant le moins de bruits possible. Draco la suivit. Ils sortirent leurs baguettes en arrivant aux portes du château et ils se mirent à couvert : quelqu'un avait sans doute prévenu les professeurs car les Mangemorts essayaient sans succès d'ouvrir les portes de la grande salle. Une explosion retentit suivie de cris : ils avaient ouvert les portes.
: MAINTENANT ! s'écria la voix de Dumbledor.
Draco et Hermione se fixèrent un moment, ne sachant pas vraiment comment intervenir.
C'est alors que l'attaque commença. Hermione et son ami ne virent pas tout mais en virent suffisamment pour fulminer. Les mangemorts avaient attaqué de front, comptant sur leur nombre et la surprise plutôt que sur la finesse. Cinq stupéfix et deux Avada… Les stupéfix avaient tous atteint leur but. Un des deux Avada avait frôlé un élève qui s'était évanoui, l'autre alla droit sur Dumbledor mais celui-ci le dévia sans problème. Hermione allait s'élancer mais Draco lui attrapa le bras.
: Tu te ferais tuer !
: Je suis une gryffondor, Drac… Et je suis préfète en chef, comme toi il me semble. Nous devons protéger les autres élèves, répondit calmement son amie.
Elle se dégagea doucement et lui sourit. Quatre stupéfix venant des professeurs ripostèrent aux attaques auxquels trois endoloris ennemis répliquèrent… Et trois cris retentirent. Le sourire d'Hermione s'effaça en reconnaissant les voix d'Harry et Ginny parmi elles.
Furieux, les deux préfets en chef se jetèrent ensemble dans la bataille.
: Stupéfix !
: Stupéfix !
Deux mangemorts tombèrent, raides, rejoignant trois autres de leurs confrères sur les dalles de pierres glacées. Les mangemorts se retournèrent d'un bloc sauf les trois qui avaient lancé les endoloris. Les cinq mangemorts fixèrent les deux préfets en chef en lançant tous le même sort :
: ENDOLORIS !
« Merde ! » Draco était malheureusement la cible de trois des sorts. Il essaya de lancer le sortilège du bouclier mais… « Merde ! Merde ! Pourquoi ça marche pas ? » Il regarda les sorts fondre vers lui, impuissant…
Les professeurs, de leur côté, avaient enfin vraiment réagi. Dumbledor tua le mangemort qui maintenait Harry sous son sortilège impardonnable, tandis que Rogue tuait celui qui torturait une élève de Serdaigle. « Pas… trop… tôt ! » se dit le survivant en se relevant douloureusement. Fleur traversa l'allée principale entre les tables et stupéfixa le mangemort qui s'occupait de Ginny. Celle-ci se leva, sonnée mais toujours lucide. Les professeurs se rapprochèrent alors des derniers mangemorts mais…
: ENDOLORIS !
Tous virent les cinq sortilèges filer vers leurs cibles. « Non ! » Ginny se raccrocha inconsciemment à Fleur. Celle-ci n'y fit pas attention, inquiète pour les deux préfets. Tous étaient immobiles. « Nous ne pourrons pas les aider à temps… » pensa Mc Gonagal, au supplice. Harry s'avança mais Ron le rattrapa et l'arrêta. Harry lui lança un bref regard noir puis revint sur les deux attaqués. « Mione ! Draco ! Non, Draco ! »
: DRACO ! Le cri d'Harry retentit longtemps dans la salle silencieuse.
« Merde ! C'est la fin… Harry ? » Draco tourna ses yeux vers le survivant.
Soudain, la voix d'Hermione s'éleva, distincte et calme :
: Protego !
Draco et les autres ne comprirent pas tout de suite en voyant un bouclier scintillant se matérialiser devant lui. « Mais qu'est-ce que… ? » Il regarda les sorts rebondir à 20 cm de lui et revenir sur leurs expéditeurs.
Avec un bel ensemble, les yeux se posèrent tous sur Hermione. La préfète en chef savait qu'elle n'aurait pas le temps de contrer les sorts quila prenaient pour cible. « Serpentard et Gryffondor… » pensa celle-ci, un petit sourire jouant sur ses lèvres.
Les deux sorts qui visaient la préfète en chef de Gryffondor percutèrent celle-ci de plein fouet.
: AHHHHHhhhhhh !
La préfète en chef s'écroula sur le sol, secouée par de violents spasmes. « Mione ! » Draco pointa sa baguette sur l'un des mangemorts, hors de lui, tandis qu'Harry faisait de même avec l'autre.
:STUPEFIX !
Les derniers mangemorts tombèrent, hors d'état de nuire. Ginny courut alors vers son amie, suivie de près par Harry, Ron, Fleur, Mc Gonagal et Dumbledor. Draco fixait inlassablement le corps inanimé de la gryffondor. « Mione… » Il vint se placer à côté d'elle. « Hermione, lèves-toi ! » Parvati et Lavande ne cessaient de pleurer bruyamment, couvrant ainsi tous les autres bruits.
Ginny se précipita sur Hermione et la retourna. Celle-ci était inconsciente. Fleur sortit sa baguette et la fit léviter. Elle ne l'appréciait pas spécialement mais elle ne la détestait pas non plus. De plus, ce qu'elle venait de faire la rendait des plus sympathique. « Et Ginny semble beaucoup tenir à elle… »
: Ginny ? Voulez-vous me guider jusqu'à l'infirmerie ? demanda la française avec un sourire rassurant.
L'interpellée fit taire son trouble et s'empressa d'acquieçer. Elles partirent toutes les deux rapidement vers l'infirmerie.
: Mr Malfoy… Fit le professeur Rogue après avoir remis de l'ordre dans la grande salle. Pouvez-vous nous expliquer ce qui c'est passé pour que vous et Miss Granger soyez intervenus de la sorte ?
Draco glissa un regard en coin à Harry et repensa à son cri. Un toussotement de Dumbledor le fit revenir à la réalité. Le serpentard rougit, gêné par ses pensées et par les nombreux regards posés sur lui.
: Euh… Bien sur, professeur, commença le préfet. Hermione et moi étions en train de discuter près du lac, entre amis, quand nous avons entendu un cri en provenance du château. Nous nous sommes rapprochés et nous avons vu les mangemorts prêts à passer à l'attaque.
: Et vous avez attaquez ? demanda Mc Gonagal, éberluée.
: En fait, Hermione le voulez, en effet. Elle disait qu'en tant que préfets, nous avions l'obligation de protéger les autres élèves… Mais s'est quand nous avons entendu les cris de douleur d'Harry et Ginny que nous sommes intervenus.
: Je vois, fit Rogue, étrangement aimable.
A ce moment là, Ginny et Fleur revenaient de l'infirmerie. Harry se précipita sur elles en compagnie de Ron.
: Comment va-t-elle ? Interrogea Harry, préoccupé.
: Il n'y a rien à faire, répondit Ginny d'une voix attristée. Elle est inconsciente.
: Qu'a dit Mme Pomfresh ? Insista Neville, sachant à quel point ce sort impardonnable pouvait être dangereux.
: Elle ne peut pas savoir si le sort a fait des dégâts ou pas, intervint Fleur en posant une main apaisante sur l'épaule de Ginny pour l'apaiser. Il faut attendre qu'Hermione se réveille pour le savoir.
Draco et Harry souriaient bêtement devant le geste du nouveau professeur. Ils avaient eux aussi remarquez que les deux jeunes femmes se tournaient autour sans se trouver, comme Hermione.
« Mione… » Harry sentit des larmes lui piquer les yeux. Il jeta un coup d'œil à Draco. « Si elle n'avait pas été là, c'est lui qui serait à l'infirmerie… » Bizarrement, Harry était soulagé. Pas parce qu'il souhaitait voir son amie blessée mais bien parce que Draco était sain et sauf. « Va falloir que je me fasse à l'idée que je tiens à lui… »
Draco lui aussi réfléchissait. Mais ses réflexions étaient toutes autres. Il revoyait la scène et cela le tourmenté car il s'était profondément attaché à son amie de gryffondor. « Mione… Pourquoi as-tu fait un truc pareil ? » Puis le serpentard se souvint :
: Serpentard et Gryffondor, murmura Draco, les yeux dans le vague.
: Pardon ? Qu'avez-vous dit ? demanda Dumbledor tandis que les autres élèves qui s'étaient rapprochés retournaient s'asseoir.
Draco secoua la tête comme pour sortir d'un rêve et regarda autour de lui. Il ne restait plus que les amis d'Hermione, Rogue, Mc Gonagal et Dumbledor.
: Serpentard et Gryffondor ! Répéta plus fort le préfet en chef des serpentard, une lueur d'amusement mêlée de fierté dansant dans ses yeux.
Les autres le contemplèrent comme s'il sortait d'un asile. « 'Tain ! Y sont vraiment pas vifs ! » Draco soupira et prit une inspiration très exagérée en vue de l'explication.
: C'est ce qu'elle m'a dit avant qu'on intervienne dans l'attaque… Serpentard et Gryffondor… Ensemble. Contre Voldemort…
Le serpentard sentit son cœur se serrer pendant que les autres souriaient. « Ah, non ! Je ne vais tout de même pas pleurer devant eux ! Et puis quoi encore ! » Enervé, il se détourna et sortit du hall en direction des cachots des serpentard, refoulant violemment ses larmes.
Harry était partagé entre son envie de le rattraper et celle d'aller voir Hermione. « Si Mione est dans le coma, je ne peux pas faire grand-chose de toute façon… Génial ! » Il fit naître un sourire sur ses lèvres minces et partit à la recherche de son serpentard, sans s'occuper des autres. « Ils comprendront… Sinon tant pis pour eux… » Harry partit vers les cachots sombres du château.
Les professeurs esquissaient tous des sourires ravis, même Rogue, mais Ginny ne savait pas si c'était pour les paroles de Drac ou bien pour le fait qu'Harry semblait vouloir rejoindre le serpentard blond. Dumbledor hocha la tête sans un mot et traversa la Grande Salle tandis que les élèves terminaient leurs repas en silence, encore abasourdis par les évènements.
Rogue émit un grognement en constatant que ce serai sans doute à lui de débarrasser le sol des corps de leurs ennemis. « Toujours les mêmes… » Il eut soudain une idée qui l'enchanta. « Autant appeler les Aurors du ministère. Ils sauront quoi faire quand ces idiots se réveilleront… » Il s'écarta du groupe et appela magiquement les Aurors.
Pendant ce temps, Ron était retourné s'asseoir à la table des Gryffondor. Neville le suivit peu de temps après mais les deux amis n'avaient plus très faim, comme la plupart des élèves présents dans la salle.
Les Aurors arrivèrent presque immédiatement et s'occupèrent tout de suite des mangemorts. Rogue les remercia rapidement et alla de nouveau à la table des professeurs où Dumbledor l'accueillit avec un hochement de tête. Les envoyés du ministère débarrassèrent le sol sans commentaires et repartirent bientôt avec leurs prisonniers.
Mc Gonagal adressa un petit sourire d'encouragement à Ginny et alla retrouver ses confrères. Fleur resta aux côtés de l'élève qui la hantait, silencieuse.
Ginny ne savait pas quoi faire. « J'aimerai pouvoir rester auprès de Mione même si ça ne sert à rien. Je n'arriverais pas à dormir de tout façon… » La jeune fille se retourna et allait partir quand Fleur l'interpella :
: Où allez vous, Miss Weasley ?
: Je retourne à l'infirmerie, professeur, répondit l'élève parcourue d'un frisson en se rendant compte de la proximité de la demi vélane.
: Vous semblez avoir froid, remarqua celle-ci en retirant sa cape, souriante.
Fleur se rapprocha de l'élève de son cœur et lui posa sa cape sur les épaules. Ginny rougissait doucement quand Fleur reprit la parole :
: Il seraitidiot que vous attrapiez froid, murmura-t-elle.
: Merci, souffla doucement la rouquine, son cœur battant à cent à l'heure.
Fleur frôla innocemment la joue rosie de Ginny avec sa main et s'écarta pour la laisser passer.
Celle-ci partit en courant, pas pour fuir Fleur mais parce qu'elle ne savait pas vraiment comment réagir. « Je suis totalement paralysée devant elle. Je ne sais même plus si je dois la regarder en face ou non… » Ginny tourna à une intersection sans regarder ou elle allait, perdue dans ses réflexions. « Mais pourquoi a-t-il fallut que je tombe amoureuse d'elle ? » Elle arriva à l'infirmerie totalement essoufflée et alla s'asseoir à côté du lit d'Hermione, celle-ci toujours inconsciente. « Si au moins tu pouvais m'aider, Mione… » Elle ne put se retenir plus longtemps et éclata en sanglots, se sentant terriblement seule.
Fleur avait regardée Ginny partir en courant sans bouger. « Je vais la laisser tranquille un moment. J'irais la voir plus tard… » Le professeur de d.c.f.m. revint dans la Grande Salle pour discuter des évènement récents avec ses confrères. « Cette attaque m'inquiète. Si ils l'ont fait une fois, qu'est-ce qui les empêche de recommencer ? » Elle s'installa à sa place et enclencha aussitôt la discussion :
: Une autre attaque risque de se produire, n'est-ce pas ? demanda-t-elle à Dumbledor.
: Sans doutes, Miss Delacour, répondit le directeur.
: Qu'allez vous faire pour protéger les élèves ? enchaîna le professeur Mc Gonagal, soucieuse.
: Je ne vois pas, professeur… Le directeur réfléchissait intensément.
: Pourquoi ne pas instaurer des tours de gardes ? proposa Rogue en fixant Dumbledor.
: C'est une bonne idée ! répondit le directeur.
: Mais qui sera chargé de les effectuer ? Demanda le minuscule Flitwick d'une voix haut perchée.
: Pourquoi pas le préfet en chef de chaque maison ? Fit le professeur Chourave en un sourire. Ils viennent de nous montrer qu'ils en étaient capables, non ?
: Oui, et cela pourrait contribuer à rapprocher les maisons, dit Dumbledor avec un sourire satisfait. Très bien, nous l'annoncerons aux élèves demain, décida Dumbledor en se levant.
Il traversa la Grande Salle et sortit pour se rendre à son bureau.
: Vous pensez que Miss Granger sera remise pour les rondes ? Demanda soudain Mc Gonagal, visiblement inquiète pour sa meilleure élève.
: Oui, je le pense, répondit Fleur d'un ton rassurant. Hermione Granger est ce que l'on appel chez moi une battante. Elle s'en remettra, Minerva.
: Merci de me rassurer Fleur, fit Mc Gonagal avec un petit sourire reconnaissant.
: De rien, Minerva, répondit la demi vélane en se levant à son tour. Veuillez m'excuser, mais j'aimerais…
: Elle doit encore être à l'infirmerie, je pense, la coupa le professeur de métamorphose, une lueur amusée dans les yeux.
Fleur s'arrêta, étonnée, et ne répondit rien. « La plupart des personnes présentes dans ce château semble être au courant pour mes sentiments… Et franchement, je ne trouve pas ça très rassurant… » Ne sachant quoi dire, la française adressa un sourire à son aînée et se dépêcha de quitter la Grande Salle. Une fois cela fait, elle se hâta sur le chemin de l'infirmerie.
Harry avait rattrapé Draco juste avant les cachots et ils étaient maintenant assis sur un banc dans le parc. La nuit était tombée depuis un petit moment et la température ambiante s'en ressentait.
Assis à côté du blond, Harry se sentait ivre de joie. Pour rien au monde il aurait voulu être ailleurs. Le serpentard fixait l'astre nocturne de ses yeux d'acier et Harry le contemplait, voulant garder à tout jamais dans son esprit cette image de lui.
: Harry ?
Draco l'avait appelé avec douceur. Harry sursauta et cessa sa contemplation pour baisser les yeux en rougissant.
: Harry ?
Draco avait, au prix d'un grand effort de volonté, enfin baissé les yeux sur le Gryffondor. Celui-ci releva automatiquement les yeux au son de la voix de Draco et croisa ses yeux d'acier. Fasciné par ces yeux, il soutint leur regard. « On dirait qu'il est inquiet pour moi… Non, non, je me fais un film… » Le Gryffondor se concentra sur les yeux de Draco et faillit hurler de bonheur. « Il est vraiment inquiet ! Oui, mais pour qui ? » Se demanda Harry avec incertitude. « Et si s'était pour Hermione ? » Il fit la grimace et abandonna sa réflexion quand Draco s'adressa de nouveau à lui.
: Harry, je suis très inquiet… commença le serpentard en rougissant.
: Ah oui ? Et pour qui ? Pour Hermione ? Ne put s'empêcher de crier Harry, désespéré à l'idée que ce soit le cas.
Draco haussa un sourcil et se pencha vers lui :
: Non, pas pour elle, répondit-il en se rapprochant encore plus.
: Pour qui, alors ? Demanda doucement Harry en sentant son cœur battre de plus en plus vite au fur et à mesure que l'autre se rapprochait de lui.
: Pour toi, murmura Draco à l'oreille de son Gryffondor.
Harry sentit son cœur bondir dans sa poitrine. « Si au moins il savait l'effet qu'il me fait… Si il ne s'arrête pas bientôt, je vais finir par l'embrasser… » Draco avait posé une main sur la nuque d'Harry et l'attirait vers lui, le souffle court. « Harry, si tu savais comme je t'aime… » Ils se rapprochaient encore, leurs lèvres n'étaient plus qu'à deux centimètres quand…
: Vous feriez mieux de rentrer avant que je ne me fâche pour de bon ! Cingla une voix déplaisante derrière eux.
Ils s'écartèrent brusquement et fixèrent leurs pieds un instant, très gênés.
: PARTEZ ! S'écria Rusard, apparemment de très mauvais poil.
Ils déguerpirent sans demander leur reste, riant sous cape de la teinte rougeâtre qu'avait prit le visage du concierge.
Arrivant au hall d'entrée, Harry se dirigea vers la salle commune des gryffondor, voulant défier Draco de le suivre. Celui-ci le suivit sans attendre.
Ils passèrent la soirée dans la salle commune des gryffondor, discutant de tout et de rien. Lorsqu'ils s'aperçurent que la salle était vide et la nuit bien avancer, Draco repartit vers sa chambre de préfet en chef décorée aux couleurs de sa maison. Harry le regarda partir avec tristesse.
Durant toute la nuit, ils maudirent Rusard pour son intervention…
Voila !
Ouf ! Enfin fini ! (fallait bien que je m'arrête, mes doigts criaient pitié, lol... les pauvres…là, là, c'est fini, mes doigts…)
Bises ! Lumenor.
