Chap 6 ! (enfin !) La véritable histoire commence ici…
Réponses aux nouvelles review :
Naya : Merci de me rassurer… J'espère que ça te plaira Bises !
Coralie Malfoy : Lol merci, je veux bien que tu deviennes une revieweuse acharnée ! J'espère que tes exams se passent bien… (si ils sont pas fini depuis le temps… --') Sinon j'espère que ma fic te changera les idées… Bises !
Pithy : Lol merci pour ton enthousiasme ! C sympa… J'espère que tu aimeras encore… Bises !
L'histoire se fait de plus en plus 'adulte'. Attention, la fin du chapitre devient un peu plus dark…
Bonne lecture :D
Chapitre 6 : Delubrum Cadere.
Dans l'une des sombres salles du manoir de Lord Voldemort, Lucius Malfoy apparut dans un 'pop' sonore. Le serviteur de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom était en vérité en piteux état. Sa robe était déchirée, son visage ainsi que ses bras, couvèrent de nombreuses coupures, saignaient à plusieurs endroits et ses yeux rougis semblaient vides.
Immobile dans l'obscurité, Lucius avait les yeux légèrement exorbités. Il mit un certain temps à comprendre qu'il était arrivé et bougea précautionneusement ses membres endoloris. Il balaya la petite pièce froide et silencieuse où il avait transplané et pâlit en remarquant une chaise juste à côté de lui. « Un peu plus et je restait bloqué… » Le sorcier s'épousseta doucement en grimaçant à chaque mouvement. Il sentit le gros livre qu'il avait ramené glisser sur le côté et le rattrapa in extremis. Il l'observa un instant et fut parcouru d'un frisson glacé. « Comment un livre d'apparence si innocent peut-il être gardé par des créatures aussi féroces ? » Un second frisson le secoua alors qu'il revoyait des images défiler devant ses yeux :
""La forêt ancienne grouillait de sons divers tandis qu'un sorcier téméraire écrasait impitoyablement l'humus fertile sous ses pieds. L'humain s'enfonçait de plus en plus dans les profondeurs oppressantes de la forêt jusqu'alors inviolé. Les arbres se faisaient de plus en plus nombreux, rendant la progression de l'homme vêtu d'une robe noire plus difficile à chaque instant.
Il arriva à un petit cour d'eau qui serpentait de-ci de-là entre les immenses arbres, l'enjamba et poursuivit son chemin en s'aidant d'une carte. Il détaillait attentivement la carte qui lui avait donné son maître depuis plusieurs minutes quand il prit conscience du silence qui l'enveloppait soudain. Il s'arrêta et leva les yeux pour découvrir qu'il était arrivé dans une grande clairière parsemée de ruines. L'ambiance pesante le fit hésiter à avancer, plus un seul bruit ne lui parvenait, comme si tous les animaux de cette satanée forêt étaient devenus muets de frayeur.
Le sorcier releva fièrement la tête et fit un effort considérable pour faire abstraction de tout ceci. Un peu plus loin, il pouvait distinguer les restes d'un temple rongeait par la végétation luxuriante et il s'en approcha en constatant que s'était ce qu'il cherchait. Plus il approchait, plus il présentait un danger. Les sens en alerte, il fit son possible pour être le plus discret possible mais les herbes hautes ne lui facilitaient pas la tache. Au pied des ruines enfouis, il réalisa à quel point le temple devait être imposant au temps de sa splendeur et en fut légèrement admiratif. Lucius inspecta sommairement les alentours du regard puis satisfait de cette inspection, il s'avança vers ce qui devait être les portes mais il stoppa à quelques mètres de son objectif en entendant des grognements retentirent en provenance de toutes les directions. Une sueur froide le prit et il sortit sa baguette magique d'une main tremblante.
D'étranges créatures surgirent d'un bond des sous-bois et de derrière les buissons qui entouraient la clairière. Elles s'approchèrent de Lucius de la démarche caractéristique des grands félins et elles entourèrent le sorcier qui avait osé pénétrer dans ce lieu dont qu'elles avaient la charge de protéger. Lucius perdit un peu de son célèbre sang froid en constatant leur nombre et il maudit silencieusement son maître, celui-ci ne l'ayant pas averti de la présence de ces gardiens.
Les créatures étaient hybrides : elles avaient l'apparence de panthères noires munies d'immenses ailes de chauve-souris. Leurs crocs étaient démesurés et rappelaient légèrement ceux des vampires tandis que leurs griffes rétractiles coupaient sans efforts les branches mortes présentent sur leur chemin.
Les grognements s'intensifièrent et elles s'apprêtèrent à bondir sur l'humain imprudent qui les avait dérangé. Mais Lucius les devança :
: AVADA KEDAVRA !
L'une des créatures mourut sur le coup alors que ses semblables reculaient, un peu déstabilisées. Lucius en profita pour pénétrer en courrant dans le temple en ruine. Mais malheureusement, les créatures en avaient subitement décidé autrement et le pourchassèrent avec acharnement à l'intérieur du temple…""
Une porte lointaine claqua quelque part dans le manoir de Lord Voldemort, ramenant Lucius au temps présent et il secoua la tête pour effacer les images du combat qui le hantait encore. Retrouvant peu à peu ses forces, le sorcier blond sortit de la petite pièce étriquée et s'engagea dans le labyrinthe de couloirs sombres du manoir.
Une série de cris stridents montèrent des cachots et Lucius laissa apparaître un sourire cruel sur ses lèvres minces. Il atteignit enfin le salon privé de Voldemort et frappa respectueusement à la porte. La voix étouffée du seigneur noir lui parvint à travers celle-ci et Lucius entra immédiatement dans la pièce obscurcie par la présence du Lord noir. Celui-ci se tourna lentement vers le mangemort, sa silhouette était entourée par les flammes de la cheminée et un sourire froid effleura ses lèvres quand ses yeux se posèrent sur le livre ouvragé qu'avait ramené Lucius.
Lucius se courba devant son maître et sans se redresser, lui tendit le lourd volume de cuivre. Voldemort attrapa avidement le livre ainsi offert et l'inspecta avant d'éclater d'un rire aigu et dément à glacer le sang. Il se calma lentement et braqua ses yeux sur Lucius après plusieurs minutes, soudain grave :
: Quelqu'un sait-il ?
: Non, Maître, répondit Lucius avec assurance.
: Bien. Descends dans la Salle Ovale et trace ce pentacle sur le sol avec ceci, ordonna le seigneur noir en mettant dans les mains de Lucius un schéma et une petite bourse de poudre.
: Oui, Maître.
Lucius repartit de la salle, heureux d'avoir réussi sa mission. « Je serais bientôt son plus proche serviteur, si ce n'est déjà fait. Et alors,… »
Voldemort exultait. Il dévorait déjà les anciennes inscriptions du livre des yeux. « Ahahahahah ! Harry ! Tu n'as plus aucune chance de m'échapper à nouveau… Pas la moindre petite chance… » Il tourna plusieurs pages et tomba sur un passage très intéressant qui semblait concerner les pouvoirs de l'Enfer. « Plus rien ne pourra m'arrêter ! » Un second rire glacial secoua le seigneur noir alors qu'il partait du salon pour se rendre à la Salle Ovale.
L'académie Beauxbâtons résonnait des différents cours enseignaient aux élèves sorciers français. Parmi ceux-ci, plusieurs essayaient évidement de faire les pitres en ridiculisant leurs professeurs mais n'y réussissaient que rarement. Les élèves de toutes les maisons attendaient impatiemment la fin des cours.
Une cloche retentit dans tous les bâtiments de l'immense académie et le vacarme de centaines d'élèves envahissant la cour intérieure de l'école résonna dans les longs couloirs désertés. De nombreux groupes se réunirent souvent par année d'étude. A la fontaine du milieu de la cours se trouvaient les septièmes années par maison.
Les jeunes sorciers chahutaient tranquillement sous les yeux scrutateurs des préfets vigilants. Parmi ces derniers, une seule d'entre eux mettait son devoir de côté pour discuter avec un groupe d'amis. Raziel Riel, l'une des élèves les plus populaires de l'académie, plaisantait encore avec ses camarades de septième année malgré son poste de préfète en chef de de l'une des maisons de l'Académie Beauxbâtons.
L'un de ses amis lança soudain une mauvaise blague sur la directrice de l'une des maisons et plusieurs autres le regardèrent avec des avertissements dans les yeux, n'appréciant pas trop la blague idiote. En effet, au contraire de Poudlard, la rivalité des maisons se limitait uniquement au quidditch. En dehors du sport, les élèves de toutes les maisons se mélangeaient aisément.
: Tu as encore perdu une occasion de te taire, Alex, se mit à rire Raziel, ce qui détendit l'atmosphère.
L'interpellé ne fit aucun commentaire et baissa la tête en rougissant. Il regrettait un peu sa blague et se promis de ne plus parler sans réfléchir à l'avenir.
Dans un autre groupe d'élèves de la même année, les commentaires allaient bon train sur la façon dont Raziel faisait son travail de préfète en chef et sa tenue non réglementaire.
: Elle ne surveille jamais les élèves…
: Toujours à faire autre chose…
: T'as vu la façon dont elle s'habille ?
: Ouais, c'est vrai ça. Pourquoi elle est toujours habillée en moldue ?
: J'sais pas mais ça lui va plutôt bien…
Les autres se tournèrent vers celui qui venait de parler et le regardèrent avec étonnement. Celui-ci allait se justifier quand Sélène Trane, la préfète en chef de leur maison (de septième année) approcha du groupe. Les autres se turent immédiatement et attendirent qu'elle entame la conversation, n'osant pas prendre les devant même si Sélène était leur amie.
: Alors ? De quoi parliez vous ? fit la nouvelle venue avec un sourire simple.
: Euh…
: Hum… Intéressant, continua leur préfète en chef, visiblement de bonne humeur. Mais encore ?
L'une des filles du groupe se mit à rire à ces mots et celui qui avait jugé la tenue non réglementaire de Raziel parla pour les autres avec un léger sourire.
: Nous parlions de Raziel, Sélène.
: Ah… Et que disiez-vous ?
: Et bien, nous nous étonnions de sa tenue vestimentaire des plus… moldue, fit avec précaution le garçon légèrement mal à l'aise.
Sélène ne dit rien mais ses yeux étincelèrent. Elle était amie avec Raziel depuis plus de trois ans et n'appréciait pas trop les commentaires parfois déplacés de ses camarades. Elle observa de loin son amie préfète et elle dut reconnaître que la tenue de celle-ci était vraiment inhabituelle. Raziel portait un ensemble de cuir blanc qui allait parfaitement bien avec ses cheveux blancs coupés court si particuliers et Sélène ne put s'empêcher d'être admirative, comme la plupart des élèves de Beauxbâtons. La préfète en chef vêtue de blanc n'était pas la seule à être habillée en moldu mais elle était la plus voyante ce matin-là.
: Mais loin de nous l'idée de la critiquer, ajouta le garçon pour tempérer ses propos.
: Si tu le dis, Todd, répliqua Sélène en masquant ses émotions.
Elle hocha la tête pour les saluer et partit en direction de son amie préfète sous les regards inquiets de son groupe d'amis. Au passage, le jeune frère de Raziel, Raphaël, se joignit à Sélène. Tous deux contournèrent la magnifique fontaine représentant une sirène jouant avec un dauphin et s'approchèrent de Raziel et de son groupe d'amis. Ceux-ci les accueillirent avec bonne humeur ce qui fit sourire Sélène et elle se plaça en face de Raziel.
: Cet ensemble est vraiment beau, Raziel.
: Merci, Sélène, répondit celle-ci avec un joli sourire en coin.
Elle ne put poursuivre, la cloche sonna à nouveau et condamna les élèves à retourner en cours.
Les différents préfets se réunirent pour les encadrer puis se joignirent à leur classes respectives. Raziel vint à la rencontre d'Alex et Sophia, deux de ses amis, et ils entrèrent ensemble dans la salle de métamorphose. Leur professeur, Miss Eira était déjà assise et attendait patiemment que ses élèves s'installent dans la salle. Celle-ci était grande, très spacieuse et en demi cercle comme un amphithéâtre.
: Bien, si vous êtes installés, nous pouvons commencer. Ouvrez vos livres page 53 et lisez la méthodologie sur comment transformer un objet long quelconque en une épée acérée magiquement améliorée. Nous débuterons ensuite la pratique, leur dit la directrice de l'une des maisons avec un sourire chaleureux.
Les élèves s'exécutèrent sans délai et bientôt un silence attentif se fit dans la salle. A son bureau, la directrice regardait ses élèves travailler leur méthode en vue de la pratique en riant sous cape. « Ils m'étonnerons toujours. Ils sont si sérieux… » Elle se renversa sur son siège pour passer le temps. « Peut-être trop, d'ailleurs… »
La petite délégation de Poudlard déambulait dans les rues parisiennes sans savoir où aller. Dumbledor, leur guide, tentait tant bien que mal de se repérer dans la ville nouvelle pour lui.
: Si vous permettez, monsieur le directeur, commença Fleur. Je pourrai peut-être vous aider si vous me disiez ce que vous cherchez…
: Très juste, Miss Delacour, très juste, répondit Albus d'un ton enjoué. Et bien en vérité, je cherche le quartier magique appelé Plume de Hibou…
Un sourire étira les lèvres de Fleur.
: Oui, je vois où il se trouve. Suivez-moi, leur dit-elle en partant tout de suite.
Harry bondit pour ne pas la perdre de vue tandis que Dumbledor et Rogue suivaient la jeune demi vélane d'un pas tranquille côte à côte. Draco resta en retrait pour admirer le détaille de l'architecture d'un bâtiment proche. Hermione qui était déjà à une cinquantaine de mètres de lui revint en arrière en suivant les autres des yeux pour ne pas les perdre de vue.
: Allez, viens Draco, dépêches-toi ou ils vont nous semer !
: Hein ? Ah ? Euh… Oui, désolé Mione.
Le serpentard constata avec inquiétude que les autres étaient déjà loin. Il prit Hermione par la main et l'entraîna dans une course effrénée pour rattraper les autres. Ceux-ci les attendaient, légèrement moqueurs, surtout Rogue.
: Peur de se perdre ? demanda le professeur de potion avec un sourire carnassier.
: Vous nous manqueriez trop, professeur, répliqua sur le même ton le jeune serpentard.
Hermione sourit devant le regard courroucé du professeur toujours grognon. Harry lui louchait sur les mains enlacées de ses deux amis et Hermione voyant la teinte rouge que prenait le visage de Harry préféra ne pas le fâcher et lâcha la main de Draco. Harry reprit une couleur normale et entraîna son Draco loin de la gryffondor, un peu jaloux sous les yeux mi surpris mi rieurs des autres personnes présentent.
Hermione secoua la tête en souriant «Je ne savais pas que tu étais possessif, Harry. » et reprit la marche aux côtés du professeur de défense contre les forces du mal, ce qui lui permit de parler avec Fleur de cette ville qui la fascinait.
Cela faisait dix jours que Voldemort étudiait le livre de Stéor. La première tentative n'avait pas marché et le seigneur noir essayait sans grand succès de déchiffrer les signes étranges du livre.
Il s'impatientait réellement à présent et dans un excès de rage faillit arracher les feuilles couvertes de symboles incompréhensibles mais se retint au dernier moment. « Si prés du but… Patience… » Il relut le livre en entier pour la xème fois et crut comprendre le mécanisme du livre ancien. La clé était le symbole étrange qui revenait sans cesse dans le bouquin. Sur la première page, ce signe étrange constituer de divers triangles luisait d'une lumière verte.
Le plus gros des triangles était pointe en bas et trois autres plus petits le surmontaient pointe en haut cette fois-ci.
Voldemort posa sa paume gauche sur le plus gros triangle et trois de ses doigts sur les petits triangles. Le livre trembla légèrement et la lumière verte l'engloba tout entier cette fois. Il s'échappa des mains du sorcier et s'ouvrit à la première page très lisible et Voldemort le lut ainsi en entier. Un sourire inquiétant étira les lèvres du sorcier le plus craint du monde et il sortit de sa salle d'étude pour rejoindre la Salle Ovale où aura lieu l'incantation.
Le petit groupe de Poudlard avait bien marchait et ils étaient, selon Fleur, presque arrivés à leur destination. Il était prés de 14h30 et Hermione commençait à en avoir marre de marcher quand Dumbledor s'arrêta soudain.
: Dites-moi, Fleur, demanda-t-il avec entrain, ne pourrions nous pas nous arrêter dans un endroit tranquille afin de nous restaurer ?
: Oh ! Excusez-moi, Mr le directeur, fit la demi vélane en plaçant une main devant sa bouche et en stoppant. Avec tout ça, j'ai complètement oublié…
: Ce n'est pas grave Miss Delacour, assura aimablement (et pour de vrai cette fois) le professeur Rogue. Nous pourrons nous restaurer une fois arrivés à destination.
Dumbledor sourit au professeur de potion, une lueur malicieuse au fond des yeux.
: Pourquoi tant de hâte Severus ?
: Il me semble que l'affaire est urgente Albus… Répondit sérieusement le maître de potion.
: En effet… Soit, nous sauterons donc le déjeuné…
Avec un gros soupir, le directeur de Poudlard repartit vers la rue de gauche. Alors que les autres allaient le suivre, Fleur intervint d'un ton cocasse :
: Euh… Mr le directeur ? Le quartier de la Plume de Hibou c'est par la droite…
Dumbledor se retourna surpris et les autres rirent devant son air indigné. Il revint vers eux en rassemblant ce qu'il lui restait de dignité et arrivé à leur niveau gloussa à son tour.
: Après vous, Miss, fit le vieux sorcier en reprenant contenance.
Fleur reprit son rôle de guide avec un sourire amusé.
Voldemort récitait l'incantation au centre du pentacle tracé sur le sol de la Salle Ovale. Lucius dans un coin observait la scène avec appréhension.
Le seigneur noir prononça le dernier mot et attendit impatiemment la suite des évènements. Une fumée épaisse et noire s'éleva soudain du symbole tracé au sol et Voldemort fut bientôt masqué par la fumée étrange. La poudre s'enflamma et les bougies s'éteignirent en même temps. Lucius recula, inquiet.
La fumée fut dissipée par un vent magique venant de nulle part et le sol se craquela devant le sorcier noir. Une fissure scinda le sol et une lumière rouge s'en échappa, nappant la pièce d'un sang immatériel et illusoire. La fumée se concentra alors et prit la consistance d'une créature démoniaque fort inquiétante. Elle était dotée de deux grandes ailes de chauves souris et d'une pair de cornes noires sur le front. La créature ouvrit des yeux rouges phosphorescents qui étincelèrent en se posant sur la frêle silhouette du sorcier noir.
Voldemort recula malgré lui, impressionné, puis se redressa fièrement et affronta le regard incendiaire du démon. Satan découvrit ses crocs étincelants en un sourire d'une ignoble cruauté.
: Que me veux-tu, humain ? Tonna la voix grinçante du roi démon.
: Vous le savez parfaitement, répondit froidement Voldemort en essayant de garder son calme.
: Tu es bien sur de toi… fit avec méprit le démon infernal. Mais c'est vrai. Ce sortilège ne trompe pas…
: Un sorcier noir ne recule pas, seigneur démon, se vanta froidementVoldemort.
Un étrange sourire tordit la gueule de la créature infernale.
: Hum… Tu es peut-être digne de nos pouvoirs, sorcier… Bien. Mais tu dois prendre garde à deux choses, humain, prévint sombrement Satan.
Voldemort ne répondit pas et préféra hocher la tête, un peu moins sur de lui, tout à coup.
: D'abord, la puissance des Enfers pourrait te tuer si tu ne sais pas la contrôler…
: Aucun risque, assura Voldemort, confiant. Je suis entraîné… Et la deuxième ? Demanda respectueusement le sorcier, pressé d'en finir.
: Les forces universelles respectent toujours un équilibre inviolable, sorcier. Si nous introduisons notre magie infernale dans ce plan, celle de nos ennemis y apparaîtra elle aussi, forcement…
: Les Anges ? s'exclama le seigneur noir, passablement surpris.
: Oui. Et mon ennemi juré, Metatron, cracha le démon en bouillant de haine.
: Cela ne pourra me stopper, mes pouvoirs sont déjà conséquents…
: Ne sous estime pas nos ennemis. Ce serait ta perte, sorcier…
: Oui, bien sur. Mais je ne les crains pas…
: Fort bien…
Le démon invoqua les runes infernales et il s'embrasa instantanément de flammes noires. Il leva les bras et les dirigea vers Voldemort. Celui-ci sentit son corps le brûler tandis que les flammes noires venaient l'entourer progressivement. Le seigneur noir serra les dents pour ne pas hurler, prenant son mal en patience. Quand toutes les flammes eurent rejoint le cercle noir qui entourait Voldemort, le cercle se resserra sur le sorcier qui sentit le feu noir le traverser et s'installer en lui pour y rester.
Une fois tout ceci fait, Satan cessa le transfère et s'adressa une dernière fois au mortel.
: Prends garde, sorcier, à être digne de nos pouvoirs ! Les Anges sont puissants eux aussi, et si vous les sous estimez, ils vous détruiront, sorcier noir…
: Ne vous inquiétez pas, je serais prudent. Ils n'en réchapperont pas, dit d'une voix rauque de douleur le sorcier épuisé mais satisfait.
: Un dernier conseil, sorcier… Trouve celui à qui les pouvoirs du Paradis seront confié et détruit-le immédiatement. Fais cela et tu n'auras aucun problème pour le reste…
Satan, roi autoproclamé des démons et de l'Enfer adressa un sourire torve au sorcier humain si arrogant et disparut par la fissure qui se referma d'elle-même. La pièce reprit son apparence normale et les deux sorciers mirent un certain temps à s'habituer au changement de lumière.
Autre part, une autre entité s'éveilla. Metatron, Archange des Séraphins, ouvrit les yeux sur terre pour contempler un monde de béton, d'acier et de goudron. Le plus puissant des Anges se leva et parcouru du regard ce paysage tristement gris. Il déplia ses ailes et, se rendant invisible, s'envola dans le ciel crépusculaire entamant une quête dont lui seul avait la connaissance.
Les cours de la journée étaient finis à l'académie BeauxBâtons. Il était prés de 17h00 et les élèves avaient quartiers libres jusqu'à 20h00.
La cour intérieure était envahie par les élèves et Raziel décida d'aller dans le parc, préférant la solitude à la cohue. Elle s'installa au pied d'un sol pleureur et repensa à ses parents. Ses parents… « Cela fait si longtemps… Et pourtant j'ai encore l'impression parfois quand rentrant à la maison, vous serez là pour nous accueillir, Raph et moi… »
La préfète en chef ferma les yeux et poussa un soupir épuisé. « Pourquoi vous ont-ils tué ? Vous laissez un si grand vide derrière vous… » Une larme perla à ses paupières et bientôt, deux larmes cristallines glissèrent doucement sur les joues de la préfète aux cheveux et aux yeux bleus pâles. « Vous laissez un si grand vide dans ma vie… » Elle laissa les larmes ruisseler sur ses joues sans s'en soucier, ivre de tristesse. « Cela fait 5 ans, seulement 5 ans… Vous me manquez tant… » Une dernière larme s'écrasa au sol et elle s'essuya les yeux d'un revers de main.
Elle allait se lever quand elle entendit des bruits de pas. Elle tourna la tête dans leur direction et s'étonna de voir Sélène en compagnie de son petit frère. Ils semblaient se promener tranquillement dans le parc presque désert.
Poussant un gros soupir, la préfète en chef aux cheveux bleu pâle se redressa et accrocha un sourire heureux sur ses lèvres.
: Bonne promenade ? Interrogea Raziel aux deux autres qui sursautèrent en l'entendant.
: Ah ! Ra… Raziel, tu es là… Nous te cherchions, justement, lui dit son frère surpris avec un doux sourire.
: Et pourquoi ?
: Nous nous demandions où tu étais, Raziel, répondit Sélène. Tous les élèves sont dans la salle réfectoire pour dîner. Tu es la seule qui manquer à l'appel…
Elle hésita un instant et poursuivit en voyant quelques traces de larme sur les joues de son amie :
: Ca va, Raziel ?
: Hein ? Oh, euh, oui. Oui, ça va très bien merci, répondit la préfète avec une mine étonnée qui ne trompa personne.
Sa voix sonnait plutôt faux et les deux autres froncèrent les sourcils mais sachant qu'elle ne se confirait pas, ils ne dirent rien et l'entraînèrent vers la salle réfectoire. Raziel se laissa faire sans un mot.
Fleur avait enfin réussit à trouver le quartier que Dumbledor cherchait. Ils avaient atteint ce quartier et Dumbledor les conduisit devant une maison typiquement française. Petite et modeste, la maison était propre et silencieuse. Dumbledor s'avança vers elle et arrivé à la porte, sonna doucement. Rien ne bougea. Il résonna et cette fois-ci, ils entendirent des bruits de pas dans la maison.
Albus recula un peu et la porte s'ouvrit sur une vieille femme habillée sobrement.
: Oui ? Que voulez-vous ?
: C'est toi, Alquia ? Alquia Driad ?
: Oui… Qui êtes vous ? Demanda la vieille femme avec des yeux méfiants.
: Tu ne me reconnais pas ? Demanda Dumbledor amusé.
La dame fronça les sourcils puis s'avança vers le directeur de Poudlard. Elle l'examina et ouvrit des yeux ronds quand elle le reconnu enfin.
: Albus !
La vielle dame s'avança et ils se serrèrent l'un contre l'autre sous les regards médusés des autres. Rogue se racla la gorge, plutôt gêné. La dame s'écarta brusquement de Dumbledor et braqua ses yeux vifs sur le reste du groupe. A l'autre bout de la rue, un couple moldu observait d'un regard mi-moqueur mi-choqué le groupe de sorciers en robes.
: Entrez, je vous en pris. Les gens peuvent être idiots parfois, leur fit la vieille en les invitant du geste à rentrer.
Ils s'exécutèrent tous et bientôt, tout le monde fut installé dans le salon coquet de madame Driad devant une bonne tasse de thé bien chaud. Tous sauf Dumbledor et Rogue se demandaient qui était cette femme habillait en moldue et qui connaissait apparemment parfaitement le monde sorcier.
: Bien, chers élèves et professeur, je vous présente Alquia Driad, une vieille amie, leur annonça Dumbledor.
: Alquia Driad ? S'exclama Fleur soudain attentive. Mais… N'est-ce pas vous la sociolomage qui a étudié le culte de Stéor durant des années ?
: Si, c'est bien moi… Et vous êtes ?
: Excuse moi, Alquia. Je te présent Fleur Delacour, professeur de d.c.f.m., Hermione Granger et Draco Malfoy, tous deux préfets en chef et Harry Potter que tu dois certainement connaître… Fit Dumbledor en les désignant chacun à leur tour.
: Potter ? Eh bien, enchantée jeune homme…Répondit Alquia un peu étonnée avant de demander. Pour quelles raisons me présentes-tu ces personnes, Albus ?
Dumbledor se lança dans le récit des découvertes d'Hermione et Draco et fut interrompu peu avant la fin par celle-ci.
: Driad… Etes-vous la descendante d'Edinia Driad ?
: Hum… Vous êtes vive, jeune fille. C'est en effet le cas… Répondit sobrement la dame avec un sourire appréciateur.
: Oui… Enfin bref, pour terminer mon explication… Voldemort a le livre et va sans doute s'en servir sous peu. Tu as étudié ce culte… A quoi devons-nous nous attendre ? Soupira Dumbledor, las.
La vieille dame avait visiblement pâli en entendant cette horrible nouvelle et les invités s'inquiétèrent de sa santé un instant. Mais Mme Driad se reprit vite et bientôt, seul son regard inquiet indiquait son effroi.
: Vous… Vous en êtes sûr ? Murmura la dame paralysée.
: Malheureusement oui, Alquia… Répondit Dumbledor avec assurance. Nous devons résister. Trouver un moyen de contrer Voldemort et sa folie. Mais nous ne savons pas comment contrer ses nouveaux pouvoirs…
La vieille dame se leva et alla se placer devant la fenêtre toute proche, plongée dans une intense réflexion.
: Tu es celle qui connais le mieux le culte Stéor et sa magie, poursuivi calmement Dumbledor. Dis-nous ce que nous devons faire…
La vieille femme soupira et se retourna. Elle regarda ses invités avec une lueur de désolation dans les yeux ce qui accentua considérablement l'appréhension des autres.
: C'est justement le problème, Albus, répondit-elle d'une voix triste mais posée. Vous, n'y personne d'autre, ne pouvez contrer les pouvoirs de l'Enfer. C'est impossible car ils ne sont pas originaires de notre plan.
: Comment ça ? Demanda Hermione, curieuse et intéressée par le sujet.
: La présence de ces pouvoirs dans notre monde est une aberration de la nature. Cela n'aurait jamais dus être… Expliqua la vieille sociolomage en soupirant. Ils sont une erreur, un non senes, et je ne vois pas comment nous pourrions les contrer avec nos pauvres moyens…
Dumbledor et ceux qui l'avaient suivi sentirent le désespoir poindre en eux. Abattus, ils observèrent la vieille dame retourner à la fenêtre, désemparée.
: C'est sans espoir, souffla-t-elle en observant le ciel crépusculaire.
Raziel était dans sa chambre et comme tous les soirs, elle ne pouvait empêcher son esprit de retourner à l'époque ou ses parents étaient en vie.
Le silence pesant de la pièce la rendait plutôt morbide et Raziel se força à s'endormir, sans succès. Des images ignoblement gores défilèrent devant ses yeux sans qu'elle sache ce qu'elles signifiaient. « Mais bon sang ! D'où me viennent ces images immondes ? »
""Des hommes et des femmes jonchaient les rues de villes qu'elle ne connaissait pas… Tous étaient morts… Hommes… Femmes… Enfants… Sorciers… Moldus…
Mais une série d'images plus que les autres l'interpella.
Dans un étrange château d'un style anglais, de nombreux adolescents vêtus de robes de sorciers tenaient à la main des baguettes magiques, résistants à des créatures qu'elle ne parvenait pas à distinguer.
Parmi tous ces résistants, l'un d'eux semblait plus sûr de lui, fièrement dressé sûr une table, il faisait des signes aux autres et ceux-ci l'écoutaient. Sûr toutes leurs robes, Raziel avait reconnu sans peine le symbole de Poudlard, l'école de sorcellerie anglaise.""
« C'est insensé ! Je n'ais jamais vu cette école et encore moins l'un de ses élèves… Mais pourquoi se battent-ils ? Bon sang ! Que m'arrive-t-il ? »
""Le garçon qui semblait commander aux autres sauta de la table et s'engagea dans la mêlée à son tour. L'un de ses adversaires faillit le tuer mais une jeune fille brune le sauva à temps en tuant la créature. Le combat s'intensifia et plusieurs des camarades des deux jeunes tombèrent à terre dans une marre de sang.
Sous le choc, le garçon ne vit pas l'un de leurs ennemis fondre sur lui et il se retrouva bientôt étendu à terre à son tour. Son amie n'avait rien pu faire cette fois-ci…
Une larme coula sur la joue de la jeune fille et Raziel pu déceler dans ses yeux un désespoir tel qu'elle n'en avait jamais vu auparavant. Plus que toute autre chose, la cicatrice en forme d'éclair du garçon la frappa et elle savait déjà qu'elle n'oublierait jamais les yeux remplis de désespoir de la fille…""
Enfin épuisée, Raziel sombra dans l'oubli momentané du sommeil, libérée des souvenirs de ses parents décédés. Mais elle constata bien vite que d'autres images avaient pris leur place : un éclair rouge et des yeux désespérés.
Mme Driad avait courtoisement proposé à ses invités de rester dormir chez elle et ceux-ci avaient accepté volontiers, reconnaissants. Après leur avoir montré leurs chambres, la vieille femme leur souhaita bonne nuit de sa voix douce et partit vers sa propre chambre, fatiguée.
Dumbledor et Rogue avaient des chambres séparées tandis que Fleur et Hermione dormiraient ensembles tout comme Harry et Draco. Personne ne semblait encore suffisamment joyeux pour entamer une hypothétique conversation, c'est pourquoi tous les occupants de la maison se couchèrent tout de suite sans un mot.
Ils ne prirent pas garde aux ombres qui rodaient dans le petit jardin. Ils ignorèrent les aboiements des chiens des voisins et oublièrent de maintenir la vigilance qu'ils avaient pourtant appris à conserver en toute situation.
Ceci permis donc aux ombres de se glisser dans les recoins sombres du jardin pour attendre patiemment l'heure la plus propice au meurtre. Peu à peu, toutes les lumières s'éteignirent et tous les habitants avaient sombré dans les bras de Morphé. Alors les ombres s'agitèrent. Il était près de 2 heures du matin et le calme régnait dans la rue déserte. L'heure était venue. Silencieusement, elles se glissèrent devant la maison et y pénétrèrent sans un bruit. Elles étaient au nombre de 4 et même si elles étaient les plus récents serviteurs du sorcier noir, elles étaient sans nul doute les plus dangereux serviteurs de celui-ci.
Elles montèrent à l'étage et recherchèrent celle qu'elles avaient pour mission de tuer. En deux groupes, elles inspectèrent l'étage et décidèrent de rentrer dans deux chambres en même temps.
Quand l'une des ombres s'infiltra dans la chambre de Fleur et d'Hermione, cette dernière se réveilla en sursaut dans le lit en réveillant par la même occasion sa prof. Cette dernière ouvrit des yeux ronds pendant que Hermione attrapait sa baguette magique sur le petit buffet à gauche de son lit. L'une des créature vit son geste et elle se précipita sur la jeune sorcière en sortant ses longues griffes.
Hermione, qui était presque de dos pour prendre sa baguette, ne vit pas venir l'attaque et la créature la griffa profondément dans le dos, de l'épaule gauche à la hanche droite. Hermione hurla de douleur sans se retenir, sachant que cela réveillerait les autres. Fleur avait réussit à passer inaperçue et elle empoigna sa baguette avec rage avant de s'écrier :
: LUMOS !
La lumière se répandit dans la chambre frappant les deux créatures qui s'embrasèrent instantanément. Elles partirent en hurlant par la plus proche fenêtre.
Fleur les regarda partir puis entendit un faible gémissement de douleur. Elle se retourna et accourue auprès de Miss Granger allongée au sol. La porte s'ouvrit à la volée sur un Rogue armé et près à agir mais il abaissa bien vite sa baguette en constatant l'absence d'intrus dans la pièce. Harry et Draco arrivèrent à ce moment la et Harry poussa un cri angoissé :
: HERMIONE !
Lui et Draco s'agenouillèrent devant la préfète à nouveau blessée. Harry sentit qu'il posait la main sur quelque chose de liquide et de chaud et il releva automatiquement sa main au niveau de ses yeux.
: Merde…
Sa main était teintée de sang. Un grand bruit retentit soudain à l'étage et ils purent entendre la voix de Dumbledor invoquer le même sort que Fleur.
: Lumos !
Un cri strident leur transperça les tympans puis plus rien. Un autre gémissement d'Hermione les ramena à elle et Rogue demanda à Fleur de redresser la jeune préfète. Miss Delacour obéit et Rogue lança un sort de soin sur le dos de Miss Granger. Celle-ci sentit son dos la brûler sous sa robe puis des bandes blanches vinrent recouvrirent sa blessure. Rogue rangea sa baguette, satisfait.
: Merci, professeur, souffla faiblement Hermione. Fl… Fleur, aide moi à me relever, s'il te plait…
: Bien sur, répondit la française en s'exécutant.
: Doucement, grimaça Hermione.
: Désolée.
Hermione se dirigea maladroitement vers la porte et Harry se précipita pour l'aider, soucieux.
: Où veux-tu aller ? Lui demanda-t-il, inquiet.
: Dumbledor… Mme Driad, fut les seules choses qu'elle réussit à prononcer.
Rogue sursauta légèrement en l'entendant et sortit de la chambre en courrant. Il arriva dans la chambre de madame Driad et s'immobilisa devant le spectacle qu'il y découvrit. Mme Driad était allongée sur son lit, du sang maculait ses couvertures et ses yeux étaient vitreux. Les créatures s'étaient visiblement acharnées sur la vieille femme. Les autres arrivèrent à leur tour et Fleur ne put retenir un haut-le-cœur devant l'état de leur hôte.
Dumbledor était à côté de son lit, visiblement accablé.
: Je suis arrivé trop tard…
: Ne te le… reproche pas… Albus… Parvint à articuler la vieille amie du directeur. Al… Albus, promets-moi de… promets-moi de veiller sur… mes petits enfants…
: Tes petits enfants ? S'étonna Dumbledor.
: Oui, souffla la vieille femme dans un dernier sourire. Raphaël et… Raziel Riel… Beaubâtons…
Une dernière expiration s'échappa de ses lèvres et Alquia Driad mourut sous les yeux des ses 6 invités désemparés. Fleur avait brusquement pâlit en entendant les dernières paroles de leur hôte et ses yeux semblaient fixer le vide. Les autres la regardèrent en fronçant les sourcils.
: Fleur ? Appela doucement Draco.
Sa prof se retourna vers lui et le regarda sans le voir, abasourdit par ce qu'elle venait d'entendre. Rogue frappa dans ses mains ce qui réveilla la prof de d.c.f.m. et la fit sursauter.
: Que vous arrive-t-il, Miss Delacour ? L'interrogea Dumbledor de but en blanc.
: Je… Raziel… Je… Je ne savais pas. Je la connais. Elle est élève à Beauxbâtons, révéla la française encore un peu perdue.
Dumbledor fronça les sourcils. « Je ne savais pas que tu avais des petits enfants, Alquia… Pourquoi l'avoir caché ? »
: …professeur. Vous m'écoutez ? Fit Harry en s'impatientant.
: Oh, désolé Harry. Tu disais ?
: Je vous demandais ce que nous allions faire maintenant…
: Eh bien, nous allons rendre visite à cette chère Madame Maxime, Harry. Nous avons une mauvaise nouvelle à annoncer…
Dumbledor se détourna et sortit sans ajouter quoi que ce soit, le cœur douloureux. Rogue soupira.
: Alquia est… était une très vieille amie de Dumbledor. Elle était très respectée de la communauté des sorciers. Sa mort aura forcément des répercutions fâcheuses à l'avenir… Leur expliqua Rogue avant de suivre le directeur.
: Fleur ? Viens…
Draco entraîna Fleur tandis que Harry aidait Hermione qui avait de plus en plus mal au dos. Le groupe s'était réuni dans le petit jardin et Dumbledor prononça sans attendre la formule qui devait les transporter à l'académie Beauxbâtons. Le groupe disparut dans un nuage de fumée et d'étincelles dorées de la rue toujours calme malgré les évènements.
Voilà ! Ouf ! Les chapitres sont de plus en plus longs…
Bises ! Lumenor.
