Chap 11 ! (sans blague... ) Désolée, gomen, sorry (etc…) pour le retard !
Je suis désolée mais avec le bac blanc la semaine prochaine, j'ais pas trop le temps d'écrire…
J'exècre les exam' … Enfin bref…
Réponse à MAngel : Te voilà servie ! En espérant que ça te plaise, bises !
J'ai glissé de nombreux indices sur la suite de cette histoire dans ce chapitre. A vous de les trouver et de les déchiffrer correctement. L'intrigue se précise…
Bon, eh bien j'espère que vous aimez les histoires longues…
Bonne lecture !
Chapitre 11 : Les vents du changement.
L'humain s'appelait Stanley Grild. Carmin l'avait progressivement éloigné du bar où il l'avait rencontré, l'entraînant à la lisière de Pré-au-Lard. Bien sur, le comportement étrange de Carmin aurait du alerter l'homme, mais celui-ci étant saoul, son jugement s'était nettement altéré.
Lorsqu'ils arrivèrent près d'un petit bosquet de bouleaux, Carmin se retourna vers sa conquête et lui offrit un sourire. Mais Stanley fit l'erreur de le prendre pour un sourire rassurant, ses yeux lui jouant des tours. En vérité, le sourire de Carmin était plus cruel qu'autre chose.
Tournant le dos à celui qui le suivait aveuglément, Carmin était en proie à un conflit intérieur qui le détruisait peu à peu. « Je ne peux pas replonger… Je dois résister ou je ne suis plus digne d'être un démon… » Carmin faisait partie de ces démons qui ternissaient parfois la réputation de sa race méconnue à cause de ses pulsions violentes. Il avait intégré la célèbre organisation d'assassins les Mains Sanglantes qu'à la condition qu'il maîtrise ses pulsions.
Les démons n'étaient pas les créatures sans cervelles assoiffées de sang que l'on trouvait parfois dans les livres. Ils étaient en fait semblables aux êtres humains en cela que chaque individu avait sa personnalité propre et que par conséquent, certains étaient 'gentils', d'autres moins, etc… Cependant, les démons étaient en général moins impulsifs que les humains du fait de leur existence plus longue grâce à leur meilleure résistance. Ils étaient les prédateurs les plus évolués que l'on puisse trouver. Mais la violence, même s'il la considère comme nécessaire dans certain cas, n'est jamais utilisée par plaisir. La violence gratuite était l'une des caractéristiques des races inférieures qui agissaient avant de réfléchir. A l'inverse, les démons réfléchissaient avant d'agir et c'est peutêtre cela qui les rendait si dangereux.
Carmin fit un violent effort pour se maîtriser, respirant avec difficulté. Il serra les poings et fut pris de tremblements. L'homme derrière lui remarqua son état et se rapprocha pour lui demander si tout allait bien. Carmin pivota sur lui-même pour lui faire face et le fixa de ses yeux de nouveau démoniaques, or jaune fendu de noir.
Lorsqu'il vit cela, l'humain recula, effrayé, avant de trébucher sur une racine déterrée et de s'étaler au sol. Il se releva précipitamment, totalement terrifié, la peur étant amplifiée par les effets de l'alcool qu'il avait ingurgité juste avant. Il détala aussi vite qu'il le put vers les murs rassurants de la ville sorcière.
Carmin serra les dents et reprit le contrôle de lui-même au fur et à mesure que l'être humain s'éloignait. Le jeune démon se calma enfin et décida de repartir vers le nouveau camp de base du trio le plus célèbre des Mains Sanglantes.
Fleur observait Ginny qui était comme paralysée au beau milieu de la voie routière moldue. Des larmes sillonnaient les joues pâles de la demi vélane tandis que Harry, Draco, Ron, Raphaël et Hermione la rejoignaient, les yeux braquaient sur la jeune Weasley.
La voiture était à un peu plus d'un mètre de la jeune fille lorsqu'ils virent Raziel plonger sur Ginny. Les deux jeunes femmes roulèrent sur le bas côté de la route en évitant miraculeusement les voitures de l'autre voie de circulation. Mrs Weasley avait laisé échapper un petit cri angoissé et bientôt tous les adultes avaient rejoins les plus jeunes sur le bord de la route.
Les voitures continuaient de roulaient à toute vitesse, les empêchant de voir si les deux jeunes fille allaient bien.
Ginny avait senti qu'on la percutait et elle fut entraînée sur le côtéévitant ainsi le véhicule mortel. Elle ne tomba pas sur le sol mais sur la personne qui l'avait sauvée et elles roulèrent sur le bas côté de la route. Un peu sonnée, la rouquine ferma les yeux pour retrouver ses esprits. Elle entendit un faible gémissement à côté d'elle et elle rouvrit les yeux pour remercier son sauveur mais elle resta sans rien dire, bouche bée. « Raziel »
Ginny fronça les sourcils, ayant du mal à y croire, et elle sentit à nouveaux les mêmes couteaux qui lui transperçaient le cœur.
- Tu m'as fait une de ces peurs, reprocha doucement Raziel en se redressant difficilement.
Ginny ravala ses paroles blessantes, surprise. Elle fixa la française sans comprendre.
- Pourquoi as-tu fait un truc pareil ? Lui demanda Raziel avec un sourcil levé.
Ginny baissa la tête, incapable d'en vouloir à Raziel après ce que celle-ci venait de faire. « J'ais si mal… Mais pourquoi Fleur m'a-t-elle fait espérer » Des larmes s'échappèrent de ses yeux et elle ne s'en rendit compte seulement lorsque Raziel les essuya d'une main hésitante. Ne pouvant s'en empêcher, Ginny repoussa brutalement la main de la française, manquant lui faire mal.
Raziel la regardait d'un air peiné.
- Qu'est-ce que je t'ais fait, Ginny ? Lui demanda-t-elle d'une voix désolée.
Ginny éclata en sanglots et Raziel la prit dans ses bras au risque de se faire à nouveau repousser. Mais Ginny était trop triste pour la repousser et elle se laissa aller sans un mot. Raziel attendit que sa jeune amie se calme avant de reprendre la parole d'une voix inquiète :
- Ginny, qu'est-ce qu'il y a ?
Celle-ci se raccrocha aux épaules de Razielépuisée par ses larmes et les sentiments qui s'agitaient en elle. Après un moment de récupération, elle parvint à murmurer d'une voix brisée :
- C'est toi qu'elle aime…
Raziel mit un certain temps à comprendre de qui elle parlait durant lequel Ginny tenta de fuir une fois de plus mais Raziel la retenait fermement dans ses bras. Cette dernière comprit finalement qu'il était question de la demi vélane et elle força Ginny à la regarder droit dans les yeux.
- Fleur ? Amoureuse de moi ? Demanda Raziel d'un ton rieur.
- Oui, souffla Ginny d'une voix blessée.
- Tu te trompes, Ginny, la rassura Raziel. Fleur m'a aimé à une époque, oui, mais plus maintenant…
- Comment ça ? Demanda Ginny en retrouvant peu à peu sa raison.
- Fleur est tombée amoureuse de moi mais cela fait un moment, lui expliqua la française avec un sourire. Ca lui a passé depuis le temps…
- Tu veux dire qu'elle ne t'aime… plus ? Conclu Ginny.
- Si, mais seulement comme une amie, Ginny…
- Oh, souffla Ginny, soudain très gênée par son comportement plutôt idiot.
Raziel fit un sourire amusé à Ginny, comprenant à peu près ce qui avait pu se passer entre les deux jeunes femmes.
Ginny rougit en constatant sa bévue, ce qui confirma implicitement les soupçons de Raziel. La française se préparait à se lever quand Ginny la retint en la regardant avec inquiétude :
- Tu ne t'es pas fait mal au moins ? L'interrogea Ginny en culpabilisant un peu.
- T'inquiètes pas pour ça, la rassura Raziel avec dérision.
La française se leva complètement et tendit la main à la jeune rouquine qui la prit avec un sourire éclatant. Une fois debout, les deux amies remarquèrent l'attroupement de sorciers de l'autre côté de la route et le sourire de Ginny s'effaça progressivement. Mrs Weasley avait une expression mi-soulagée, mi-mortifiée, ce qui laissait présager un savon mémorable.
Carmin avait trouvé sa chambre au hasard de ses pas, se demandant ou pouvaient bien se trouver ses deux amies. Fatigué, il se coucha sans prendre la peine de se déshabiller et s'endormit pour un sommeil sans rêves.
Au petit matin, Carmin était d'humeur plus joyeuse que la veille et il se leva plus tôt pour préparer le thé (coutume locale). Laissant l'eau chauffer dans la bouilloire, il monta les marches pour trouver ses amies.
Arrivé à la chambre de Magenta, il entrouvrit doucement la porte pour y passer la tête. Il jeta un œil au lit et faillit tomber d'étonnement. Il se rattrapa de justesse et retrouva son équilibre avant de regarder à nouveau pour confirmation. Les deux démones étaient toujours enlacées dans les draps, Magenta endormie sur l'épaule de Sang. Celle-ci ne dormait pas et observait sa compagne avec attendrissement. Elle posa son regard sur Carmin en souriant devant son air étonné.
- Ne fait pas de bruit, on arrive, lui murmura Sang.
Le démon couleur charbon lui répondit par un clin d'œil puis referma la porte en prenant bien soin de ne pas faire de bruit.
Sang reposa ses yeux sur Magenta et un sourire s'étala sur ses lèvres. Elle écarta une mèche rouge du visage endormi et caressa la joue douce d'une main légère. Elle décida finalement de réveiller Magenta et se pencha sur le visage de la dormeuse pour l'embrasser. Magenta se réveilla immédiatement et répondit au baiser en l'approfondissant. Elle entoura le cou de Sang de ses bras et s'allongea sur elle sans rompre leur échange. Sang passa ses bras autour de la taille de sa compagne puis se concentra sur leur baiser.
Elles se séparèrent finalement à bout de souffle et Magenta se leva pour récupérer leurs affaires éparpillées dans la pièce. Sang observa le corps dénudé de son amour avec une pointe de désir, son rythme cardiaque s'accélérant dangereusement.
- Tu ne veux pas rester au lit encore un peu ? Demanda la démone rouge sang d'une voix chaude.
Pour toute réponse, Magenta lui envoya ses vêtements à la figure. « C'est non alors… » Elle se leva avec un soupir résigné avant de se s'habiller sous les yeux remplis de convoitise de Magenta. Sang avait fini de se préparer et alla à la porte en jetant un regard interrogateur à sa compagne, celle-ci n'ayant toujours pas bougé. Une expression d'horreur était figeait sur les traits de Magenta dont le regard était braqué sur le miroir à gauche du lit. Sang suivie son regard et, ne trouvant rien d'inquiétant dans le reflet de la chambre, vint se placer à côté de Magenta pour observé le miroir avec le même angle.
Fronçant les sourcils, Sang contempla les différentes images qui défilaient sur la surface polie du miroir mural : Un Lord Voldemort aux traits démoniaques au dessus des corps de Carmin et Magenta ; Une jeune fille aux cheveux bleu clair entourée de plumes blanches ; Un château de style anglais aux tours aigues ; La même jeune fille que précédemment qui leur tendait la main ; Un garçon aux cheveux noirs dont le front était marqué d'une cicatrice à la forme étrange ; Lord Voldemort libérant les cinq sceaux de l'Enfer pour libérer les démons des races inférieures ; Lord Voldemort plantant une épée dans le cœur de Sang…
Sang secoua la tête, surprise, et elle se demanda si ce miroir leur montrait leur avenir.
- Quel est ce miroir, Magenta ?
- Un miroir d'Etirèv, murmura d'une voix inquiète celle-ci.
- Je ne savais pas que tu en possédait un, s'étonna Sang.
- J'ai pensé que cela pourrait nous être utile, expliqua Magenta d'une voix hésitante.
- Tu as bien fait, la rassura Sang.
Les mêmes images continuaient de défiler à l'intérieur du cadre.
« Les miroirs d'Etirèv sont très rare, il n'en existe que six… D'après ce que j'en sais, ils ont la capacité de révéler l'avenir à ceux qui hésite à agir… J'admets que j'ai des doutes sur cette mission mais de la à penser que… » Se dit de façon fulgurante Sang. Elle jeta un regard inquiet à Magenta et elle s'approcha pour la serrer dans ses bras avec douceur. Magenta lui rendit son étreinte, toute aussi inquiète.
- Que devons-nous faire ? Murmura Magenta.
- Je ne sais pas, répondit Sang. Nous devrions en parler à Carmin, puis nous aviserons…
- Oui…
Sang entraîna Magenta à l'extérieure de la chambre de cette dernière et elles descendirent rejoindre Carmin avant de lui faire part des évènements.
Dans la chambre, une ultime image apparue dans les reflets mouvants du miroir magique : Un phoenix aux couleurs éclatantes dont les larmes semblables à des perles se tarissaient peu à peu…
Ginny avait eut droit à un sermon mémorable de la part de sa mère mais lorsque celle-ci lui demanda la raison de son comportement, elle ne répondit rien et s'obstina dans un mutisme impénétrable.
Au bout d'un certain temps, Mrs Weasley abandonna l'idée de savoir la raison de son comportement étrange avec un soupir à fendre l'âme. Dumbledor les prévint qu'ils rentraient à Poudlard le soir même et leur laissa une heure pour ranger leurs affaires. Quelques cris de protestation s'élevèrent, surtout chez Ron et Harry, ce qui eut pour seul effet d'amuser Dumbledor.
Les plus jeunes montèrent dans leurs chambres respectives avant de se réunir dans le petit salon du premier étage.
Dès qu'ils furent entrés dans la petite pièce confortable, Ron explosa :
- Est-ce que tu pourrais m'expliquer ce qu'il se passe, Ginny !
- Ron, maman ma déjà sermonné. Tu n'as pas besoin d'en rajouter, répliqua la rouquine assise sur le canapé de place en face de la porte où se tenait Ron.
- J'aimerais comprendre, rétorqua sèchement son frère.
- Ron, laisses-la, dit Harry, fatigué d'entendre son ami râler pour un rien.
- Reste en dehors de ça, Harry, lui répondit vivement le rouquin.
Pendant ce temps, Fleur avait rejoint Ginny sur le canapé. Harry, Draco et Raphaël s'étaient assis sur le canapé trois places en face de la fenêtre tandis que Raziel et Hermione avaient pris place dans deux fauteuils séparés de part et d'autre de la même fenêtre.
Ron était toujours planté devant la porte, fumant presque de colère. Il lança un regard assassin à la demi vélane assise à côté « Trop près… » de sa sœur et fusilla ensuite celle-ci du regard.
- Expliques-moi, ordonna d'une voix sourde Ron en posant son regard sur les mains enlacées des deux jeunes femmes.
- Tu n'as toujours pas compris ? Demanda Ginny avec lassitude.
- Tu ne peux pas faire partie de ces… de ces…
- Monstres ? Malades ? Erreurs de la nature ? Décides-toi, Ron, suggéra Ginny avec acidité.
- Tu ne peux pas en être, Ginny !
- Et pourquoi !
- Mais tu te rends compte ! Tu veux vraiment que les gens disent de toi que tu es une abomination ? Tu veux vraiment que les gens qui te connaissent te tournent le dos ? Tu veux faire partie des commérages ? Notre famille est déjà assez critiquée comme ça, Ginny ! Tu veux en rajouter une couche !
Ron avait parlé d'une seule traite, ne laissant pas le temps aux autres de répliquer. Ginny avait les larmes aux yeux et elle tremblait de rage, ce qui n'empêcha pas Ron de continuer :
- Je ne veux pas qu'on dise de ma sœur qu'elle est un monstre, Ginny ! Mais c'est ce qui arrivera…
- Tu l'as bien accepté pour Harry, pourquoi pas pour moi ? Le coupa Ginny d'une voix entrecoupée de sanglots.
- Harry n'est pas mon frère ! Ce n'est pas pareil mais il se passera la même chose pour lui…
- Cela ne me gêne pas, dit Harry d'une voix posée. Je n'ais pas besoin des gens pour être heureux, seulement de mes amis…
- Et est-ce que tu as pensé à papa et maman ! Et à nos frères ! S'exclama finalement Ron s'en faire attention à la remarque de Harry.
- Charlie ne m'aurait jamais jugé, murmura d'une voix brisée la rouquine. Il aurait simplement compris et accepté…
Des larmes glissèrent sur les joues de la rouquine tandis qu'elle se recroquevillait sur elle-même et Fleur l'attira à elle pour la bercer dans ses bras. Ginny la serra contre elle, totalement effondrait par le souvenir de son frère décédé.
Les autres lancèrent de sévères regards de reproche à Ron et celui-ci baissa la tête. Les paroles de Ginny l'avaient fait douter de lui et avaient surtout calmer sa colère. Lui aussi avait du mal à digérer la mort de son frère aîné.
Ginny se calma peu à peu dans les bras de la demi vélane et Raziel prit la parole en fixant le plafond sans le voir :
- Tu sais Ron, ce n'est pas facile à vivre pour tout le monde. Autant pour les proches que pour la personne elle-même, souffla-t-elle d'une voix lointaine. La plupart de ceux qui le découvrent ne le supportent pas, et certains se suicident même…
- Raziel ? Appela doucement Raphaël d'une voix inquiète.
- Ta sœur ne l'a pas choisi, Ron. C'est ainsi, termina Raziel avec le même timbre impersonnel.
- Raziel ? Répéta Raphaël en se levant, vraiment inquiété par le comportement de sa sœur.
Celle-ci redressa la tête et regarda son frère avec un joli sourire.
- Pourquoi t'inquiètes-tu, petit frère ? Fit Raziel avec amusement.
- Tu était plutôt bizarre…
- Je réfléchissais, tout simplement, lui expliqua Raziel.
- Ah, excuses-moi, fit Raphaël, un peu désappointé.
- Ce n'est pas grave… Tu es adorable, Raph, lui dit sa sœur d'une voix aimante.
Raphaël rougit en affichant un énorme sourire. Il aimait énormément sa sœur et adorait qu'elle lui fasse un compliment. De plus, rare étaient les personnes qui l'appelaient Raph.
Ron alla s'asseoir à côté de sa sœur, un peu penaud.
- Tu sais, Ginny, si je te dis tout ça c'est pour toi, souffla Ron d'une voix une peu triste. Cela ne te rendra pas la vie facile…
- Je sais Ron, mais tant que je serais avec Fleur, tout ira bien, répliqua doucement la rouquine.
- Je veillerais sur elle, Ron, rajouta Fleur avec un ton protecteur.
Ginny rougit légèrement à ces mots et Ron se surpris à sourire. Il hocha la tête et alla s'adosser au mur à côté de la porte.
Ils firent silence et chacun se plongea dans ses propres réflexions.
Mc Gonagal entra brusquement dans la salle, le visage inquiet. Elle se planta au milieu de la pièce avant d'annoncer d'une voix tremblante :
- Nous partons immédiatement. Prenez vos affaires et descendez au rez-de-chaussée. Faites vite.
Elle repartit sans une explication de plus, laissant derrière elle une multitude de questions sans réponses. Le groupe d'amis se leva d'un même mouvement et ils allèrent chercher leurs sacs avant de rejoindre leurs aînés.
La cuisine était plutôt silencieuse malgré la présence de plusieurs personnes. Ils entrèrent sans un mot et attendirent que quelqu'un leur explique ce qu'il se passait. Avec un gros soupir, Dumbledor se leva de sa chaise et leur offrit un regard rassurant.
- Il n'est plus temps de rester ici. Nous retournons à Poudlard tout de suite et sans protestations, fit le vieux sorcier en levant une main pour ordonner à Ron de se taire. Les choses vont plus vites que nous le pensions et il est temps pour nous de retrouver Poudlard…
- Que ce passe-t-il donc, professeur ? Demanda Draco.
- La guerre commence et c'est Lord Voldemort qui a attaqué le premier. Ses mangemorts sont présents dans de nombreuses villes et ils s'attaquent à tout le monde, même aux moldus. Les ministères s'organisent et la situation est globalement sous contrôle mais les protections du 12 Square Grimmaud ne sont pas suffisantes pour vous protéger, répondit Dumbledor en regardant Harry puis Raziel.
- Mais, professeur, êtes-vous certain que Poudlard soit…
- Dumbledor, le temps presse, prévint Rogue en coupant Hermione.
- Oui, partons, répondit Dumbledor en sortant sa baguette.
Il murmura la formule du sort de transplanage collectif et ils disparurent dans une pluie d'étoiles scintillantes. Lupin, Molly, Maugrey, Miss Nevria et Miss Craft se lancèrent des regards inquiets, craignant de perdre le survivant sans pouvoir intervenir.
NaGini était de retour au manoir de son maître. Celui-ci était une fois de plus dans son salon, méditant sur ses nouveaux alliés. « Ces assassins sont un peu trop arrogants à mon goût… Je n'ais pas vraiment confiance en eux… Les démons… Cette race me déplaît de plus en plus. Malheureusement, c'est la race démoniaque la plus répandue… »
La porte du salon s'ouvrit et Pettigrow entra craintivement sur la pointe des pieds.
- Vous vouliez me voir, mon seigneur ? Demanda-t-il d'une voix déplaisante au sorcier émacié.
- Pettigrow… Retrouves les assassins démons que j'ais fait venir pour détruire le pouvoir des Anges et espionnes-les. Je ne leur fais pas confiance…
- Vous voulez que j'espionne des dé… des démons ? Fit le sorcier peureux d'une voix tremblante.
- Oui, serviteur ! Cela te pose un problème ? Demanda d'une voix dangereusement cynique le Lord noir.
- Euh… Non, non… Pas du tout, mon maître, répondit précipitamment Pettigrow d'une voix hésitante.
Le sorcier se courbât et partit à pas pressés. Il se cogna à une chaise et se précipita pour ouvrir la porte proche avant de se figer en entendant à nouveau la voix de son maître :
- Ne me déçois surtout pas, Pettigrow, ou tu le regrettera amèrement…
Un frisson glacé parcouru le sorcier animagus et il couina avant de se transformer en rat pour détaller.
Un fin sourire étira les lèvres fines du Lord noir, et il contempla le feu qui dansait dans la cheminée. « Ces démons… Si jamais ils me trahissent, ou si ils échouent, je les détruirais moi-même… »
Ils étaient apparus dans le parc de Poudlard, au bord du lac calme. Rogue et Mc Gonagal étaient partis directement vers le château, sans attendre davantage. Dumbledor se tourna vers les plus jeunes :
- Bien. Je vous suggère de vous reposer. Votre présence en cours sera requise demain. Je compte sur vous pour informer vos camarades des récents évènements. Plus ils seront au courrant, plus ils seront prudents.
Ils hochèrent la tête avec ensemble et le directeur poursuivit :
- Je te recommande également de poursuivre l'AD, Harry. C'était une bonne idée et cela leur sera sans doutes utile même si vous avez interrompu cet… entraînement l'année dernière.
- Mais c'était interdit ou du moins illégal…
- Je le sais bien, Harry, mais ce n'est plus le cas. Les choses ont changé…
- D'accord…
- Bien. Raziel, Raphaël, vous serez répartis demain au petit-déjeuner. En attendant, vos amis vous trouveront sans doutes un endroit où dormir. Bonne nuit…
Le directeur prit à son tour la direction du château, laissant le petit groupe d'amis à ses réflexions. Draco lança un regard entendu à Harry et ils entraînèrent Raphaël ainsi que Ron vers le château en discutant joyeusement de quidditch.
Ginny adressa un sourire à Hermione avant de tirer littéralement Fleur par le bras. Celle-ci la regarda sans comprendreétonnée, avant de lancer un regard faussement affolé à Raziel. Cette dernière pouffa de rire en voyant Fleur se faire 'enlever' de la sorte.
Cessant de résister, Fleur se détourna et les deux jeunes femmes rejoignirent elles aussi le château.
Raziel et Hermione restèrent un moment sans rien dire, essayant d'observer tout sauf l'autre. Raziel eut un subit intérêt pour le ciel étoilé, vraiment très dégagé pour un soir d'automne.
Un vent frais balaya le lac, faisant naître des rides sur sa surface jusqu'alors parfaitement lisse. Hermione ne put s'empêcher de frissonner et Raziel s'approcha d'elle. Elle enleva son blouson de cuir blanc et le plaça sur les épaules d'Hermione le plus naturellement du monde. La gryffondor jeta un regard surpris à Raziel qui lui répondit par un simple sourire.
- Il fait plutôt froid. Pourrais-tu m'indiquer un endroit où dormir ? Demanda la française.
- Euh… Bien sur, fit Hermione. Viens.
Raziel la suivi en silence, contemplant le dos de son guide les sourcils froncés. Hermione la conduisit au dortoir des filles de septième année de sa maison, son lit étant à présent inoccupé puisqu'elle avait sa propre chambre.
Elles se séparèrent en faisant le moins de bruit possible afin de ne pas réveiller les dormeuses et Raziel récupéra son blouson. Une fois Hermione partie, elle se coucha avec délice, épuisée.
La plupart des élèves étaient déjà installé quand Raziel entra dans la Grande Salle. Son frère l'attendait juste derrière la porte en compagnie du professeur Mc Gonagal. En voyant arriver la jeune française, la directrice des gryffondor poussa un soupir de soulagement, le début des cours étant proche.
- Vous voilà enfin, dit Minerva d'une voix soulagée.
- Désolée, professeur…
- Ce n'est rien, suivez moi tous les deux…
Ils suivirent Mc Gonagal sans rien dire. Celle-ci ouvrit les portes de la salle immense et le silence se fit dans la pièce bondée. Mc Gonagal amena les deux nouveaux jusqu'à la table des professeurs, tous les regards fixés sur eux.
Un tabouret en bois rustique était placé devant la table des professeurs, un chapeau miteux posé dessus.
Mc Gonagal se saisit du chapeau et fit signe à Raphaël de s'approcher. Celui-ci s'exécuta immédiatement et il prit place sur le tabouret. Mc Gonagal posa le chapeau sur sa tête et il entendit une voix dans sa tête. Hum… Un nouvel élève si tard ? Etrange… Bien, voyons voir… Pas de doutes…
- GRYFFONDOR !
Une explosion d'applaudissements secoua la table des gryffondor et Harry fit de grands signes à Raphaël. Il se poussa pour faire une place à leur nouveau camarade tandis que le reste de la table rouge et or lui posait toutes sortes de questions.
A l'autre bout de la salle, certains serpentard comme Pansy Parkinson eurent un rictus presque haineux. Même si la Trêve des Maisons avait été instaurée depuis l'année dernière, beaucoup avaient du mal à l'appliquer malgré le rapprochement dans l'ensemble bien accepté de Harry et Draco. Les vieilles rancœurs ne s'oubliaient pas…
Mc Gonagal appela Raziel et celle-ci prit elle aussi place sur le petit tabouret. Le choixpeau magique sembla réfléchir un moment.
Hum… Je vois. Ce n'est pas facile… Tu pourrais sans problèmes aller chez les serpentard ou même chez les serdaigles… La maison Gryffondor t'irait très bien aussi… Où vais-je te mettre ? Est-ce si important que cela ? Demanda Raziel. Les serpentard sont rusés et tournés vers la magie noire. Les serdaigles, eux, sont intelligents et loyaux alors que les Gryffondor sont courageux…Ta maison révèle une partie de ta personnalité…Je suppose que les maisons ont des rivalités… Oui, mais elles doivent être enterrées. La Trêve des Maisons mise en place l'année dernière sert à rapprocher les maisons. Enfin, en théorie… Et pour la pratique ? C'est ça le problème, il n'y en a pas… Les rivalités sont toujours présentent et elles fragilisent Poudlard. Mes amis sont à Gryffondor ainsi que mon frère…
Alors qu'ils réfléchissaient, la salle, en attente, les observait avec curiosité. Cela était inhabituellement long. Raphaël s'agita sur sa chaise. Il espérait que sa sœur le rejoindrait, il ne voulait pas se retrouver seul.
Alors ? Que décides-tu ? C'est difficile… Oui. Si tes amis sont à Gryffondor, tu devrais intégrer Serpentard… Tu parviendras peutêtre à les réunir par un autre lien… Je me trompe ou vous pensez à Harry et Draco, ou peut-être à mon frère? Oui… Mais pas seulement…Ah ? Alors ? C'est d'accord, je choisi Serpentard… Parfait…
- SERPENTARD !
Un silence lourd se fit dans la salle. Harry, Ron, Raphaël, Hermione et Draco regardèrent Raziel avec des yeux ronds comme des soucoupes tandis que les professeurs restaient interdits à l'annonce de sa nouvelle maison. Fleur observa Raziel sans comprendre. « Elle était pourtant dans la maison correspondante à Gryffondor à BeauxBâtons, tout comme Raphaël… C'est illogique… »
Dumbledor fronça les sourcils en braquant un regard étincelant sur la jeune française. « Etrange… »
Raziel fit comme si de rien était et elle alla aux côtés de Draco. Celui-ci, toujours stupéfait, ne bougea pas d'un centimètre à l'approche de son amie.
- Tu me fais une place, Drac ? Demanda Raziel d'une voix amusée.
- Ah ! Euh… Oui, bien sur, répondit le blond en se décalant sur le banc.
- Merci…
- Pour une surprise…
- Je vous expliquerai plus tard…
- Ok…
Raziel lui adressa un sourire et elle en décocha un autres aux Gryffondor avant de se tourner vers Mc Gonagal qui n'avait toujours pas bougé. La directrice des Gryffondor sembla enfin réagir, elle emporta le tabouret et le Choixpeau par la petite porte derrière la table des professeurs. Un brouhaha de conversations chuchotées s'éleva aux tables des élèves.
Raziel lança un regard rassurant à Fleur qui la fixait toujours puis elle observa Dumbledor. Le vieux directeur était plongé dans ses réflexions et Rogue, à côté de lui, semblait perplexe.
Dumbledor se leva au moment ou Mc Gonagal revint dans la salle et il demanda le silence. La salle redevint immédiatement attentive et le directeur se racla la gorge avant de prendre la parole :
- Bien. J'espère que vous accueillerez vos nouveaux camarades comme il ce doit. Les rondes des préfets en chef sont à nouveau de rigueur et la veille des fantômes sera maintenue jusqu'à la fin du trimestre… Vous savez tous que les temps sont graves et je vous suggère de vous renseigner sur les récents évènements…
Les conversations interrompirent le directeur et celui-ci attendit que le silence revienne. Mc Gonagal frappa son verre à l'aide de son couteau et les élèves se turent.
- Merci, professeur. Je vous informe également que l'AD sera de nouveau mise en place dès la fin de la semaine. Ceux qui sont intéressés devront s'adresser à Mr Potter…
Cette fois, la salle explosa en exclamations soit surprises et ravies, soit inquiètes et outrées. Mc Gonagal refrappa son verre et les élèves se tournèrent une fois encore vers la table des professeurs.
- Merci, reprit Dumbledor. Les choses ont changées, l'AD ne sera donc plus considérée comme illégale et vous pourrez vous réunir quand il vous plaira. D'autre part, les professeurs et moi-même avons décidé d'organiser un bal pour Halloween. Je vous conseille donc de prévoir des tenues de soirée, ajouta le directeur en haussant le ton pour se faire entendre.
Les professeurs souriaient devant l'enthousiasme de leurs élèves à l'annonce du bal inattendu. Rogue se racla bruyamment la gorge et le silence se fit aussitôt.
- Merci, professeur Rogue. Pour finir, je vous annonce que la coupe de quidditch des 4 maisons aura bien lieu. Le premier match aura lieu une semaine après la fête d'Halloween entre Serdaigles et Poufsouffle. Bonne journée…
Les élèves reprirent leurs conversations avec de nombreux rires, ravis de voir la coupe maintenue. Certains s'étaient levés quand une nuée de volatiles nocturnes entra en trombe dans la grande salle. Les oiseaux se répartirent dans la salle.
Coq percuta Ron de plein fouet, ce qui valu une tirade véhémente de Ron pour son 'stupide' hibou. Un hibou aux plumes rousses vint se poser sur l'épaule de Harry et lui tendit une patte. Une lettre soigneusement pliée y était attachée. Harry la détacha en fronçant doucement les sourcils et il l'ouvrit sans attendre :
Harry,
Je voulais juste te dire d'être extrêmement prudent pour cette dernière année à Poudlard. Voldemort est assez puissant pour nous créer de graves ennuis alors ne va pas faire les même imprudences que les années précédentes. Garde la tête baissée et essais juste d'avoir tes ASPICS. Et n'oublis jamais, Vigilance Constante !
Maugrey Fol-Œil.
Harry resta un moment intrigué par cette lettre. C'était bien la première fois que Maugrey s'inquiétait assez pour lui envoyer une lettre…
Ron lui, avait à la main une lettre de sa mère lui recommandant de veiller sur Ginny. Il observa sa petite sœur en face de lui, celle-ci regardant Fleur avec des yeux rêveurs à la table des professeurs. Ron secoua la tête, exaspéré.
Draco avait lui aussi reçu une lettre. Et il n'avait pas besoin de l'ouvrir pour savoir de qui elle venait. C'était Diriold qui lui avait apporté, le hibou grand duc de son père. Il détacha l'enveloppe sans l'ouvrir et le hibou aux plumes noires de son père reprit son envol avant de disparaître par l'une des fenêtres. Le préfet en chef des serpentard observa la lettre sans la voir, les larmes aux yeux. C'était toujours sa mère qui lui envoyait des mots d'encouragements ou des bonbons… Mais elle… Draco serra les poings en fermant résolument les paupières pour ne pas pleurer.
Il sentit une main sur son épaule et il tourna la tête avec étonnement. Raziel lui souriait doucement. Il lui répondit d'un triste sourire. Son amie allait parler quand une chouette plus grande que la moyenne se posa devant elle. La chouette en question était en vérité très belle avec ses plumes blanches bordées d'argent et de nombreux regards se posèrent sur elle avec curiosité. Raziel caressa la tête de la chouette en murmurant joyeusement :
- Je ne pensais pas te revoir si vite, Vidria…
La chouette hulula doucement en réponse et elle frotta sa tête sur la main de Raziel avant de tendre une patte. Raziel détacha la lettre qui y était attachée et elle la déplia tout de suite :
Raziel,
J'espère que tout se passe bien pour vous deux. Ici, l'académie semble un peu vide sans vous deux et Fleur. Les professeurs te passe tous le bonjour. Si tu as besoin de parler, ne te gêne pas et écris-moiça me fera plaisir. Surtout, écoutez bien Dumbledor, il est le seul qu'il ait jamais craint…Soyez prudents…
Olympe Maxime.
Raziel haussa un sourcil mais ne fit rien d'autre et elle rangea la lettre dans une poche de son blouson. « Et dire que bientôt je devrais porter une robe de sorcier… » Elle soupira puis tourna la tête vers Draco, lui-même en train d'observer Dumbledor, comme la plupart des personnes présentes dans la grande salle. Raziel observa à son tour le directeur de Poudlard.
Celui-ci avait reçu deux lettres et était en train de lire la première. Au fur et à mesure qu'il avançait dans sa lecture, son regard s'assombrissait sous les yeux attentifs des élèves et des professeurs. Dumbledor commença la lecture de la seconde lettre avec un froncement de sourcils et il poursuivit sa lecture sans se soucier des autres.
Il leva finalement les yeux sur la salle étrangement silencieuse et adressa un sourire rassurant aux professeurs. Il se leva précipitamment et partit en trombe de la salle sans une explication.
Les élèves se levèrent par petits groupes et sortirent de la salle dans un vacarme de conversations et de bancs raclant le sol.
Raziel avait suivi Draco à leur premier cours qui n'était autre que potion avec Rogue. Elle fut surprise de voir arriver les Gryffondor et Draco lui expliqua que certains cours comme celui-ci se faisaient en classes communes.
Draco prit place à côté de Harry et Raziel vit une élève de serpentard lancer des éclairs. Elle se tourna vers Hermione, assise derrière elle.
- Qui est cette fille ? Demanda la française.
- Pansy Parkinson, une des anciennes groupies de Draco…
- Je vois…
Raziel se dirigea vers la place vide à côté de Ron mais celui-ci posa la main sur le banc, lui interdisant de s'asseoir.
- Cette place est réservée, fit Ron d'une voix légèrement mordante.
- Comme tu voudras, le rouquin, répliqua Raziel sur le même ton, exaspérée.
Elle retourna près d'Hermione et s'installa à côté d'elle sans oser la regarder de peur qu'elle ne l'expédie ailleurs. Elles évitaient mutuellement de se regarder ce qui leur convenait très bien.
Le professeur Rogue entra dans la salle de potion en faisant claquer la porte et se dirigea vers son bureau. Il tourna le tableau et prit place à son bureau. Les élèves contemplèrent la recette inscrite au tableau sans réagir.
- Vous attendez que je vous la fasse, peut-être ? Demanda ironiquement le professeur avec un rictus désespéré.
Les élèves baissèrent la tête avec ensemble et commencèrent l'élaboration de leur potion.
Dumbledor pénétra dans son bureau au pas de charge, le visage inquiet. Il posa les deux lettres sur son bureau et alla chercher sa pensine sur une étagère vitrée. Il prit l'objet et le posa lui aussi sur son bureau avant de s'installer devant ce dernier.
Les portraits des anciens directeurs se rapprochèrent dans leurs cadres, intrigués par le comportement du directeur actuel. Celui-ci se pencha sur la pensine et positionna sa baguette magique sur sa tempe. Il l'écarta peu à peu de sa tête et un fil argenté sembla sortir de sa tête, Il déposa le fil dans le liquide argenté de l'objet en forme de récipient.
Il prit la première lettre et la relu. Il se leva et alla devant le tableau de Phinéas, celui-ci le regardant faire depuis le début.
- Rendez-vous dans votre autre tableau, je vous pris, et prévenez Fol-Œil qu'un certain Stanley Grild pourrait bien l'intéresser à Pré-au-Lard, demanda sèchement Dumbledor.
Le sorcier émacié du tableau préféra ne pas répondre au directeur, celui-ci étant apparemment de mauvaise humeur. Dumbledor revint vers son bureau, les sourcils froncés, il prit l'autre lettre et la contempla un moment.
Dumbledor,
La situation est grave, les évènements s'accélèrent et nous ne sommes pas en mesure de les contrer. Tout ceci n'était pas prévisible… Voldemort à encore frappé mais en Espagne, cette fois. Le ministère de la magie espagnol a été attaqué de la même manière que le notre. Pourtant, Lord Voldemort n'y était pas. Comment ? Je ne vois qu'une seule réponse possible : notre ennemi enseigne de nouveaux sorts à ses serviteurs…Tout ceci devient de plus en plus inquiétant. J'admet que j'ai eut tord ces deux dernières années et je vous pris de m'en excuser.
Notre ministère se remet petit à petit de l'attaque et les effectifs reviennent à la normal. Arthur Weasley à beaucoup fait pour le ministère et cela n'est pas passé inaperçu…Pour en revenir à Voldemort, la communauté magique internationale est de plus en plus inquiète. Même si la plupart des sorciers ne savent pas encore que Voldemort est réellement de retour, de plus en plus s'en doutent.
Une réunion est prévue bientôt entre tous les ministres de la magie afin d'évaluer la situation. Je vous demanderai d'assister à cette réunion, Dumbledor. Des mesures d'urgences seront sans doutes prises durant cette réunion. Même les moldus se doutent de quelque chose…
Une dernière chose : Harry ne doit pas tomber entre les mains de Voldemort. Emmenez le avec vous si vous le jugé nécessaire. La réunion aura lieu le 3 novembre.
Avec mes salutations, Cornélius Fudge.
Dumbledor observa Fumseck sur son perchoir et le phoenix poussa un cri mélodieux aux accents de l'espoir…
Voilà !
Le prochain chapitre bientôt !
En attendant bisous et reviews ! (wouaaaa ça rime !)
Lumenor.
