( Music : "Eve, the apple of my eyes", Bell X1 )
Note : Hum ... Oui je suis tout à fait consciente que la premiere partie de cette histoire a été postée il y a de ça pres d'un an ... Je m'en souviens même tres bien. Et je ne regrette pas d'avoir attendu pour écrire la suite la moment tout à fait propice, car je ne voulais pas en être déçue.
Si toutefois quelqu'un lit ceci un jour ... ou a attendu la suite depuis Noel dernier... Je m'excuse. En tant que lectrice assidue de fic, je déteste quand un auteur fait ceci, et voila qu'aujourd'hui je m'y fait prendre )
Je ne sais toujours pas où va aller cette histoire... C'est assez inquietant, en tant qu'auteur n'est ce pas, lol ? Les parties me viennent en rêve, et je ressens le besoin de les écrire telles qu'elles me sont venues, car c'est de là que vient leur interet et c'est ce qui paradoxalement leur donne du sens à mes yeux. Vous comprendrez juste, si vous lisez la partie précédente, que chronologiquement, cette seconde est située dans un futur... plus ou moins proche.
Suite au prochain rêve ) ...
Sugar. Quill
Des flashs qui crépitent. Du bruit, des cris et de l'agitation.
Les gens, partout, à perte de vue.
J'étais morte de trouille. Le coeur au bord de l'implosion. Plus la voiture ralentissait et plus je le sentait cogner furieusement contre ma poitrine. Un bruit sourd, douloureux. Le sang qui se fige dans me veines, mon coeur qui pompe difficilement, tout mon organisme qui se glace petit à petit.
Il n'y a bientôt plus que mon esprit qui fonctionne à mille à l'heure, emprisonné dans ce corps imparfait.
If I had you here, I'd clip your wings
Snap you up and leave you sprawling on my pin.
This plan of mine is oh so very lame
Can't you see the grass is greener where it rains ...
Je tourne les yeux vers lui, et je le vois, la tête penchée, les cheveux lui tombant dans le visage, pour se proteger des regards indiscrets de la foule. Il me jette un regard en coin et me sourit calmement.
Je sais ce que ce sourire signifie ... Tout va bien se passer. Mais comment en être si sur?
J'essaie de lui sourire en retour, mais mon corps brisé par l'angoisse refuse de coopérer.
Il se rapproche de moi, me prend dans ses bras, me serre fort contre lui. J'ai presque honte de ces battements qui me trahissent et qu'il doit sentir à travers mes vêtements. Je redoute qu'il me sente si fragile et si effrayée. Si peu sure de moi, en cet instant précis où je devrais l'être plus que tout.
Il a du les sentir. Il me serre plus fort encore. Ses bras se referment dans mon dos, une main protectrice caresse doucement ma nuque.
Ma tête se pose au creux de son cou, à cet endroit que j'aime, où la peau est toujours tiede et douce, et où une veine bat doucement la mesure juste sous mes levres.
Si je l'embrasse ici, j'ai l'impression de toucher directement son coeur.
Je respire un grand coup, m'imprégnant de son odeur. Mes levres se resserent sur la petite veine bleue.
Son coeur, c'est tout ce qui me tient debout en cet instant.
You left, I died,
I went and you cried
You came, I think
But I never really know ...
La voiture ralentit de plus en plus, mais je n'entends plus les cris.
Je repense à nous, aux mois passés. A la façon dont nous avons trouvé l'un en l'autre la force et la faiblesse.
Dont nous sommes enfin devenus ensemble des êtres complets.
La voiture s'immobilise completement.
Je releve le regard, je sens ses mains relacher leur etreinte et glisser jusqu'a rester sur ma taille.
Je luis fais face. J'ai beau chercher, son visage ne montre pas un seul signe de tension.
Mais j'ai appris que la surface des choses cachait souvent bien pire que ce que l'on pouvait imaginer.
Alors ma main vient se poser sur sa joue, et mes levres sur les siennes. Un tres court instant.
Mais suffisament long pour se dire tout ce qui est important.
And I lie behind you
AndI cradle you in the palm of me ...
La portiere s'ouvre. Les cris s'amplifient, et bientôt je n'entends plus rien d'autre. Je sors de la voiture, et pose le premier pied sur le tapis rouge déroulé à l'entrée du cinéma. Les flashs crépitent, la chaleur des néons me brûle et le brouhaha des cris m'étourdit. Un court instant, mes paupieres se ferment et je revois les 20 années de ma vie se jouer devant mes yeux. Les souvenirs m'envahissent par flash. Les années défilent. Mon coeur redevient lourd et douloureux. Le sang me bat aux tempes avec la raisonance d'une grosse caisse. Des visages ... des prénoms ...
Qui l'aurait cru?
Qu'est ce que je fais là?
Le monde tourne... Tout s'obscurcit ...
And I pat your hair down
I think will we sink or swim? ...
Puis, soudain, je sens une main se serrer contre la mienne, des doigts emprisonner les miens, et une paume douce et forte à la fois se presser contre la mienne.
Et je n'ai plus peur.
...'Cause we could do either on a whim
Je ne suis peut etre pas aussi belle que les filles qu'il cotoie chaque jour, je ne suis peut etre pas parfaite, et je suis sans aucun doute une parfaite inconnue qui restera dans l'ombre jusqu'a la fin de sa vie ..
Mais en ce moment même, c'est ma main que Tom serre dans la sienne alors que nous remontons le tapis sous les flashs des photographes et les cris du public.
C'est son bras qui vient glisser sur ma taille, et finir sa course sur ma hanche, me retenant fermement serrée contre lui.
Tous peuvent sourire. Tous peuvent ragoter.
Ils peuvent aussi bien condamner notre histoire et ne pas croire en son avenir. Je suis passée par là.
Accept it, Don't let it
Turn the screw ...
Accept it, And let it
Scream back at you ...
Finalement, je risque peut etre bien de finir cataloguée comme "La fille qui sort avec Tom Felton".
Mais je me fiche de ce qu'ils pensent.
Car moi je crois en nous.
Et c'est tout ce qui compte.
You ... are the apple of my eye ...
