AFTERWARDS

Ohayo minna-san !

J'espère que vous ne m'avez pas oublié et que vous ne m'en voulez pas pour cette longue absence mais j'ai eu plein de trucs à faire…comme préparer la rentrée…

TT

Merci pour les reviews. Et maintenant, ENJOY….

Chapitre 5 : Se sacrifier

Nous arrivâmes à l'hôpital quelques heures plus tard. Le trajet fut tendu tant notre inquiétude était grande. On ne se parla pas beaucoup, chacun d'entre nous noyé dans ses propres pensées.

Wufei était dans la salle d'attente, son uniforme maculé de sang. Le sang de Trowa me souffla mon esprit. Mais je notais une étrange bosse sous sa manche droite. Duo lança un coup d'œil à Wufei et s'assit. Je parvins à rester debout malgré le fait que je voulais aussi m'asseoir.

Quatre, doux, gentil Quatre jeta un regard à Wufei et s'étouffa de rage.

Que diable s'est-il passé ? hurla-t-il à Wufei. Wufei parut stupéfait. Je m'approchais et posais une main sur le bras de Quatre.

Quatre. Wufei ne lui a pas tiré dessus.

Je sais cela ! Il se tourna vers moi, ce qui était ce que je voulais. Wufei paraissait trop bouleversé pour pouvoir affronter un Quatre dans cet état. Je suis parti et ils m'ont assuré que j'étais la cible ! Apparemment, ils se sont trompés ! Pourquoi ne s'en sont-ils pas rendu compte ? Il tremblait de colère. J'ai dit que Trowa pouvait être en danger par ma faute mais personne ne m'a écouté !

Je t'écoute, Quatre. Le rassurais-je puis me tournais vers Wufei. Il y a un garde devant sa porte ?

Oui. Et seule Sally et son équipe peuvent y entrer. Elle a dit qu'il devrait se réveiller d'ici quelques heures. La balle a endommagé son poumon, mais Sally m'a dit que ce n'était pas trop grave. Wufei se détendit un peu alors que le feu qui brûlait dans les yeux de Quatre s'éteignait lentement.

Et pour toi ? Je fis un geste vers sa manche.

Je vais bien. Quatre s'approcha et leva la manche de la chemise de Wufei. Une bande était enroulée autour de son avant-bras.

Que s'est-il passé ? Quatre fronça les sourcils.

J'ai été également blessé. Pas aussi gravement- cela a traversé.

Alors celui qui agit vous a visé tous les deux ? Duo se leva. Pourquoi ?

Il en veut aux pilotes de Gundam. Lady Une entra dans la pièce, une équipe de Preventers sur les talons. Nous venons de recevoir un message de l'assassin. Il veut vos têtes. Elle délivra ses nouvelles sans émotion, comme si l'assassin les avait invités pour prendre le thé.

Où ? Demandais-je. Une silhouette familière se détacha du groupe derrière Lady Une. Elle avait un morceau de papier dans la main.

Cela fait du bien de te revoir, Heero, lui dit Hilde avec un joyeux sourire.

J'en suis heureux aussi… commençais-je avant que Duo ne m'interrompe.

Hilde, que fais-tu ici ? Explosa Duo. Ce n'est pas sûr !

Je suis un Preventer également, Duo ! répondit elle, nullement intimidée. Cela ne devait pas m'étonner. Bien sûr qu'elle ne laisserait pas Duo se joindre à nous sans elle. Je laisser mes yeux courir sur sa silhouette, notant la délicate courbe de son estomac avec un serrement au cœur. Pas étonnant que Duo soit inquiet. Diable, moi aussi j'étais inquiet !

Tu n'es pas supposé t'occuper de ce genre de mission ! Tu n'es en charge que de mission de garde du corps ! Duo était furieux.

Elle est en mission de garde du corps, intervint une autre douce voix familière, et Réléna s'avança, Zechs sur les talons. Ils étaient également vêtus de l'uniforme des Preventers et la présence de ceux qui formaient le groupe de Preventers derrière Une s'expliquait. Ils dissimulaient Réléna. Une autre pensée me vint à l'esprit, l'ancien ami de Oz de Zech qui avait rempilé devait être Hilde. Mais pourquoi Duo ne me l'a-t-il pas dit ?

Que faites VOUS ici ? Beugla Duo à l'intention de Réléna.

Elle a tout à fait le droit de rendre visite à un ami à l'hôpital, Duo ! Intervient à son tour Hilde.

Je suis parfaitement en sécurité, intervient Réléna, d'une voix acide. Mon Dieu, grognais-je mentalement, ça pourrait continuer indéfiniment ! Quelle bande d'ânes bâtés !

Puis-je voir ce message, Hilde ? Demandais-je poliment, essayant de mettre un terme à leur dispute. Elle se tourna vers moi, ignorant Duo, et me donna la feuille.

Nous l'avons reçu il y a de cela une heure.

Les pilotes de Gundam doivent payer pour leur péché. J'appellerai sur eux la Justice Divine.

Le Magicien.

Super. Alors il est le bras gauche de Dieu, c'est ça ? Je donnais le message à Quatre après l'avoir étudié.

Justice Divine ? Duo lisait par-dessus l'épaule de Quatre. A-t-il traîné trop longtemps avec toi, Fei ? demanda-t-il, provoquant. Wufei rougit, mais avant que je n'intervienne, notre pacifiste intervint à ma place.

Duo, le morigéna Réléna, Wufei ne blesserait jamais ses amis ! Duo se tû mais je ne pu m'empêcher de renâcler. Réléna me foudroya du regard et Wufei rougit un peu plus. Un froid tomba sur la pièce pendant un instant et Wufei fit un pas vers moi.

Yuy… je n'ai jamais… je veux dire…

Inutile Chang. Lui dis-je. C'était la guerre et nous n'étions pas amis.

Heero, grogna Réléna.

C'est la vérité, l'arrêta Wufei avant qu'elle ne commence à me faire la morale. C'était la guerre et nous n'étions pas amis.

Exact. Ajoutais-je et je vis Wufei se détendre. Je repris la note à Quatre et me tournais vers Hilde.

As-tu pu en tirer quelque chose, lui demandais-je.

Rien… c'est complètement vierge.

Pourquoi se fait-il appeler le Magicien ? Quatre se mordit la lèvre en posant la question. Vous pensez que c'est un scientifique ou un truc dans le genre ?

Peut-être veut-il se débarrasser de nous par magie ? Suggéra Duo.

Peut-être était-ce son nom de code pendant la guerre ? Essaya Réléna.

Je n'ai jamais entendu parler d'un Magicien, intervient Zechs.

Moi non plus. Une fronçait ses sourcils. Il a peut être un lien avec l'Alliance…. Je jetais un nouveau regard à la note et soudain une lumière se fit. Je me mis à rire.

Quoi ? S'enquit Quatre avec froideur.

Je sais. Répondis-je, un vieux film que j'avais vu quelque mois plus tôt défilant dans ma tête. C'est un ancien Ozzie.

Je viens de dire…. Commença Une mais je levais une main, l'interrompant.

Croyez-moi. Il est d'Oz. Cela apparaît clairement dans sa note. La question qui se pose est de savoir combien de temps allons-nous devoir marcher sur une allée de brique jaune avant de le trouver ? Ils me regardèrent tous pendant un moment.

Heero, sans vouloir te vexer, t'es devenu fou ? Me demanda Duo, d'un air badin.

Non. Je rendis la note à Hilde. Le Magicien est une référence à un film. Plus particulièrement, au Magicien d'Oz, un très vieux film.

Le Magicien d'Oz ? Une cligna des yeux et me regarda. C'est un film de guerre ? Je faillis rire à nouveau.

Loin de là. C'est un film fantastique. Une petite fille se rend dans un pays magique appelé Oz et tente de retrouver le chemin de sa maison. Je dissimulais un sourire. Je ne devais vraiment pas lui dire qu'elle me rappeler la vieille sorcière de l'Ouest dans le film.

Ca semble bizarre…. Lady Une fronçait toujours les sourcils.

Vous devriez le voir, Madame. Je regardais par la fenêtre la foule de reporters en dessous. Ca, cela me rappelle les singes volants. Il y a une jolie foule dehors. Réléna me rejoignit devant la fenêtre.

Tu veux que j'aille leur parler ? Me demanda-t-elle timidement. Je pourrais faire diversion et vous pourriez ainsi tous partir. Je la regardais, ces paroles recevant un écho dans ma tête. Une diversion…

Non ! Intervient furieusement Duo, ses yeux revenant sur Hilde. Tu veux qu'il se souvienne que tu nous as aidé. Un plan venait de naître dans mon esprit et je sentis un sourire féroce se former sur mes lèvres. Je me tournais vers Réléna et portais sa main à mes lèvres.

Merci, Réléna, lui dis-je tout en déposant un baiser sur le dos de sa main. Tu viens de me donner une magnifique idée. Elle me regarda avec appréhension.

Vraiment ?

Réléna ne va pas servir à faire diversion ! Duo se tourna vers moi.

Bien sûr que non elle ne le fera pas. Lui répondis-je tranquillement. Elle va rentrer à la maison avec ses gardes du corps.

Qu'est-ce que tu mijotes ? Me demanda Lady Une.

Wufei et Sally vont rester ici avec Trowa jusqu'à ce qu'il puisse être transporté, lui répondis-je. Ils ont le plus de formation médical. Quatre et Duo vont retourner chez moi.

Je ne vais pas laisser Trowa, me coupa Quatre furieux.

Tu le dois, répondis-je. Nous ne pouvons laisser tous les pilotes en un seul et même endroit. Trowa se remettra mieux en sachant que tu es en sécurité Quatre. Quatre ouvrit la bouche. Ce n'est que pour un moment, Quatre. Tentais-je de l'amadouer.

Et que vas-tu faire pendant que nous allons nous cacher ? Me demanda Wufei. Je montrais la fenêtre.

Le Magicien a visé Quatre en premier parce que c'est celui d'entre nous qui est le plus médiatisé. Je vais changer cela.

Tu veux devenir la cible ? Demanda Hilde avec un léger sourire. Ca pourrait marcher.

Cela va marcher. Je lui souris. Elle hocha la tête, en signe d'agrément alors que Duo et Quatre explosaient.

Tu ne peux pas ! Je vais le faire ! Je pris une profonde inspiration.

Je vais le faire, et vous non. Je les foudroyais du regard. Tu es toujours la première cible, Quatre, et tu as besoin de Duo en soutien. Fei et Trowa sont blessés Je suis le seul disponible. Quatre se tû, mais Duo était toujours mécontent. Je quittais la pièce. Il était temps pour moi de partir et d'aller à la rencontre du Magicien.

Des pas me poursuivirent dans le couloir. Je ne m'y attendais pas moins. J'appuyais sur le bouton de l'ascenseur. Des mains se posèrent sur mes épaules et je me tournais pour faire face à un Duo furieux. Avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche, je sortis mes clés de ma poche.

Ce sont les clés de la voiture et de la maison. Je pris sa main et les y firent tomber. Si quelque chose devait m'arriver, la maison et toutes mes possessions te reviendront. Le nom de mon avocat est dans mes fichiers, contacte-le. Tout est déjà prêt. Duo écarquilla les yeux. Et essaie de trouver un bon foyer pour Val ?

Heero. Il avait retrouvé son calme. Tu ne peux pas faire ça seul.

Ca se passera bien. Je lui fis un petit sourire. Je suis le Soldat Parfait, tu t'en souviens ? L'ascenseur s'ouvrit derrière et je m'y précipitais. Assure-toi que Quatre reste en sécurité. J'te fais confiance Duo ! Les portes se fermèrent avant qu'il ne puisse répondre.

Les journalistes sautaient sur tous ceux qui quittaient l'hôpital. Tout ce que j'avais à faire était de dire que je venais rendre visite à l'un de mes anciens compagnons et on me sauta immédiatement dessus. Je révélais assez facilement que j'étais le fameux pilote 01.

Quelqu'un en a-t-il après les pilotes ?

Allez-vous ramener vos Gundams ?

Ne vous sentez-vous pas coupables d'avoir tué dans de personnes ? Ah ah…. Voilà qui était inattendu. Je me tournais vers la dernière personne qui avait posé cette question, un homme couvert d'un long manteau noir, un chapeau posé bas sur son front. Ces yeux qui me regardaient brillaient de colère. Inhabituel pour un reporter.

Je ne sais pas si quelqu'un vise les pilotes, et non nous n'allons pas réutiliser nos Gundams, et non pas spécialement. C'était la guerre. Oz a choisit de me combattre.

Les lèvres de cet étrange reporter se tordirent en un rictus. Bingo. J'admirais tout de même son audace – attendre avec les reporters. A présent, tout ce qu'il me reste à faire, c'est l'inciter à me suivre.

Allez, mon petit chaton, viens là, pensais-je.

Comment va Monsieur Barton ?

Monsieur Winner est-il là ?

Ne pensez vous pas que vous avez tout fait pour en arriver là ? Et bah, pas mal Mister, même les autres journalistes le regardaient, choqués. Ne te donne pas si rapidement.

Monsieur Barton se remet sûrement. Non, Monsieur Winner n'est pas là. Et non. Ceci est assurément le travail d'un fou, sans rapport aucun avec la réalité. Je souris aux autres journalistes. Il faut vraiment que je m'en aille. Merci. Je traversais la foule et descendit la rue. Un bref regard par-dessus mon épaule me confirma mon sentiment.

Il me suivait.

Parfait.

Je tournais dans une allée à quelques blocs de l'hôpital et attendit. Peu de temps après, une minute à peu près, il apparut à l'entrée. Il marqua une pause quand il vit que je l'attendais.

Alors, une autre question à me poser ? Lui demandais-je. Ou viens-tu faire justice ?

Vous savez pourquoi je suis là, gronda-t-il et il s'avança un peu plus dans l'allée. Il sortit un revolver et le pointa dans ma direction.

Ah… Le Magicien je suppose ? Ou un de ses agents ?

Je suis le Magicien, proclama—il et je faillis éclater de rire. Il manquait la fumée et la tête volante, mais il avait déjà le ton pompeux.

Et pourquoi nous en veux-tu ? Je savais qu'il me le dirait. Ils le faisaient tous. Pourtant, le bref éclat de douleur qui assombrit son visage me surprit.

Tu l'as tué. Le ton onctueux avait disparu.

C'est possible. J'ai tué beaucoup de gens. Je croisais son regard sans hésiter. C'est ce qui arrive pendant la guerre. Qui était-il ?

Steven ? Sa douleur transparaissait dans sa voix et je reconnus le nom. Il était un pilote d'Aries.

Ton amant ? Demandais-je doucement.

Non, sa peine se fit à nouveau entendre. Ce n'était pas ça. Il avait une femme… Je n'étais qu'un ami. Son meilleur ami.

Mais vous l'aimiez tout de même. Il ne me facilitait pas la tâche. Il était difficile de se haïr soi-même. N'aurais-je pas moi-même tenté de venger la mort de Duo ?

Qu'en savez-vous ? Gronda-t-il et il défit le cran de sûreté de son arme.

Plus que je ne le voudrais, lui dis-je d'un ton las. A quel batail perdit-il la vie ?

Il était stationné sur un navire de Oz, Endurance. J'acquiesçais.

C'était moi alors. J'ai détruit ce navire. Il laissa échapper un soupir. Je suis le seul responsable. Je le regardais dans les yeux, notant sa douleur et sa colère. Tue-moi et venge-le. Bon sang, je commençais à ressembler à Réléna.

Tu ne vas pas te défendre ?

Non. Mais, peux-tu me promettre quelque chose ? Il parut surpris. Après m'avoir tué, laisse les autres tranquilles. Ta vengeance sera complète. Je suis sûr que Steven ne voudrait pas que tu passes ta vie à le venger. Il voudrait que tu vives pour lui, n'est-ce pas ?

Oui c'est vrai, ses lèvres s'étirèrent légèrement, puis il secoua la tête et son étreinte se resserra sur son arme. Essaies-tu de me manipuler ?

Non. Je fermais les yeux un instant, je savais ce qu'il me restait à faire. C'était facile de rappeler le Soldat Parfait à la surface. J'ouvris les yeux et foudroyait l'homme de mon regard le plus glacial. Vas-y. Je suis celui qui a tué ton ami. Il est probablement mort en hurlant son agonie alors que son armure brûlait autour de lui… Beaucoup crient quand ils meurent… Un coup de feu se fit entendre, puis plusieurs. Je me retrouvais à genoux avant de m'en rendre compte.

Je me sentais glacé. Je baissais le regard, observant le sang s'écouler de mes nombreuses blessures sur ma chemise et mon jeans. Il avait vidé son chargeur sur moi. Je regardais mon meurtrier, ses yeux grands ouverts, son arme tremblant dans ses mains.

Merci, parvins-je à articuler.

Quoi ! Il parut surpris, affolé. J'en riais presque. Je ne me sentais pas bien non plus.

Tu dois partir. Fuis tant que tu le peux.

Pourquoi ? Pourquoi m'avoir laissé faire cela ? Il laissa tomber son arme, tendant ses mains vers moi.

J'en avais assez d'être seul, lui répondis-je avant que les ténèbres ne m'envahissent.

A suivre…

Je le répète pour ceux qui n'aurait point l'habitude de mon genre, je ne fais pas de traduction littérale paske j'trouve ça barbant… Je garde toujours l'esprit du texte et le style de l'auteur tout en y ajoutant ma petite pincée pour rendre le tout intéressant…

Autre chose, si j'ai pas 5 reviews au moins sur ce chapitre, je ne poursuivrais plus la trad' paske de toutes les fics que je traduis c celle qui semble attirer le moins de monde, alors je ferais autre chose… A vous de défendre vos couleurs…