AFTERWARDS
Ohayo minna-san !
Nouvelle update un peu tardive mais j'ai été pas mal occupée entre les cours et le lancement de ma nouvelle trad… Enfin, j'ai pas oubliée mes fans et voici la suite tant attendue
Merci à tous pour vos gentils reviews (que cela ne vous empêche pas de continuer) et à très bientôt pour une nouvelle update ( a priori 2 à 3 chap d'ici la fin décembre)…
Je rappelle que l'histoire est traitée, sauf précision, du point de vue de Heero donc toute la narration se fait de ses yeux.
Chapitre 7
Duo finit par emménager. Je fus surpris par la rapidité de son installation. Il ne lui fallut qu'une semaine. J'avais oublié à quelle vitesse pouvait aller la « Tornade Maxwell ». Pendant cette semaine, il obtint de Une qu'elle lui donne un boulot de consultant afin qu'il puisse tout comme travailler à domicile. Il conseilla Wufei de prendre Noin pour partenaire, et de mettre Sally en partenariat avec Zechs vu que Hilde allait partir en congé maternité prochainement. Il empaqueta le tout, résilia son bail et emménagea chez moi au milieu de la semaine. Une fois que Duo a décidé quelque chose, rien ne peut l'arrêter.
Je fus également occupé. Je retirais ma démission. Ange et moi eurent une longue discussion, et je décidais de rester. Heureusement, seules elle et Sophie ont vu l'interview et elles se turent. Cela m'arrangeais –je ne voulais surtout pas que Jack découvre ce que j'avais été. Cela ne serait qu'une chose de plus qui me vaudrait ces foudres.
J'eus également une longue conversation avec Quatre. Il arguait de ce qu'il n'avait pas eu le temps de me parler de Hilde et Réléna – l'appel est intervenu juste au moment où il allait m'en parler. Quatre m'a également dit qu'il ne savait pas ce que Duo ressentait pour moi –sans doute parce que Duo ne savait pas lui-même. Il n'avait pas voulu me donner de faux espoirs. Il me sourit après cela et me dit qu'il plaçait tous ses espoirs en nous et qu'il ne fallait pas que nous le décevions.
Duo n'avais pas beaucoup de chose à déménager. Il donna la plupart de ses meubles, bien que nous remplaçâmes mon futon par son canapé. C'était une énorme monstruosité en velours noir, mais Duo voulait le garder alors ainsi en fut-il. Nous donnâmes mon système stéréo à Marie et conservâmes le sien. Il était plus grand et avait une meilleure qualité acoustique –enfin, c'est ce qu'il prétend. Pour moi, ils se ressemblaient, mais bon. Tant que Val pouvait rester, je lui dis de faire ce qu'il voulait.
J'étais un peu perdu. Je dois l'admettre. Je ne pouvais toujours pas croire qu'il faisait tout cela pour moi. Mettre sa vie sans dessus dessous. La seule fois où je lui en parlais, il se contenta de me serrer dans ses bras et de me dire que cela en valait le coup.
Le dimanche suivant son déménagement, je me retrouvais à feuilleter un magasine sur le canapé pendant que Duo chattais avec ses amis les informant de sa nouvelle vie. Je levais plusieurs fois les yeux de mon magasine, toujours abasourdi par le fait qu'il soit là, avec moi. Son emménagement et la réorganisation de la maison furent achevés hier. Je lui offris de prendre le lit pendant que je dormirais sur le sofa, mais il refusa. Finalement, je passais ma nuit, couché à ses côtés. Cela me paraissait vraiment trop beau pour être vrai.
Duo se souciait de moi, assez du moins pour ne pas vouloir que je vive seul. Mais ce n'était pas comme s'il m'aimait, et cela j'en avais conscience. Je savais qu'un jour sûrement il partirait et que je serais à nouveau seul, mais je ne m'en préoccupais pas vraiment. J'allais profiter de chaque moment passé avec Duo. Cela devrait me suffire.
Quelque chose d'intéressant ? Me demanda Duo, levant les yeux de son écran.
Un homme a tenté de tuer sa femme avec une fourchette en plastique chez MickeyDs, répondis-je avec un sourire.
Tu plaisantes ?
Non, c'est la première page.
Il ne devait vraiment avoir rien d'autre à dire. Duo se laissa aller sur son siège et s'étira. Disent-il pourquoi il a eu cette envie soudaine de poignarder sa femme ?
Elle lui a chipé ses frites. Il haussa un sourcil.
Tu es en train de tout inventé.
Non, pas du tout. Je lui tendis le journal. Regarde par toi-même. Il se réinstalla dans sa chaise et je lui donnais le journal.
Tu n'inventais vraiment pas.
Bien sûr que non, répondis-je d'une voix blessée.
Je n'étais pas sûr – tu as beaucoup changé tu sais. Il me sourit. Deviens tu psychotique si on te piques tes frites ?
Non. Le café par contre, ça peut poser problème. Si quelqu'un me piquait mon café, je les truciderais à coup de cuillère à café. Je récupérais mon journal et le refermais. Val me regarda, quémandeuse et je me levais et m'étirais. Très bien, la puce, allons-y pour le petit déjeuner.
Alors tu serais capable de tuer pour un café. C'est une bonne chose à savoir. Duo quitta sa chaise pour le canapé sur lequel il s'étira. Autre chose ? Maintenant que je vis avec toi, il vaut mieux que je connaisse tes petits penchants et travers.
Des travers, hein ? Je lui souris alors que je versais de la nourriture dans le bol de Val. Eh bien, je suis totalement dévoué à mon chien –même si elle ne m'aime que parce que je la nourris. Val fourragea de son museau dans le bol avant même que je ne termine de le remplir.
Ah, je suis sûr qu'il y a autre chose. Duo me fit un sourire moqueur. Tu la sors après tout. A ces mots, je fis une grimace et il se mit à rire. Autre chose ?
Tu sais déjà tout le reste, lui rétorquais-je. Je passe la plus grande partie de mon temps devant mon écran d'ordinateur. Je regarde la chaîne Histoire du câble. Je n'aime pas faire mon lit.
Mais, il est fait, me fit-il remarquer en montrant le lit. Tu commences toujours par ça le matin.
Oui, mais je n'aime pas ça. C'est seulement parce que tu es là, admis-je. Je le préfère défait. Duo rit.
Voilà une chose que je ne pensais jamais entendre de ta bouche ! Je pense que tout va se passer encore mieux que je ne l'imaginais. Il se leva. Prêt pour le petit-déjeuner ?
Ce premier dimanche se passa superbement. Nous tombâmes dans une routine qui se répéta chaque dimanche. Email, journaux, petit-déjeuner, tâches ménagères, déjeuner, jardinage, shopping, dîner, cinéma ou soirée vidéos.
Le reste de la semaine suivit bientôt une routine à son tour. Le lundi, j'allais travailler et Duo allait au QG des Preventers les mercredi. Le reste de la semaine, nous travaillions à la maison, à quelques pas l'un de l'autre, parlant de temps en temps si quelque chose d'intéressant se faisait jour, prêtant un coup de main si nécessaire.
Je le présentais à quelques uns de mes collègues de travail. Il sortait avec nous les vendredi et nous allions danser. Nous sortions de temps en temps avec nos amis quand ils passaient dans le coin.
J'étais heureux. Duo était là, près de moi, tous les jours. Il dormait à mes côtés chaque nuit. Je ne lui demandais rien, je n'essayais jamais de l'embrasser. Je ne lui ai jamais rien dit qui puisse le mettre dans une position inconfortable. Je fis de mon mieux pour le rendre heureux. Ce n'était vraiment pas difficile. Duo était facile à vivre, du moins c'est ce qu'il me semble. Je ne sais pas si cela est aussi facile pour lui, mais je fais de mon mieux.
Trois mois après que Duo fut venu vivre avec moi, je commençais à me demander si j'avais fait quelque chose. Duo ne disais jamais rien, ne s'énervais jamais après moi, mais parfois, je le surprenais à me regardais d'une étrange manière. Une fois, je rentrais à la maison un lundi et le trouvais au téléphone avec Quatre et j'eus l'étrange impression qu'ils avaient changé de sujet une fois que j'étais entré.
Je commençais à paniquer. J'allais le perdre. Il n'était pas heureux avec moi, comme je l'avais craint. Je savais que rien de ce que je pourrais faire ne le ferait changer d'avais et je décidais que le jour où il voudrait partir, je ne lui en tiendrais pas rigueur. Je devrais être heureux qu'il soit resté si longtemps. Un sentiment de mal aise se faisait jour entre nous. J'avais du mal à lui parler, craignant que la moindre de mes paroles ne soit prétexte à son départ. Duo n'aime pas le silence. Il m'engueula plusieurs fois parce que je ne lui parlais pas, parce que je l'ignorais alors que ce n'était pas cela du tout. La peur me paralysait. J'avais peur de faire ou dire quelque chose de mal.
Une nuit, plusieurs semaines après que l'étrange comportement de Duo ait commencé, je m'éveillais au milieu de la nuit. La place à mes côtés, la place de Duo était vide. Je m'assis, parcourant de mes yeux la pièce obscure mais il n'y avait pas un signe de lui. Pas de lumière sous la porte de la salle de bain, pas de paquet sur le sofa. Je me levais, allumant la lumière. Val gémit de sa place au pied du lit. Les vêtements de Duo n'étaient plus là, sa stéréo non plus, ainsi que son ordinateur. Sur la porte du frigidaire, une note : Désolé Heero, mais je ne t'aime pas et ne t'aimerai jamais. Duo.
Je regardais la note, sentant mon cœur implosé de douleur. Des larmes roulèrent sur mes joues alors que je revenais sur mes pas et me jetais sur mon lit. L'odeur de Duo imprégnait les draps et mes pleurs redoublèrent, sachant qu'il ne reviendrait jamais. J'avais échoué.
Des doigts chauds me caressèrent la joue. Heero ? Je clignais des yeux. La pièce était noire si ne c'était la lampe de chevet que Duo laissait allumer pour lire une fois que je me couchais. Heero ? Duo était penché sur moi, paraissant inquiet.
Duo ? Je tendis la main et lui caressais la joue. Es-tu réel ?
Bien sûr. Tu faisais un cauchemar. Duo me sourit, rassurant. Il leva sa main et je pus voir de l'humidité sur le bout de ses doigts. Tu pleurais, ajouta-t-il doucement. J'étais inquiet alors je t'ai réveillé.
Merci. Je levais une main que je passais sur mon visage. Duo repoussa ma main et se saisit d'une extrémité du drap.
Tu veux en parler ? Me demanda-t-il en essuyant mon visage avec le drap. Cela devait vraiment être horrible.
C'était terrible. Je frissonnais et plantais mon regard dans ses yeux violets qui me regardaient avec tant d'inquiétude.
Tu veux m'en parler ? Etait-ce à propos de la guerre ?
Non, je frissonnais. C'était toi. Il se rallongea près de moi et m'attira dans ses bras. Je pouvais entendre les battements de son cœur alors que ma tête reposait sur son torse.
Que s'est-t-il passé ? Me demanda-t-il doucement, ses doigts courant tendrement sur ma nuque. Peux-tu m'en parler ? Seigneur, pouvais-je lui dire ? S'il pensait me quitter, cela ne ferait que le culpabiliser. Et je ne le voulais pas. Je fermais les yeux et pris une profonde inspiration ; prêt à lui dire que ce n'était rien. Son odeur m'entourait, comme dans le rêve et je sentis que je commençais à trembler. Heero ? La voix de Duo me paraissait alarmé.
Tu es parti, lui dis-je, les mots jaillissant de mes lèvres sans même que je ne le veuille. Je me suis réveillé et tu étais parti. Tout ce qui t'appartient avait disparu. Tu m'avais laissé une note sur le frigidaire. C'était comme si tu n'avais jamais vécu ici. Je me blottissais plus fortement contre lui pendant un instant avant de me détacher de lui. Je vais bien. Il est tard et tu dois travailler demain…
Chhhut, Duo m'attira contre lui. Ne fais pas ça, Heero. Pas ça. Je veux te parler de cela. S'il te plait ? Je ne pouvais rien lui refuser, alors je le laissais me serrais contre son torse, entourant sa taille de mes bras.
D'accord, murmurais-je dans son T-shirt.
As-tu peur que je m'en aille ?
Oui.
Pourquoi ?
Parce que tu n'es pas heureux ici.
Et qu'est-ce qui te fais penser cela ? La voix de Duo était chaude et affectueuse. J'ouvris la bouche et la refermais. Cela me paraissait stupide de lui dire que je trouvais qu'il me regardait bizarrement. Heero ? Pourquoi pensais-tu que j'allais partir ?
Quelque chose n'allait pas avec toi. Je ne savais pas quoi. Je le sentis soupirer.
J'oublie parfois combien tu es doué pour lire en moi. Ses bras resserrèrent leur étreinte sur moi.
Qu'est-ce qui ne va pas ?
Heero… tu m'aimes, n'est-ce pas ? Il me parut hésitant, peu sûr de lui. C'était bizarre, de l'entendre ainsi.
Oui, lui répondis-je confus.
Tu ne le dis jamais. Tu ne fais jamais rien qui puisse me le laisser penser. Je me détachais quelque peu de lui et le regardais dans les yeux.
Je ne veux pas que tu sois gêné, lui répondis-je. Je ne veux pas te forcer. Il sourit à cela.
Cela ne m'incommodera pas, Heero. J'ai juste… Il soupira et baissa la voix. Je pensais que tu avais du mal à t'adapter à cette vie avec moi. Je compris soudainement. Je pensais que tu avais peut être changé d'opinion à ce sujet, finit-il à voix basse.
Oh non. Je caressais sa joue de ma main, cherchant sans y penser à le rassurer. J'adore t'avoir ici près de moi. Vivre avec toi est encore mieux que ce que j'avais pu imaginer en rêve. Je le vis soupirer de soulagement. Il avait craint que je ne sois pas heureux avec lui. Je compris maintenant ce qu'il avait besoin de moi. Cédant à une impulsion, je m'approchais de lui et capturais ses lèvres en un tendre et bref baiser. Je m'éloignais après un moment, souriant sans le vouloir à son air ébahi. Aimes-tu vivre ici ?
Oui, me répondit-il après un instant, ses lèvres s'ourlant en un sourire. Beaucoup. C'est pour cela que je m'inquiétais. Je me rallongeais et l'attirais contre moi. Il posa sa tête sur mon épaule et se blottit contre moi.
Idiot, tu aurais du m'en parler plus tôt.
Baka, tu aurais du m'en parler plus tôt, rétorqua-t-il avec un sourire.
Tu as du travail qui t'attends, dors, murmurais-je dans ses cheveux.
Oui, maman, répondit-il en gloussant.
A suivre…
Et voilà, je ne vous cache pas que ce sont les premiers pas de nos deux bô gosses vers quelque chose de plus fort que l'amitié. Mais, ne vous exciter pas,Heero est encore loin d'avoir Maxwell tout cuit dans son lit !
Alors pour la suite, appuyer sur le petit bouton à gauche et j'vous dis à bientôt…
PS: pour les tenaces qui ont lu jusque là, une petite info, devrait arriver dans le courant de la semaine voir au début de la semaine prochaine l'update de TE AMO avec 2 nouveaux chap alors guettez les news...
