Titre : Il y a que les idiots qui ne changent pas d'avis

Auteur : Rhermione

N.A. : L'histoire se passe pendant la sixième année de James et Lily… J'avais envie d'écrire, après avoir lu des tas de fics, donc voilà… Je m'y mets… J'espère que ma première fic ne sera pas la dernière…

Disclaimer : Tous les personnages sont à J.K. Rowling à part quelques uns que j'ai du inventer par besoin…

Dédicace : A Lily, qui se reconnaîtra, parce que je sais qu'elle aime bien lire des Lily-James…

Il y a que les idiots qui ne changent pas d'avis

Un matin de rentrée

Lily était assise sur son lit. Elle était toujours nerveuse, le jour de la rentrée. Elle était réveillée depuis quelques heures, et elle savait qu'elle pourrait encore attendre autant de temps avant d'aller à la gare, mais il n'y avait rien à faire, elle n'arrivait pas à trouver le sommeil. Mentalement, elle repassait toutes les révisions qu'elle avait faites pendant l'été. Parfois, elle se disait qu'elle allait un peu trop loin, qu'elle était un peu trop studieuse, qu'elle devrait profiter davantage de ses vacances, mais rien à faire, si elle suivait ces pensées, elle culpabilisait.

Ses vacances avaient été satisfaisantes. Elle était partie quelques semaines en Irlande voir de la famille, sa sœur avait presque été aimable, elle avait vu ses amies, Sofie et Orie. Par contre, grosse ombre au tableau : James Potter lui avait envoyé plusieurs hiboux. Il avait même essayé de l'appeler. Elle ne savait pas comment il avait eu son numéro de téléphone, ni comment il avait réussi à se servir d'un téléphone, mais ce qu'elle savait, c'est qu'elle avait failli faire une crise cardiaque en entendant sa voix, tant il parlait fort et que son appel était inattendu. Bref, ça avait été des vacances assez ordinaires, en fin de compte…

Elle décida qu'il était temps de descendre à présent, non pas qu'il fut tard, mais parce qu'elle commençait sérieusement à s'ennuyer et que son estomac criait famine. Elle descendit les escaliers aussi silencieusement qu'elle le put et se prépara un petit-déjeuner copieux. Elle fit sa toilette. Lorsqu'elle eut fini, ses parents se levèrent. Elle parla un peu avec eux, pour ensuite se plonger dans un livre.

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James eut, comme d'habitude, beaucoup de mal à se lever, ce matin-là. Sirius, qui avait, comme il le faisait depuis quelques années déjà, passé les vacances chez lui, avait dû utiliser la manière forte : lui arracher ses couvertures et le tirer en bas de son lit. James était encore en train de se débattre et d'essayer de l'étouffer avec l'oreiller qu'il avait réussi à saisir quand la porte s'ouvrit et laissa apparaître sa mère. Gaëlle Potter était de taille moyenne. Elle avait de longs cheveux blonds et de jolis yeux noisette.

Que se passe-t-il ici ? A votre place, j'éviterais de transformer ma maison en champ de bataille ! Je veux que tout soit rangé dans cinq minutes. Ensuite, vous descendrez prendre votre petit-déjeuner et vous prendrez une douche. Vous avez déjà fait vos valises, j'espère ?

Euh… C'est-à-dire qu'on a voulu mais euh…

D'accord, j'ai compris… Dépêchez-vous de les faire ou vous devrez vous priver de petit-déjeuner.

Oui, m'man…

Oui, madame Potter.

Bien, au boulot ! Le petit-déjeuner devrait être prêt d'ici quelques minutes…

Elle sortit de la chambre, un rien agacée devant le manque d'organisation de son fils. Elle était comme ça, Gaëlle Potter : elle ne laissait jamais de place à l'improvisation.

Dès que la porte se fut refermée, les garçons se mirent au travail : ils rangèrent la chambre et firent leurs valises. Cela ne prit pas très longtemps. De toute manière, ils pourraient toujours recevoir les affaires oubliées par colis…

Pfiou ! J'arrive pas à croire que ta mère arrive à me faire ranger ta chambre avec toi, alors que même la mienne ne pourrait pas ! Elle est vachement douée…, soupira Sirius.

Ouais, sans doute le talent des Potter…

On descend ? Je meurs de faim…

Premier en bas !

Ils dévalèrent les escaliers. Ils se firent réprimander une fois en bas, mais ils sentaient bien que la mère de James n'était pas réellement en colère…

Après un petit-déjeuner et une douche rapide, ils furent fins prêts pour retourner à Poudlard…

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Lily retrouva Sofie et Orie sur le quai. Sofie Kraft était une jeune fille vive, sportive… Certains la trouvaient timbrée, mais ses amies la trouvaient tout simplement adorable… Elle avait de grands yeux bruns et des cheveux bruns toujours rebelles. Orie s'appelait en vérité Orietta Panepinto. Elle détestait ce prénom et ses amies avaient donc pris l'habitude de l'appeler Orie. Bien qu'Italienne (à moitié), elle était blonde, aux yeux bleus. Elle faisait tomber tous les cœurs, et ignorait ses prétendants, à leur plus grand désespoir.

Sofie lui sauta au cou quand elle la vit.

Lily, tu m'as tellement manquée !

Toi aussi, et toi aussi, Orie. Je dis au revoir à mes parents et je vous rejoins. Vous avez déjà trouvé un compartiment ?

Non, on t'attendait., dit Orie.

Lily s'éloigna de ses deux amies et embrassa ses parents.

Travaille bien, et envoie-nous des lettres souvent…

D'accord, maman. Ne t'inquiète pas pour ça… J'en avais bien l'intention… Et vous, essayez de me répondre. N'ayez pas peur d'approcher le hibou, je vous promets qu'il ne vous fera aucun mal.

On essaiera, ma puce… , dit son père.

Elle les serra encore dans ses bras et rejoignit ses amies.

Bon, qu'est-ce qu'on attend ?

Elles montèrent dans le train et ne tardèrent pas à trouver un compartiment.

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Allez, Patmol ! Dépêche-toi !

Comme chaque année, Sirius et James étaient en retard. Ils avaient pris le Magicobus jusqu'à la gare et se pressaient à présent pour atteindre la voie 9 3/4 avant que le train ne parte. Ils franchirent le passage en vitesse et montèrent dans le train alors qu'il était sur le point de partir. Lunard leur avait sans doute gardé une place dans un compartiment. Ils tirèrent leurs valises jusqu'à atteindre le compartiment où se trouvaient Lunard et Queudver, l'un plongé dans un grimoire, l'autre essayant sans grand succès de transformer un verre d'eau en alcool.

Alors, les gars, passé de bonnes vacances ? demanda James d'un ton joyeux en entrant.