Auteur : Yami Flo
Genre : Général, Sérieux, un peu d'horreur cette fois-ci. La Forêt Interdite n'est peut-être pas le meilleur endroit au monde pour se remettre en question, surtout quand on est malade et qu'il fait nuit noire, et de drôles d'animaux aux odeurs plus que familières peuvent vous sauver la mise...
Disclaimer : Comme d'habitude, rien ne m'appartient dans l'univers d'HP, à l'exception de certains personnages que vous connaissez déjà, comme Aphélie.
Chapitre 8 : Le Rat, Le Loup, Le Cerf et Le ChienSi c'est un cauchemar, j'aimerais me réveiller dès maintenant.
Mais je sais que cela n'en est pas un.
Je suis bien perdue dans la Forêt Interdite, par un soir de pleine lune alors que des loups-garous gambadent joyeusement dans les bois en hurlant à la lune.
Comment la situation pourrait-elle être pire ?
Il y a au moins un point positif dans cette affaire : s'ils ont senti ma présence, ils ne m'ont pas encore pris en chasse.
Quelle chance !
Je suis vraiment cynique, mais faire de l'ironie est bien la seule chose qui me reste. Ainsi que la vie.
Je dois l'avouer, je suis terrorisée, et je tremble encore plus qu'avant. A moins que cela ne soit dû à la fièvre qui a encore augmenté depuis tout à l'heure. Ma cape ne me réchauffe même plus tellement j'ai froid.
En ce moment, deux idées de morts différentes me viennent à l'esprit : la première, par attaque d'un loup-garou qui me démembrera et laissera des lambeaux sanguinolents de ma chair un peu partout, la seconde, vaincue par la sensation de froid qui m'étreint.
Quoiqu'il en soit, je ne peux pas rester ici, ce serait suicidaire, et, merci Merlin, je ne le suis pas encore. Pas pour l'instant.
Je suis, comme dirait Sirius Black, amoureux de la vie, et je ne compte pas la quitter comme cela. Pourquoi est-ce que je pense à cet idiot en un tel moment ? Pour lui, cette balade dans une forêt magique qui abrite des créatures toutes plus dangereuses les unes que les autres ne serait qu'un moment de rigolade.
Ma baguette à la main – je ne me féliciterais jamais assez de l'avoir prise avec moi – j'éclaire mon chemin à l'aide d'un Lumos quelque peu faible, mais c'est nécessaire si je ne veux pas servir de cible vivante à une escouade de monstres divers.
De plus, plus fort, et je ne verrais pas correctement.
Habituellement, les vampires peuvent voir dans le noir. En tant que métis, je n'ai pas hérité de la pleine capacité de ce regard, mais ma vision nocturne est néanmoins supérieur à celle des simples humains.
Pas de grand-chose, j'en ai peu, mais assez pour que je puisse retrouver mon chemin dans le noir sans heurter des objets dans une pièce, ou suivre les mouvements de petits animaux qui tentent de m'échapper.
Quand on parle de petits animaux...
Tournant le regard vers le sol, j'aperçois, près des racines d'un arbre, un petit rat qui me regarde...bizarrement. Comme s'il me connaissait et qu'il n'arrivait pas à croire que je me trouvais devant lui. Rat qui disparaît bientôt dans un fourré, comme répondant à un appelle au loin...dans la direction d'où viennent les cris du plus proche loup-garou.
Je me remets en marche, cette fois, un peu plus vivement, encore moins rassurée qu'auparavant. La plupart des hurlements viennent du plus profond de la Forêt, dans des parties où je n'ai jamais eu besoin d'aller, et même si l'odorat d'un garou est très sensible, il est impossible qu'ils m'aient senti à cette distance.
Par contre, il y en a au moins un qui est très proche. C'est cela le plus terrible, car nous ne sommes pas très enfoncée dans les bois. Et les garous normaux s'aventurent rarement jusque là. A cause du pouvoir qui émane des pierres du château.
Les pierres de Poudlard sont gorgées de magie pure. C'est elle qui fait bouger les escaliers et les armures, actionne les trappes et les passages secrets, déplacent certaines salles, permet le passage des personnages d'un tableau à un autre,...
Qu'un garou s'en approche si prêt montre qu'il n'a pas peur de la magie.
Qu'il est lui même sorcier.
Presque tous les garous sont sans pouvoirs, bien qu'ils soient sorciers. Ce sont les plus vieux, néanmoins. Jusqu'à ces trente dernières années, un sorcier devenu loup-garou était vidé de ses pouvoirs puis envoyé dans les forêts surveillées de petites îles ou personne ne va jamais. C'était inhumain.
Les garous que l'on voient dans les forêt du Royaume Uni sont presque tous ceux qui ont échappé à la déportation en s'enfuyant lors de leur transfert. Ils sont devenus tellement sauvages, même sous forme humaine, que les approcher relève d'un véritable suicide.
Les choses ont changé aujourd'hui, les garous ne sont plus condamnés à la déportation, et ils ne sont plus vidés de leurs pouvoirs, mais les gens ne sont jamais tranquilles et continuent à les méprisés et à les craindre.
Pas facile pour un garou de trouver un emploi dans le monde sorcier. Quant au monde moldu, mieux vaut ne pas y songer. Les employeurs détestent que leurs ouvriers s'absentent tous les mois pour quelque raison que se soit.
La lycanthropie est une des pires craintes de l'homme.
C'est un état difficile, mentalement et physiquement, plus dur encore que celui de vampire, car si l'on ne perd son humanité qu'une fois par mois, durant la nuit de la pleine lune, la métamorphose est terriblement douloureuse. Enfin, je crois, car toutes les images qui retracent la transformation d'humain à garou et inversement montrent toujours une immense souffrance dans les traits, et si les dessins étaient vivants, je crois qu'on les entendrait hurler.
Sans trop m'en rendre compte, je me mets à repenser à ce rat. Il était pourtant banal, comme tous les animaux de cette forêt, mais,... Il en était différent. Et son odeur...
Un rat qui avait une odeur très familière...
Je secoue la tête avec résignation. Mes sens sont faibles, comme s'ils avaient été saturés. Dans un sens, ce n'est pas faux. Tout mon esprit et mon corps ont été pris par l'envie de sang, ils n'étaient tournés que vers l'idée d'en trouver, en oubliant la prudence la plus élémentaire.
Et voilà le résultat. Cela m'apprendra à être patiente par moments. J'aurais mieux fait de rester à l'infirmerie et attendre encore un peu pour avoir la paix. Mais non. Il a fallu que je réagisse plus comme un vampire que comme un humain.
Et c'est cela qui me fait peur. J'ai l'impression qu'il y a dans mon âme un monstre qui ne cherche qu'une chose, se libérer de moi et prendre le contrôle. Et j'ai peur, peur qu'un jour, il ne le fasse, et que je blesse ceux auxquels je tiens.
L'amour et l'amitié ne sont pas vraiment pour les monstres. Seul leur est bon la haine et le mépris. Et des gens, ceux comme moi qui se cachent du monde, fuyant les calomnies et l'intolérance, ne trouveront jamais un paradis où se reposer.
Seigneur, pourquoi je me mets à philosopher dans une forêt un soir de pleine lune alors qu'à tous moment, un loup-garou peut me sauter dessus pour me trucider. Je ne suis pas un vrai vampire, je ne serais pas capable de me mesurer à lui.
Quoique, face à un loup-garou déchaîner, même un vrai vampire ne serait pas sur de gagner. Seulement au prix de terribles blessures. Il n'y a pas de risque que la lycanthropie l'atteigne. On ne peut pas à la fois être vampire et lycanthrope.
Quand un loup-garou mord quelqu'un qu'il laisse en vie, il injecte dans le corps de sa proie une espèce de toxine qui se répand dans tout le corps et crée ainsi un nouveau garou. Mais ça ne vaut que pour les humains. Le système immunitaire des vampires détruit toute toxine qui s'introduit dans le sang en une fraction de seconde. Les vampires ne peuvent ainsi pas être empoisonné, et ils ne peuvent pas non plus tomber malade.
Ils créent de nouveau vampire de la même façon que les loups-garous. Et je dis bien créer.
Les vampires peuvent rarement se reproduire entre eux, car les femmes vampires deviennent souvent stériles. La seule façon pour eux de se reproduire, s'ils ne trouvent pas de femme fécondable, c'est de prendre une compagne dans une autre espèce, ou de transformer des humains en vampire pour augmenter leur race. On appelle le rite de passage d'un humain au stade de vampire le Baiser de Sang.
Je pourrais continuer d'en parler pendant des heures, racontant tout en détails.
Mais, pour l'instant, la vie passionnante des vampires et leurs mœurs étranges sont vraiment très loin dans mon esprit. En ce moment, je cours aussi vite que mon corps et mes jambes me le permettent. Parce que je viens de me faire prendre en chasse par un loup-garou vraiment furieux.
Je savais que cela arriverait. J'étais bien trop proche de son terrain de chasse pour qu'il ne me remarque pas. Enfin, si on peut parler de chasse dans son cas. Il ne porte pas d'odeur de sang, aucune odeur de proie, comme s'il avait passé son temps à courir et à jouer. Son odeur est à la fois sauvage et bestiale, celle de la bête qu'il est devenu ce soir, mais...En arrière fond, une odeur si familière...celle des plantes forestières...
Je pousse un cri alors que je tombe en avant, mon pied emprisonné par une racine. C'était, quelque part, tout à fait prévisible. C'est toujours comme cela dans les films : l'héroïne cherchant à échapper au monde tombe alors que ce dernier est sur le point de la dévorer. Et c'est à cet instant précis que le héros doit arriver pour la secourir. Sauf que là, nous sommes dans la réalité, je suis encore à une certaine distance de l'école, et même de la cabane de Hagrid, mes hurlements seront difficilement entendus.
Le loup est devant moi, ses crocs luisants de bave. On hésiterait à dire que c'est un loup, tellement il est massif, et parce que la forme du museau n'est pas tout à fait la même, différence propre aux garous, comme nous l'a fait remarquer le professeur Whirlwind. Ses yeux dorés me fixent avec intensité. Il renifle. Une langue rose passe sur des babines retroussées. Et, d'un coup, c'est la curée. Les griffes en avant, le hurlement qui déchire le silence...
Je ferme les yeux en hurlant et en me recroquevillant sur moi-même, un bras au dessu de la tête pour la protéger.
Une douleur sourde dans le bras. Mon propre cri de douleur. Un liquide chaud et poisseux qui coule le long de mon corps.
Un choc brutal, comme deux corps se percutant, et qui roulent.
La sensation de poids sur mon ventre a disparu.
Le loup est encore là.
Mais il n'est pas seul. J'entends deux respirations, et je sens une deuxième odeur, qui évoque un le vent. Mais je ne peux pas m'en enthousiasmé. Et le loup se bat. Il m'a oublié. Il ne veut plus que tuer celui qui l'a interrompu. Péniblement, je rouvre les yeux. Je jette d'abord un regard à mon bras gauche, celui qu'il a mordu. La plaie est...atroce à regarder. La chaire est déchirée, et le sang coule à flot, tachant ma cape, le pyjama que je porte et tombe lentement au sol.
Je ne ressens aucune envie de boire, à ma grande surprise. Parce que la douleur est trop forte ? Parce que j'ai déjà bu ? Je n'en sais rien, et je ne veux pas le savoir.
Le loup est devant moi. Celui qui lui tient tête...est un cerf. Un jeune cerf, cependant. Ses bois n'ont pas encore fini de poussés, ils sont tous petits. Mais ils maintiennent le loup à distante.
Un grand chien noir surgit des fourrés derrière eux, et se jette lui aussi sur le loup. Il a maintenant droit à deux assaillants qui ont l'air déterminés à le faire partir. Le rat de tout à l'heure – je suis certaine que c'est lui, la petite odeur sucrée est encore là – grimpe sur ma jambe. Il me donne des petits coups de tête, comme pour m'inciter à partir.
D'habitude, les rats, je les mords. Mais celui-là... Il recommence ses coups de tête, d'un air buté. Mais il n'en a pas besoin. En titubant, je me remets debout. Je pousse un léger cri en sentant une décharge de douleur me parcourir le bras. Je le ramène vivement contre moi, et pose mon autre main sur la plaie.
Et je cours.
Au froid et à la douleur que je sens sous mes pieds, j'ai perdu mes pantoufles, et le bas de mon pantalon est en morceaux, mais je m'en moque. Je sens toujours sous ma main les lambeaux de tissus qui claquent au vent et le liquide pourpre gouttait peu à peu. Mon bras me brûle. Ma tête me fait mal. J'ai froid.
Ma natte s'est défaite. Mes cheveux flottent autour de moi, couvert de brindilles et de feuilles mortes, cachant à demi mon visage.
La partie inférieur de ma cape a disparue, déchirée. L'autre partie est en charpie.
Des larmes de sang m'aveuglent à demi, rendant ma vision rouge et confuse. Pas du même rouge qui m'a saisi lors de ma chasse. Celui-là est plus clair, comme dilué.
Je suis dans le parc, maintenant.
La forêt est loin derrière moi. Le château est loin devant. Je ne hurle pas. Je me contente de courir aussi vite que je le peu. Le vent siffle à mes oreilles. Le froid engourdit peu à peu mes sens. La chaleur dans mon bras commence elle aussi à disparaître.
Elle est le signe que les toxines causant la lycanthropie sont entrain d'être détruite par mes gènes de vampire.
C'est la première fois que je suis heureuse d'être ce que je suis.
La porte principale du château n'est pas loin devant moi. Faisant un dernier effort, je franchis les quelques mètres qui restent et pousse la porte. Elle n'est, heureusement, pas fermée. Elle ne l'est jamais, au cas où Hagrid viendrait en pleine nuit prévenir les professeurs d'un problème dans la forêt ou dans le parc.
Et là, je m'effondre sur le dallage, recroquevillée, tenant toujours mon bras. Je ne pleure plus, mais le sang macule toujours mon visage. Mes joues en sont rouges, et le sang a coulé dans mon cou et sur mes vêtements.
J'ai froid. J'ai mal. J'ai peur.
J'ai sommeil.
Je me vide peu à peu de mon sang. La morsure est profonde, et j'ai de la chance de ne pas m'être fait arracher le bras. J'aperçois quelque chose de blanc dans la plaie à vif. Probablement un bout d'os.
Je ne serais pas capable de faire un pas de plus. On a raison de dire que la peur donne des ailes. Sans elle, je n'aurais pas pu parvenir jusqu'ici. Mais maintenant, je ne peux plus bouger. Mon corps entier est engourdi. Est-ce que c'est ça, la mort ?
Peut-être que je deviendrais un fantôme. Peut-être que je hanterais les couloirs du Knight Manor ou de Poudlard ? Je crois que Mimi Geignarde, le fantôme qui hante les toilettes des filles, serait ravie d'avoir de la compagnie, même si c'est moi.
Est-ce que ma famille sera triste ?
Violette, Ajax et Camélia, sûrement. Même s'ils ont un peu peur de moi, ils m'aiment. Octavio, je n'en sais rien. Il ne m'a jamais dit qu'il m'aimait. Il ne m'a jamais dit qu'il me détestait non plus. Dahlia viendrait danser sur ma tombe si on lui laissait l'occasion de le faire. Comme Egisthe et Troïlos. Mes parents...ils pleureraient sans doute un peu, surtout maman, parce qu'elle m'a porté et qu'elle prétend qu'il y a un lien spécial qui uni un enfant à sa mère.
Les plus jeunes de ma famille, les enfants de ma tante Daria, ne me connaissent pas trop. Ils n'en seront probablement pas affectés, sauf Drake, qui est comme moi, et qui m'a déjà rencontré. Il va être le seul maudit, maintenant. Est-ce qu'il le supportera ? Je n'en sais rien du tout. Mes oncles et tantes ne viendraient même pas à mon enterrement, même si on les payait pour cela. Ils me haïssent trop pour avoir un geste ne serait-ce qu'amical envers mes parents, moi, qui suis le rappel de leur malédiction, celle à laquelle ils n'échapperont jamais.
Et il y a les filles. Lily et Christina. Si je meurs, est-ce qu'elles auront du chagrin ? Sûrement. Lily, surtout, parce qu'elle m'aime plus que sa sœur : elle me l'a dit un jour, quand nous étions dans le train pour revenir chez nous. Christina, elle, pourrait en devenir folle. Elle a déjà perdu plusieurs membres de sa famille à cause des Mangemorts. Un nouveau décès dans son entourage lui fera mal.
Le reste de l'école...La plupart des élèves me craignent, les autres me haïssent, et ceux qui m'apprécient se comptent sur les doigts d'une main. En fait, elle sera débarrasser d'un de ses mauvais sujet, comme on dit.
Severus...lui manquerais-je ? On ne se parle pas beaucoup, il n'est pas de ma maison, mais...par moment, je l'aime plus que Lily et Christina réunis. Parce qu'il me ressemble. Parce que lui aussi, il sait ce que c'est de ne pas avoir été voulu par ses parents.
Il commence à faire sombre. Il y a le silence, aussi. Il est reposant, tranquille. Je peine à garder mes yeux ouverts. Viens donc, la mort. Prends moi, je t'attends.
Mais un cri déchire le silence, et mes tympans par la même occasion.
-Aphélie !
Un bruit de cavalcade dans les escaliers. Un souffle rapide. Une main froide qui se pose sur mon poignet, cherchant mon pouls. Un bras qui me prend et me colle contre un corps plus chaud, précautionneusement. Une main qui touche mon front. Un juron qui s'échappe des lèvres de mon « sauveur ».
Une odeur que j'aime remplie mes narines : une odeur de citron, mêlée de menthe, qui sont deux composants aromatisant pour certaines potions de soin, un léger parfum de racine, une touche d'huile parfumée,... Tout le bouquet des potions. Tout ce pourquoi je les aime, ces mélanges subtils et délicats qui vous donnent l'impression d'être Dieu.
-Aphélie ! Est-ce que tu m'entends ? Ouvres les yeux ! Aphélie ! Bon sang, Silverstone, réagis ! Ne te laisse pas aller !
J'ouvre les yeux. Des mèches de cheveux noirs mi-longues, pendantes de chaque côté d'un visage au nez proéminent, un visage reflétant de la panique. Des yeux qui ne sont plus si froid que d'habitude, qui sont inquiets. De beaux yeux noirs, comme la nuit.
-Severus...
Ce fut ma dernière pensée cohérente avant que je laisse les ténèbres me prendre et que ma tête retombe au creux de ses bras.
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Aïe aïe aïe ! Aphélie s'est fait mordre par Remus ! Survivra-t-elle à l'attaque ? Je suis sure que vous connaissez déjà la réponse, chers lecteurs. Inutile de me dire que je suis sadique, car je ne le suis pas encore vraiment.
Si si, je vous assure. Le jour où je déciderais vraiment de torturer un perso, il le sentira passer. Alors, qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Toutes les questions, remarques, critiques ou félicitations sont les bienvenues, et m'aide à m'améliorer. N'hésitez pas à m'en envoyer.
Maintenant, c'est l'heure des RAR :
Krol : Ben, voilà la suite. Aphélie trouvera-t-elle l'amour ? Peut- être...nous verrons dans les prochains chapitres. Et pour les Maraudeurs...tu auras tes réponses à partir du chapitre 10.
Sln : Merci du compliment. C'est vrai, la vie d'Aphélie n'est pas simple, mais a-t-on jamais vu une héroïne qui ait tout du long une petite vie tranquille et sans anicroches ? Personnellement, je n'en ai jamais croisé.
Gabrielletrompelamort : C'est fait exprès. Il faut bien faire mariner les lecteurs, non ? Bon, trop longtemps ça pèse sur les nerfs, mais un peu d'attente ne fait de mal à personne. Concernant tes hypothèses...la première, garde la de côté, et dans quelques chapitres, tu verras s tu as raison. Quant à la seconde, elle n'est pas fausse non plus. Mais rappelle-toi qu'Aphélie a précisé qu'il lui fallait une quantité de sang limitée. Et félicitation d'avoir trouvé pour les Maraudeurs, même si, dans le fond, ils sont bien les seuls personnes à se balader dans la Forêt Interdite un soir de pleine lune...
Rowena d'argent : Oui, je sais, ce n'est pas sympa, mais c'est comme cela. Tu avais bien deviné pour Aphélie. Concernant Remus et Aphélie, je dirais que non. On n'est pas dans Underworld où les deux peuples se font la guerre sans relâche, et, qui te dit que Remus sait pour Aphélie ? Dumbledore ne peut pas vraiment contourner le Fidelitas, mais les raisons pour lesquelles il connaît le secret d'Aphélie seront données plus tard. Dans le prochain chapitre, pour être exact. Les chroniques des vampires d'Anne Rice ? Jamais entendu parler mes infos sur les vampires sont tirés de Warhammer, des histoires lues sur le net et des mangas. Aphélie a-t-elle déjà rencontré d'autres vampires ? Jamais un vrai vampire, seulement un autre maudit comme elle, son cousin, mais qui ne peut rien faire pour l'aider. Aphélie reconnaîtra-t-elle l'odeur de Remus ? Tu verras au chapitre 10. Passe de bonnes vacances, et à bientôt.
