Manquer Sa Chance

Ginny


Je l'aime. Tellement profondément, tellement considérablement. Ce matin, c'est une douce caresse sur ma joue qui m'a réveillée. Il traçait avec une rose rouge foncée des sillons sur mon visages. Il m'a dit qu'il cherchais à donner à la rose le gout d'une vrai beauté. Puis il s'est doucement penché vers moi, et m'a embrassé passionnément, comme il m'embrasse toujours, comme il me touche toujours, même s'il mets simplement ma main dans la sienne. Il dit qu'il fait ça, pour constamment se rappeler que je suis vraie, et non une création de son imagination. Cet homme sait jouer avec les mots, c'est moi qui vous le dit.

Moi-même, parfois je doute. Je crois, que tout cela n'est pas vrai. Je n'avais jamais aimé quelqu'un en recevant son amour en retour, jusqu'à maintenant du moins. Ce fût pour moi un choc total, lorsqu'un matin, en me réveillant, j'ai réalisé que j'en étais éperdument tombée amoureuse. Et en descendant dans le Hall ce matin là, tous les regards haineux que je reçu, n'arrivèrent pas à chasser l'amour que je ressentais pour lui. Il est invincible, je crois. Ses yeux m'aident à me relever quand je tombe, ses yeux me soutienne quand c'est l'hécatombe. Sans ses yeux je ne suis rien. Je ne peux même pas décrire ses yeux argentés et pâles, quand ils se remplissent d'amour, de tendresse, de désir… d'émotions. Et tant que ses yeux seront posé sur moi, rien ne m'arrivera.

Il n'est cependant pas facile d'aimer quelqu'un comme lui. Nous avons eu notre quota de larmes, de pleurs et de joie. Nous avons traversé des moments difficiles, alors qu'il croyait que j'étais toujours amoureuse d'Harry. Harry… il était le fruit de l'imagination enfantine, un rêve comme ces héros des temps ancien. Harry était mon chevalier en armure qui me délivrait courageusement des griffes du Seigneur des Ténèbres. Maintenant je ne veux plus être secouru. Je suis tout à fait heureuse dans des les griffes de mon Draco. Et pour rien au monde je voudrais être sauvé…

Jamais le monde ne pourra voir Draco comme moi je le vois. Je suis la seule qui arrive à voir comment ses yeux scintillant alors qu'il essaye de ne pas rire des plaisanteries de Fred et de George, ou combien il idolâtre mon père. Je suis la seule aussi à savoir qu'il est intoxiqué aux grenouilles de chocolat et aux pommes chips, qu'il parle doucement dans son sommeil et qu'il aime lire Shakespeare pendant de longues nuits d'hiver pelotonné contre moi au coin du feu.

Cependant n'allait pas croire que je suis tellement naïve que je crois qu'il n'y a rien de mauvais en lui. Il y en a, il me l'a avoué. Il m'a ouvert son cœur, ses regrets, sa joie, ses pleurs, son bonheur. Il m'a ouvert son cœur, avec les bons côtés et les mauvais. Quand il l'a fait, il pleurait. Il pleurait tellement...Il me disait qu'il voulait que je saches tout de lui, que je saches qui j'aimais, que s'était ma dernière chance de partir : et qu'il ne m'en donnerai pas d'autre.

Je ne pense pas que quiconque avant moi l'ai vraiment aimé . Du moins, c'est l'impression que donnent ses parents. Son père est le mal incarné, j'ai d'ailleurs put le constater lors de ma première année. Il n'aime pas son fils, seulement la puissance et le pouvoir qu'un tels fils peut lui apporter. Sa mère, elle est triste, c'est une pitoyable créature, trop effrayée par son mari pour montrer l'affection qu'elle porte à sa propres chair et son propre sang. Mais il est vrai que je connaissais les règles du jeu avant d'y entrer. Et je suis prête à les affronter. Je lui donnerai tout ce dont il a besoin ; je serais tout ce qu'il peut lui apporter du soutien. Sa mère, sa petite amie, et maintenant...

Je survole la foule du regard et connais les visage de mes amis, de ma famille. Je vois ma mère en larme, mon père l'enlaçant et lui susurrant des mots de réconfort. Je vois ma ribambelle de frère : Bill et Charlie parlant avec Percy le distrayant des jumeaux, qui essayent de glisser une crème canari dans son assiette. Je vois Ron et Hermione, côte à côte, Ron essayant de paraître heureux alors qu'il nous observe. Je sais que c'est dur pour lui, et qu'il fait de considérables efforts. Et je l'aime fort pour cela. Je ne demande pas qu'ils deviennent meilleurs amis, Merlin sait que c'est impossible, seulement qu'ils aient un comportement civilisé. Draco aussi fait de gros effort, je le sais, je le vois, je le sens. Peut être un jour pourront-ils aller de l'avant… J'attendrai patiemment ce jour là, toute ma vie si il le faut.

Je vois une figure sombre, une chevelure brune en bataille et de magnifique yeux verts. Je ne comprends pas l'émotion derrière ce regard, je n'arrive pas sonder ce qui pourrait causer un regard aussi fixe et féroce. Je sais qu'ils étaient de mortels ennemis, et j'en suis sincèrement désolé. Mais je ne peux pas changer le passé, je peux seulement regarder vers le futur. Notre futur, le mien et celui de Draco.

« Tu es prêtes à partir mon ange ? » Me chuchote-il à l'oreille. Je le regarde, je vois son sourire éclairant son si beau visage, je vois ses yeux débordant d'amour, je vois ses cheveux blonds gorgés de lumières retombant sur son front.

« Oui, » Chuchotais-je en retour. « Je suis prête. » Et je le suis.

Fin


Note de la traductrice : finiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Alors qu'en pensez vous ? Moi j'aurais bien aimé qu'elle finisse avec Harry… Pauvre Harry !

Prenez soin de Vous

Florineige