Note de l'auteur : Oui, je sais, ça fait un petit bout de temps que je n'ai pas écrit, mais avec la rentrée et autres, dans le genre des vacances merdique avec enterrements et tout le tintouin, j'ai pas vraiment eu le temps de continuer. Je vous promets que je vais essayer d'avancer.

Flo90 : en effet, la scène se passe en hiver, mais si tu savais lire, ma petite Flo, tu aurais remarqué que je l'ai mentionné au début du 1er chapitre en écrivant texto : « sauf que l'action se passe à la mi-décembre de la 7ème année à Gryffondor de nos héros ». Alors là ma vieille, apprends à lire. Pour ceux qui s'étonnent de la façon dont je parle à cette boulette, je préviens qu'on se connaît depuis un petit bout de temps et qu'on est dans le même bahut, donc en toute amitié…

Titliloo : Je suis vraiment désolée de t'avoir fait attendre si longtemps… j'espère que tu ne t'es pas lassée de cette attente, au contraire. Lol. Allez, à ton clavier pour une autre review..

Perruche Cevenole : T'inquiète, elle va bientôt se calmer. Tu remarqueras que j'ai laissé la prochaine pour le troisième chapitre. Lol.

Riri nlfant rose : Si tu n'aimes pas trop, désolée, je pourrai pas plaire à tout le monde (sinon ça deviendrait grave, mais merci quand même pour la review.

Xaphania17 : On va dire que j'ai essayé une variante avec Rogue. Contente que ça te plaise.

Résumé du chapitre précédent : Lily a été frappée par un sort de Rogue et se retrouve à l'infirmerie. Là elle délire et James l'embrasse sur sa demande.

Chapitre 3 : Explications et complications.

« -Alors, Potter, je suppose que tu as une explication plausible à me fournir. »

« -Il se trouve que j'en ai une. Tu comprends, lorsqu'une demoiselle en détresse me supplie de l'embrasser, je n'hésite pas, surtout lorsque c'est toi, Lily jolie. »

Là, Lily commença a rosir. Elle connaissait trop bien les talents de menteur que James avait acquis en se baladant dans les couloirs la nuit sous sa cape d'invisibilité. Mais, ça, James ne savait pas qu'elle le savait… En fait, avec May et Diane, elles les avaient espionné pendant cinq ans avant de découvrir tous leurs secrets, y compris celui des Animagi.

Mais ce mensonge là paraissait trop réel pour être inventé, et elle savait que James n'avait pas encore de tendances suicidaires, à moins que cela n'ait été dû au choc produit par la potion. Lily sourit à ce souvenir.

Flash Back :

« -Non, non et non, Potter, je t'ai déjà dit que je n'irai pas au bal de Noël avec toi, après dix râteaux, l'information n'a pas encore atteint ton cerveau anormalement petit ? »

« -désolée, Lily jolie, mais mon cerveau anormalement petit n'a encore jamais reçu de refus, surtout de la part d'une jeune fille.. »

« -Dieu merci, je suis là pour rétablir l'ordre des choses et essayer de dégonfler ta tête de pioche. Et je te rappelle que les racines de mandragores doivent être découpées en fins morceaux. Au fait, c'est toi qui goûtera la potion à la fin du cours, bien entendu . »

Quelle bonne idée de Slughorn. Mettre ses deux chouchous ensemble pour voir de quoi ils seraient capables. Il l'avait fait exprès aussi, 'je veux une potion d'une finesse extraordinaire, n'est-ce pas Miss Evans. Et vous, M Potter, essayez de contrôler vos hormones.' Là toute la classe avait rit, sauf les deux concernés, bien sûr. Lily Evans, la préfète parfaite, toujours soucieuse de ce que les professeurs pouvaient penser d'elle, et James Potter, toujours arrogant et fier de son image. Jamais deux personnes n'avaient été plus différentes, mais jamais elles n'avaient autant été faites l'une pour l'autre, du moins c'était l'avis de tout Poudlard sauf, bien sûr, des deux préfets en chef.

A ces mots James pâlit.

« -quoi, Potter, aurais-tu peur d'avoir fait une erreur, par un hasard extrême ? »

« -moi ? non, bien sûr que non, si je faisais des erreurs, tu penses vraiment que j'aurais été admis dans le club de Slug ? tu sais, la célébrité de mon père n'a pas fait forcément que me faciliter la vie. C'est seulement que… »

« -que ? oh, laisse moi deviner. Tu as mis quelque chose dedans pour me faire encore une plaisanterie stupide, n'est-ce pas ?Je crois que ça va être à mon tour de me marrer. Vas-y, bois. »

Soudain, James se mit à genoux.

« -je t'en supplie. D'accord, j'ai rajouté une écaille de dragon pour que le Veritaserum ne fonctionne pas. Mais ne me le fait pas boire. »

« -je vais me gêner, tiens, tu crois que tu ne me soule pas assez comme ça. Maintenant, bois. »

Elle essayait de le repousser, mais il s'accrochait à sa robe. Elle finit donc par lui foutre une baffe magistrale qui le fit tomber, le chaudron avec. Toute la classe qui avait suivit la dispute explosa de rire, jusqu'à ce qu'elle se rende compte que Don Juan ne se relevait pas. Là, Lily s'inquiéta et s'agenouilla à côté de lui pour découvrir un James évanoui, ses cheveux blonds aplatis sur le crâne et les lunettes cassées.

« -attends une seconde, des cheveux BLONDS, et ORDONNES ! ouh la la, ça va être ma fête quand il se réveillera. Quoique, je lui rend la monnaie de sa pièce pour hier matin où je me suis retrouvée verte. «

« -Mademoiselle Evans, ayez l'obligeance d'emmener M Potter à l'infirmerie pour régler ce petit problème. Et essayez de faire en sorte qu'il arrive vivant là-bas, si vous voyez ce que je veux dire. »

Fin du flash back.

« -Lily, ça va ? Tu as les yeux dans le vide depuis dix minutes. Tu es sûre que le choc sur la glace n'a pas été trop violent ? »

« -oui, ça va. En fait je me rappelait le dernier cours de potion. »

James grimaça à ce souvenir, et cru qu'il allait tomber de sa chaise lorsqu'elle dit :

« -je suis désolée de t'avoir fait tomber. Et merci de m'avoir amené à l'infirmerie. Mais tu peux m'expliquer pourquoi tu m'as embrassé très exactement ? »

Etrangement, elle ne paraissait pas furieuse, mais déroutée et curieuse qu'il ait osé faire une chose pareille. Pensant alors qu'il aurait peut-être une tiny chance (NA : ça, il faut que j'explique. Je parle souvent anglais comme ça, et au bout d'un moment, lorsque je ne trouve plus un mot français, je le marque en anglais. J'espère que ça ne gênera pas.) de survivre, il décida de raconter la vérité, en commençant par l'attaque de Rogue.

« -tu comprends, il t'avais insulté, alors j'ai voulu me-te venger, et j'ai utilisé le Levicorpus. Et puis tu es arrivée… »

« -merci, je connais. La suite ! »

« -oui, j'arrive. Rogue t'a jeté un sort et tu es tombée sur le lac en te cognant la tête. Alors je t'ai emmené ici. Pendant que je te portais, tu as commencé à faire un drôle de rêve sur ta mère, un certain John, et moi, et je crois qu'on se faisait tuer tous les trois. Et là tu m'as demandé de t'embrasser. Je te jure que c'est vrai, mais je ne regrette pas. En quelque sorte, c'est grâce à moi que tu es réveillée… »

Là il s'arrêta et releva les yeux qu'il avait baissés pour ne pas fondre devant le regard vert de Lily. Ces yeux verts qui étaient à l'instant remplis de larmes et exprimaient une profonde détresse.

« -Lily ? Lily jolie ? S'il te plaît ne m'en veut pas. Je me suis bien rendu compte que tu avais besoin de ça pour reprendre tes esprits, et… ça n'était pas un rêve, n'est ce pas ? »

« -en fait, c'était moitié-moitié. Et je ne t'en veux pas, ça n'est pas de ta faute. »

Elle avait les yeux pleins de larmes et se retenait pour ne pas pleurer, et il le voyait bien. Il aurait aimé la consoler, mais il n'était pas sûr de sa réaction, et ce n'était pas vraiment le moment de se faire baffer. Il resta tranquille pendant un moment en attendant des explications qui ne venaient pas, puis il prit la parole :

« - Tu es sûre que tu ne veux pas me raconter ? Tu sais, je suis pas aussi immature que j'en ai l'air. Je peux quand même comprendre, et… »

« -Je sais bien (décidément, ça devient une habitude chez elle de lui couper la parole) que tu peux écouter et comprendre. Je suis seulement en train de réfléchir au moyen de te raconter, et par où. Il faut que tu comprennes que quasiment personne ne sait ça. Seulement Rémus, Sirius, Diane, May bien sûr et Mc Gonagall. »

« -Quoi ? Sirius et Rémus étaient au courant avant moi ? pourquoi ? c'est dégueulasse. Vous auriez pas pu me le dire à moi aussi ? »

« -Tu étais à l'infirmerie, et pas dans le meilleur état pour qu'on t'en parle. On a décidé de vous le dire à cause de May qui voulait plus mentir à Sirius sur ses origines. »

« -Quoi tes origines ? je vois pas le rapport avec ton rêve. »

« -Si tu me laissai parler deux secondes, je pourrais peut-être te dire quel est le rapport, mais franchement arrête de psychoter sur ton remake de 'je suis le mal aimé, personne ne me dit jamais rien', tu sais parfaitement que ça n'est pas vrai.»

Là, James rougit et se tut soudainement, se demandant si elle avait raison. Ça restait à voir avec Sirius, et il se promit de lui poser la question plus tard après être sorti de l'infirmerie. En attendant, il regarda Lily et lui fit signe de commencer son histoire.

« -voilà. Pendant que tu étais à l'infirmerie, tu sais qu'il y a eu un week-end à Pré au lard. »

« -Bien sûr que je le sais. J'ai déjà été assez dégoûté comme ça, pas la peine de remuer le couteau dans la plaie, merci. »

« -j'ai profité de ce week-end pour aller voir mes parents qui y habitent. Mon père travaillait, comme d'habitude, mais ma mère était là. On a commencé à parler ensemble de tout et de rien. May n'était pas là bien sûr, je pense que c'est même pas la peine de te dire avec qui elle était. »

« -Minute ma flower, je comprends pas tout là. Tes parents habitent à Pré au Lard, mais toi et ta sœur êtes dans le Poudlard Express tous les ans en septembre. Pourquoi vous prenez le train si vous habitez quasiment dans l'école ? »

« -Mon père pensait que c'était mieux pour ne pas attirer l'attention sur nous, et il avait plutôt raison. Enfin bon. Je crois que tu as déjà entendu parler de Voldemort. »

« -tu parles si j'en ai entendu parler. Ce taré a tué la moitié de ma famille du côté de mon père parce qu'ils refusaient de se ranger avec lui. Comme si quelqu'un aurait envie de faire partie de ses disciples. »

« -Mes parents ont installé un détecteur d'ennemis dans l'entrée de la maison, juste au cas où. Mon père a pas mal d'ennemi, en particulier ce 'taré' comme tu le dis si bien. »

« -Attends, désolé de te couper tout le temps comme ça mais je suis complètement perdu depuis le début. Je croyais que tes parents étaient Moldus. Il ne peuvent pas habiter à Pré au Lard, si poser de détecteur d'ennemi, et encore moins avoir entendu parler de Voldemort. »

« -Nan, c'est vrai. Mais May et moi ne sommes pas du tout Moldues. En fait on vient d'une famille de Sang-purs, et pas des moindres. Et tu as déjà entendu parler au moins une fois de mon père, j'en suis certaine. Nos parents ont décidé que c'était plus sage parce que beaucoup de personnes nous recherchent. »

« -Y compris Voldemort. »

«-Y compris Voldemort, qui nous a trouvé cette après-midi là. Ma mère a juste eu le temps de me jeter un sort de Désillusion pour me cacher avant qu'il n'entre dans la pièce. C'est la que le cauchemar commence.

Flash Back :

« -Bonjour, Rose. Comment vas-tu. »

« -Sors d'ici tout de suite Tom. Je te connais trop bien, et je sais ce que tu es venu chercher. Mais elle n'est pas là, et jamais moi vivante tu ne l'auras. »

« -Nous pouvons arranger ça. Il suffit de demander. En attendant, je pose la question que tu ne m'as pas laissé le temps de formuler. Où es ta fille Lily ? tu sais que nos destins sont liés, et qu'elle n'est autre que ma compagne. Tu sais aussi que c'est la meilleure chose qui puisse lui arriver, et qu'elle ne pourra pas y échapper. »

« -Oh si, elle peut y échapper. Elle ne voudra jamais de toi et tu le sais, pourquoi as-tu choisi de croire une prophétie aussi idiote ? »

« -Mais parce que cette prophétie a été formulée par la plus grande voyante de tous les temps. Tu le sais aussi bien que moi Rose : 'Et les deux héritiers des plus grandes maisons de cette grande école seront lié, sauf si l'héritière du lion trouve à temps son autre. Alors le second ne pourra être que détruit par un de ses descendants' (là je sais pas si c'est très clair. Alors en gros ça veut dire que les héritiers de Serpentard et Gryffondor sont liés, sauf si la descendante du lion trouve son âme sœur avant. Si c'est fait, son descendant pourra tuer l'héritier de Salazar. C'est mieux comme ça, non ? mais je me suis dit que pour une prophétie c'était plus marrant de parler à demi-mot) Qu'en dis-tu ? Je ne suis pas sûr que ta fille ait trouvé son âme sœur. Et puis, je les aime bien jeune. »

Dans son coin, Lily se tordait les mains en se demandant ce que cette putain de prophétie, lorsqu'elle compris. Elle faillit alors pousser un cri d'horreur. Dans la pièce, Voldemort menaçait à présent la mère de Lily.

«- Je suis fatigué d'attendre une réponse. Où est-elle ? Je la veux maintenant, sinon même ton mari ne pourra pas vous sauver, toi et tes enfants. »

A ce moment précis un garçon d'une douzaine d'années entra dans la pièce.

« -Bonjour mum. Tu sais, Mac Gonagall m'a donné Optimal en méta, et… »

Il s'arrêta en voyant l'homme à la cape noire devant lui.

« -Tiens, tiens, le petit John, alors mon grand, on est bon en cours ? tu sais, lorsque j'étais jeune, un prof de DCFM nous a un jour appris à nous défendre contre le sort de l'Imperium. Mais il ne nous a jamais montré comment on résistait au Doloris. On va voir si les méthodes ont changées dans cette bonne vieille école. DOLORIS ! »

« -NOOON ! »

Le gamin se roulait à présent par terre en hurlant de douleur. La pauvre mère agrippait désespérément la table pour ne pas tomber évanouie. Au bout d'un certain temps, Voldemort dit avec nonchalance :

« -Je n'aime pas les êtres faibles, ni les enfants, et encore moins les hurlements. Tu me casses les oreilles, mon pauvre John, et ça n'est pas la seule chose que tu me casses, je perd mon temps avec toi, et justement, tu temps, j'en manque. AVADA KEDAVRA. »

Ce fut au tour de la mère de Lily de hurler, et son cri se confondit avec celui de la jeune fille cachée aux yeux de tous. Elle n'en croyait pas ses yeux. Son petit frère, son seul frère, par la même occasion, venait de se faire tuer devant elle, et elle n'avait rien pu faire. Puis elle compris que ce serait bientôt le tour de sa mère, et que rien ne pourrait l'empêcher.

« -Je croyais avoir dit que je n'aimais pas les hurlements. Et puis si tu ne me le dit pas, je la retrouverais bien un jour, lorsqu'elle aura quitté Poudlard, puisque ton imbécile de mari a tout fait pour que je ne puisse pas y rentrer. »

« -Mais d'ici là, Lily aura trouvé son âme sœur, et elle t'aura échappé. »

« -Dans ce cas, je me verrait dans l'obligation de la tuer elle, son mari, et ses enfants, tout comme je viens de le faire avec toi. »

« -Il faudra te lever tôt le jour où tu voudras tuer Albus. »

« -En effet, mais pour te tuer toi, je n'aurais pas pris plus de dix minutes. AVADA KEDAVRA ! »

fin du troisième chapitre.

Note de l'auteur : chuis sadique, hein ? mais faut pas trop m'en demander non plus. Et puis, c'est plus marrant comme ça ! qui sait ce qui va arriver à Lily et aux autres après. Je pense que vous savez presque tout, mais c'est déjà pas mal. Un chapitre plus long que les autres, et chargé en émotions…lol. Allez, à la prochaine, si j'ai le temps. Demain, oral de français que je n'ai pas commencé à réviser. La fête quoi…