R.A.R. :
Cath : Merci beaucoup ! J'espère que la suite te plaira.
Jamesie-Cass : Merci ! Moi non plus je n'aime pas Cho mais je pense que je n'avais pas besoin de le préciser.
Touffue : Merci ! J'espère que la suite te plaira.
White Blossom : Merci pour la review, ça m'a fait très plaisir !
Samara XX : Comme ça fait déjà un moment que je suis rentrée, je te présente mes plus plates excuses pour le retard de ce chapitre et j'espère qu'il te plaira !
Faby.fan : Pas grave du tout, du moment que tu aimes toujours ! Merci pour la review !
Lunenoire : Oui, mais c'était quand même un peu gros !
Zofia.cc : Voici un nouveau chapitre avec un peu de retard (dsl). Merci beaucoup pour ta review ! J'espère que tu mettras bientôt un nouveau chapitre de ta fic, en attendant, je te souhaite une bonne inspiration !
Lilpuce : Un énorme merci pour ta review ! Ouais, Cho est une cruche enfin, surtout à cause de moi mais bon…J'espère que la suite te plaira !
Arathorn : Comment ça « plus long que les autres » ? Il était gigantesque oui ? J'en avais presque le vertige ! Ben voilà, il va falloir te contenter de ce chapitre !
Zabou : Merci beaucoup, j'espère que la suite te plaira !
Beru ou bloub : Ouais pas trop tôt….Merci pour la review !
Lolaboop : Et en voilà un nouveau ! Contente ? Merci pour ta review !
Akeri la malicieuse : Non, Ron et Mione ne sont pas mariés mais comme ça fait seulement un mois qu'ils sont ensembles, c'est peut-être un peu tôt ! Mais bon, un jour sûrement !
Ladybird : Merci beaucoup pour tes reviews ! Ca m'a fait très plaisir !
Phoque : Merci pour ta review !
Chapitre 15
>Tourne à droite, fitGinny.
>Comment ça à droite, c'est un cul de sac ! Lui répondit Harry.
>C'est pourtant ce que dit cette saloperie de carte.
>Passe-la moi.
Harry lui prit la carte routière des mains et l'examina attentivement :
>En effet c'est à droite…
Ginny lui lança un sourire sarcastique puis s'envoya mentalement une baffe quand Harry termina sa phrase :
>…Si on tient la carte à l'envers !
Ils avaient tous les deux, en ce début août, décidé de prendre des vacances bien méritées en Ecosse. Ils avaient l'intention de camper dans la forêt et de tout faire comme de vrais moldus. C'est pour cette raison qu'ils étaient partis en voiture. Harry, ayant passé son permis de conduire, avait pris le volant de l'archaïque deux-chevaux sous les conseils avisés de Ginny, experte en carte routière. Ron et Hermione devaient les rejoindre quelques jours plus tard.
Ils prirent donc à gauche et débouchèrent en plein dans un champ de maïs.
>Hum…Depuis quand tu tiens ta carte à l'envers ?
>Depuis le début je crois. On est où ?
>Près d'Edimbourg.
>Et ?
>On est censé aller à Glasgow.
>Ah oui c'est juste. C'est loin ?
>Oh non, tu nous as juste fait faire un détour d'une petite centaine de kilomètres.
>Rrrroh c'est bon, tu n'as qu'à lire la carte toi-même si c'est si simple.
>Je ne demanderai pas mieux mais au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, je suis en train de conduire.
>Ah oui, j'avais oublié. On a qu'à échanger les rôles.
>Hors de question.
>Pourquoi ?
>Tu n'as pas le permis.
>Et alors ? On s'en fiche. Y a que toi qui le sais !
>Oui, mais si on se fait arrêter…
>Arrêter ? Mais c'est désert ici. Par qui veux-tu qu'on se fasse arrêter? La vache ?
Ils finirent par échanger leurs places et Harry expliqua brièvement le fonctionnement de l'engin à Ginny.
>Ah oui, c'est comme les auto-tamponneuses dans les fêtes foraines moldues !
>Tu es sûre que tu veux conduire ?
>Mais oui.
Elle appuya d'un coup sec sur l'accélérateur et la voiture fit un bond en avant.
>Qu'est-ce que tu fous !
>J'avance.
>Tu es censé avancer en roulant, pas en sautant.
>Ecoute, je fais ce que je veux, c'est moi qui suis aux commandes.
>C'est bien ça le problème.
>Attends, je recommence.
>Super.
Elle appuya de nouveau sur la pédale et la voiture produisit un bruit pas du tout encourageant.
>Oh-oh…Fit Ginny.
>Oh non ! On est en panne !
>Tu es sûr ?
>T'as complètement noyé le moteur.
>Tu veux que je lui fasse du bouche-à-bouche ?
>Rrrroh Ginny, fit Harry en essayant de ne pas rire, c'est pas le moment de rigoler, on est vraiment dans la merde.
>Mais non, il y a bien quelqu'un qui va venir nous aider.
>Et qui ça, la vache ?
>Oh laisse un peu Marguerite tranquille.
>Marguerite ?
>Ca lui va bien non ?
>A qui ?
>Ben à la vache.
>Sainte merde, s'exaspéra Harry qui avait quand même un léger sourire au coin des lèvres, je suis coincé dans un pré, avec une folle qui conduit comme une brosse et qui donne des surnoms à tout ce qui bouge !
>Eh ! Cracra la chaussette ne bougeait pas ! Tenta de se justifier Ginny.
>Et évidemment, comble du comble, nous avons laissé nos baguettes magiques à la maison.
>C'était pour l'expérience.
>Je sais.
>Ben on a qu'à continuer. Que font les moldus quand ils sont en panne ?
>Ils marchent pendant des kilomètres en cherchant une quelconque pompe à essence qui n'a rien trouvé de mieux que d'aller s'enterrer à des milliers de kilomètres de là.
>Excellent. On y va ?
>Avec plaisir.
>Allez, c'est juste une petite promenade à travers champs.
>Je suis désolé mais je crois que « petite promenade » ne convient absolument pas, « long calvaire » est plus approprié.
>Allez Ryry, un petit sourire !
>Ce n'est pas drôle.
>Mais si ! Ecoute, dis-toi que ça pourrait être pire.
>Et comment ?
>Hum, tu pourrais être avec, je ne sais pas moi, Dudley par exemple, dans une voiture décapotable alors qu'il drache et tu n'aurais même pas mon humour débordant pour te dérider un peu…
>C'est bon, je suis pratiquement d'accord avec toi: ça pourrait peut-être être pire.
>Pratiquement ?
>Je ne suis pas d'accord avec le dernier point.
Ginny réfléchit deux secondes puis s'écria en le frappant à la tête :
>Méchant !
Ils descendirent de voiture et commencèrent à marcher sous le soleil qui commençait à descendre dans le ciel. Après à peine une demi-heure de marche, ils arrivèrent devant un garage. Enfin, c'est ce qu'il y avait d'écris sur le bout de carton accroché en haut du bâtiment, si quatre morceaux de tôles collés les uns aux autres pouvaient s'appeler comme ça.
Ils sonnèrent à la porte et un homme à l'air mauvais que Ginny surnomma aussitôt "Jack l'éventreur" vint leur ouvrir.
>C'est pourquoi?
>Notre voiture est tombée en panne à quelques kilomètres d'ici.
>Quel genre de panne?
>Je n'en sais rien.
>Comment ça vous n'en savez rien?
>C'est pas moi le garagiste.
>Bon, je vais chercher ma boîte à outils, grommela-t-il en refermant la pôrte derrière lui.
>Brrrr, je n'aime pas la façon dont il a dit "ma boîte à outils", frissonna Ginny.
>Pourquoi?
>Il peut y avoir plein de choses dans une boîte à outils: une clé à molette, un marteau ou même une tronçonneuse.
>C'est ça Ginny.
>Ne me crois pas mais je n'irai pas mettre des fleurs sur ta tombe.
>A mon avis, tu as l'imagination un peu trop débordante.
>Ah bon?
>On tombe sur un type qui a tout simplement oublié la signification du verbe "se laver" et toi tu crois qu'il va nous faire un re-make de "massacre à la tronçonneuse" avec une clé à molette. Je parie même que tu l'as déjà surnommé "Freddy".
>Jack l'éventreur.
>Tu vois?
>Bon, peut-être que je me fais des films mais il ne m'inspire quand même pas confiance.
Quelques minutes plus tard, Jack l'éventreur ressortit de son taudit avec une énorme boîte à outils rouge qui réussit à arracher un regard de terreur à Harry. Ils montèrent tous les trois dans une jeep délabrée et repartirent en direction de la deux-chevaux.
>Bon, c'est par où maintenant? Demanda Jack d'un air ennuyé.
>A droite, répondit Ginny sans hésiter au même moment où Harry disait "à gauche".
>Je vois, est-ce que vous vous souvenez d'un détail particulier?
>On à laisser la voiture près de Marguerite, fit Ginny.
>Qui ça?
>Une vache.
>Ca ne va pas m'aider beaucoup, râla l'homme.
>Bon, on à qu'à aller tout droit.
>Ok.
Quelques jurons et marche-arrières plus tard, ils arrivèrent enfin devant la voiture. Le garagiste commença à l'examiner et finit par leur dire qu'il suffisait juste de remettre de l'essence. Il leur donna un bidon et leur fit payer un montant exorbitant avant de remonter dans son tas de ferraille. Harry et Ginny réembarquèrent à bord de leur bolide et après quelques négotiations, Harry réussit à obtenir de Ginny qu'elle lui laisse le volant.
>En route pour Glasgow! S'écrièrent-ils en se remettant en route.
