Disclaimer et rating : idem
Nefra : Oui, j'ai du temps devant moi, alors j'avance vite l'histoire, mais la cadence va se ralentir un jour ou l'autre. C'est vrai qu'Harry pense toujours le pire de Rogue, mais il a l'habitude ! C'est vrai qu'à sa décharge il n'a pas lu mon analyse sur Chaudron Bouillonne !
Maugreyfiliae : J'aime en effet la théorie de Rogue amoureux de Lily, même s'il ne faut pas négliger les arguments contraire . Mais Lily ou pas, je suis en effet convaincu que Dumbledore n'aurait pas fait confiance à Rogue s'il n'avait pas eu la preuve que celui-ci pouvait aimer.
Youte : Merci ! La voilà !
Grandia : Voilà déjà le chapitre 4 (en un temps record !)
Mimi Lufkin : Merci ! J'avais envie depuis longtemps de faire une fic sur un voyage temporelle, mais il y en avait déjà tellement ! Heureusement, le tome 6 m'a permis d'inclure des éléments qui ne figuraient pas avant, du coup, on évite un peu les redites !
Snapye : Oui, Harry est toujours persuadé d'avoir compris au premier coup d'œil qui est bon ou méchant… Même quand cela lui a joué des tours dans le passé !
Kyla Ellayan : Merci ! Pour « il y a une paille » j'avais découvert l'expression dans un bouquin de PG Wodehouse et elle m'avait fait rire, du coup je l'ai adopté (et c'est quand même plus classe que « y'a une couille dans le potage »)
Chimgrid : Rogue ne va pas aussi vite en besogne, tu verras !
Chapitre 4
Sortie à Pré-Au-Lard
Les deux semaines qui suivirent furent, dans l'ensemble, assez agréables. Les cours d'Harry avaient pris leur vitesse de croisière, et à quelques exceptions prêt, les élèves en avaient l'air ravi. Harry ignorait si c'était parce que ses cours étaient vraiment intéressants ou à cause de l'agréable contraste qu'il faisait avec ceux, particulièrement catastrophiques, que les étudiants avaient dû subir l'année précédente. Seuls James Potter et Sirius Black semblaient les apprécier moyennement, à cause de l'incident du premier jour. James n'avait plus ouvert la bouche à tort et à travers durant l'un d'eux, mais dans les couloirs, il ne manquait pas de faire remarquer à quel point ce que demandait Harry était d'une facilité déconcertante pour des élèves de leur niveau. Harry avait surpris le regard de son père sur lui à plusieurs reprises et commençait à s'inquiéter un peu. Il devait sans doute s'attendre à une mauvaise blague en représailles. James Potter n'allait pas passer sur le fait qu'Harry avait permis à Rogue de le ridiculiser en plein cours sans broncher.
Ce n'était pas le seul problème d'Harry, cependant. Ses projets de surveillance de Rogue ne servaient absolument à rien. Il le suivait, en général caché sous sa cape d'invisibilité pour ne pas éveiller les soupçons, mais il n'y avait pas grand-chose à signaler : Rogue allait à la bibliothèque et en cours, la plupart du temps seul, parfois à la traîne du groupe habituel de Serpentard, qui tolérait sa présence sans enthousiasme débordant. Harry ne l'avait plus vu reparler à Lily depuis la scène de la Salle sur Demande. Tout cela lui prenait néanmoins du temps, et entre cela et ses cours, il fréquentait assez peu ses collègues en dehors des heures de repas. Ceux-ci comprenaient qu'il soit un peu à l'écart, supposant que le fait de ne pas être de la même génération l'isolait. Le seul autre professeur de moins de 30 ans était Baltus Coomer, et ce dernier tenait toujours rigueur à Harry de son intervention inopportune.
Harry avait vraiment l'impression de piétiner et de perdre son temps. Il ne pouvait pas avoir Rogue à l'œil tout le temps. En tout cas, il n'avait pas été là quand James et Sirius, pour se venger de son attitude lors du premier cours de Défense contre Les Forces du Mal, avaient envoyé Rogue à l'infirmerie après lui avoir jeté au visage une pleine bassine de pus de bulbobulb non dilué. McGonagal avait été si furieuse qu'elle les avait collés pendant un mois.
« Ces deux-là ont vraiment besoin d'un peu de plomb dans la cervelle, je doute qu'ils aient un instant soupçonné l'étendue des dégâts qu'ils auraient pu faire. Si le garçon n'avait pas eu le réflexe de protéger ses yeux avec son bras, il aurait aussi bien pu devenir aveugle, » avait-elle tempêté pendant le repas qui avait suivi.
Les autres professeurs avaient acquiescé mollement.
« Bah, avait fait Coomer, il me semble que le gamin en question l'avait un peu cherché, non ? Il aurait lancé un sort à Mr Potter peu de temps auparavant… »
Harry, qui n'aimait toujours pas Rogue mais que l'action de son père avait révolté l'interrompit sèchement.
« C'était à mon cours. »
Coomer eut un sourire mauvais.
« Vous laissez les élèves s'envoyer des mauvais sorts en plein cours ? »
Il semblait ravi de penser que la situation dérapait pendant les classes d'Harry.
« Eh bien… Oui, fit ce dernier. C'est un peu le but, en Défense contre les Forces du Mal : envoyer des sorts pour que l'autre s'entraîne à les parer. »
Les professeurs voisins eurent un petit rire et Coomer rougit violemment.
« Tout ce que Rogue a fait, c'est renvoyer le sort que lui avait lancé Potter. Celui-ci n'a pas apprécié d'avoir été battu sur ce qu'il considère comme son terrain, c'est tout. »
Plus personne n'insista et ils changèrent de sujets.
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Vint le moment de la première sortie à Pré-Au-Lard. Si habitué qu'il était à y aller en tant qu'élève, Harry n'avait même pas eu l'initiative de s'y rendre seul avant. Mais cela lui paru une bonne idée, aussi sortit-il à la suite des élèves, sa cape d'invisibilité soigneusement pliée dans une poche de sa robe. Hors des murs de Poudlard, peut-être que Rogue tenterait quelque chose d'inhabituel. Elle pouvait toujours lui être utile. Où était le Serpentard ? Harry l'aperçut enfin, avec trois condisciples, en train de franchir le portail de l'école. Rosier et Wilkes marchaient en tête, et Rogue et un garçon plus jeune les suivaient en silence.
Le dernier garçon, Harry le savait, n'était autre que Regulus Black, le frère cadet de Sirius. Regulus était, comme son frère, plutôt gâté par la nature, mais il n'était pas aussi athlétique que son aîné, ni aussi doué. Il avait l'air un peu maladif. Quoi qu'il en soit, il était assez différent de ce qu'Harry avait imaginé quand Sirius lui en avait parlé, longtemps auparavant. Élevé dans une riche famille de Sang-Pur telle que les Black, dont il adoptait les opinions, Regulus, dans l'esprit d'Harry, était un précurseur de Drago Malefoy. Or, si ses idées, comme l'avait dit Sirius, devaient rejoindre celles de Voldemort, le garçon de 15 ans n'en laissait rien paraître. Extérieurement, il avait l'air calme, poli et appliqué.
Toujours se méfier de l'eau qui dort…
Harry les suivit à distance, saluant de temps en temps un élève qui le dépassait. Arrivé au village, il s'apprêtait à les suivre quand un grand jeune homme blond de Poufsouffle l'accosta. Harry ne l'avait pas en cours et ne le connaissait donc pas.
« Professeur Granger, fit le garçon, est-ce que je pourrais vous parler ? »
Harry regarda par-dessus l'épaule du jeune homme Rogue s'éloigner avec les Serpentards.
« Mais bien sûr ! répondit Harry avec un sourire forcé, parlons en marchant ! »
Il fit un pas vers la grille, mais le Poufsouffle ne bougea pas.
« Je ne vais pas à Pré-au-Lard, j'ai un entraînement de quidditch dans un quart d'heure, et le capitaine de l'équipe ne peut pas se permettre d'être en retard, vous comprenez, professeur ? » rétorqua le garçon d'un ton supérieur.
Le sourire forcé d'Harry s'effaça. Il ne se prenait pas pour la moitié d'un confetti, celui-là !
« Venez-en au fait, alors. » dit-il finalement d'une voix sèche.
Son interlocuteur se rengorgea.
« Je m'appelle Malachias Smith, et je suis en Septième année à Poufsouffle. »
Curieux, je m'en serais douté… pensa Harry amèrement. Visiblement, il avait coulé son fils dans le même moule.
« Joli nom ; bien que Smith ne soit pas très original ; fit Harry avec impatience. Et alors ? »
Smith parut décontenancé. Il n'avait visiblement pas l'habitude qu'on lui parle sur ce ton.
« Voilà, j'ai toujours été très bon en Défense Contre les Forces du Mal, malheureusement, mes BUSES dans cette matière ne se sont pas aussi bien passées… Un accident, vous savez ce que c'est… Je n'ai donc pas pu avoir Efforts Exceptionnels, ce qui d'habitude était pour moi un jeu d'enfant. Je voulais donc vous demander de m'accepter en cours, même si normalement… »
Harry n'avait aucune envie de lui faire une faveur. Smith lui était odieux, et le fait qu'il lui ait fait perdre de vue les Serpentards n'améliorait pas son cas.
« Pas question. Les résultats des BUSES sont officiels, et il n'y a pas de repêchage, un élève n'ayant qu'Acceptable ne sera pas au niveau pour ce que je demande… »
Malachias Smith serra les poings.
« James Potter m'a dit que le niveau de difficulté à vos cours n'avait rien d'élevé. »
Merci Papa.
« Et ce que dit James Potter est parole d'Évangile ? rétorqua Harry. Même dans le cas improbable où il dirait vrai, je doute que vous, en revanche, soyez de son niveau. Je crois que vos coéquipiers vont vous attendre. »
Sans un mot, il contourna Smith et marcha vers le portail.
Une fois dehors, il suivit le chemin le plus vite possible. Les Serpentards n'avaient aucune raison de se presser, il avait une chance de les rejoindre avant qu'ils ne se perdent dans la foule d'élèves en goguette.
Mais les quatre garçons n'étaient nulle part en vue.
Agacé, Harry entra aux Trois Balais, espérant qu'ils y soient. Le pub était bondé, mais Rogue, Regulus, Rosier et Wilkes n'étaient pas au nombre des buveurs. Secouant la tête le Gryffondor alla chercher une bièraubeurre au comptoir et trouva une place à une table.
Posant sa pinte, il laissa son regard errer dans la salle. Non loin de lui, les Maraudeurs étaient assis autour d'une table plongée dans une vive discussion. James leva les yeux et croisa le regard d'Harry, puis détourna la tête avec un petit sourire.
Harry but une gorgée, puis reposa sa pinte. Une seconde plus tard, celle-ci s'écrasa au sol, sans qu'Harry ait pourtant fait le moindre geste dans sa direction. Tous les clients tournèrent la tête, et Harry rougit jusqu'à la racine des cheveux.
Mme Rosmerta se précipita et nettoya tout d'un geste de baguette magique pendant qu'Harry se répandait en excuses. Bientôt, l'attention des gens se détacha de lui. Jetant un coup d'œil à la table des Maraudeurs, il vit Sirius et James discuter d'un air dégagé. Lupin, en revanche, contemplait ses doigts d'un air gêné. Quant à Peter, qui aurait normalement dû tourner le dos à Harry, lui jetait par-dessus son épaule des petits regards de biais en gloussant. Sirius finit par lui dire quelque chose d'un air plutôt sec et Queudver se calma. Pas la peine d'être grand clerc pour deviner qui avait fait tomber son verre à distance.
C'est d'une intelligence.
Harry se leva et sortit. Décidément, cette sortie à Pré-Au-Lard n'était pas une réussite. Alors même qu'il se disait cela, il aperçut Rogue et consorts sortir de chez Honeydukes. Alors que Regulus, Rosier et Wilkes avaient les bras chargés de paquets, Rogue avait les mains vides. Décidé à ne plus être dérangé, Harry sortit sa cape d'invisibilité de sa poche, vérifia qu'on ne regardait pas dans sa direction et la revêtit, puis s'approcha du groupe.
« On va aux Trois Balais, maintenant ? » fit Rosier de sa voix de canard.
Rogue secoua la tête.
« Oh, non, il y aura encore Potter et sa cour, je parie. La Tête du Sanglier, c'est plus calme. »
Wilkes ricana.
« C'est surtout plus miteux ! Mais ça ne te dérange pas, hein ? Enfin, allons-y, j'aimerais essayer leur whisky pur-feu. »
Alors qu'ils marchaient, les garçons défirent leurs paquets de friandises et commencèrent à les manger. Rosier et Wilkes n'accordèrent pas un regard à Rogue, mais Regulus lui tendit son paquet de Fondant du Chaudron.
« Vas-y, sers-toi. »
Rogue lui lança un regard furieux.
« Si j'aimais ça, je m'en serais acheté. » grogna t'il.
Sans se formaliser, Regulus continua de marcher en mangeant.
Harry observa Rogue attentivement. Il avait déjà eu l'occasion de remarquer que les robes d'uniforme du Serpentard étaient de deuxième, voire troisième main et que le reste de ses affaires semblait également d'occasion. Les vêtements qu'il portait en ce moment étaient tout aussi défraîchis. Rogue ne roulait pas sur l'or, contrairement à ses camarades, et sa réaction face à Regulus lui avait rappelé Ron, même si ce dernier, lorsqu'il refusait quelque chose d'Harry, y mettait plus les formes. Trouver des points communs entre Rogue et son meilleur ami perturbait le Gryffondor.
« N'oublie pas que Voldemort aussi n'avait pas un sou à cet âge. Ce n'est pas une excuse pour devenir un meurtrier. Ne le plains pas ! »
Peu après, les Serpentards entrèrent dans le pub, et Harry se retrouva à nouveau en train de se faufiler à la suite de Rogue avant de se prendre une porte. Les garçons se dirigèrent vers une table, et Rogue s'apprêtait à s'asseoir quand Regulus le retint.
« Attends, celle-ci n'a pas encore était nettoyée… »
Rogue ricana, en voyant Regulus prendre conscience du reste du décors.
« Oui, enfin, tout est relatif, » grogna le jeune frère de Sirius avant de s'asseoir, le nez froncé.
Rosier et Wilkes l'imitèrent. Harry s'adossa au mur derrière eux.
« Va chercher les Bièraubeurres, » ordonna Rosier à Rogue.
Ce dernier y allait quand Wilkes le retint pas la manche.
« Non, pour moi whisky pur… »
Rosier lui tapa sur le dos de la main.
« C'est pas le moment de se saoûler, j'ai quelque chose d'important à vous dire ! »
Harry ouvrit grand les oreilles, mais Rosier ne débuta qu'une fois Rogue revenu avec les consommations. Aussitôt, les garçons se penchèrent vers Rosier avec avidité.
« Malefoy m'a écrit récemment. Il en est, maintenant. »
Regulus et Wilkes poussèrent des soupirs d'admiration.
« Il t'a écrit ça dans une lettre ? » fit Rogue avec méfiance.
Rosier leva les yeux au ciel.
« On a un code, tous les deux, tu nous prends pour des idiots ? Tu t'imagines être le seul ici capable d'agir en adulte, peut-être ?»
Le rictus méprisant de Rogue valait tous les discours du monde.
« Bon, alors ? » souffla Wilkes.
Rosier reprit, après un dernier regard mauvais vers Rogue.
« Oui, eh bien, je vais passer les vacances de Noël chez lui et il m'a promis qu'il me Le présenterait… »
Regulus et Wilkes poussèrent de nouveaux soupirs qui rappelaient à Harry Parvati et Lavande lors d'un cours de Trelawney. Rogue, en revanche, n'était pas le moins du monde impressionné.
« Je ne pensais pas que j'aurais à te supporter pendant les vacances, » dit-il d'un ton presque léger, comme s'il attendait avec impatience la tête qu'ils feraient devant cette réflexion. À sa place, Harry n'aurait pas été déçu : Regulus le dévisagea la bouche ouverte d'un air stupide. Wilkes et Rosier, en revanche, avait l'air incrédule et furieux.
« Tu mens, il ne parlait pas de toi dans la lettre, arrêtes de faire ton intéressant ! »
Rosier tapa sur la table avec sa bouteille de bièraubeurre. Wilkes continua :
« On en croit pas un mot, pourquoi on inviterait quelqu'un comme toi à Malefoy Mansion ? »
Rogue ne parut guère impressionné.
« Parce qu'à notre époque, on a plus besoin de gens de talent que de morveux de bonne famille, » rétorqua t'il d'un ton doucereux.
Sous le regard furibond de Rosier et Wilkes, Rogue se leva nonchalamment et se dirigea vers la porte.
« Bonne fin d'après-midi, » conclut-il.
Cette fois, Harry faillit bien se prendre la porte. Il suivit Rogue dans la rue, la tête bouillonnante.
Rogue rencontrerait Voldemort pendant les vacances de Noël… Allait-il prendre la marque, ou Voldemort ne voulait le rencontrer que pour le jauger ? En tout cas, s'il n'avait pas là un moyen de prouver les mauvaises intentions du Serpentard…
Perdu dans ses pensées, Harry entra en collision avec un passant. Tombant en arrière, il s'aperçut avec horreur que sa cape avait glissé.
« Mr Granger, en voilà une surprise ! s'exclama joyeusement Dumbledore.
Harry se releva et rangea sa cape, gêné. Le directeur le dévisageait avec bienveillance, mais son regard bleu était perçant.
« Puis-je vous parler un instant, Professeur Granger ? »
Harry hocha la tête avec appréhension.
« Je viens de croiser Mr Rogue à l'instant, j'imagine que vous le suiviez ? »
Il était inutile de nier :
« Oui, Mr le Directeur, mais vous devez savoir que… »
Dumbledore l'interrompit d'un geste de la main.
« Mr Granger, je suis sûr que vous êtes plein de bonnes intentions. Mais j'ai compris dès notre première rencontre que vous n'étiez pas dans le passé par hasard. Je dois vous avertir : il est dangereux de modifier le passé, même en croyant bien faire. Je ne veux pas savoir ce que vous pensez de Mr Rogue, ni ce qu'il arrivera dans les années à venir. Quoiqu'il arrive, le temps doit suivre son cours normal. Votre présence même à Poudlard est déjà dangereuse, même si je doute avoir pu trouver un autre professeur que vous… Non, sans doute qu'à votre époque, dans les registres de l'école, est inscrit le jeune Mr Granger comme professeur de Défense contre les Forces du Mal en 1975… Mais c'est sans doute tout, et c'est suffisant. Me suis-je bien fait comprendre ? »
Le ton était doux, mais Harry ne s'y trompa pas.
« Oui Mr le Directeur, » répondit-il en espérant n'avoir pas l'air d'un gamin boudeur.
Dumbledore hocha la tête, satisfait.
« Parfait ! Et bien, à ce soir ! »
Harry le regarda s'éloigner, puis repris son chemin. Dumbledore avait beau dire, il avait démontré qu'il n'était pas infaillible. Il refusait de voir le passé, eh bien ! Si Harry avait pu lui dire ce que Rogue allait lui faire, il n'aurait pas chanté la même chanson. Harry était pour une fois clairement déterminé à désobéir au vieil homme. Mais c'était pour son bien.
