Bien le bonjour !
Comment allez-vous chers amis ? Je sais que j'ai été longue mais mon frère squatte l'ordi ! J'ai donc quelques difficultés à atteindre l'objet de mes désirs !
Artémis : Ben merci ! Et j'espère que la suite te plaira ! Ciao
Shadowsaphir : Merci pour tes compliments ! J'espère ne pas avoir été trop longue ! Ciao
Nicolas : Non ça me choque pas !! Chui même trop contente, on dit toujours que seule les filles lisent les slashs. Toi tu es l'exception qui confirme la règle ! Merci d'aimer mes fics ! Continue, j'en ai d'autres si tu aimes lire ! lol ! Ciao
Mae Kusanagi : Non, mes bordelais ont l'accent de Bordeaux ! C'est un peu différent de celui de Marseille, mais c'est un accent du sud aussi ! Voilà, merci et Ciao !
ZaZ : Bienvenue ! Wai, ça fait rêver 2 bo mecs en maillot et tout bronzer ! Draco a échangé son argent moldu à Gringotts. C'est là que les enfants de moldus trouvent l'argent sorcier, ça marche comme une vraie banque. Il est un vrai Malfoy pour ça, horriblement doué avec l'argent ! Oui, je sais c'est pas logique qu'ils aient pas d'électricité mais qu'ils aient l'eau courante ! Mais je pouvais pas les laisser dans la merde totale, disons que les canalisations sont reliées avec celles de l'autre bâtiment et ils prennent l'eau là-bas. Ca va ? J'espère que la suite te plaira !
Nee Chan et Chana : Merci pour les renseignements ! En train c'est toujours plus rapide qu'en bus, non ? Mais non vous n'êtes pas perverse, l'effet était voulu ! Vous n'attendrez plus longtemps pour voir Draco travailler, en maillot et en sueur ! Zibou.
Minerve : Merci ! Ca t'as tant plu, je devrais remettre ça alors ! lol ! Zibou.
Aish : Ola, bienvenue ! Il faut pas te rabaisser comme ça ! Ca m'arrive souvent de me marrer toute seule et pour rien ! Tu sais, style, tu regardes dans le vide, y a rien ni personne qui te parle et tu souris puis tu pars à rire juste parce que t'as imaginé un truc ! Et ben ça c'est moi ! Voilà la suite ! Ciao
Dray the piti dragoon: Mais quel joli petit surnom! Voilà la suite demandée avec tant de rapidité.! Ciao
Hayden : Mais c'est pas un problème !! T'as qu'à lire mes autres fics en attendant (la fille qui fait à peine sa pub !! Je suis dépité) Voilà la suite pour ne pas que tu sois trop en manque ! Ciao
Céline 402 : Merci c'est trop d'honneur ! mdr. Ciao
Vif d'or : Et oui, il faut leur apprendre ce qu'est la vie à ces petits choux ! Draco a fait un serment, il est obligé de faire ce qu'Harry lui dit de faire ! Merci, Zibou.
Zairoon : Bienvenue parmis nous ! Merci pour tout tes compliments ! J'adore les folles, j'en suis une, tu le comprendras vite ! Bonne merde pour ton brevet ! Zibou
Clochette : C'est pas grave ! Tant que tu dis que tu aime, c'est ce qui compte ! Zibou
Rim999 : Merci beaucoup, j'espère que la suite te plaira toujours autant ! Ciao
Sabriell : Vous êtes acquitté, votre défense était super ! lol ! Je divague. Merci et voilà la suite ! Ciao
Glaces, Glaçons, Sorbets !
Chapitre 3 : La vie de moldu.
Ils étaient attablés sur la terrasse et mangeaient calmement leurs croissants pendant qu'Antoine, dictionnaire en main, leur expliquait exactement ce qu'il attendait d'eux et ce qu'ils allaient faire aujourd'hui.
-Vous devrez, tout les matins, nettoyer la plage et vider les poubelles. Il n'y a que 500 mètres de sables et que 8 poubelles. Ca à toujours suffit jusque maintenant. Je vous donnerais les sacs poubelles, les gants et les ramasseurs de déchets. J'aimerais que vous commenciez à 6 heure demain matin, ainsi je suis sûr qu'à 10 heure, vous aurez fini quand les premiers baigneurs arriveront. Bien sûr les déchets de la mer sont comptés ! Et tout les 2 jours vous devrez retourner le sable, j'ai la machine adaptée dans la réserve. Ce jour là je viderais les poubelles. Il n'y a normalement pas beaucoup de monde et les gens sont du pays, donc très respectueux quant à la propreté de la plage. Ensuite vous vous occuperez de la maison. Encore une fois je vous fournirais tout le matériel nécessaire. Vous n'aurez qu'à demander. Vous avancerez à votre rythme et dans l'ordre de vos préférences, mais à la fin de l'été, la maison doit être finie. J'enverrai un électricien la semaine prochaine et un vitrier pour le bas quand tout sera fini dans le futur magasin. Vous avez comprit ?
Bien que l'anglais ait été haché et très mal prononcé, il avait su être clair ! Et les garçons hochèrent la tête. Bien que Draco ait jeté des regards assassin à son ancien ennemi, qui n'allait pas tarder à le redevenir si cet homme leur donnait encore du travail !
-Aujourd'hui, continua Antoine, vous avez la matinée de libre, je vous conseil de faire vos courses. A 14 heure, je viendrais vous donner quelques instructions pour la maison, vous devrez déblayer toutes les crasses. Il y a une benne à ordure juste à coté de la maison, vous jetterez toutes les crasses dedans et l'avancerez, avant d'y mettre les crasses, vers le devant de la maison, à la limite de la rue. Ainsi les ramasseurs sauront qu'ils doivent la prendre. Ca va ?
Draco regardait Harry avec des yeux de tueur fou. Mais où donc ce gryffondor à la noix avait-il bien pu les fourrer?! Et lui, inconscient et naïf, il répondait oui encore une fois!
-Bien, le village n'est pas grand mais toutes les boutiques nécessaires sont présentes ! Même un magasin de vêtements, de chaussures, etc…. Mais il y a un centre commercial pas loin d'ici. Nous irons lundi si vous voulez ?
Harry fit de nouveau oui de la tête, en engloutissant son 3ème petit pain au chocolat, pendant que Draco se demandait ce qu'était un centre commercial !
Une fois le déjeuner fini, ils rentrèrent à l'appart pour prendre leur argent et se dirigèrent vers le centre du village. Harry expliqua à Draco, sans que celui-ci lui ait demandé quoi que ce soit, les mots qu'il aurait pu ne pas comprendre. Dont le fameux centre commercial, le cinéma, la vidéothèque, etc…. Draco ne le montra pas mais fut impressionné par les connaissances et les idées moldues. Ils achetèrent d'abord de quoi se vêtir. Des maillots, bermudas, t-shirt sans manche, pull léger, chemises, bob, casquettes, chaussures et lunettes de soleil ! Ensuite, Harry emmena Draco au petit marché du village. Ils n'achetèrent pas grand choses de frais ! Ils n'avaient pas de frigo, aucun sellier et impossibilité de se servir de la magie pour garder les aliments au frais. Ils en conclurent qu'ils achèteraient pour 2 jours de fruits et légumes, ils mangeraient de la viande tout les 2 jours, le jour où ils l'achetaient, et l'un d'eux irait faire les courses tout les 2 jours après le travail de la plage. Ils achetèrent donc quelques fruits frais, 2 steaks, un concombre, 2 patates et une salade pour le soir, du pain et un peu de charcuterie pour le repas de midi. Ensuite ils allèrent à l'épicerie et achetèrent des conserves d'un peu de tout, même des macaronis en boite (beurk), des pâtes crues, de l'eau et des boissons gazeuses, du lait, des céréales et d'autres petites choses utiles pour l'appartement. Ils rentrèrent les bras chargés vers midi, mangèrent sur le pouce et se mirent au travail rapidement. Harry continuait de frotter un peu partout, pendant que Draco rangeait. Mais le blond du se résoudre à laver les armoires de la cuisine et de la chambre, car s'il voulait continuer de ranger, il fallait que ces dernières soient propres !
A 14 heure, Antoine vint frapper à leur porte. Ce fut Draco qui ouvrit pendant qu'Harry rangeait les ustensiles à leur place.
-Vous êtes prêt ? Demanda t-il.
Draco fit oui de la tête et ils descendirent dans le futur magasin. Antoine passa 2 heures à leur expliquer ce qu'ils auraient à faire, puis ils montèrent au grenier, où Antoine passa encore une heure à parler puis enfin à l'appartement. Mais ici, les garçons savaient ce qui nécessitait un traitement. D'ailleurs Draco lui fit clairement comprendre qu'ils allaient commencer par l'appartement avant de s'occuper du reste. Antoine comprit et leur dit qu'il n'y avait aucun problème, puis il partit. Les garçons recommencèrent aussitôt à travailler. L'homme leur avait apporté certains outils et matériaux simples pour commencer le travail. Et après le repas du soir, Harry expliqua à Draco comment poncer, il lui montra sur l'une des chaises, pendant que Draco essayait sur une autre. Ils se couchèrent épuisé ce soir là, conscient que le lendemain allait être encore plus dur !
Le réveil sonna à 5h30 ! Draco voulu balancer sa montre par la fenêtre, mais se rappela à la dernière minute que celle-ci était fermée. Harry n'avait pas bougé d'un cil, il n'avait même pas l'air d'avoir entendu la sonnerie. Draco le secoua légèrement : rien. Il le remua plus fort : un grognement lui répondit. Il se pencha à son oreille, un sourire sadique sur le visage.
-Debout la dedans !
Harry se leva d'un coup, mais il ne voyait rien, par contre il entendit le rire du serpentard et se jeta sur lui pour lui faire passer l'envie de lui hurler dans les oreilles le matin. Ils se chamaillèrent un moment, puis se rendant compte de l'heure se dépêchèrent de se préparer.
A 6h02 ils étaient devant le magasin d'Antoine. Celui-ci ouvrait justement le store quand ils arrivaient.
-Bonjour les enfants ! Pas trop fatigué.?
-Non, ça va merci. Répondit difficilement Harry.
-Venez, je vais vous donner ce qu'ils vous faut pour commencer. Vous garderez tout avec vous. Je ne me lèverai pas tout les jours pour vous ouvrir la réserve !
Ils arrivèrent dans l'arrière du magasin et Antoine leur montra l'étagère réservée à la plage. Ils prirent ce dont ils avaient besoin et retournèrent dehors. Ils traversèrent la rue et descendirent sur la plage. Antoine leur expliqua comment se servir des outils.
Ils étaient début juillet, la plage n'était donc pas trop sale, mais toutes sortes de déchets étaient quand meme présent, l'année écoulée avait apporté son lot de dégâts ! Et ils durent enlever les algues, les morceaux de bois, les restes de feu de plage des adolescents, etc….
A 10 heures ils avaient fini, mais aucun baigneurs à l'horizon. Il fallait dire aussi qu'avec le temps gris et froid qu'il faisait, personne n'avait envie de se baigner. Antoine partit donc chercher le retourneur de sable. Ils mirent 2h30 à retourner la plage et ramasser les déchets enfouis dans le sable. Antoine leur proposa donc de les nourrires. Ce qu'ils acceptèrent volontiers. L'homme leur prépara sa spécialité, du coq au vin. Draco, qui était habitué à la cuisine française, se jeta dessus, Harry goûta du bout des lèvres mais rattrapa rapidement son colocataire.
Les garçons décidèrent ensuite de s'attaquer au chantier, et déblayèrent le rez-de-chaussée.
-Viens Dray, on va d'abord poussez la benne à ordure.
Ils se dirigèrent vers le fond de la ruelle adjacente à l'appartement.
-Mais c'est dégeu ! S'exclama Draco.
-Oui, je crois qu'il faudra nettoyer ici aussi. Répondit Harry.
-Pas question ! S'écria le blond. On ne sait pas ce qui est passé par ici, je ne toucherais pas ces sacs et ces choses visqueuses !
-On utilisera les gants qu'on prend pour la plage !
-Non, non et non ! Ya des limites !
-Bon, très bien je le ferais tout seul. Pour l'instant aide-moi.
Ils se placèrent derrière la benne, elle possédait encore 2 roues valables et poussèrent jusqu'à ce qu'elle arrive à la limite de la rue, appuyée contre le coté de la maison. Elle était lourde et sale et Draco pesta pendant tout le chemin, ce qui couvrit le bruit de raclement aigu contre le sol.
Ils retournèrent ensuite à l'intérieur et commencèrent à enlever tout les débris de verre, de bois et de fer, que possédait le futur magasin en abondance ! Au début, ils ne parlèrent pas, mais Draco avait horreur du silence et prit bientôt la parole.
-C'était pas vrai, hein, ton histoire de placard ! Tu l'as juste dit pour me faire taire.
-Non, c'était vrai.
Draco se redressa d'un coup, le son triste de la voix d'Harry ne pouvait pas mentir. Il regarda le brun continuer de travailler, le visage stoïque, mais les mains légèrement tremblantes.
-Comment est-ce possible ? Je veux dire, qui, enfin, Harry je, …
Draco reprit sa respiration calmement, il voulait savoir, mais cette histoire, ou en tout cas le début, le chamboulait déjà.
-Raconte-moi. Demanda t'il de sa voix la plus douce.
Harry se releva et le regarda enfin. Le serpentard le regardait avec crainte, comme s'il avait eu peur de le blesser en disant ces quelques mots.
-Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Répondit le survivant.
-Pourquoi ?
-Parce que je ne veux pas de ta pitié.
-Même un bébé en train de s'étouffer n'aurait pas ma pitié.!
Oups, la bourde ! J'aurais pu choisir un autre exemple. Ca a pas l'air de lui plaire. Dit quelque chose !
-Heu je veux dire, qu'il en faut beaucoup pour avoir ma pitié.! C'était une expression de mangemort ! Je t'assure que j'aiderais un bébé qui s'étouffe ! Je te le jure ! Je pensais pas vraiment ce que j'ai dit !
-C'est bon Dray, panique pas ! J'ai comprit, c'est juste que c'est un peu lugubre comme expression.
Ouf, merci Merlin ! Ce mec est un modèle de bonté!! Mais j'ai intérêt à mesurer mes paroles à l'avenir !
-Tu veux savoir ça pourquoi ?
-Pour mieux te connaître, et puis ça m'intrigue de savoir que le sauveur du monde dormait dans un placard !
-Je croyais que toi au moins, tu ne me considérais pas comme le survivant ! Lâcha Harry avec tristesse.
-Mais je ne le crois toujours pas ! C'était pour te montrer le comique de la situation. On a toujours pensé que tu avais été chouchouté et pourri gâté! Hors il semblerait que ce ne soit pas le cas ! Raconte-moi !
-Très bien. J'ai été recueilli à 1 an par la sœur de ma mère et son mari, des moldus comme tu le sais. Mais ce que tout le monde ignore, c'est que ma tante a toujours détesté le monde de la magie et ma mère, ensuite lorsque ma mère a connu mon père, et bien sa haine s'est encore amplifiée. Je n'étais qu'un monstre à leurs yeux, et ils se sont juré que je serais normal. Je n'étais qu'un poids pour eux, qu'une abomination et ils ont élevé mon cousin dans cette optique. Nous avons le même age, nous aurions pu être amis, à la place il a été horrible avec moi. Il me volait le peu de nourriture que j'avais, cassais le peu de choses que j'arrivais à posséder, me faisait punir à sa place, et il en faisait des bêtises, et me battait, j'étais son punching Ball personnel. C'est avec lui que j'ai appris à courir vite pour m'enfuir, à serrer les points pour me battre, à encaisser les coups sans pleurer. Dudley avait 2 chambres, une pour dormir, l'autre pour ses jouets, la plupart cassé. Il y avait une chambre d'amis, mais réservée spécialement pour la tante Marge, la sœur de mon oncle, aussi horrible, si pas plus, que son frère. Pour moi il ne restait donc que le placard sous les escaliers, petit, sale, plein de bestioles et chaque fois que quelqu'un montait ou descendait les escaliers, une tonne de poussières tombait, soit sur moi, soit sur ce qui me servait de lit. J'ai toujours dormi là dedans, aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été enfermé là dedans, caché là, puni là. Ils me battaient rarement, ils laissaient faire Dudley, mais lorsque j'étais puni, je pouvais rester enfermé là dedans des jours entiers, sans manger, boire ou pouvoir aller à la toilette.
-Mais c'est horrible ! Mais comment faisais-tu lorsque tu étais petit ? Je veux dire, avant 4 ans un enfant est totalement dépendant de ses parents !
-Je ne sais pas. Je ne sais que ce que je me souviens. Je ne sais pas à quel age j'ai marché, ni quand j'ai parlé, quel a été mon premier mot, quand je n'ai plus eu besoin de langes, etc…
Je ne savais même rien de mes parents, et prononcer le nom de ma mère était un sacrilège. Jusqu'à mes 11 ans, je ne savais rien d'eux, ni du monde de la magie, ni de moi. Ils m'avaient raconté qu'ils étaient morts dans un accident de voiture, que ma cicatrice venait de là et que mon père était un bon à rien de chômeur. C'est Hagrid qui m'a tout appris, c'est pour ça que je l'ai défendu la première fois que l'on s'est vu. Il a été la première personne gentille avec moi, le premier à me souhaiter un bon anniversaire, le premier à me dire la vérité. C'est pour ça qu'aujourd'hui encore, il compte beaucoup pour moi. Je n'ai eu ma chambre que lorsque j'ai reçu la lettre de Poudlard, j'ai eu droit à la 2ème chambre de Dudley, la plus petite de la maison, avec des cadenas à la porte et après des barreaux aux fenêtres, mais j'avais une chambre.
-Je ne pensais pas que ta vie ait pu être si horrible. Je pensais que tu avais été élevé dans le culte de saint Potter, que je devais te remettre à ta place. C'est pour ça que j'étais si horrible ! Wai, bon il y avait d'autres raisons, mais la principale, heu non, l'une des principales était celle là.!
-C'est pas grave. Depuis mes 11 ans, je ne passe qu'un mois chez eux de toute façon. Ron vient toujours m'arracher à leurs griffes!
Ils continuèrent à travailler en silence. Chacun racontant des anecdotes à l'autre, chacun riant des bêtises de l'autre. On pouvait sentir que Draco faisait des efforts pour mériter l'amitié d'Harry. Il était moins cynique, faisait moins de remarques blessantes, riait plus et travaillait sans râler.
Ces vacances promettaient de grands changements.
Voilà, ça vous a plu ?
