Bonjour !
Désolé pour le retard mais j'ai eu quelques problèmes d'ordres familiaux et beaucoup de travail scolaire. Je vais répondre rapidement aux reviews et essayer de faire un bon chapitre. Sachez juste que je ne me fous pas de vous, mes gentils et trèèèèès patients lecteurs !
Minerve, Artémis, Sirie-Stefie, Sefadora Firewood, Eowyn Malefoy, Vert Emeraude, Yue-kero, Gaëlle Griffondor, miss Felton/Malfoy, Sahada, Vif d'or, Fairylight Pan, Crazysnape, Loryah, Véronique : Merci beaucoup de votre attente, je suis ravie que le chapitre vous ai plu et j'espère que la suite sera à la hauteur. Gros ziboux !
Nee Chan et Chana : Et ben, vous êtes en forme les filles ! Pour le tatoo dites-vous que j'ai 21 ans et que mes parents veulent toujours pas ! « Tant que tu vivras sous notre toit, tu feras ce qu'on te dit de faire ! » Donc j'attends avec impatience de quitter le domicile familial, surtout qu'une de mes copines de classe s'en ai fait un y'a pas longtemps (il est pas beau mais je râle !) Merci beaucoup et gros ziboux !
Lyravage : Bijour ma compatriote ! C'est vrai qu'il n'y en a pas beaucoup, mais ceux présent sont de fameux personnages ! (Petit délire terminé) T'habite près de Jupile, moi c'est près de Liège ! Je continue ma fic, avec énormément de retard mais je la continue ! Merci et Ziboux !
Ddy : Je suis désolé pour le long moment, mais comme je l'ai expliqué plus haut, c'est pas ma faute ! C'est vrai qu'Harry était plus entreprenant dans ce chapitre, mais ça veut pas dire que cela sera comme ça tout le temps ! Moi j'aime bien quand ils sont à égalité, et pas un jouant le fort et l'autre le faible. Et Dray reste possessif et jaloux, t'as pas vu avec Céline ? Ils ne sont pas pauvres, à proprement parlé, ils ont plein de sous dans leurs coffres à Gringotts mais ils ne peuvent pas y toucher, sous peine de se faire repérer. Donc Ils vivent sur l'argent qu'ils avaient sur eux. Et après avoir payer le billet de train et fait leurs achats, tout en gardant de l'argent pour rentrer ou pour un coup dur, il ne leur reste plus grand chose. Ca va ? Je t'ai répondu dans ta fic sur les problèmes de famille, ceux que j'ai eu récemment n'ont rien a voir avec les fictions, mais Internet est une des causes du problème. Alors perdu ! Mon idée ne vient pas des sim's puisque je n'ai même pas ce jeu ! Désolé, l'idée vient de mon cerveau tordu ! Merci beaucoup et gros ziboux !
Chapitre 10 : Musique.
BipBip Bip
Bip Bip Bip
Ok J'ai compris, je me lève !
Ouche, je suis crevé, on ne devrait pas aller dormir si tard. Allez beau gosse, réveille l'endormit.
'- Ry ? Harry, réveille-toi mon amour.
Harry lui fit le plaisir d'ouvrir rapidement les yeux. Mais il lui sourit pour ensuite se retourner et recommencer à dormir.
Rrrr, il va pas me faire le coup tous les matins ? Bon, trouve quelque chose.
Draco se leva et sortit du lit, il fit le tour du salon, prêt à recommencer la petite comédie d'hier quand son regard se porta sur les CDs de Céline.
Je suis trop fort ! Bon, elle est où cette nouvelle machine truc qui fait de la musique !Il la trouva rangée dans une armoire, encore dans sa boite. Il la prit et retourna dans la chambre.
'- Harry, comment ça marche ce truc ? Tu sais le bazar qui fait de la musique ?
Le gryffondor daigna se retourner et jeter un œil au 'truc' en question. Mais sans ses lunettes, il ne voyait rien.
'-De quoi ? Demanda t'il très intelligemment.
'-Tu sais le truc que tu as acheté au centre commercial.
'-La radio ?
'-Ouais c'est ça ! Je veux mettre de la musique….en préparant le petit déjeuner.
'-Tu vas pas recommencer ?
'-Essayer serait le mot juste.
'-Tu me laisseras pas dormir ?
'-Non, t'as tout compris.
Harry grogna pour la forme et se leva, Draco lui tendit la radio et partit dans la salle de bain.
Quand il en sortit, le poste était branché et Harry le tripotait pour le régler sur une bonne fréquence.
'-Qu'est ce que tu fous ? Demanda Draco, sceptique.
'-Je cherche une station de radio pour avoir de la musique.
'-Pourquoi tu ne mets pas un DC ?
'-Un CD ! C'est vrai, t'as raison, je chercherais plus tard.
Harry prit le sachet contenant ses nouveaux CDs et il mit le premier. La musique était agréable, le chanteur pas trop mauvais et en plus c'était en anglais.
'-C'est qui ? Demanda Draco déjà bien accro à cette douce mélodie.
'-Keane, il paraît que c'est l'un des tout bon groupe du moment. En plus le vendeur a dit, qu'il croyait, qu'ils étaient anglais.
'-Il croyait ?
'-Ben il était pas sûre !
'-Ok, tu penses manger quand ? Demanda insolemment le serpentard.
'-Oh, fais pas ton petit Lord ! Le café est en train de se faire. T'as qu'à préparer tes toasts en attendant. Moi je vais me changer.
Et il le laissa seul. Draco s'assit sagement et prépara leurs tartines calmement, tout en écoutant la musique. Quelle bonne idée il avait eu de chercher ce poste de radio !
Puis il se prit à rêver de Poudlard et aux petit-déjeuner de l'école. La-bas, il mangeait du bacon et des œufs, des petites saucisses et d'autres bonnes choses chaudes. Ici, la seule chose qui était chaude, c'était le café mais ce n'était pas plus mauvais pour la cause.
Et puis, je peux pas demander à Harry de me préparer un tel repas dès le matin, déjà qu'il les cuisine presque tous. Sauf si j'apprenais à cuisiner. Vu que je suis toujours le premier levé, j'aurais le temps de tout préparer et puis j'irai le réveiller. Bon, on perdrait un peu de temps mais ça vaut la peine. Oui mais aussi, un Malfoy aux fourneaux, on aura tout vu ! Ouais ben, un Malfoy qui nettoie une plage c'est gag aussi après tout ! Peut être que ça ferait plaisir à Harry aussi, sauf si je mets le feu à la cuisine. Bon il voudra peut être bien que je prépare le petit déjeuner, une fois de temps en temps ? Oh prise de tête en perspective et surtout prise de …Je veux du bacon ! Et je veux le faire seul comme un homme ! Na !
'- Dray ? Hou hou Dray ?
'-Quoi?
'-Ca fait 5 minutes que tu rêves. Tu pensais à quoi ? A moi j'espère ?
'-Oui et non.
'-Comment ça ?
'-Et bien, je veux du bacon, et des œufs et des saucisses au petit déjeuner. Mais je veux pas que tu le fasses, je veux apprendre à le faire comme un homme !
'-Je veux bien te les faire si tu en as vraiment envie ?
'-Non ! Tu cuisines déjà presque tout les repas, je ne veux pas que tu deviennes mon elfe de maison. Tu es mon petit ami, pas mon serviteur !
Harry se pencha vers lui et l'embrassa tendrement.
'-C'est vrai, mais ça ne me dérange pas, de temps en temps, de te faire plaisir. Il faudra juste que je me lève plus tôt ! Fini le gryffondor avec une grimace ennuyée.
'-C'est pour ça que je ne veux pas ! Reprit Draco de plus belle. Je veux pouvoir te préparer ton petit déjeuner et je veux aussi te faire plaisir à mon tour. Alors, tu dois m'apprendre à préparer, au moins, le petit déjeuner !
'-Et des pancakes ?
'-Je sais pas ce que c'est mais je veux bien apprendre aussi !
'-Ok, on prendra un petit déjeuner anglais à midi ! Maintenant mange et allons sur la plage. J'ai pas envie de faire la totale aujourd'hui ?
'-Moi non plus. On verra l'état de la plage et on avisera, ok ?
Harry hocha la tête et se précipita sur son repas.
Il faisait frais ce matin là sur la petite étendue de sable et le ciel était bas. Draco frissonna et se frotta les bras pour se réchauffer. Harry aussi, avait froid. Les vagues, plus violentes que d'habitude, se fracassaient avec force sur les rochers, et l'eau montait plus haut que d'habitude.
'-Je crois que ça sert à rien de faire la plage aujourd'hui ! Dit Draco en se penchant vers son petit ami.
'-Peut être pas, répondit Harry, on ne sait pas le temps qu'il fera cette après midi. Ecoute, tu vois les crasses, la bas ?
Draco hocha la tête.
'-On va les ramasser, et on va faire toute la partie sèche de la plage. Comme ça, s'il fait bon cette aprèm, on pourra revenir finir. Ok ?
'-Et on rentre tout de suite après alors ?
'-Oui, j'irai juste prévenir Antoine.
Ils se mirent rapidement au travail, et cela ne prit pas plus d'une heure pour faire ce qu'il pouvait faire. A ce moment là, les volets du magasin de leur proprio s'ouvraient doucement. Ils s'y précipitèrent, frigorifié.
'-Hé les jeunes, comment allez-vous ? Sale temps n'est ce pas ?
'-Oui, c'est pour ça qu'on devait vous voir. L'eau montait trop haut, on n'a fait ce qu'on a pu mais …Essaya d'expliquer Harry.
'-C'est très bien ! Je ne m'attendais même pas à ce que vous ayez fait quelque chose. Vous voulez des croissants ?
'-Non merci, répondit Draco, nous avons déjeuné y'a pas longtemps.
'-Prenez les quand même, vous n'aurez qu'à les mangers plus tard.
Il prit les croissants du panier et les mit dans un sachet qu'il tendit à Harry. Ensuite il s'approcha de la fenêtre et regarda le temps dehors.
'-Il se prépare une belle tempête, à la télé ils disent qu'elle va durer deux jour maximum.
'-Pourtant hier soir, le ciel était dégagé et on voyait les étoiles ? Demanda Draco.
'-C'est vrai, mais les nuages sont arrivés en deuxième partie de nuit et l'orage ne devrait pas tarder à éclater. Ca tombe bien, il doit y avoir des fuites dans le toit de votre appartement. Vous irez jeter un œil au grenier de temps en temps et noterez les fuites. S'il y en a de trop, je ferai refaire le toit, sinon, vous le réparerez avec René.
Draco grogna mais ne dit rien, Harry haussa les épaules et approuva de la tête.
'-Les magasins seront ouvert aujourd'hui ? Demanda Harry.
'-Oui, mais si vous voulez, on peut aller au centre commercial en fin d'après-midi. Le grand magasin vous reviendra moins cher que les petits commerces de village.
'- On ne veut pas vous déranger ! S'exclama Harry.
'-Non, vous ne me dérangez pas, j'y allais justement pour voir Gaël.
'-C'est d'accord alors. Répondit Draco. Vers quelle heure devons nous venir ?
'-17 heure, ça va ?
'-Ok. Répondirent les garçons.
Ils saluèrent ensuite Antoine et le quittèrent rapidement, de peur de se prendre les premières gouttes sur la tête.
Une fois de retour à l'appartement, ils s'activèrent à préparer la tempête.
'-Dray, vérifie que le volet de la chambre est bien fermé, s'te plait.
Draco rentra dans la chambre et en sortit quelques secondes après. Harry avait fermé les deux volets du séjour et s'était dirigé vers l'interrupteur pour allumer la lumière.
'-Non ! L'interrompit Draco. Je vais allumer les bougies, ce sera plus …. Moins … Enfin tu vois quoi ?
Harry sourit et approuva, il commença à ranger la cuisine pendant que Draco faisait ce qu'il avait dit. 5 minutes plus tard, une douce lueur éclairait le salon et Draco était vautré dans le canapé.
'-Harry, tu viens ?
Celui ci le regarda un moment avant de répondre.
'-Non, lâcha t'il finalement, c'est pas parce qu'on ne peut aller dehors qu'on ne va rien faire à l'intérieur. Je vais réparer l'armoire de la chambre, achever de mettre la fameuse porte et finir par huiler tout les gonds. Alors soit tu m'aides, soit tu fais nos devoirs de vacances ?
Draco, qui ne s'était vraiment pas attendu à ça, décida de bouder. Il croisa les bras sur sa poitrine et fronça les sourcils.
'-Dray, mon petit chat. Murmura Harry en s'approchant et en le prenant dans ses bras.
'-Je suis pas un petit chat ! Je suis un vil serpent très malin.
'-Non, je t'appellerais jamais mon vil serpent très malin. Que dirais-tu de mon fauve enragé ?
'-Non, et puis pourquoi t'as changé mon surnom ? Mon ange m'allait très bien. Je suis un superbe ange des ténèbres qui veut des câlins avant la tempête !
Harry partit dans un fou rire qui ne plu pas à Draco, ce dernier décida donc qu'une séance de chatouille serait utile pour calmer le lionceau complètement débile ! Et c'est en hurlant de rire qu'Harry se retrouva couché à terre, se débattant du mieux qu'il pouvait pour garder un semblant de dignité. Mais Draco était impitoyable et il ne laissa pas au gryffondor le temps de reprendre son souffle ou du moins pas assez longtemps pour reprendre des forces. Finalement Harry rendit les armes.
'-Ok, tu es mon ange des ténèbres ! Mais arrête s'il te plait, j'ai mal partout.
'-Et tu me feras un gros câlin ?
'-Des que j'aurai fini ce que j'ai dit que je ferais. Promit Harry.
'-Mauvaise réponse. Siffla le serpentard avant de s'attaquer à nouveau aux côtes du griffon.
Harry se débattit du mieux qu'il pût, ayant profité de l'accalmie pour reprendre des forces, mais le blond était très bien installé et très habille.
'-Ok, je capitule ! Un gros câlin avant de travailler ! Trancha Harry à bout de souffle.
Draco s'allongea sur le brun.
'- Tu vois quand tu veux. Murmura t'il avant d'enfuir sa tête dans le cou de sa victime.
Ils restèrent ainsi un long moment, les mains de Draco jouant dans la chevelure sombre pendant qu'Harry lui caressait le dos lentement. Puis doucement le blond commença à picorer le cou à sa portée et Harry resserra encore son étreinte. Le gryffondor remonta alors le doux visage de son ange à porté de lèvre, et s'engagea un tendre baiser.
'-Satisfait ? Demanda le survivant après cet échange mutuel de salive.
'-Hum, il a un goût de trop peu mais comme tu veux absolument travailler, je ne vais pas te retenir. Répondit sarcastiquement le serpentard en faisant mine de se lever.
Piqué au vif, Harry roula pour se retrouver au-dessus et ré embrassa presque sauvagement son petit ami, qui se fit un plaisir de lui répondre. Ils se tenaient fermement, étroitement, et de légers gémissements vinrent accompagner cet échange buccal. Mais Harry s'arrêta d'un coup et se releva brusquement.
'-Heu, je crois que, hum, on devrait arrêter et, hum, se remettre au travail. Bredouilla t'il gêné.
Draco en aurait hurlé de rage, ils étaient bien partit et, paf, l'autre couillon stoppait tout et se permettait d'être embarrassé ! Il se leva rageusement à son tour et partit prendre ses affaires de cours.
Ils n'avaient pas réellement de devoir, mais des bouquins à lire et des résumés à faire dans différentes matières très importantes. Le premier était un traité de potion, pas très facile mais accessible pour des personnes possédant un bon niveau de vocabulaire et de culture. C'était une nouvelle publication, d'un sorcier que Draco ne connaissait pas bien. Il s'installa confortablement sur le canapé miteux et commença sa lecture.
Au bout de 10 minutes, il souffla et jeta son livre dans la chambre à coucher. De un, il n'arrivait pas à se concentrer. Harry faisait du bruit en travaillant et le blond n'avait qu'une envie, le rejoindre et continuer ce qu'ils avaient commencé ou entamer une dispute sur le même sujet. De deux, ce que ce pignouf racontait dans son bouquin, Draco le savait déjà. Il avait lu tout les livres de potions du manoir Malfoy et son parrain lui en avait prêté d'autres. Donc tout ce que cet homme racontait, Draco l'avait déjà lu dans plusieurs autres grimoires. Il se leva et partit chercher un autre livre. Quand il fut interrompu par Harry.
'-Ca ne va pas ?
Que faire, lui répondre que tout va bien et lui expliquer que je vais juste prendre un autre livre. Ou lui dire que rien ne va puisqu'il m'a frustré et que j'ai envie de tuer quelqu'un ? Ca dépend de ce que je veux faire ensuite. Je veux un câlin ! Mais c'est pas possible ! Je suis devenu un vrai poufsouffle. Avant, les filles pleuraient pour que je les regarde et maintenant c'est moi qui réagis démesurément pour un câlin. Juste un putain de câlin que l'autre imbécile a interrompu trop tôt ! Mais pourquoi ?
'-Non effectivement, ça ne va pas. Répondit calmement le serpentard.
Trop calmement aux yeux du gryffondor. Harry savait qu'il avait mal réagit mais comment lui expliquer sans passer pour un lâche ou un crétin ?
'-Si c'est pour le baiser, excuse-moi mais si je ne t'interrompais pas, on était partit pour des heures ! Tenta maladroitement Harry.
'-Et en quoi ça t'aurait dérangé qu'on en ait pour des heures ? Je te dégoûte ? Tu commence à regretter de sortir avec moi ? S'énerva Draco.
'-Mais non … Tenta de parler Harry sans crier à son tour.
'-Ou alors tu as décidé que je n'étais pas assez bien pour toi ? Peut être attends-tu une autorisation de Dumbledore ?
'-Je n'ai besoin de l'autorisation de personne et tu ne me dégoûte pas, ne dis pas de conneries ! On a un travail, pour lequel on est payé, à accomplir ! Je sais que cette journée est un peu particulière mais ce n'est pas une raison pour la passer à rien foutre !
'-Parce que tu crois que je vais rien foutre sous prétexte que j'ai envie d'un peu de tendresse ? Mais t'es un grand malade mon gars ! Et c'est moi que tu traites d'insensible bâtard ?
'-Je n'ai jamais dit ça !
'-Mais combien de fois l'as-tu pensé ?
'-Ne t'engage pas dans cette voie là, siffla le gryffondor en tentant de reprendre son souffle, car tu ne seras pas gagnant à ce jeu la.
Draco fut sidéré par le changement de ton, comme si la colère du gryffondor s'était changée en fureur, comme si c'était Snape qui parlait à sa place mais le corps du brun tremblait de rage.
'-A la base, reprit le serpentard, on a commencé à se disputer parce que tu m'avais repoussé. Tu étais censé m'expliquer pourquoi tu avais fait ça et pas m'engueuler en agissant comme un petit chef pour que j'exécute le travail. Quand tu auras récupéré un sens des priorités qui ira dans mon sens à moi, alors peut être que nous pourrons discuter calmement.
'-Tu ne m'as pas laissé le temps de m'expliquer ! Lâcha Harry.
'-Il ne t'est pas venu à l'esprit que tu m'avais frustré, tu n'as pas pensé que peut être t'expliquer même si j'étais borné aurai été une bonne chose ?
'-Oh, donc il faut que je décrypte le sale fichu caractère de monsieur Malfoy et que je jongle avec pour faire en sorte que monsieur ne soit ni frustré, ni gêné de son comportement immature. Et toi ? Oui toi, tu t'es demandé s'il n'y avait pas un truc qui clochait avec moi ? Si le problème n'était pas ailleurs ? Non, monsieur Malfoy ne pense qu'à lui et à sa petite frustration personnelle !
C'est à cet instant que se posa le plus cruel des dilemmes. Lequel des deux devait sortir en claquant la porte ? Celui la sortirait avec sa dignité intacte mais d'un autre coté, il avait commencé à pleuvoir dehors. Ho pas beaucoup, mais ce n'était que les premières gouttes qui annonçait la grosse tempête. Alors digne et trempé ou blessé et sec ?
Draco se laissa retomberde rage dans le canapé et Harry s'assit sur une chaise en lui tournant le dos. Ils restèrent ainsi de longues minutes, leur paraissant des heures, ruminant leur sombres pensées. Chacun accusant l'autre de tout leurs maux, chacun omettant leur propre responsabilité.
Et au bout d'une demi-heure, l'orage éclatât, arrachant un hoquet de surprise au serpentard, pourtant pas peureux pour une noise. Harry se retourna surpris et leurs yeux se croisèrent pour se fixer l'un dans l'autre.
En dix secondes, ils étaient dans les bras l'un de l'autre et ils s'embrassaient furieusement. Ils se serraient comme si leurs vies en dépendaient, comme si l'autre pouvait disparaître d'une seconde à l'autre. Ils stoppèrent le baiser doucement et posèrent leur front l'un contre l'autre.
'-Je suis désolé ! Dirent-ils en même temps, avant d'éclater de rire.
'-On n'oublie et on n'y pense plus ? Proposa Draco.
'-Mais …Tenta le gryffondor.
'-Je me fiche de savoir qui a raison et qui a tord. Tout ce que je veux, c'est qu'à l'avenir ça n'arrive plus.
'-Promis. On oublie et ça n'arrivera plus. Jura le griffon.
Ils scellèrent cette promesse par un nouveau baiser.
'-Et si on allait travailler maintenant ? Proposa le serpent.
Harry rigola légèrement et acquiesça. Ils travaillèrent une heure, faisant les travaux qu'Harry avait proposé au début et bientôt, l'estomac de Draco se rappela à son bon souvenir.
'-J'ai faim !
'-Mais il n'est que 10 heure et demi ?
'-Mais j'ai quand même faim !
'-Il y a les croissants d'Antoine si tu veux ?
Draco ne répondit pas mais il se précipita sur le sachet.
'-Tu fais une pause avec moi ? Proposa t'il au griffon alors qu'il prenait place dans le canapé.
Harry approuva et partit dans la chambre, il ramassa le livre de potion et s'installa à son tour dans le divan. La tête sur les cuisses du blond, le corps étendu, il commença à lire. Draco se contenta de manger d'une main et de caresser les cheveux en bataille de l'autre. De temps en temps, il proposait un morceau de croissant à la bouche de son compagnon, qui l'ouvrait volontiers, mais le tout dans le silence le plus total.
Ce fut Draco qui décréta la fin de la pause, ils recommencèrent à travailler, espérant avoir fini avant l'arrivée de René.
Ce fut bientôt l'estomac d'Harry qui décréta le début du temps de midi.
'-Stop ! Tu veux toujours apprendre à cuisiner un repas anglais ?
'-Oui, j'ai vraiment envie de savoir. Répondit Draco avec ferveur.
Harry le regarda sceptique un long moment avant de se diriger vers le coin cuisine et de commencer à préparer le nécessaire.
'-Alors tu prépare une poêle, tu te rappel de ce qu'est une poêle ?
'-Un truc plat ?
'-Ok, montre-moi la poêle.
Draco resta interdit un long moment, son regard passait sur différents ustensiles de cuisines avant de s'arrêter sur la seule poêle de l'appartement. Il la saisit et la brandit fièrement.
'-Tadam ! Tu vois Potter, je suis pas si nul que ça !
'-C'est bien Malfoy, maintenant allume le gaz et pose la poêle sur un bec.
'-Heu, mon amour à moi, j'ai rien compris à ce que tu viens de dire. Tenta Draco d'une petite voix pour se faire pardonner son explosion serpentardèsque. Tu veux bien que je prenne note ?
Harry souffla de désespoir face à la tache ingrate qui s'annonçait et fini par lui faire un petit sourire d'encouragement. Draco attrapa un carnet et un crayon sur le comptoir.
'-Alors tu allumes le gaz, c'est l'endroit qui fournit le feu pour faire chauffer la nourriture. La bombonne est déjà ouverte, tu n'as plus qu'à tourner un de ces boutons pour ouvrir l'arrivée de gaz. Tu choisis celui correspondant au bec que tu désires. Nous, on veut celui là pour la poêle. Tu tournes donc le bouton dans ce sens là et tu craque une allumette rapidement pour faire prendre le feu. Ne laisse jamais le gaz ouvert et essaye d'allumer le bec le plus vite possible, car le gaz se répand facilement et peut être très mauvais, voir mortel pour nous.
Draco approuva silencieusement, tout en suivant et mémorisant chaque geste et chaque parole du brun.
'-Ensuite tu dépose la poêle dessus et tu mets fondre de la matière grasse. De la margarine ou de l'huile, ça dépend de ce que tu prépare. Nous, on met un peu d'huile. Tu l'étends sur toute la surface de la poêle pour ne pas que la nourriture accroche. Ensuite tu prends les œufs et tu les casse en deux. Sers-toi du bord de la poêle, il y aura moins de perte. Mais sois rapide car ça va faire des éclaboussures qui peuvent te brûler.
Harry s'exécuta rapidement et cassa 4 œufs. Puis il se tapa le front.
'-J'ai oublié de mettre le lard. Bon, on fera sans. Si tu veux des tranches de lard avec, fais les revenir avant, avec presque pas de matière grasse, voir sans. Tu les cuis et tu gardes le jus pour cuire les œufs, comme ça tu rajoute pas d'huile. Ca va ?
Draco lui fit un grand sourire, ce qui rendit débile Harry pendant une vingtaines de secondes.
'-Normalement tu peux mettre un couvercle sur les œufs, mais on en a pas. Continua lentement Harry. Tu vérifies que les œufs ne sont pas brûlé en dessous mais en 2 minutes c'est cuit. Voilà, donne-moi deux assiettes.
Il les servit et déposa les œufs sur la table.
'-Maintenant, le porridge !
C'est finalement devant un énorme repas qu'ils s'assirent, bon, la moitié des plats étaient froid mais voilà, le savoir n'attend pas ! Ils mangèrent tranquillement, dégustant les différentes saveurs à leur portées.
'-Tu serais un très bon prof tu sais. Le félicita Draco.
'-Merci, tu n'es pas le premier à le dire, je commence à me poser des questions.
'-Pourquoi ?
'-Et bien, j'hésite ne fait entre devenir prof de DCFM ou Aurore. D'un coté, je crois que ça me plairais d'enseigner mais de l'autre, il faut que je bouge, que je sorte, et ça le métier d'aurore pourrait me l'apporter.
'-Ton truc là, l'AD, c'était vrai ?
'-Ouais ! D'ailleurs tu y as goûté dans le bureau d'Ombrage.
'-Et qu'est ce que vous faisiez ? Que donnais-tu comme cours ?
'-Et bien, je donnais le cours de DCFM que nous aurions dû avoir. Au début je leur ai fait réviser les sorts de bases, de défenses, d'entrave, … Et puis j'ai commencé à leur apprendre des sorts plus complexe tels que le patronus et d'autres.
'-J'aurai bien voulu avoir cours, moi aussi ! Le taquina Draco. Surtout avec un prof aussi mignon, j'aurai mit du cœur à l'ouvrage !
Harry le regarda tendrement avant de l'attirer sur ses genoux pour l'embrasser.
'-Tu crois vraiment que j'aurai su me concentrer sur mon cours avec toi dans la pièce ? Demanda doucement le griffon contre sa bouche.
'-J'aurai été sage comme une image. Murmura le serpentard.
'-J'en doute. Eu juste le temps de répondre le brun avant que ses lèvres ne soient happées pour un autre baiser vertigineux.
Ils mirent fin très lentement à cette nouvelle séance de douceur, puis ils débarrassèrent rapidement la table et firent la vaisselle. Ils eurent juste le temps de se changer que René arrivait déjà.
Ils se saluèrent froidement et commencèrent directement à travailler. Draco avait ressortit ses écouteurs, et il continuait ses leçons de français. Harry s'assura juste que René sache qu'ils devraient partir plus tôt.
Le silence était pesant, et même le monologue de Draco ne réjouissait plus René. Harry râlait de n'avoir pas pensé à prendre son baladeur.
Ou j'aurai pu prendre ma radio et mettre un peu de musique, je suis sure que même René aurait apprécié cette petite attention.
Harry souffla de désespoir et se remit à la tache. Autant le travail de ce matin lui avait parut facile et rapide, autant celui ci était lent et morne.
16h30 arriva comme une libération et Draco et Harry coururent presque pour rejoindre l'appartement. Harry se doucha le premier, étant le plus rapide, et Draco lui fit le plaisir de se dépêcher aussi.
Ils prirent leur argent, baguettes, fermèrent la porte à clef et dévalèrent les escaliers pour aller rejoindre Antoine. Malheureusement, il pleuvait des cordes et ils n'avaient ni vestes, ni parapluie. Ils arrivèrent donc devant Antoine trempé jusqu'aux os !
Celui ci se moqua d'eux allègrement mais les garçons ne s'en formalisèrent pas. Après le mutisme de René, le rire d'Antoine était un régal.
Le chemin jusqu'au centre commercial se fit doucement, des rivières d'eau traversaient la route de part en part, obligeant les conducteurs à ralentir. Draco n'était pas très rassuré, il avait attaché sa ceinture de sécurité et avait obligé Antoine et Harry à faire de même. Il avait ensuite attrapé la main du gryffondor et la serrait très fort, espérant trouver un peu de courage dans ce réconfort.
Harry tentait de parler pour détendre l'atmosphère mais Antoine ne répondait que par monosyllabe, trop concentré sur la route et Draco était à deux doigts de claquer des dents. Pas que le serpentard ait peur de la pluie et de l'orage, mais il était dans un engin moldu, en plein milieu d'une tempête et ça, ça lui faisait peur.
Draco se permit de relâcher la pression de ses mains quand il aperçut enfin le centre commercial. Antoine refit apparaître ce sourire qui ne le quittait que rarement et Harry se massa la main.
Antoine se gara dans le parking sous terrain et ils se fixèrent rendez-vous à la boutique de tatou une heure plus tard. Harry et Draco se précipitèrent au grand magasin pour acheter de la nourriture. C'est la que les problèmes commencèrent.
'-Mais enfin Harry, pourquoi veux-tu acheter des céréales ? Nous avons du pain et je sais cuisiner à présent !
'-Non tu ne sais pas cuisiner, tu as vu comment il fallait faire, nuance !
'-Ne me sous estime pas ! Siffla le serpentard.
'-Mais je ne te sous estime pas mon cœur. Tout le monde rate les œufs la première fois.
'-Je ne suis pas tout le monde !
'-Mais tu n'as pas la cuisine dans le sang, non plus !
Vexé, Draco détourna la tête et partit dans un autre rayon.
'-Draco attends !
Harry le rattrapa et l'obligea à le regarder.
'-Mon ange, tu sais que je te fais confiance et tout et tout. Mais tu dois admettre que tu n'es pas parfait, personne ne l'est. Tu ne réussiras pas le petit déjeuner anglais du premier coup, et je ne t'en voudrais pas. Mais comme tu as eu envie de bacon, j'ai envie de céréale. Je peux ?
Draco souffla mais acquiesça.
'-Tu n'as pas besoin de mon autorisation pour t'acheter ce que tu désire. Lâcha le serpentard alors qu'il suivait le brun dans un rayon.
'-Non, c'est vrai, mais je préfère te demander plutôt que de nous disputer inutilement.
Draco s'attendrit devant cette marque d'amour, puis se reprit bien vite, il y avait du monde.
'-Et pourquoi veux-tu acheter un masque de beauté ? S'exclama Harry.
'-Parce que j'ai la peau fragile et avec tout ce qu'elle subit en ce moment, elle a besoin d'un peu de réconfort. Et je vais aussi acheter des crèmes ! Et un après soleil pour toi !
'-J'en ai pas besoin ! Bouda Harry. C'est pour les filles tout ça !
'-Ce n'est pas seulement pour les filles, c'est aussi pour les personnes qui prennent soin d'elles ! Et tu en as besoin ainsi que d'un baume pour les lèvres, elles deviennent sèches. S'énerva Draco. Et je ne t'embrasserais plus tant que tes lèvres seront aussi rugueuses.
'-Quoi ? S'étouffa le gryffondor. Tu plaisante ? Tu ne tiendrais pas plus de deux jours sans m'embrasser.
'-Tu crois. Je suis très têtu, tu veux me tester ? Demanda innocemment le blond.
Un cruel dilemme s'imposa alors à Harry. Garder intact son honneur de male un peu macho ou les câlins avec Draco ?
Deux jours sans câlins, c'est rien. Non ? Hein que c'est pas beaucoup ?Ne pense pas à la douceur de ses lèvres et ça ira. Mais je peux pas ne pas y penser ! Ne pense pas au goût de sa bouche et ça ira. Mais comment ne pas y penser ? Mais je tiendrais jamais deux jours !
'-Même si je sais que j'arriverai à très bien tenir sans câlins pendant trois jours, se moqua légèrement Harry, je n'en vois pas l'utilité !
'-Ah bon, le nargua Draco, tu ne vois pas l'utilité de faire ceinture pendant trois jours ?
'-Faire ceinture est une expression qui veut dire plus de sexe Draco. Or nous n'en sommes pas encore là heureusement.
'-Pourquoi heureusement ? S'inquiéta Draco.
'-Ben …parce que ….en fait…Et ben….Bafouilla Harry devenu rouge pivoine.
'-Tu n'es pas prêt ? Demanda doucement Draco.
'-Non, pas vraiment. Lui accorda Harry. Tu m'en veux ?
'-Pas du tout. Lui sourit le blond. J'aurai été déçu que tu me mentes.
'-Bon, est ce qu'on est obligé d'acheter tout ces trucs ?
'-Oui !
'-Draco !Geignit le gryffondor.
'-Y a pas de Draco qui tiennent ! Si tu veux sortir avec un sex-symbol comme moi, t'as intérêt à assumer !
'-Mais j'assume !
'-Pas dans ce sens là, stupide petit griffon. Dit affectueusement le blond en emmêlant encore plus les cheveux noirs de son petit ami.
'-Je ne suis pas un stupide petit griffon ! Bouda Harry.
'-C'était affectueux. Se défendit le serpentard.
'-M'en fout, je ne suis pas un stupide petit griffon.
'-D'accord tu n'es pas un hum hum, hum hum, griffon. C'est bon ?
'-Oui, répondit Harry d'une petite voix, et je veux un bisou avant de te pardonner.
'-Comment ? S'étrangla le blond. Je n'ai rien à me faire pardonner !
'-Ah tu crois ? Bon et ben, je vais donc finir mes courses seul.
Et Harry le laissa en plan dans le rayon beauté, il partit sans se retourner, sans accorder un moindre regard au visage choqué du blond. Celui-ci mit quelques secondes pour se remettre du choc et une fois fait, il se précipita à la suite du brun.
'-Comment oses-tu me laisser seul ! Ragea Draco.
'-Tu m'as insulté et tu as ensuite dit que tu n'avais rien à te faire pardonner. J'ai eu l'impression d'avoir le petit con prétentieux de Poudlard en face de moi. J'ai donc préféré partir plutôt que de te mettre mon poing dans la figure.
Draco fut dépité par les paroles de son petit ami.
'-Mais je plaisantais ?
'-Ce n'est pas ce que j'ai vu, et le ton que tu employais n'avait rien de drôle. J'exagère peut être un peu, mais c'est ce que j'ai ressenti. Je veux dire quand on discute ensemble, on passe du chaud au froid. On peut parler de choses vraiment intimes et deux minutes plus tard se disputer comme des cons. Depuis ce matin ça n'arrête pas. Et même si les disputes sont bénéfiques pour un couple, je n'en veux pas tout les jours !
Draco se sentit tout chose de l'intérieur et contre toute attente, il prit Harry dans ses bras et le serra fort.
'-Je suis désolé. C'est de dépenser tout ce fric qui me monte à la tête, je crois. Et le manque de câlins de ce matin.
'-Oh, donc ce matin tu as piqué une crise parce que j'ai écourté la séance et tout à l'heure tu m'as dit pouvoir t'en passer pendant deux jours. Le taquina le gryffondor.
'-Et bien oui. Avec un peu de volonté, tout est possible. Répondit hautainement le serpent avant de rigoler et de serrer encore plus son lion.
Harry profita de l'étreinte encore un long moment, puis il se rappela d'où ils étaient et il décida d'y mettre fin.
'-Dray, c'est pas parce qu'on est au rayon nettoyage que tu dois faire ta ménagère en chaleur. Le nargua t'il.
'-Harry ! S'écria le serpent choqué.
Ledit Harry lui tira la langue et lui attrapa la main pour se diriger dans un autre rayon.
'-Je ne suis pas une ménagère ne chaleur. Bouda Draco.
'-Non, c'est vrai. Admit Harry. Tu es bien plus beau qu'une ménagère.
'-Et plus sexy !
'-Et plus sexy.
'-Et plus intelligent !
'-Et plus intelligent.
'-Et beaucoup plus puissant !
'-Ca, ça reste à prouver.
Il se reçut une tape sur la tête.
'-Et beaucoup plus puissant. Admit finalement Harry.
'-Bien, tu vois quand tu veux!
Ils traînaient à présent dans le rayon sucreries, chips et chocolat.
'-Non Harry, ne prend pas ça. Le sermonna Draco.
'-Et pourquoi ? Demanda insolemment le griffon.
'-Parce que c n'est pas bon pour ta peau.
'-Mais c'est bon pour mon estomac !
'-Mais très mauvais pour ..
'-Dray mon cœur, Tu m'as déjà bien regardé ? Je peux manger n'importe quoi, je ne grossirais pas et ma peau n'a aucun problème. Je suis assez nerveux et actif pour ingurgiter une double ration de nourriture.
'-Ce n'est pas une raison pour …
'-Bien sure que si ! Je profite des bonnes choses de la vie tant que je le peux !
'-Pourquoi tant que tu le peux ? Demanda craintivement Draco.
'-Dray, as-tu vu dans quel monde nous vivons ? Tu connais assez mon histoire pour savoir que mon espérance de vie ne dépasse pas ma majorité. Ou du moins, après Poudlard, c'est le trou noir.
'-Ne. Dis. Plus. Jamais. Ca ! Siffla le blond. Tu ne sais pas de quoi ton avenir sera fait !
'-Dray, mon ange. Je..
'-Non ! Il n'est pas question que tu parles encore une fois comme ça devant moi. Je ne le supporterai pas une seconde fois ! Tu m'as comprit ?
'-Oui. Murmura Harry pour toute réponse.
Sur ce, Draco le reprit dans ses bras et il enfuit son nez dans le cou de son amoureux. Harry lui caressait le dos d'une main et de l'autre, il remplissait le chariot de gougouilles.
Ils se séparèrent et Draco avisa le caddy. Il haussa un sourcil interrogateur mais devant la mine innocente d'Harry, il comprit bien vite d'où venait ce surplus de nourriture. Mais il décida de faire l'impasse pour cette fois. Le survivant ne put empêcher un sourire de pure victoire de venir incurver ses lèvres.
'-Ne crie pas victoire mon chéri, ce n'est que partie remise. Le prévint Draco.
Harry déglutit difficilement mais changea son sourire victorieux pour celui innocent d'un enfant.
'-Et n'essaye même pas de m'attendrir, ça ne marche pas. Je suis un vil serpentard sans foi, ni loi !
'-Ca, ça reste à prouver. Démentit Harry. Tu n'es pas un vil serpentard, tu es le parfait prototype du serpentard. Et tu n'es pas sans foi, ni loi, mais tu utilises tout les moyens mis à ta disposition pour arriver au but que tu t'es fixé. Ne te dénigre pas comme ça.
Draco resta pantois devant le discours du griffon, jamais il n'aurait pût, ne serai-ce qu'imaginer ce qu'il venait de dire. S'il ne s'était pas retenu, il aurait fait l'amour au gryffondor dans le magasin, au milieu de tout le monde. Mais il était bien élevé, il se contenta donc de lui prendre la main et de lui faire le sourire le plus radieux de sa réserve.
Harry le regarda un long moment, paisible, puis il le tira par le bras et il l'emmena dans un autre rayon.
'-Bon, les épices ! S'exclama Harry. Tu préfère les plats bien relevés ou normaux ?
'-Normaux.
'-Ok et tu préfères la mayonnaise ou le ketchup ?
'-Cocktail.
'-T'es pas chiant, donc. Et les boissons pétillantes ou plates ?
'-Harry que boivent les moldus ?
'-Ah oui, bon, je vais prendre un peu de tout. Tu goûteras et tu me diras quoi.
'-Harry, ce n'est pas nécessaire tu sais.
'-Si mon ange, nous allons faire un voyage culturel et goûter et voir tout ce que nous pourrons.
'-Ry ? Le voyage culturel, il comprend les crèmes de beautés moldues ?
'-Bonjour Gaël.
'-Oh bonjour les garçons, je vous présente Tania, ma fiancée.
La jeune femme était petite et un peu potelée mais vraiment mignonne. Elle avait de longs cheveux roux bouclés qui cascadaient sur son dos. Elle était habillée en noir, assez sexy, un décolleté et une jupe fendue, accompagné de bottes hautes.
Ils se saluèrent poliment et Tania s'excusa auprès d'eux, elle avait un autre rendez-vous.
'-Alors les gars et vos tatouages ?
'-Parfait ! S'exclama Harry. J'ai vu une bonne femme me reluquer pendant dix minutes sur la plage.
'-Qui ça ? S'énerva rapidement Draco.
'-Dray, on s'en fout! Elle regardait mes tatous ave, presque, de l'admiration.
'-Alors ça c'est un compliment pour le jeune tatoueur que je suis ! S'amusa Gaël.
'-Dis-moi qui c'est et je lui éclate la tronche, femme ou pas ! Râlait Draco.
Antoine lui posa calmement une main rassurante sur l'épaule.
'-Draco ce n'est pas en tuant tout ceux qui le regardent que tu vas t'assurer de son amour éternel. Enonça t'il sagement.
Et les 3 jeunes hommes restèrent soufflés, les yeux en ballons, à regarder Antoine comme s'il était un extra-terrestre.
'-Bien …Bien-sure. Balbutia Draco. Je .. Je… plaisantais.
'-Même Draco. Etre un peu jaloux, c'est normal et nécessaire mais être trop jaloux, ça tue l'amour.
'-Je le retiendrai. Murmura Draco plus pour lui-même en baissant les yeux.
Cette attitude brisa le cœur d'Harry qui se précipita pour le prendre dans ses bras. Gaël se rapprocha d'Antoine et passa un bras autour de ses épaules.
'-On fait peine à voir, hein ? Rigola Gaël au bout d'un moment. Un veuf, un jaloux, un écorché vif et un orphelin.
'-Au moins, on est sur la même longueur d'onde. Proposa Harry.
'-Je ne savais pas que vous étiez veuf Antoine. Demanda Draco.
'-Cela va faire 5 ans que ma femme est morte d'un cancer du sein. L'une des parties de son corps que je préférais m'a fait un sale coup. Que voulez-vous, c'est dur mais c'est la vie.
'-Il dit ça maintenant, mais il ne tenait pas le même discours il y a 3 mois et je suis sure que celui-ci n'est pas improvisé. Le railla gentiment Gaël.
'-Bon, on va y aller maintenant. Se reprit Antoine. Y'avait rien de nouveau dans la gazette de chez vous, ni de chez nous. Et en plus la route est longue et on a plein de trucs à charger et décharger.
Ils se saluèrent et les trois acheteurs reprirent doucement le chemin du parking.
'-J'espère seulement que cette maudite pluie a enfin cessée. Maugréa Antoine.
Harry et Draco portaient leurs sachets avec beaucoup de difficultés et Antoine dû leur prêter main forte sinon, ils n'y seraient jamais arrivés.
Malheureusement, la prière d'Antoine ne fut pas exaucée et c'est aussi lentement qu'à l'arrivée qu'ils regagnèrent leur demeures. Draco avait remarqué la bâche sur le coffre qui n'y était pas au départ de la plage, il se questionnait dessus mais n'osait le demander clairement à Antoine.
Il eu sa réponse à l'arrivée. Antoine ne s'arrêta pas devant son magasin, comme d'habitude, mais il les conduisit jusque devant chez eux.
'-Pourquoi ? Ne put s'empêcher de demander le survivant.
'-Surprise ! S'exclama Antoine. Et aussi une mauvaise, le vitrier ne viendra pas demain, il pleut trop, il faut que ça sèche. Allez, montez vite vos courses et venez m'aider.
Ils sortirent presque en sautant de la voiture et montèrent leurs sachets, il fallu deux voyage pour y arriver. Antoine avait soulevé la bâche mais ne l'avait pas retiré complètement. Lorsqu'ils arrivèrent près de lui, les garçons hoquetèrent de surprise.
'-Mais c'est un frigo ! S'exclama Harry.
'-Mais c'est immense ! Lâcha Draco. Comment va t'on le monter ?
'-Avec de l'huile de coude et de la force. Répondit Antoine. Au boulot !
Ils durent transporter le frigo à couvert avec la bâche dessus pour éviter de mouiller la machine. Ensuite Antoine la bougea et ils purent monter les marches plus facilement. Ils installèrent le réfrigérateur dans un coin de la cuisine et Antoine donna ses instructions.
'-Ne l'allumer pas avant 24 heures et gardez le propre, sinon…
'-Promis ! S'exclama joyeusement Harry. Ca tombe bien en plus, on avait acheté plein de trucs qui doivent être mit au frais.
Sur ce, le vieil homme les quitta. Draco se laissa littéralement tomber sur le canapé alors qu'Harry rangeait les courses.
'-C'est lourd cet engin ! S'exclama Draco au bout d'un moment. J'ai les bras aussi mous que de la gelée !
'-Ca c'est pas nouveau ! Se moqua Harry.
'-Qu'est ce que tu entends par la ? Fit semblant de se fâcher le serpentard.
'-Tu as très bien compris ce que je sous-entends. Continua le griffon, imperturbable.
'-Tu sous-entends donc que je n'ai pas de force ?
'-Si tu veux, je dirai plus qu'un bébé de 6 mois a plus de muscles que toi.
Aussi silencieusement que rapidement, le serpentard se retrouva juste derrière le brun.
'-Répète un peu pour voir ? Susurra dangereusement le blond à l'oreille de son compagnon.
Harry déposa calmement ce qu'il avait en main et se retourna rapidement pour attraper le blond par la taille. Et sans lui laisser le temps de se débattre ou de rouspéter, l'embrassa amoureusement mais férocement.
Draco ne put que gémir dans la bouche de son petit ami, piégé sans autre solution que de lui répondre. Les bras du blond s'enroulèrent autour du cou du survivant tandis que celui-ci resserrait davantage sa prise sur les hanches de son amour. Le baiser se fit plus virulent, aucun des deux ne voulant quitter la bouche tant aimée, ils reprenaient leur respiration difficilement entre deux échanges. Harry poussa un peu Draco et celui ci cogna la table, le brun souleva alors le blond pour qu'il se retrouve assis sur le meuble en bois. Bientôt, il fut couché dessus, les mains se firent baladeuses et
BOUM
Le tonnerre venait de résonner dans la pièce, un volet avait claqué sous la force du vent, s'arrachant de ses gonds et surprenant nos deux protagonistes.
Ils se séparèrent et se regardèrent longuement, rouges d'effort et gêné de cette mini folie. Il était trop tôt, beaucoup trop tôt pour aller si loin. Harry reprit ses esprits et partit jeter un coup d'œil au volet tandis que Draco finissait de ranger la marchandise.
'-C'est fou ça ! S'exclama Harry au bout d'un moment. Le bois s'est carrément fendu et séparé du volet. Il faut en racheter un nouveau !
'-Harry, ne reste pas dehors sous la pluie, tu vas prendre froid. Rentre s'il te plait. Fut tout ce que put répondre le serpentard, bien trop choqué et chamboulé par tout ce qui venait d'arriver.
On était à deux doigts de le faire ! Je n'ai quand même pas rêvé de son érection ! Et puis, pour une fois qu'il prenait les devants, merde quoi ! Fichu tonnerre, fichu éclaire, fichu volet et fichu appartement en ruine ! A deux petits doigts de réaliser mon fantasme le plus torride des trois derniers jours ! Il ne me touchera même plus de la journée si ça se trouve. Arg, je hais les orages, c'est décidé ! Avant je vous adorais mais maintenant c'est fini, vous êtes mes nouveaux ennemis ! Et je ferai en sorte qu'Harry me console pendant les orages, na !
'-Dray ? Ca va ? Ca fait 5 minutes que je t'appel.
'-Oui, oui, je vais bien. C'est juste que, les orages dans ce taudis me laissent songeur.
'-A propos, on devait monter au grenier voir s'il y avait des fuites. Tu viens avec moi ?
'-Oui, je prends des bougies et je te suis.
Ils grimpèrent à l'étage, chacun tenant une bougie dans la main et passèrent la trappe qui menait à la seule pièce non visitée de la maison. Il y faisait sombre et sale, mais les éclairs qui passaient par les deux petites lucarnes éclairaient la pièce par moment, dévoilant ainsi le bordel considérable qui y régnait.
Et bien sur, les fuites qui formaient déjà de grosses flaques sur le sol bétonné. En y regardant de plus près, Harry s'aperçut que trois grosses fuites et deux plus petites formaient ce mini étang. Donc que le toit n'avait pas besoin d'être entièrement refait mais il nécessitait quand meme une sérieuse retouche.
'-Dray, tu veux bien descendre chercher des seaux en bas s'il te plait. Je vais déplacer certaines choses pour ne pas qu'elles pourrissent.
Draco acquiesça et descendit rapidement, pendant qu'Harry relevait ses manches et paraît à l'assaut des grosses malles. Puis il lui vint subitement une idée, qui n'avait absolument rien à voir avec les fuites et cette maison.
Quand Draco revint avec les différents pots et seaux qu'il avait pu trouver ainsi que des serpillières pour essuyer à terre, Le brun lui fit part de son idée.
'-Dray, j'ai pensé à un truc. On pourrait demander à Gaël de nous prêter ses livres et grimoires de Beauxbatons, dans les matières qu'on préfère bien sure. Je veux dire, il y a certainement des choses que nous pourrons apprendre ?
'-C'est pas une mauvaise idée en effet. Les Français sont très connus pour leurs poisons et Fleur Delacour n'était pas une si mauvaise sorcière. Oui, il faudra demander à Antoine qu'il lui fasse passer le message. Mais d'abord nous devrons finir nos devoirs de vacances. Allez au boulot, Mister Potter !
Pendant une demi-heure, ils essuyèrent l'eau, poussèrent les meubles et malles encombrant le passage et jetèrent des seaux d'eau au dehors. Quand la pièce sembla un peu plus propre et sèche, ils décidèrent d'arrêter là et de descendre manger un bout.
'-Tu te rends compte qu'il est déjà 20h30 ! S'exclama Draco en entrant dans l'appartement.
'-Non, je n'ai pas vu le temps passer. Cette journée était vraiment bizarre. Lui répondit Harry dans un souffle fatigué. Vivement mon lit.
'-D'abord on mange et ensuite on va un peu travailler pour l'école. Et à 10 heure, au dodo. Ca te va comme horaire ?
'-Oui. Tu veux manger quoi ?
'-Ce qui se fera rapidement car j'ai très faim.
'-Baguette et charcuterie ?
'-Ok, je mets la table pendant que tu sors tout.
En 5 minutes tout était prêt et ils étaient attablés, déjà en train d'engloutir tout ce qui leur tombait sous la main. Ils finirent de manger et débarrassèrent la table, avant de se vautrer dans le canapé, chacun un bouquin dans les mains et de se mettre à travailler pour la rentrée.
Ils ne parlèrent presque pas, se contentant de se frôler lorsque le silence devenait trop lourd, juste pour s'assurer de la présence de l'autre. Et à 10 heure, comme prévu ils partirent se coucher.
Draco se changea dans la salle de bain, pendant qu'Harry faisait de même dans la chambre. Ils s'allongèrent en même temps et Draco attrapa la main d'Harry pour qu'elle lui serve d'oreiller, vu que celui-ci semblait avoir peur de le toucher.
'-Bonne nuit Dray.
'-Nuit Ry'.
Voilà ! J'en ai mit du temps pour le faire ce chapitre ! Je l'ai commencé avant la mort du pape et me voilà le finissant le jour de la mort du prince Rainier, j'espère qu'il ne portera pas malheur. Triste paques que nous avons là ! M'enfin, c'est la vie, et justement, longue vie aux lecteurs de dans un long moment et ziboux !
