Une excellente blague

Harry entra dans l'infirmerie. Ginny s'était évanouie dans ses bras.
-Mme Pomfresh, venez s'il vous plaît.
-Oui, qu'y a t-il? OOOOOh par Merlin, qu'est il arrivé à miss Weasley?
Elle regardait l'uniforme de la jeune fille complètement déchiré
-Elle vient de subir le sortilège 'Doloris'.
-Par qui?
-Par Voldemort
-Où est il?
-Il est partit dans la maison des Jedusort, ou plus exactement je l'ai fait partir.
-Mais... commença Mme Pomfresh mais Harry la coupa
-Occupez vous de Ginny, elle s'est juste évanouie quand l'on traversait le couloir des enchantements. Bon je vais retourner en cours. Je viendrais après le repas de midi.
Et il partit.
Dans le couloir il croisa le professeur Dumbledore.
-Harry? Que fais tu ici?
-Je viens d'accompagner Ginny à l'infirmerie car Voldemort l'avait enlevée mais elle a refusé de le suivre. Ils sont venus me prévenir et j'y suis allé et bien entendu je l'ai fait partir. Bon, je dois retourner en cours, si vous voulez plus d'informations je vous les dirais ce soir. A toute à l'heure.
Le professeur Dumbledore le regardait s'éloigner, il était stupéfait, Harry venait de lui parler d'un événement tragique puisque Voldemort venait de pénétrer dans l'enceinte du château et il lui avait raconté comme si c'était habituel.
Lorsqu'Harry rentra dans la salle de classe, tout le monde se retourna. Harry vit que Ron pleurait sur l'épaule d'Hermione. Le professeur s'approcha d'Harry.
-Où est le seigneur des ténèbres?
-Chez lui
-Comment ça?
-Il est partit plus précisément, je l'ai fait partir
-Pardon?
-Oui, une menace qu'il n'a pas pris à la légère.
-Comment vous le savez?
-J'ai sentit une peur grandir en moi mais ce n'était pas la mienne car je n'ai pas peur de ce crétin.
-Crétin?
-Oui, il le sait que je serai venu ou que le directeur l'aurai su. Mais bon, je suppose qu'il est plus puissant que plus intelligent, on ne peut pas tout avoir. Il rigola après avoir sortit ces mots.
-Harry? demanda Ron
-Oui
-Comment vas Ginny?
-Très bien, elle est juste évanouie, je l'ai apportée à l'infirmerie, on pourra la voir après le déjeuner.
-Merci, merci, tu l'as sauvée pour la deuxième fois. Ron l'étreignait avec force
-Ce n'est rien, tu sais que je mourais pour ceux que j'aime.
-Mais tu es quand même fou, tu aurais pu mourir.
Harry éclata de rire.
-Moi? Mourir? Non, je prendrais l'autre sens de la prophétie. Il posa sa baguette, reprit sa potion où il en était et ne dit plus un mot.
Tout le monde le regardait, le professeur Rogue le regardait intensément. A la fin du cours tout le monde apporta son flacon rempli de potion. Même Harry avait fini à temps.
-Harry je voudrais te parler.
Harry se retourna, le professeur Rogue venait de l'appeler par son prénom. Tous les Serpentards le regardait ainsi que les Gryffondors.
-Oui, je range mes affaires et je viens.
Quand tous les élèves furent partis, Harry dit à Ron et Hermione qu'il les rejoindra à la Grande Salle.
-Harry
-Oui professeur
-Qu'avez vous dit à Voldemort pour qu'il s'en aille?
-Je lui ai juste dit que si il ne voulait pas mourir plus tôt, il devait partir immédiatement.
-C'est tout?
-J'avais toute ma puissance présente aussi.
-Comment ça?
-VENEZ A MOI
Les trois ombres apparurent immédiatement et allèrent dans Harry, la lumière dorée apparut de nouveau.
-Voilà toute ma puissance.
-Très impressionnant
-Vous pouvez y aller de nouveau, dit Harry à ses parents et Sirius
-Pourquoi nous as tu fait venir, demanda Sirius sans que Rogue ne l'entende.
-Pour montrer pourquoi Voldemort est partit
-A ok, bon à ce soir, répondit Sirius
-A ce soir
Et les trois ombres partirent
-Qui sont ils?
-Vous me promettez de ne rien dire au professeur Dumbledore?
-Oui, promis
-Ce sont mes espions
-Pardon?
-Oui, ils peuvent se rendrent invisible et ils espionnent Voldemort.
-Pourquoi ne rien dire au Directeur?
-Car il voudrait tous savoir, lui aussi à ses espions, j'ai les miens. Ce qui ai plus avantageux, c'est qu'eux, ils ne peuvent pas mourir.
-Que sont ces créatures?
-Ce ne sont pas des créatures mais je n'en dirai pas plus.
-Juste une question
-Laquelle?
-Je comprends que vous ayez des espions mais pourquoi ne pas en parler au directeur?
-Car comme je vous l'ai dit, il voudrait tout savoir, et si il s'attaque ou veut s'attaquer à un de mes proches, il voudrait m'empêcher de le sauver.
-Pourquoi dites vous ça?
-C'est ce qu'il a voulu faire pendant l'été de ma quatrième année. Je n'étais au courant de rien, je ne savais rien donc si il arrivait quelque chose à quiconque, je ne l'aurai jamais su et je ne veux plus revivre ça. Il m'a laissé dans l'ignorance pendant les deux mois de vacance de cet été aussi. Heureusement que Ron m'envoyait la gazette du sorcier tous les jours. Il ne m'a rien envoyé, il m'a laissé vivre le plus horrible des étés que je n'ai jamais vécu, c'était horrible, surtout quand mon oncle et mon cousin ont su que Sirius était mort. Mais vous, vous ne saurez jamais ce que j'ai éprouvé.
-Oh si, je le saurai, LEGILIMENS
Le tourbillonnement d'images se fit à nouveau. Harry voyait son oncle et son cousin rirent en disant qu'il était mort et qu'Harry n'était plus qu'un simple orphelin. Lorsqu'il pleurait la mort de Sirius, les rêves puis il était de nouveau au ministère.
-Non, je ne veux pas le voir, NON
À ce moment, il se vit en train de ranger son balai de quidditch. Un garçon de Serpentard s'avançait vers lui, lorsqu'il était à sa hauteur il lui dit:
-Ca c'est pour avoir gagner le match.
Et le Serpentard le frappa, et il se vit tomber par terre. Puis une autre voix se fit entendre.
-Ca de ma part.
Le Serpentard se retourna et Harry vit une fille avec les cheveux auburn et des yeux vert brillant. C'est à ce moment qu'Harry comprit que c'était un souvenir de Rogue, que le garçon qu'il avait prit pour lui était son père et que la fille n'était autre que sa mère. Harry décida qu'il en avait assez vu et sortit de la tête de Rogue.
-Co...Comment avez vous pu contrôler l'avancer des souvenirs?
-Je ne sais pas
-Mais vous avez vu un souvenir que vous n'aurez jamais du voir.
-Si, comme ça je sais pourquoi mon père vous haïssait autant et il est remonté dans mon estime.
-Bon, changeons de sujet. Je vois que vous vous êtes amélioré et de ce fait je voudrais reprendre les cours d'occlumencie.
-Le professeur Dumbledore n'en saura rien, déclara Harry
-Bien sur que si
-Alors je ne les ferais pas
-Vous les ferez
-Pas question
-Pourquoi?
-J'ai mes raisons
-Vous êtes comme lui, cela m'étonne que vous ne soyez pas de sa famille.
-Si il aurait été de ma famille il ne m'aurais jamais laisser seul. Hurla Harry
Puis il partit de très mauvaise humeur en claquant la porte.
Le professeur Dumbledore le vit sortir des cachots en colère. Il décida donc d'aller parler au professeur des potions. Lorsqu'il entra, il vit le professeur à son bureau, il était très étonné et il se posait des questions.
-Severus, que c'est il passé?
-Oh, je ne vous ai pas entendu professeur Dumbledore, il avait sursauté
-Que c'est il passé pour qu'Harry soit aussi en colère?
-Ben, c'est à votre sujet
-Ah oui? Qu'avez vous dit?
-On parlait des cours d'occlumencie que je voulais continuer après qu'il est arrêté mon attaque mais il m'a demandé de pas vous le dire, je lui ai demandé pourquoi, il m'a répondu qu'il avais ses raisons, alors je lui ai dit que lui et vous, vous vous ressembler beaucoup et que cela m'étonnais que vous ne soyez pas parents. Et je n'ai pas trop compris pourquoi, Harry s'est mis dans une colère noire et a hurlé que si vous étiez de sa famille, vous ne l'auriez jamais laissé seul.
Dumbledore s'assit et quelques larmes coulèrent le long de ses joues.
-Professeur? Que vous arrive t-il?
-Je vais vous éclairer, je suis l'arrière grand père de Harry
-Vous l'êtes?
-Oui
-Donc c'est pour ça qu'il est en colère, il ne vous a toujours pas pardonné?
-Non, le week end quand il est allé au QG de l'Ordre, le soir il venait de découvrir que j'étais son arrière grand père.
Le professeur Rogue et le directeur continuèrent à parler comme ça jusqu'au dîner et Rogue le mit au courant de ce qu'Harry avait vécu pendant les vacances.
L'après midi se passa pas très joyeuse, Harry était très en colère et avait refusé d'être avec ses amis. Il restait dehors près du lac. Il n'entendit pas la personne arriver derrière lui.
-Harry, que fais tu ici?
C'était Lily
-Salut maman
-Je préfère que tu m'appelles Lily si ça ne te dérange pas.
-Non c'est juste que j'aie besoin de quelqu'un de ma famille, quelqu'un qui ne m'a jamais laissé seul.
-Ah, encore cette histoire avec Albus
-Le professeur Dumbledore
-Il ne faut pas lui en vouloir
-Il m'a caché qui j'étais, et mon avenir
-Mais c'était pour te protéger
-Je sais mais ce qui m'a fait mal c'est de savoir qu'il était de ma famille et qu'il ne me l'avait jamais dit.
Lily s'assit près de lui.
-Je sais c'est dur mais il faut que tu lui pardonnes.
-Comment?
-Dis lui ce que tu as sur le coeur, déjà ça te feras du bien et cela vous remettra ensemble.
Harry sourit
-Je sais qu'il te manque
-Pourquoi dis tu ça?
-Ecoute ça se voit, quand tu le vois, dans tes yeux on peut voir que tu voudrais lui crier dessus, le prendre dans les bras, t'excuser, pleurer, tu l'aimes trop.
Harry la regardait incrédule mais elle continuait.
-Même si tu le voyais en tant que directeur, tu le prenais comme une personne de ta famille, tu l'aimes comme Sirius mais c'est moins fort que l'amour que tu nous portes.
-Tu vois tout ça?
-Oui
-Tu as tout à fait raison, il commença à pleurer
-Non ne pleure pas, mais dis à Albus se que tu ressens, dis lui le mal qu'il a fait et arrêtes de lui faire la tête, il est aussi malheureux que toi.
Harry releva sa tête:
-Tu en ais sur?
-Sur, parole de sorcière, elle lui souriait
-D'accord je lui dirai
-Non, tu y vas tout de suite
-Pas question
-Harry James Potter vous allez m'écouter, cria Lily
-Comment sais tu mon deuxième prénom?
-J'aurai mis celui que j'aime en deuxième, mais ne changes pas de sujet et tu vas venir.
-Non, répondit calmement Harry
-OH SI.
Elle prit Harry par le bras, elle le tirait si fort qu'il était obligé de la suivre pour qu'il ait moins mal.
-J'ai maté des têtes beaucoup plus pénible que toi alors ce n'est pas la peine de me tenir tête.
Elle passa devant Ron et Hermione qui les regardaient puis devant Malefoy.
-Alors Potter on se fait traîner par une fille.
Ni une ni deux Lily s'arrêta nette et gifla Drago.
-Ne dis plus de mal à Harry sinon se sera plus qu'une simple gifle.
Elle partit en reprenant le bras d'Harry qui avait essayé de se faufiler.
-Non, toi tu pars pas et tu iras
-Mais pas aujourd'hui
-NE DISCUTES PAS, hurla Lily
Tous les élèves les regardaient ainsi que les professeurs qui circulaient dans le couloir. Ils arrivèrent avec le manque de volonté d'Harry et la détermination de Lily au bureau de Dumbledore. Lily toqua.
-Entrez
-Albus tu dois parler avec Harry
Harry était resté distant.
-Tu viens toi, dit elle à Harry en le reprenant par le bras et le força à s'asseoir devant le bureau de son arrière grand père.
-Comment ce fait il qu'Harry soit dans mon bureau alors que je vois qu'il ne veut pas me parler? demanda Dumbledore
-J'ai parlé avec lui près du lac et j'ai constaté qu'il te manquait et inversement alors je l'ai forcé à venir.
-Je vois, dit calmement Dumbledore
-Bon je vous laisse mais aucun de vous deux ne viendra manger tant que vous n'êtes pas réconciliés et ne vous en faite pas je le verrai.
Elle partit du bureau laissant seul Harry et Dumbledore.
Ils parlèrent longuement, quand ils descendirent au repas du soir, il avait déjà commencé depuis une vingtaine de minutes.
Ils arrivèrent en rigolant. Harry alla de nouveau à sa table et Dumbledore retourna à sa place.
-Alors vous êtes enfin réconciliés? demanda Lily
-Oui, grâce à toi, merci Lily
-De rien
Ron, Hermione, Ginny et James les regardaient d'une drôle de façon.
-Ah oui, j'ai oublié de vous dire j'ai forcé Harry à parler avec Albus pour qu'ils soient à nouveau ensemble, cela n'a pas été facile, Harry tient beaucoup de James.
-Pardon? demanda James
Tout le monde riait sauf Ginny
-Pourquoi il doit tenir de James?
Ron stoppa et lui dit très vite
-Car ils se ressemblent énormément
-Ah d'accord, dit elle mais elle n'avait pas l'air convaincu.
A ce moment trois ombres arrivèrent.
-Harry, dit Ron, ils veulent te parler
-Harry les regarda et sourie
Ils rentrèrent en lui, il sourit puis au bout de quelques minutes, il éclata de rire.
Il riait tellement qu'il du sortir de la Grande Salle. Ron qui voulait savoir ce qui s'était passé, alla retrouver Harry. Les élèves et les professeurs purent entendre juste quelques mots.
-Parents...blague...Voldemort...signature...partit...hurlement.
Puis Ron accompagna Harry dans son fou rire. Une trentaine de minutes plus tard, ils rentrèrent en souriant. Tout le monde les regardait.
-Qu'est ce qui s'est passé? demanda Hermione
Ron et Harry se regardèrent et éclatèrent à nouveau de rire
-Bon cela ne vaut même pas la peine de continuer, déclara Lily, ils n'arrêteront pas.
A la fin du dîner, Harry alla vers Remus.
-Même heure, même endroit. Ah! Il faut que J te racontent quelque chose franchement c'est trop drôle enfin pour moi et Ron, on s'est bien maré.
-Oui, j'ai remarqué.
-Bon à toute à l'heure.
Vers minuit, Ron et Harry quittèrent la salle commune, ils croisèrent le concierge mais celui ci partit en courant.
-Que lui arrive t-il?
-Ben, depuis qu'il a vu mes parents me porter il a peur de moi.
-Cool, tu peux faire tout ce que tu veux.
-Ouai mais je veux juste les voir.
-OK, mais dépêchons sinon on va être en retard.
Ils arrivèrent devant la salle sur demande.
-Harry vas-y, déclara Remus
-Pourquoi tu ne peux pas le faire Remus, demanda Ron
-Car je n'ai pas assez de puissance, souffla Remus pour que juste Ron puisse entendre. Pendant ce temps, Harry avait fait apparaître une porte et y était entré et avait fait apparaître ses parents ainsi que Sirius. Ce qu'il ne savait pas c'est que le professeur Dumbledore avait fait apparaître un rectangle qui montrait ce que faisait Harry. Il l'avait vu faire apparaître ses parents et son parrain et que Ron et Remus le savaient.
-Alors James qu'est ce que tu a dit à Harry pour qu'ils rigolent autant?
-Ben, Sirius et moi nous n'avions pas pu nous empêcher de faire une petite blague à Voldi.
-D'abord Lily a fait apparaître une plume et du parchemin. Attiré par ces apparitions Voldemort regardait la plume qui écrivait. C'était Lily qui la guidait, dit Sirius
-J'ai écrit \\\\"Coucou Voldi, on voulait te dire quelque chose\\\\" et en dessous j'ai marqué BOUH en très grosses lettres. On a signé notre parchemin en mettant J, L, S
-Tu aurais du le voir, il est partit en courant en poussant un hurlement de peur si grand que James était mort de rire.
Remus qui ne pu se retenir éclata de rire. Il fut rejoint très vite par les autres. Albus rigolait aussi dans son bureau.
Harry et Ron allèrent se coucher en pensant à l'excellente blague qu'avaient jouée les parents et le parrain d'Harry. Remus avait aussi prévenu Harry que le début du club de duel commencerait le jour de noël.