Une réunion de l'A.D stupéfiante
Après
avoir raconter de A à Z ce qui c'était passé,
les élèves avaient repris leur fou rire, mais tous les
professeurs étaient stupéfaits. Quand ils furent
partis, Harry prit sur ses genoux sa Ginny mais lorsqu'il voulu
l'embrasser, elle se dégagea de son étreinte et se
mis à côté de lui.
-Qu'est ce qu'il y a ?
Demanda Harry stupéfait
-Il y a que tu as embrassé
une autre que moi ou plutôt un autre.
Harry la regarda
bouche béé. Elle se retourna et fit semblant d'être
triste.
-Tu l'as préféré.
-Ginny, est ce
que tu te sens bien ?
-Tu l'as préféré,
redit elle encore une fois.
Harry la regarda dans les yeux.
«
Je peux le faire culpabiliser comme je veux, c'est trop drôle
».
Harry sourit intérieurement.
-Tu as raison, je
l'ai préféré.
Le sourire de Ginny
s'évanouit et un regard triste remplaça la malice
qu'avaient ses yeux. En voyant cette tête, Harry ne pu se
retenir et éclata de rire. Il prit tendrement la tête de
Ginny dans une main et l'embrassa tendrement.
-La prochaine
fois, ne t'amuse plus de me faire culpabiliser.
Ginny comprit
tout de suite, se leva et cria à en effrayer tout le monde
sous les yeux amusés d'Harry.
-HARRY JAMES POTTER, JE
T'INTERDIS DE LIRE DANS MES PENSEES.
Il se leva et s'approcha
d'elle tel un félin sur sa proie.
-Cela dépend,
fais le moi comprendre.
Les joues de Ginny devinrent rouges de
gène, son frère ne savait rien, alors elle leva sa main
mais Harry fut le plus rapide. Il la stoppa et l'embrassa d'un
amour retenu pendant trop longtemps, ceux qui surprirent plusieurs
personnes.
Lorsqu'ils la lâcha, il la prit dans ses bras
et se téléporta dans la chambre.
Le lendemain
matin, Ginny ouvrit les yeux et croisa deux émeraudes, elle
sourit, les caresses de l'autre nuits avaient été si
tendres qu'elle se sentait au paradis. Elle s'approcha du visage
de celui qu'elle aimait et l'embrassa doucement sur les
lèvres.
-Bonjour, dit elle dans un sourire.
-Bonjour,
lui répondit il d'une voix douce
Il s'approcha et
recommença à faire onduler sa main sous les courbes
parfaites de sa fiancée.
Celle-ci ce prit vite au jeu et
passa ses main en dessous du haut du pyjama de son amant.
Bientôt
elle fut au dessus de lui à l'embrassant passionnément
sans rompre les caresses qu'ils se faisaient mutuellement. Harry
approfondissait toujours les choses sans trop aller plus loin, ce qui
faisait enrager sa compagne.
Mais malheureusement les gémissements
provoqués par le couple en manque d'affection, réveillèrent
Hermione, Seamus et Dean.
-Dites les tourtereaux, si on vous
dérange vous nous le dites, déclara Seamus en
souriant.
Mais il du sauter de son lit pour éviter un
éclair qui tapa le mur.
-Harry t'es fou, s'exclama
Hermione en réveillant le reste du dortoir.
-Non, ce n'est
pas moi cette fois ci. Répondit ce dernier.
Le rideau
s'écarta laissant voir une Ginny folle de rage.
Autour
d'elle, une aura de puissance tournait. Elle s'avança vers
Seamus mais James s'interposa.
-Calmes toi, il voulait juste
rigoler.
Elle grogna.
-D'accord, d'accord, la prochaine il
saura qu'il ne faudra plus vous déranger durant votre réveil
quotidien.
Ginny voulu répliquer mais le corps encore
brûlant de son amant se plaça derrière elle en
lui soufflant quelques mots d'amour.
Après ce très
bon réveil, LilyJ arriva dans le dortoir (elle ne voulait pas
dormir avec James de peur de désobéir au
règlement).
-Qu'est ce qu'y c'est passé
?
Arrivé dans la grande salle, LilyJ n'arrivait plus
à arrêter de rire et lorsque sa respiration redevenait
normale, il suffisait d'un regard vers Harry ou Ginny pour que cela
reprenne.
Ginny, elle, était assez perdue, comment avait
elle fait apparaître un éclair sans baguette.
Elle y
pensait depuis le moment où elle avait réalisé
ce qu'elle avait fait. Bien entendu, elle s'était excusée
mais son interrogation était beaucoup plus forte.
Harry qui
était à côté, la regardait, elle était
pensive. En se rappelant de la crise de nerfs qu'avait eu Ginny à
propos de CE pouvoir, il se ravisa et lui demanda gentiment.
-Ma
puce, que t'arrives t'il ?
-Pourquoi me le demandes tu puisque
tu peux lire dans mes pensées.
-Je n'ai pas oublié
la discussion de hier soir, t'en souviens tu ou ton esprit est prit
par autre chose ?
-…
-Raconte moi.
Le ton de la phrase
était plutôt réconfortant. Il passa ses bras
musclés autour de sa taille et la prit dans ses bras comme
pour l'aider à se détendre. Tous deux, sur leur petit
nuage ne remarquaient pas les têtes qui les regardaient avec
attendrissement ou dégoût (Serpentard).
Ginny comme
si le corps de son amant était une douce mélodie, elle
se laissa aller.
Quand elle eut fini, les conversations avaient
repris. Harry se pencha vers elle.
-Si tu peux faire de la magie
sans baguette c'est à cause du lien qui nous unit, tu peux
en faire que lors des grandes émotions, avec un peu
d'entraînement, tu pourras la contrôler
facilement.
Ginny se tourna vers lui et le regarda
confuse.
-Ginny, tu es la plus belle chose qui me sois arrivé
sur terre, crois tu que je te laisserai avec aucune défense et
protection ; il continua à voix plus basse ; je crois que
maintenant, tu es la personne la plus protégée de
l'Univers.
Ginny sourit et l'embrassa furtivement sur les
lèvres.
JamesJ et LilyJ les regardaient en souriant.
-James ? Demanda Lily
-Oui !
-Est-ce que tu m'aimes
?
-Bien sûr, quelle question, je t'aime bien plus que
personne d'autre et je ne dis bien personne.
Lily sourit, elle
pensait à Rogue (à 16ans)
-J'ai attendu plus de
trois ans et même plus pour t'avoir dans mes bras, il ne
t'arriveras rien, tant que je serai en vie, j'espère que
tu m'a compris.
-Oui.
Elle ne pouvait plus dire aucun mot, il
faut dire qu'elle était trop émue pour dire quoi que
ce soit.
Harry expliquait un peu plus le fonctionnement du lien. A
ce moment là, leurs amis ainsi que Poudlard avait compris que
ce n'était pas un simple pouvoir spécial que lui
avaient légué Harry mais une partie de lui-même.
Quand, Comment, peut être seront des questions aux quelles nous
n'auront jamais de réponses.
Même si cet instant
était tendre l'heure les rattrapa beaucoup plus vite qu'ils
ne l'auraient voulu, JamesJ et LilyJ ainsi que tous les couples de
Poudlard.
Il fut bientôt l'heure d'aller en
classe.
Après un dernier baiser devant la salle aux
sortilèges, Harry couru à l'opposé du château
pour se rendre en Défense contre les forces du mal qui durait
toute la matinée.
Même si Ginny ne pouvait ou avait
beaucoup de mal à se séparer d'Harry, pour lui,
c'était similaire. Plus Ginny persistait, plus il voulait
rester avec elle.
Remus parlait des Détraqueurs, il avait
expliqué leurs points sensibles, les démontra, expliqua
le sort du patronus, cela avait presque duré les quatre heures
mais il fut obligé de s'arrêter plusieurs fois pour
'réveiller' Harry.
-Dites moi, Mr Potter ne seriez
vous pas encore en train de rêvasser ?
Harry totalement dans
les nuages répondit en étant très
franc.
-Si
-Pourrais je savoir ce qu'il y a de plus important
que mon cours ? Demanda Remus en sachant pertinemment la
réponse.
-Ginny, soupira Harry.
Mais cette fois ci, la
classe fut prit d'un fou rire.
-Bon, comme Mr Potter a l'air
très attentif, nous allons lui demander de faire la
démonstration d'un patronus devant un
détraqueur.
-Professeur, vous n'allez pas faire
apparaître un détraquer ? N'est ce pas ? Demanda
Parvati
-Non, pas moi.
-Qui ?
-Harry.
Elle étouffa
un cri
-Avec un épouventard, Harry voudrais tu bien ?
En
voyant la tête que faisait Harry, on aurait pu mettre une
pancarte avec écrit dessus 'hors service'.
-Mais à
quoi peut il penser ? S'exclama Remus
-A ce matin, déclara
toute la petite bande avant d'éclater de rire.
Bien
entendu Remus qui ne savait rien, redemanda à Harry de venir
faire la démonstration.
Cette fois ci, comme un miracle
venu d'ailleurs, Harry se leva et se positionna devant le bureau
attendant.
Remus ouvrit une boîte contenant un
épouventard.
Harry s'attendant à voir surgir un
détraqueur commença la formule du patronus mais stoppa
presque aussi net. Devant lui, ce n'était pas un détraqueur
qui était autrefois sa plus grande peur.
Les élèves
étaient figés ainsi que leur professeur.
Devant
Harry se tenaient deux silhouettes. Un homme et une jeune femme.
C'était Voldemort avec Ginny qui était prisonnière
de ses bras. Une de ses mains était placé sous sa gorge
avec un couteau.
Harry était complètement paralysé.
-Alors Potter, que vas-tu faire pour sauver ta fiancé ? Un
geste brusque est c'est la mort pour elle, tu l'avais oublié
ce détail, je ne peux peut être pas la faire souffrir en
lui jetant des sorts mais à main nue si.
Le sourire du mage
noir s'élargissait au fur et à mesure de ses
paroles.
-Harry, sauves moi, je t'en prie. Sanglotait
Ginny
Remus regardait sans comprendre puis soudain Ron et Neville
se levèrent en même temps puis prononcèrent la
formule contre les épouvantards.
Ginny lança un
regard vers Harry puis lui fit un clin d'œil. Elle prit le bras
qui était placé sous son cou et le fit tomber au dessus
d'elle en faisant une prise de judo.
La classe éclata de
rire et l'épouvantard se détruisit.
Ron alla vers
Harry et le prit dans ses bras se foutant de sa fierté.
-Je
n'ai rien pu faire. Dit Harry qui c'était réfugié
dans les bras de son meilleur ami pour bien s'assurer que ce
n'était pas réel
-C'est bon Harry, c'était
juste un épouvantard, déclara Ron en essayant de
consoler Harry
-Il le sait, il va pouvoir la tuer, je ne veux
pas.
-Harry, c'était ta peur et pas LUI, il n'est pas
assez intelligent pour le savoir.
-Il, …, elle, …
-Ginny va
bien, maintenant elle est en cours de botanique et tu vas pouvoir la
voir dans quelques minutes.
Harry relava la tête, tous les
élèves virent par effarement que des larmes coulaient
sur ses joues.
-C'est bon Harry, reprit Ron, elle est en
sécurité et de toute façon tu seras si elle est
en danger ou non.
Il lui souriait. Après quelques instants
il sourit à son tour et partit des bras rassurant de Ron et se
tourna vers Remus.
-Je suis désolé, je suppose que
ma plus grande peur a changé mais je pourrais quand même
faire la démonstration.
Remus hocha la tête, encore
étonné de voir Harry si calme.
Ce dernier appela un
autre épouvantard grâce au sortilège
d'attraction.
Il prononça une formule totalement inconnue
et l'épouvantard prit la forme d'un détraqueur.
Un
froid s'installa mais lorsqu' Harry fit apparaître son
cerf, le détraqueur se prit l'ourlet de sa robe et tomba, le
froid fit place à la chaleur et au bonheur. Harry fit
disparaître l'épouvantard dans la boîte juste
quand la sonnerie retentit.
Harry ne prit pas la peine d'attendre
ses amis, il prit ses affaires en toute hâte et partit.
-Où
va Harry? Demanda Hermione
-Sûrement dans la serre n°5.
Déclara Ron
Pendant le dîner personne ne les vient,
Neville essayait de correspondre avec lui mais rien n'y
faisait.
Puis le cours des 5ème année de Gryffondor
arriva, Ginny et Harry était prit de la porte, Harry
l'embrassait comme si elle était la plus fragile des choses
dans ce bas monde.
Mais il du la lâcher pour aller en
cours.
Pendant le chemin il sentit un danger pour une personne, il
n'avait pas de petits picotements sur la marque de la colombe mais
il le sentait. Il demanda de voir qui était en danger (vision)
et se dirigea vers le parc en courant.
Pendant le cours de potion,
Rogue fit l'appel et remarqua que deux élèves
n'étaient pas présent, Harry Potter et Drago
Malefoy.
Dans le parc, Lucius Malefoy traînait son fils pour
qu'il le suivi.
-Tu viens, le maître a assez attendu, il
te veut comme mangemort et tu te soumettras à ses
ordres.
-Non, je veux encore un peu de temps, père, lâchez
moi
-Il en ait hors de question, de toute façon tu n'as
pas le choix.
-En êtes vous bien sûr Mr Malefoy,
demanda Harry
-Potter.
-Ravi de vous revoir
Drago souriait
intérieurement, Harry était là, il n'avait
plus rien à craindre mais bien entendu, il ne fit rien voir de
ses sentiments.
-Il restera là. Déclara Harry
-Ce
n'est pas toi qui décides.
Harry pointa sa baguette sur
Malefoy.
-Vous le forcez et vous en souffriez
Lucius qui était
au courant des pouvoirs qu'avait obtenus Harry par Queudver, lâcha
le bras de Drago.
-Maintenant vous allez partir. Dit il en se
plaçant devant Drago, il viendra lorsqu'il sera près,
pas avant.
Après un dernier regard noir, Lucius Malefoy
partit.
Retourne au château.
Dès que Drago mit un
pied dans le hall il vit de la lumière et une petite
détonation.
Il regarda vers l'arrière et vit que
Voldemort était en train de lancer un sortilège dans le
dos d'Harry. Lorsque celui-ci s'effondra, Voldemort disparut et
Drago se dirigea vers lui.
Il fit apparaître un brancard et
déposa doucement le corps d'Harry. Pendant qu'il
transportait le corps d'Harry vers l'infirmerie, il se parlait
tout seul.
-Non mais c'est pas vrai, quel lâche ce type,
attaquer quelqu'un quand il est de dos, et je devrais le servir, il
…
Mais il ne continua pas plus loin puisqu'il était
arrivé. Il entra et appela l'infirmière qui arriva
immédiatement. Elle le prit en charge et promit qu'elle le
soignera pour qu'il soit debout pour le dîner.
Le dîner
arriva mais pas de signe d'Harry. Ginny était nerveuse,
Dumbledore et Remus n'était pas là non plus.
Ce
fut au cours de duel que l'on le revit, Remus l'aidait un peu à
marcher droit. En voyant ça, Ginny alla directement vers
lui.
-Harry, mais que c'est il passé ?
-Rien ma
chérie, je suis tombé de fatigue et malheureusement
pour moi, j'étais dans les escaliers.
-Pourquoi ? nous
nous a-t-on pas fait prévenir ?
-Car je ne voulais pas que
vous vous inquiétiez.
-Oui, mais quand même.
Harry
se dirigea vers Drago.
-Ecoute, aujourd'hui je vais avoir du mal
à travailler avec toi alors va avec Luna et Ginny ira avec
Remus.
-Je voulais te remercier pour tout à l'heure.
Déclara Drago à voix basse
Harry sourit.
-De
rien, mais je devais le faire, par contre je ne m'étais pas
attendu à son arriver. Ah ! Il va falloir que je te
laisse.
Luna venait d'arriver devant Drago. Eux deux avaient les
joues un peu rosées. Harry sourit et s'éloigna.
Le
cours de duel était très instructif. Puis vient celui
de l'A.D, les nouvelles recrues étaient au même niveau
que les autres.
-Bien, aujourd'hui, nous allons commencer la
technique d'attaque, nous avons appris à nous défendre
et à repousser maintenant, nous passons l'étape
supérieure. Commença Harry.
Pendant environ une
heure, il expliqua le fonctionnement du sortilège de l'amour
qui a comme formule 'AMOROSO'. Il permet de faire souffrir la
personne que l'on déteste le plus en soit.
Pour cette
réunion, quelques membres de l'Ordre du Phénix
étaient là, de même que quelques professeurs avec
le directeur.
Pendant la dernière heure, Harry les fit
passer en mode pratique.
Comme pour le cours de défense
contre les forces du mal, il appela un épouvantard et prononça
une tout autre formule.
-Voilà, maintenant, l'épouvantard
pourra soit prendre l'apparence de celui que vous détestez
le plus au monde, soit ceux que vous détestez le plus au
monde.
-Il peut y en avoir plusieurs ? Demanda Tonks
-Oui.
Lorsque
ce fut le tour de Dumbledore, ce fut Voldemort qui apparu. Il lui
lança le faisant hurler de douleur. Comme prévu, Harry
avait installé un sort de silence sur l'épouvantard.
Beaucoup
de personne réussissait. Neville passa, mais lui, ce fut les
Lestrange qui étaient devant lui en train de se tordre de
douleur. Une lueur diabolique se reflétait dans ses
yeux.
Harry du le stopper car il ne voulait cesser le sort.
Puis
Remus passa, bien entendu, Queudver apparu avec Voldemort et
Bellatrix.
Ce fut pareil pour Harry. Pour le dernier ce fut
Drago. Il s'approcha de l'épouvantard et il se transforma
en trois personnes.
« Voldemort, Bellatrix et Lucius Malefoy
»
Il jeta le sort de l'amour et tous hurlèrent de
douleur, même si nous ne pouvions pas les entendre on pouvait
voir la souffrance sur leur visage. La lueur démoniaque se
trouvant sur son visage ne rassurait personne. Harry se déplaça
doucement. Même si sa jambe était enfin guérie,
il avait très mal dans les muscles du dos à cause du
sort de douleur que lui avait envoyé Voldemort.
Il posa sa
main sur celle de Drago et le força à arrêter le
sort. Les élèves étaient subjugués,
Drago
Malefoy détestait son père.
Seul Harry le savait
et il voulait le montrer à tous que Drago n'était pas
méchant, que c'était son père qui l'obligeait
à l'être et ses deux gorilles qui le
surveillait.
Après les minuits tout le monde partit sauf
les huit qui restèrent encore éveillés jusqu'à
plus de 4H du matin.
