Salut tout le monde !
Je tiens particulièrement à m'excuser. Je sais que ça fait très très longtemps que je n'ai pas rajouté de suite et je m'en excuse. Je n'ai pas vraiment UNE bonne raison valable, c'est un enchainement d'actions qui on fait que je n'ai pas pu ou pas eu envie de poster des suites. Au jour ou j'écris ces mots (qui ne sera pas le jour ou je vais poster, vous comprendrez plus loin pourquoi), je suis arrivée au chapitre 16 de cette histoire qui n'en comportera pas plus de 20. Je n'ai pas encore une idée très précise de la manière dont elle se termine même si j'ai quelques ébauches dans ma tête.
Je vous explique donc pourquoi je n'ai pas pu poster depuis si longtemps. Mi-aout, mon grand père est décédé. Même si je m'y attendais et que je m'y étais préparée, ça m'a fait un coup, et je n'avais plus trop la tête à écrire cette histoire. J'avais plutôt envie de me lancer dans quelque chose de nouveau. Ce que j'ai fais avec Mel. On a commencer une histoire toute les deux « Comme avant », mais nous n'avons pas trop le temps de nous voir en ce moment. L'histoire est donc au point mort.
Ensuite j'ai été très occupée par mon déménagement sur Tours. Je vis maintenant seule, la semaine, dans un petit appartement... sans Internet (et sans le téléphone) ! Je ne rentre chez mes parents que le week-end. Voilà pourquoi depuis que je suis arrivée ici je ne poste pas non plus de suites. La semaine cela n'est pas possible pour des raisons techniques, et le week-end je n'ai le temps que de rattraper les fics que je lis régulièrement, j'ai pas mal de travail, et ça me prend beaucoup de temps. Je ne prends pas le temps de vous poster une petite suite. Malgré tout, j'ai recommencé à écrire, et depuis que j'ai emménagé j'ai écris 14 pages, et j'ai bien avancé dans l'histoire. J'ai également commencé une nouvelle histoire que j'ai intitulée pour le moment « La vie reprend ». Je ne sais pas si le titre ne sera pas modifier... je verrais bien quand je la publierais !!! C'est encore un DrayHerm (à moins qu'il y ait changements). J'ai déjà écrit 6 pages, et j'ai quelques petites idées pour la suite bien que je ne sache pas encore très bien vers quoi je m'engage. J'ai décidé de la laisser en suspend jusqu'à ce que j'ai terminé « Alliés à la vie... »
Tout ça pour dire que je n'ai pas abandonnée l'écriture et que je m'excuse de tout ce retard. Je fais mon mea-culpa, je suis entièrement fautive.
Je tiens également à m'excuser car je ne répondrais pas personnellement à toutes les reviews que j'ai reçu et qui m'ont fait énormément plaisir. Encore une fois désolée, mais je préfère consacrée le peu de temps dont je dispose à l'écriture et au « postage » plutôt qu'à la réponse aux reviews qui, il faut bien le dire, prendun temps fou. Si un jour j'ai le temps, quand mes cours seront terminés en décembre, je vous répondrais tous personnellement (mais à mon avis je n'aurais jamais le courage, enfin si je le trouve je vous jure que je vous répond à tous !).
Voilà voilà... à oui ! Quelque chose qui va vous intéresser : pour me faire pardonner de tout mon retard (qui je le sais est impardonnable), je vous poste deux chapitres aujourd'hui et peut être un autre demain (là c'est pas trop sur !). Celui qui est sur cette page est LE chapitre central de l'histoire (en tout cas de ce que j'ai déjà écrit)
Gros bisous à tous !
Chapitre 12 : La prophétie
Tous les élèves de Poudlard avaient été choqués par l'apparition des détraqueurs durant le bal de la rentrée. Les cours avaient été supprimés le lundi afin de permettre à tous les élèves de se remettre de leurs émotions. Tous ceux qui étaient dans la grande salle au moment de l'attaque été profondément choqués et terrifiés de cette incursion dans Poudlard, tandis que ceux qui étaient dans leur dortoir à cet instant, a cause de leur jeune age, semblait trouver l'aventure à la fois excitante et terrifiante. Tous se demandaient comment les détraqueurs et les Mangemorts étaient parvenu à entrer dans l'enceinte de l'école après la surplus de barrière magique qui avait été installé à la rentrée, et pour l'instant personne n'avaient de réponse à cette question sauf peut-être les professeurs qui ne semblaient pas prêt à leur expliquer quoi que se soit.
Dumbledore avait reçue une quantité incalculable de hiboux de la part de parents mécontents des protections magiques et des risques qu'avaient encouru leurs enfant. Ils avaient entendu parlé par leurs enfant de la jeune préfète en chef qui était à l'infirmerie, et de bouche à oreille elle ne se sentait pas seulement mal mais elle était entre la vie et la mort. Certains parents avaient même entendu dire qu'elle avait reçue un baisé d'un des détraqueurs. Une vingtaine de famille avait retiré leurs enfant de l'école à cause du « trop grands risque qu'ils courraient » et les avaient envoyé pour la plus part à Beauxbatons en France.
Hermione se sentait mieux de jours en jours. Draco avait été dispensé de cours pour lui permettre de rester à ces cotés. Le mercredi après midi elle se sentait tellement bien qu'elle voulait déjà sortir de l'infirmerie pour reprendre les cours et ne pas en manquer plus, contre l'avis de Mme Pomfresh. Elle ne devait en aucun cas retourner en cour pour le moment, elle risquait encore une rechute qui pouvait être pire que la précédente si elle s'agitait. Elle s'ennuyait donc à mourir dans la grande infirmerie dès que Draco était absent, ce qui arrivait de plus en plus souvent car il fallait qu'il assume seul les taches de préfet en chef, qui étrangement étaient de plus en plus prenante du fait d'une recrudescence des petits actes de vandalisme dans Poudlard. Il était obligé de faire trois rondes seul par jour et était sans arrêt appelé par les autres préfet pour venir les aider à régler des problèmes de discipline. C'est lors d'une des absences de Draco que le professeur Dumbledore passa voir Hermione à l'infirmerie le mercredi en début d'après midi.
- Comment allez vous Miss Granger ? Vous sentez vous mieux ? Vous manquez beaucoup à toute l'école.
- Merci beaucoup professeur. Je vais beaucoup mieux, je me sens en pleine forme ! Je suis persuadée que je pourrai reprendre les cours sans problèmes !
- Je crains que non, vous risquez à tout moment une rechute, et si vous êtes debout lors de celle-ci, elle peut être pire que la première crise.
- Mais je m'ennuie tellement !
- M. Malefoy ne reste pas près de vous ? Vous n'avez pas des visites de vos amis ?
- Ho, si bien sur ! Mais mes amis ne viennent que deux fois par jour, à peine un quart d'heure en tout car Mme Pomfresh leur interdit plus. De plus Draco est sans arrêt appelé dans tous les coins du château pour des problèmes de discipline ! Vous n'êtes pas sans savoir qu'après les évènements du bal les élèves se défoulent pour évacuer le stress.
- Oui je suis au courrant. Ecoutez, j'ai une proposition a vous faire. J'ai découvert il y a quelques mois dans la réserve des livres que je ne savais pas que Poudlard possédait. Ils sont très anciens et je comptais les étudier pour voir de quoi ils parlaient. Malheureusement avec tous les évènements depuis le retour de Tom, je n'ai pas eu le temps d'approfondir la question. Ils ont l'air très important mais aussi très fragiles, je ne peux pas les laisser à n'importe qui. Néanmoins je sais que je peux vous faire confiance. J'ai donc décidé, si vous êtes d'accord bien entendu, de vous les confier pendant la durée de votre convalescence pour que vous les étudiez et m'en faite un rapport détaillé. Etes vous d'accord ?
Durant le petit discours de Dumbledore les yeux d'Hermione s'étaient agrandis d'émerveillement. Des livres que même Dumbledore n'avait jamais ouverts ? Quelle allait être la seule a voir depuis des siècles ? Elle était tellement ébahit qu'elle ne pouvait dire un mot.
- Miss Granger ?
Elle sembla alors reprendre ses esprits.
- Oui ? HO, oui professeur, oui ! J'en serais ravie. Vraiment ! Ca m'occupera et je me sentirais moins seule quand Draco ne sera pas avec moi ! Merci, merci merci beaucoup !
- Du calme voyons Miss Granger, ne vous mettez pas dans des états d'excitation pareil ou Mme Pomfresh va me renvoyer de l'infirmerie ! Très bien, je vais laisser des instructions à la bibliothèque et quand M. Malefoy reviendra du dernier incident en date, il pourra aller les chercher et vous les apporter. Bien ?
- Parfait M. Le directeur, j'en prendrais grand soin, ne vous inquiétez pas.
- Parfait, parfait ... Je n'en doute pas. Je repasserais vous voir ce soir pour savoir ou vous en êtes dans vos recherches. A ce soir Miss Granger.
Sur ces derniers mots, le directeur de l'école de sorcellerie pris congé et sorti de l'infirmerie.
Une demie heure plus tard, Draco revint à l'infirmerie quelque peut énervé par deux jeunes Poufsouffle, d'origine moldu, de troisième année qui avaient trouvé le moyen de peindre les murs du troisième étage de l'aile ouest. Ils avaient appelé ça faire des « tags », et Draco, qui ne comprenant strictement rien aux activités des jeunes moldus c'était énervé après les deux sorciers et leur avait dit, calmement mais sur un ton glacial, de s'exprimer plus clairement et pas dans le langage de leur monde bizarre. Fiers de connaître quelque chose que le grand Draco Malefoy ne connaissait pas, ils s'étaient soudain senti un courage de Gryffondor et lui avait répondu qu'il ne connaissait rien aux coutumes moldus et qu'il était un ignard. Furieux, Draco avait alors pris un sourire méchant et leur avait répondu le plus froidement possible qu'il en était bien heureux, car si les coutumes moldus consistaient à peindre les murs des château, ils trouvaient décidément les moldus bien stupide, il continua en leur disant qu'ils allaient être en retenue pendant un mois et qu'il faudrait qu'ils nettoient les murs du château sans magie. Il avait dit tout cela sur un ton si effrayant que celui-dont-on-ne-doit-pas-pronnoncer-le-nom aurait eu l'air moins terrifiant si il avait été placé à coté de Draco. Les deux sorciers étaient tout tremblant mais l'un des deux trouva tout de même le courage de dire :
- Je te signal que ta petite amie est une fille de moldu comme nous.
Ces derniers mots avaient fin de rendre complètement furieux le Serpentard. Il était grand et costaud et heureusement les deux jeunes Poufsouffle étaient plutôt petits pour leur age. Il les attrapa chacun par la peau du coup et les traînât derrière lui dans les couloirs en leur expliquant que, oui, Hermione était bien une fille de moldus, mais qu'elle ne s'amusait pas à peindre les murs du château soi-disant parce que c'était une coutume. Elle ne répondait pas non plus insolemment aux préfets en chef et que par ailleurs, il ne pensait pas que les moldus étaient tous stupides étant donné qu'il y avait dans le château d'autres enfants de moldus et que pour le moment aucun n'avait encore eu la bonne idée de refaire la décoration. Ce qui était bien la preuve que les enfants de moldus ne sont pas plus stupides que les enfants de sorciers, mais que eux, les deux Poufsouffle de troisième année, ils étaient plus stupides que les autres : qu'ils soient enfant de moldus ou issues de la plus grande lignée de sorciers.
Il les traînât ainsi sur deux étages jusque devant le bureau du directeur ou il leur dit d'atteindre que Dumbledore se pointe et de lui expliquer pourquoi ils venaient, ils rajouta :
- Pas la peine d'essayer de partir, je connais vos noms et je dîne avec le directeur tous les soirs, je ne manquerais pas de lui demander si deux charmants élèves de Poufsouffle sont passés le voir de ma part.
Sur ce il se retournât et reparti vers l'infirmerie. Mais avant de prendre un tournant il jeta un regard en arrière vers la porte du bureau du directeur et lança :
- Ho ! J'allais oublier ! 50 points de moins pour chacun d'entre vous, faites passer le mot ! Je n'enlève jamais en dessus de 20 points à ceux qui me pose des problèmes dans les couloirs de l'école.
C'est ainsi qu'il revenait contrarié vers l'infirmerie. Ces deux gamins l'avaient vraiment mis en colère. Nom pas parce qu'ils avaient saccagé des murs, ça, ça lui était égal, mais parce qu'ils lui avaient tenu tête et que pire encore, ils avaient insulté Hermione. Il se dirigeait donc d'un pas vif vers l'infirmerie en ruminant les évènements qui venaient de se produire. Quand il entra dans l'antre de Mme Pomfresh, il découvrit une Hermione resplendissante assise dans son lit. Elle lui fit le plus beau des sourires, à la fois gai, engageant et amoureux.
- Et bien ! Qu'est ce qui me vaut ce magnifique sourire ?
- Je suis RAVIE ! Dumbledore est venue me voir pendant que tu étais en vadrouille, il m'a demandé de lire des livres très anciens pour lui.
Elle lui expliquât tout dans les détails comme Dumbledore l'avait fait pour elle. Draco n'était pas plus que ça emballé par l'idée, il ne voyait pas exactement ce que la mission avait de « si excitant » comme le disait sa compagne, mais de voir la Gryffondor dans un tel état de bonheur après les heures sombres qu'ils venaient de vivre, l'emplissait de joie et lui suffisait amplement pour qu'il aille rapidement chercher les livres qu'Hermione lui demandait. Après l'avoir embrassé, il se dirigeât vers la bibliothèque le cœur plus léger. Après avoir discuter pendant 10 bonnes minutes avec la bibliothécaire, il pu enfin récupérer une pille d'une dizaine de gros livres qu'il devait ramener à la sang et or. La pile était tellement haute qu'on ne voyait pas le haut de sa tête. Il faillit plus d'une fois tomber dans les escaliers, mais s'en sorti toujours. Il fini par rencontre Harry qui se dirigeait vers l'infirmerie.
- Salut Draco...
- Harry ? Désolé de ne pas t'avoir salué le premier mais je ne vois pas grand-chose, désolé également de ne pas te serrer la main, mais je suis comme qui dirait encombré.
- C'est pour Hermione tous ces gros livres ? questionna Harry.
- Oui, apparemment c'est Dumbledore qui l'a chargé d'une mission « de la plus haute importance », dit-il en prenant une voix pompeuse dans le genre à celle de Percy lorsque celui-ci parlait de ses fonds de chaudrons.
- Ok, je vois le genre, des vieux bouquins à éplucher ? Pas terrible, mais c'est le meilleur des remèdes pour Mione.
- Oui, tu l'aurais vu, elle était débordante de joie, si Pomfresh n'avait pas été là je suis persuadé qu'elle aurait fait des bons partout.
- Ca m'étonne pas. Tu veux peut être que je t'aide ? J'allais voir Hermione de toute manière. Je vais pas te laisser tout porter alors qu'on va au même endroit !
- J'accepterai volontiers mais si tu savais le nombre de fois qu'on m'a dit de ne laisser personne d'autre n'y toucher, je suis persuader que si je te laisse n'en prendre qu'un seul une seule seconde, les dix plaies d'Egypte vont me tomber dessus d'un seul coup. Alors non merci, je porte tout, tout seul ! Si Mione voit que tu en as pris elle va faire une crise cardiaque !
- Ok, si c'est des livres rares, je comprends qu'elle ne veuille pas que j'y touche.
Ils continuèrent à parler tout en avançant le long des couloirs et en se dirigeant vers l'infirmerie. Des qu'ils eurent franchit la porte Hermione bondit de son lit.
- Alors tu les as ? Ils sont comment ? ils parlent de quoi ?
Mais c'était sans compter sans Madame Pomfresh qui l'avait vu se lever et qui arrivait vers elle en rouspétant :
- Voyons, Mademoselle Granger ! Voulez vous bien vous remettre au lit tout de suite je vous prie ! Vous vous sentez peut être capable de tenir debout, mais je peux vous assurer que si vous restez dans cette position plus d'une minute vous allez vous sentir mal ! Allongez vous tout de suite ! Non mais franchement ! Qu'est ce que c'est que toute cette agitation pour une jeune fille qui est aussi malade que vous...
Hermione fut donc obliger de retourner se coucher sagement mais non sans ronchonner. Elle parla quelques minutes avec Harry qui était venu lui rendre visite, mais voyant qu'elle n'était pas vraiment dans la conversation et qu'elle ne cessait de regarder les livres déposés sur sa table de chevet, Harry ne s'attardât pas et pris congé au bout de 5 minutes, en assurant qu'il repasserait dans la soirée. A peine était-il sorti qu'Hermione dit à Draco :
- Passe moi le premier de la pile s'il te plais. J'ai vraiment hâte de savoir de quoi ils parlent !!!
Draco lui donna donc un livre et rapprocha les autres de façon à ce qu'ils soient à sa portée, puis parti faire une ronde dans les couloirs et récupèrer leurs cours de la journée. Elle lui répondit qu'il n'était pas obligé de se presser, et qu'il pouvait passer un moment hors de l'infirmerie s'il voulait. Draco eu un sourire, l'embrassa sur les lèvres délicatement et sorti de l'infirmerie.
Deux heures plus tard il n'était toujours pas revenu mais Hermione avait feuilleté rapidement tous les livres et surtout avait regarder de quoi ils parlaient. Il y avait deux gros livres sur la magie noire, un sur les sortilèges rares, trois de potions en tout genre qui semblaient bien utile, un sur l'astronomie au temps des grecs, un autre sur l'occlumantie qui ne manquerait pas d'intéresser Harry qui s'y était remis depuis la mort de Sirius, un autre sur les animagus et les différentes manières d'en devenir un, et enfin, le plus gros d'entre tous, un livre sur les prophéties faites au cours des trois derniers siècles. Cet ouvrage était particulièrement imposant et ne semblait pas avoir été ouvert depuis une éternité. Bien qu'Hermione ne s'intéressait pas à l'art de prédire l'avenir, elle décidât de commencer par celui là car il semblait le plus ancien et le plus précieux. Elle se mis donc à lire.
Draco revint bientôt mais elle était en plein travail et semblait contrarié d'être dérangée bien qu'elle n'en dise rien et restait très gentille et disponible avec lui. Draco s'en rendit compte et se décida au bout de 10 minutes à la laisser travailler tranquille.
- Ca te dérange si je te laisse un peu et que j'aile travailler dans notre salle commune ? J'ai besoin de certains ouvrages qui s'y trouvent. Je reviendrais quand j'aurais terminé. Je n'ai vraiment pas envie de te laisser seule, mais il faudrait que je travaille un peu un devoir de métamorphose qui a l'air assez compliqué.
- Non, non, ça ne me dérange pas, je vais travailler sur les livres, ça va m'occuper, je ne serais pas seule !
Draco parti donc vers leur salle commune dans le but réel d'effectuer ce devoir de métamorphose qu'il avait réellement à faire
après tout c'est une chance, elle est ravie que je m'en aille et c'est à un moment ou j'en ai besoin. C'est parfait.
En chemin il croisa Ron et Harry et leur conseilla de ne pas aller voir Hermione, ce soir.
- Elle est vraiment trop absorber pas ces nouveaux livres, on dirait une petite fille de 5 ans le matin de noël devant une montagne de cadeaux !
Pendant le même temps, Hermione continuait à lire son livre sur les prophéties tout en prenant des notes sur chacune d'entre elles afin de pouvoir faire un rapport détaillé au directeur de l'école. Soudain, alors qu'elle était arrivée aux alentours du tiers du livre et qu'elle travaillait dessus depuis quasiment la totalité de l'après midi, elle tomba sur une prophétie qui l'intrigua au plus haut point. Elle datait du début du XVIIIe siècle et était écrite en ces termes :
Ils sont encore jeunes mais ils sont courageux
Ils n'on pas peur et on vécu les pires cauchemars
Ils vivent au sein d'une Ecole au nom prestigieux
Ils étudient à la grande académie de Poudlard
De maisons opposées Ils vont être alliés
Ils sont quatre jeunes gens plein d'espoir
Et vont éliminer le plus grand mage noir
Qu'en son sein la terre est portée
Ils permettrons à leurs compagnons de vivre en paix
Où mourrons en héros
En laissant derrière eux désolation et chaos
Une seule chose à retenir : HDHR
- Qu'est ce que c'est que ça ? s'exclama Hermione à haute voix. Des étudiants de Poudlard qui vont sauver tout le monde d'un mage noir ? Je n'ai jamais entendu dire que ça était arrivé, continua-t-elle en murmurant. Il faudra que je demande au professeur Dumbledore. Si ce n'est pas encore arrivé, cela veut dire que c'est à venir...
Elle continuait de se poser des questions lorsque le directeur de l'école entra dans l'infirmerie.
- Alors Miss Granger ? Comment allez-vous ?
- Bien, bien professeur, merci.
- Et ces livres ? Sont-ils intéressants ? Pensez vous qu'ils pourrons nous être utile un jour ou l'autre dans la lutte contre Voldemort ?
- Et bien, je suis ravie que vous arriviez maintenant, je viens juste de lire une prophétie des plus étranges et je voulais vous en parler.
- Je vous écoute. Lisez la moi.
Elle lut donc la prophétie au directeur de l'école puis l'interrogeât.
- De tels événements ont-ils déjà eu lieu ? Des élèves de l'école sont parvenus à vaincre un mage noir ? Si oui, ils devaient être très puissants !
Les yeux de Dumbledore avaient prient une lueur espiègle comme si cette prophétie lui rappelait des souvenirs particulièrement amusants.
- Non Miss Granger, un tel acte n'est jamais arrivé dans notre école. Mais je puis vous dire sans hésitations que Voldemort est le plus grand mage noir que la terre n'est jamais portée. Ce n'est certainement pas le plus puissant des sorciers qui ait existé pas c'est le plus puissant qui est choisit le coté obscure de la sorcellerie.
- Vous voulez dire que c'est peut-être à Voldemort que s'applique cette prophétie ? Que c'est peut-être lui que vont combattre quatre élèves de Poudlard ?
- Certainement.
- Ho Merlin! Vous, vous rendez compte monsieur le directeur, ces élèves sont peut-être déjà par mis nous ! J'ose l'espérer en tout cas, car sinon il va falloir atteindre des années et des années avant que Voldemort ne soit définitivement anéanti.
- Je pense qu'ils sont déjà avec nous.
- Vraiment ? Mais ... qui ? Et la prophétie de Harry ?
- Miss Granger, Harry vous a-t-il parler de la prophétie le concernant ?
- Oui, bien sur, il m'a expliqué que de lui ou de Voldemort, un seul survivra, c'est assez horrible je trouve mais je suis sur que c'est Harry qui vaincra, il a déjà prouvé sa valeur à maintes reprises.
- Et bien cette prophétie ne va pas en contradiction avec celle de Mme Trelawney. Elle la complète c'est tout. Regardez bien les lettres à la fin de la lettre. Que pensez vous que cela soit ?
- J'avais pensé à un code, peut être de l'elfique, je ne suis pas très sûre. Ou bien une référence à un autre ouvrage.
- Je suis dans le regret de vous dire Miss Granger, que pour la première fois de votre vie vous vous trompez, il ne s'agit pas d'un code mais d'initiales. Les initiales des jeunes gens qui vont éliminer le mage noir.
Hermione avait rougit, pour l'une des première fois de sa vie elle n'avait pas eu réponse à tout devant un professeur.
- Ho ! HDHR... le premier H peut alors renvoyer à Harry, c'est vrai, je n'y avais pas pensé. Mais alors qui sont DHR ? Ils sont de maisons opposées ? Ils sont quatre, il doit y en avoir un de chaque maison de Poudlard. Voyons... D... j'espère que ce n'était pas Diggory ! Non , c'est impossible, si Harry à l'initiale de son prénom il en serait de même pour Cédric. Ho, le H pourrait être Hannah Abbot, de poufssoufle... ho la la, je ne sais pas trop moi qui ça pourrait être, vous n'avez pas une idée professeur ?
- Voyons, Miss Granger ! Je pensais que vous trouveriez tout de suite l'une des personnes de la prophétie !
Soudain le visage d'Hermione s'illumina comme si elle venait d'avoir soudain une révélation :
- Mais oui ! Bien sur ! Pour Serpentard c'est Draco ! Je n'en reviens pas...Nous avons donc Harry et Draco pour les deux premières initiales, mais ils nous manque encore H et R ... il reste Poufsouffle et Serdaigle...
- Je vais vous mettre sur la voix, ces quatre initiales sont de maisons opposées, quelles sont les maisons opposées à Poudlard ?
- Gryffondor et Serpentard, répondit Hermione sans hésiter.
- Et...
- C'est tout.
- Justement...
- Ho ! Ca y est ! J'ai compris, les élèves de la prophétie ne sont que de Gryffondor et Serpentard ! Mais alors, qui est- ce ? H et R ... H et R ... Ho Merlin !
- Miss Granger ?
- Je... je... mon initial est un H et ... et Ron un R ! H et R : Hermione et Ronald ! C'est pas possible ! Comment peut-on être dans une prophétie ? CE n'est pas nous n'est ce pas, se sont d'autres H et R ?
- Il vous aura fallut du temps pour trouver ce que j'ai compris quand j'ai lu la prophétie, mais vous y êtes parvenue ! Non, Miss Granger, il s'agit bien de vous ici. Comment pourrait-il en être autrement ? Voyez vous sincèrement Miss Abbot affronter Voldemort ? Je ne suis pas tout à fait certain...excusez moi, qu'elle soit à la hauteur de la tache.
Hermione était confuse, elle ne comprenait pas pourquoi elle n'avait pas tout de suite compris la prophétie, mais peut-être quelle refusait tout simplement de voir la vérité en face. Elle ne voulait pas être l'objet d'une prophétie, elle ne croyait pas aux arts divinatoires et ne voulait pas changer d'opinion.
- Professeur ... que... que dois-je faire ?
- Qu'est ce que vous devez faire ? Excellente question ! Je l'ignore ! Si l'on lit la prophétie, vous devez vaincre Voldemort ou mourir. Votre tâche semble simple.
- Professeur ...
- Ne vous inquiétez pas, maintenant vous savez que vous devez être soudé avec MM Potter, Malefoy et Weasley. N'oublie pas : les prophéties se réalisent toujours. Tous les quatre vous permettrez au monde de vivre différemment, que ce soit en bien ou en mal : si vous réussissez, nous aurons la tranquillité et la paix pour un long moment, en revanche si vous échouez, plus personne ne sera à l'abris des ravages de la magie noire, et beaucoup de gens mourrons. Je ne veux en aucun cas vous mettre la pression, sachez le, mais il notre avenir à tous est entre les mains de quatre jeunes sorciers.
Hermione était effrayé par l'ampleur de ce qu'elle venait de découvrir, elle était tout bonnement terrifiée. Qu'arriverait-il si la prophétie ne se réalisait pas dans le bon sens ? Le monde ne serait plus que chaos et désolation. Ce serait terrible.
- Je vais vous laissez Miss Granger, vous pourrez méditer à votre aise de ces nouvelles informations, je vais faire appeler vos trois amis pour que vous en discutiez avec eux, et que vous vous rassurerez mutuellement. Madame Pomfresh ne dira rien pour une fois s'il reste un peut trop longtemps. Je pense qu'il serait bon que vous regagnez vous appartement dès demain matin, non, même ce soir si c'est possible, je vais prévenir Mme Pomfresh de vous laisser sortir. Si vous restez couché dans votre lit il n'y aura aucun problème. Bonne nuit Miss Granger.
Puis, Dumbledore sorti de l'infirmerie, laissant une rouge et or complètement sans voix et dans un grand état d'énervement. Elle avait vraiment hâte de voir les garçons pour tout leur raconter.
C'est Draco qui arriva le premier. Il marchait d'un pas rapide et son visage trahissait son inquiétude.
- Mione ? Qu'est ce qui ce passe ? On m'a dit de venir le plus vite possible te voir. Tu as refais un malaise ?
En voyant Draco, Hermione avait senti les larmes venir aux yeux, elle ne pu s'empêcher très longtemps de pleurer.
- Ho... Draco ...c'est horrible... si tu savais... disait elle en sanglotant.
Draco l'avait pris dans ces bras et la berçait délicatement.
- Shuuut, Shuuut, ... Mione ? Poussin, qu'est ce qui se passe, pourquoi tu te met dans un tel état... Shuuut...
Hermione ne pouvait s'empêcher de penser à ce qui se passerait si la prophétie ne se réalisait pas correctement. Elle ne pouvait arrêter de penser que la vie de dizaines, de centaines de personnes reposaient sur ces épaules. Elle comprenait ce que Harry devait supporter et endurer chaque jour de sa vie, elle se sentait insignifiante et ne voyait pas comment elle, Hermione Granger, même aidée de ces amis, pourrait bien arriver à bout de Voldemort. Elle pensait à sa famille, à ses amis qui mourraient si elle ne pouvait les sauver. A Harry, Ron et surtout Draco qui risquaient de mourir, tout comme elle. Elle n'avait pas peur pour elle mais pour tous les autres qui risquaient leur vie. Elle regrettait de ne jamais avoir été plus compréhensive avec Harry. Elle pensait avoir essayer de partager une peu son fardeau mais en réalité il n'en était rien. Elle ne pouvait vraiment pas le comprendre avant ce jour. Elle sanglotait de plus en plus fort ce qui désemparait complètement le Serpentard, que pouvait-il bien se passer pour qu'elle se mette dans un tel état ?
Au bout de quelques minutes, Harry et Ron arrivèrent dans l'infirmerie. Eux aussi avaient le visage marqué par l'inquiétude et ne semblaient pas trop comprendre ce qui se passait. Puis ils virent Hermione qui pleurait toujours dans les bras de Draco. Harry posa une question silencieuse à Draco qui répondit par un haussement d'épaule. Aucun des trois garçons ne voulait dire quoi que ce soit, mais ce fut finalement Ron qui rompit le silence lorsque la Gryffondor sembla un peu calmée. Il s'approchât doucement du lit d'Hermione et lui demanda d'une voix douce.
- Qu'est ce qui se passe Hermione ? Pourquoi nous a-t-on fait venir de toute urgence pour te voir ?
- Ho, si vous saviez ... c'est si horrible...
Elle recommençait à pleurer mais Draco la serrait toujours dans ces bras, puis Ron s'assit près d'elle sur le lit et l'enlaça à son tour. C'était la première fois qu'il la touchait depuis qu'ils s'étaient brouillés et cela calma un peu Hermione de sentir son ami près d'elle. Enfin Harry vint les rejoindre et c'est enlacer tous les quatre qu'ils restèrent 5 bonnes minutes jusqu'à ce qu'Hermione soit calmée.
Elle finit par se dégager doucement et commença à leur expliquer la prophétie.
- Dum...Dumbledore m'a donné à étudier des livres, l'un deux parle de prophéties...des prophéties lointaines et anciennes que tout le monde à oublié...jusqu'à aujourd'hui...
- Mais pourquoi ça te met dans un état pareille Hermione, demanda Harry, il me semblait que tu ne croyais pas aux prophéties.
- Et bien maintenant,si... l'une d'elle nous concerne.
- Nous ? Qui nous ? S'inquiéta Ron.
- Lisez...
Hermione leur tendit le livre sur lequel ils purent lire les mots implacables.
- Mais... comment peux tu être sur que c'est de nous que ça parle ? Je vois rien qui indique que c'est nous.
- Ronald Weasley, est ce que tu le fais exprès ou est ce que ton cerveau a été ramolli par toutes ces pâtisseries dont tu t'empiffre ! S'exclama Hermione.
Sur ces mots Ron devin écarlate et se mit à protester.
- Pourquoi tu dis ça Hermione ? Je mange pas tant que ça... et puis j'ai peut être pas on haut niveau de « miss je sais tout », mais j'ai quand même eu de bonnes note dans plusieurs matières aux BUSE.
- Mais tu ne vois même pas ce qui est sous tes yeux...
Harry préféra intervenir avant que la conversation ne dégénère.
- Heu... Ron... je crois que ce dont Hermione essaye de te parlé ce sont des lettres à la fin de la prophétie... Je me trompe Hermione.
- Non... ce sont nos initiales...
Mais Ron avait été fexé par la remarque de la jeune Gryffondor et ne voulait pas qu'elle s'en tire à si bon compte.
- Qu'est ce qui te prouve que ce sont nos initiales ? HDHR ??? Ca peut être n'importe qui d'autre dans cette écoles, et puis ça peut être des noms de familles
- Non, non, Ron, intervint Harry. Ca ne peut pas être quelqu'un d'autre. N'oublie pas qu'il y a déjà une prophétie qui annonce que je vaincrais Voldemort ou que je mourrais. Celle-ci ne fait que confirmer la précédente tout en ajoutant le fait que je ne l'affronterais pas seul et qu'en plus mes amis seront autant en danger que moi.
Ron était vaincu, il n'avait plus rien à dire.
- OK, il s'agit donc de nous. Soit nous vainquons ce chers Voldemort, soit nous mourrons, et toutes les autres personnes que nous aimons aussi ? Perspective réjouissante !
- Je suis d'accord avec Ron, dit Draco. C'est une perspective qui me semble bien peut réjouissante. Les prophéties s'accomplissent toujours ?
- Oui... dit Hermione d'une petite voix en repensant aux paroles de Dumbledore.
Ron sembla tout à coup se rendre compte que la prophétie le liait à son pire ennemi.
- Mais, attends... Il y a aussi Malefoy dans cette prophétie ? On va devoir s'allié avec lui pour vaincre Voldemort ?
Draco eut un sourire dédaigneux qui le caractérisait si bien.
- Et oui ... qui l'eut cru ? Sûrement pas ceux qui m'ont vu stupefixer mon père et l'envoyer à Azkaban.
Ron repensa alors au moment qu'il avait vu dans l'infirmerie quelques jours avant, moment ou Draco Malefoy avait semblé si doux et si attentionné. Il regretta alors ces paroles.
- C'est pas ce que je voulais dire...
- Ho si ! C'est tout à fait ce que tu voulais dire. -Il se retourna vers Hermione
- Je vais te laisser avec tes amis poussin, je reviendrai te voir plus tard.
- Non ! Non Draco ! Je peux sortir de l'infirmerie ce soir mais il ne faut pas que je me lève jusqu'à samedi.
- Très bien. Tu veux que je te porte jusqu'à notre chambre ?
Sur ce dernier terme Harry avait au un regard étonné tandis que Ron ouvrait grand la bouche de surprise.
- Oui...s'il te plais, si je ne suis pas trop lourde...
Cette dernière remarque fit sourire Draco, il était grand et fort tandis qu'elle était plus tôt fine et petite. Elle ne devait guère faire plus de 50 kilos tout mouillés, alors lourde ? Cela semblais presque ridicule.
- Je crois que je vais pouvoir m'en sortir, répliqua Draco.
Harry et Ron prirent congé en disant qu'ils reparleraient plus tard de cette histoire de prophétie.
Le préfet passa à la Gryffondor un peignoir en satin doré qui était posé sur une chaise près du lit, elle le revêtis puis se dégagea des draps. Et s'assis sur le bord du lit.
- Tu sais Dray, je pense que je pourrais marcher, je me sens assez forte.
- Arrête de dire des bêtises ! Tu sais bien que tu as l'interdiction formelle de te lever. Aller, viens...
Il passa délicatement son bras droit sous ces jambes et son bras gauche dans son dos, puis, sans aucun effort il la souleva du lit.
- Alors Miss Granger ? Qu'est ce que ça fait d'être dans les bras d'un puissant prince charmant ?
Hermione ri.
- Toujours aussi modeste à ce que je vois ! C'est in-croy-able ! Je me sens toute chose!
Ils partirent tous les deux d'un bel éclat de rire tout en cheminant dans les couloirs. C'est vrai, la sensation dans les bras de Draco était fantastique, elle s'y sentait tellement en sécurité, à croire que rien n'aurait pu l'atteindre dans les bras de son petit-ami. Ils firent donc tout le chemin jusqu'à leurs appartements, Hermione serrée contre Draco. Arrivé devant la porte Draco eut un petit sourire que la Gryffondor remarqua.
- Qu'y à-t-il ?
- Je me disais que c'était la première fois que je faisais franchir le seuil d'une maison à une jolie demoiselle blottie dans mes bras.
Hermione saisit immédiatement l'allusion et devint rouge comme une pivoine. Mais elle repris très vite contenance.
- Ca te gênerait de le refaire plus tard ? Demanda-t-elle d'une voix assurée mais innocente qui ne reflétait pas du tout son état d'esprit.
Draco ne s'attendait pas à une telle répartie. Du coup ce n'était pas elle qui était gênée mais lui. Il fallait absolument qu'il trouve quelque chose de pertinent à dire. Mais non... la seule chose qu'il pu dire... la vérité :
- Non...
C'est le cœur en feu et les idées sans dessus dessous que les deux préfets en chef entrèrent dans leurs appartements.
Et voilà !!! J'espère que ça vous à plut ! Si oui vous savez ce qu'il vous reste à faire, même si je ne suis pas sure de le mériter vous savez que ça fait toujours plaisir (en plus vous remarquerez que c'est un chapitre très long).
Bis !
