A nouveau embarquée dans une histoire, je m'attaque cette fois-ci à un tout autre genre. J'espère que cela vous plaira. Merci à tous.
Titre : L'œil du dragon
Auteur : Elizabeth.
Disclaimer : Tout ce que vous allez lire ne m'appartient pas (sauf peut-être l'histoire, ce qui n'est que peu de choses). Ayant décidé d'écrire sur le monde de Gundam Wing, je tiens à préciser qu'il appartient à son mangaka. Je ne touche donc aucun droit d'auteur et le travail que je fournis n'est pas dans un but lucratif. Je vous prie donc de ne pas me poursuivre.
Avertissement : PG-13 (pour les idées développées dans l'histoire, les scènes de violences et autres).
Remerciements : Je remercie les personnes qui prendront le temps de lire cette histoire et de me laisser un message. Sachez que cela est toujours encourageant. Vous pouvez aussi me faire part de vos remarques et critiques à l'adresse suivante : avec comme objet "fanfiction ". Merci et bonne lecture.
L'ŒIL DU DRAGON
Prologue : ENLEVEMENT.
La porte claqua derrière elle tandis qu'elle lançait avec plaisir son sac sur le canapé tout proche. La journée avait était longue et épuisante, les cours de l'université l'avait éreintés. La jeune fille s'appuya contre le mur et fit glisser les sangles de ses chaussures qu'elle abandonna dans l'entrée puis pénétra dans la grande pièce.
L'appartement ne comprenait que deux pièces dont une salle de bain qui se trouvait pour l'instant occupée. Cela ne lui importait peu, elle se laissa tomber à la renverse sur le canapé qui lui servait de lit. Elle appuya sa tête contre un oreiller bleu et soupira de bien-être. Après une telle journée, il n'y avait plus grand choses à tirer d'elle. Une voix étouffée provenant de l'autre pièce et à moitié étouffée par le bruit de la douche interrompit le sommeil dans lequel elle s'apprêtait à tomber.
« Dva, t'es rentrée ? »
« Ouais, marmonna la jeune fille en se retournant sur le ventre. »
La dénommée Dva avait beau adorer sa colocataire, rien ne pourrait l'empêcher de se rendormir. Elle enfouit à nouveau son visage dans la couverture et ferma les yeux. Ses cheveux blonds tombaient en désordre sur son cou tandis qu'une mèche lui barrait le front.
Tout à coup, la sonnette retentit. Dva grogna et maudit celui ou celle qui osait encore la déranger après tout ce qu'elle avait fait aujourd'hui.
« J'y vais, cria t'elle à son amie qui continua de chanter sous la douche. »
La jeune fille attrapa une paire de sandales et les enfila. Elle se releva, s'étira et lissa du plat de sa paume son pull froissé par le somme qu'elle s'était apprêtée à faire. Longeant le canapé, elle repassa dans l'entrée tapissée en jaune. SA colocataire avait vraiment un goût immonde pour la décoration ! Elle porta son regard sur la frise aux motifs orangés avant qu'un nouveau coup de sonnette la rappelle à l'ordre. Sa main se posa sur la poignée de la porte et l'autre désenclencha le verrou.
Elle ouvrit la porte et découvrit trois hommes vêtus de costumes noirs. Le plus proche d'elle s'appuya sur le rebord de la porte.
« Est-ce que Melle Zviezdana est ici, demanda t'il d'une voix froide. »
« Oui, c'est moi, répondit avec une pointe de doute la voix la jeune fille. »
L'homme fit un signe et un de ses collègues sortit de sa veste une arme qu'il braqua sur la jeune fille. Le canon était allongé d'un silencieux. Dva tenta de refermer la porte mais le plus grand de ses visiteurs l'en empêcha. Elle voulut alors reculer mais n'eut que le temps de sentir l'impact dans son flanc avant de s'écrouler par terre. Elle se cogna la tête sur un pied de l'étagère et se mit à saigner. Aussitôt les deux hommes qui avaient les mains libres se saisirent du corps de la jeune fille tandis que le tireur nettoyait rapidement le canon de son arme avant de la dissimuler à nouveau dans son veston. Il porta vers ses lèvres le rabat de sa veste et après avoir prononcé quelques mots inaudibles, déguerpit.
Lorsque la jeune fille sortit de la salle de bain, drapée d'un peignoir, elle ne trouva pas son amie. Elle replaça une mèche de cheveux mouillés qui s'échappait de sous sa serviette qu'elle avait nouée sur sa tête et pénétra dans l'entrée. La porte était ouverte, plaquée conte le mur comme si on l'avait forcée et sur le sol, une mare de sang s'étendait sur le parquet.
« Dva… »
Aussitôt, elle porta ses mains à sa bouche pour refouler la nausée qui l'envahit brutalement et laissa son dos ployer contre le mur. Son corps enveloppé du peignoir glissa au sol et elle reprit peu à peu son souffle. Comprenant que quelque chose clochait, elle se précipita vers le combiné de téléphone sans prendre garde aux objets qui traînaient par terre. Ses doigts encore humides s'accrochèrent sur le combiné du téléphone mais au moment où la tonalité retentissait à son oreille, elle n'entendit plus rien.
Un souffle immense balaya l'appartement qui s'embrasa tel du papier. Le choc ébranla une partie de l'immeuble mais rien ne s'effondra. Le feu continua de ravager la chambre et le corps de la jeune fille évanouie ne fut plus bientôt qu'un tas de cendres calcinées parmi les restes du canapé et des tapis.
En bas même de l'immeuble, une longue berline noire démarra et fila rapidement à travers la circulation sans laisser de traces derrière elle.
fin du prologue
