Hé non ! Vous ne revez pas ! C'est bien la suite de ma fiction principale ! Je l'ai coupé là ou j'étais bloquée... mais la suite est écrite ! Je me suis miraculeusement décoincé marid soir ! Bon, je suis restée environ 1/2 heure devant mon écran à regarder la dernière pharse de ce chapitre avant de me décider a écrire quemque chose, mais ça y est ! j'ai écrit 10 pages format word cette semaine (environ 5200 mots), c'est quand même pas mal ? je remercie tous ceux qui m'ont lassé des mots d'encouragement, et je vous promet que vous aurez la suite dans quelque temps (je veux pas trop m'avancer, mais je suis quasiment sur que ce sera en février !). De plus, ej pense que je ne vais pas tarder à commencer à publier mon autre fic. Donc c'est Noêl !
Bon, je vous souhaite une bonne lecture, gros bisous . Cristalblue.
Chapitre 17 : Dans l'antre du diable.
Il faisait froid. Si froid. Hermione ne sentait que ça, ce froid pénétrant qui semblant frigorifier chaque cellule de son corps hormis son bras gauche. Son bras gauche ? Pourquoi son bras gauche n'était-il pas gelé comme le reste de son corps ? Hermione n'en savait rien. Elle se décida à ouvrir les yeux. Il faisait très sombre. Il lui semblait qu'elle se trouvait dans un cachot, ou quelque chose de ce genre…même la salle de potion aurait eu l'air convivial à coté de cet endroit. Un horrible mal de tête la lançait dans l'arrière de son crâne. Elle ferma les yeux quelques instants en émettant un grognement de douleur, puis se retourna légèrement et pu voir la raison de la chaleur sur son bras : Draco était allongé près d'elle, inconscient, et le bras gauche d'Hermione était sous son corps.
En poussant un grognement de douleur, Hermione se releva tant bien que mal, et mis la tête de son fiancé sur ces genoux :
- Dray ? Chéri, réveille-toi…Dray ?
Elle commençait à avoir moins mal à sa tête, mais en même temps que son mal de tête s'atténuait, la peur elle, grandissait. Draco poussa enfin un grognement, signe qu'il se réveillait. Puis il ouvrit un œil, et la première chose qu'il vu fut le visage de son ange, mort d'inquiétude, au dessus de lui. Il lui fit un petit sourire.
- Comment tu te sens Draco ? Questionna Hermione
- J'ai eu des jours meilleurs, mais j'en ai aussi des pires…ça va aller. Et toi ?
- J'ai mal à la tête, mais sinon ça va.
- Où est Harry ?
- Je ne sais pas, nous étions seuls lorsque je me suis réveillée.
- C'est peut être aussi bien…
- J'ai froid…
Draco la regarda, la cape d'Hermione avait de larges trous ce qui expliquait que le froid pénétrant des cachots la frigorifiait, il se rappela sa magnifique, mais si légère robe qu'elle portait en dessous de cette cape. Il défit donc sa propre cape et enroula Hermione dedans.
- Là…ça devrait aller.
- Ils nous ont retiré nos baguettes.
- Ca te surprend ?
- Non…ou sommes nous ?
Draco se leva et s'approcha dur mur le plus proche, en tata les murs, puis alla vers la porte, qui avait une fenêtre à barreaux, par laquelle il pu apercevoir le mur d'un couloir.
- Nous sommes au Malfoy Manoir.
- Quoi ?
- Nous sommes dans les cachots de la tour Est pour autant que je puisse en juger, probablement dans le cachot du bout du couloir.
- Nous sommes …chez toi ?
- Chez mon père, répondit-il d'une voix assez sèche.
- Pardon…ce n'est pas ce que je voulais dire…
- Excuse-moi, je n'aurais pas du te répondre comme ça. Après tout…mon père en prison, ce manoir me revient de droits…c'est juste que pour moi…il sera toujours synonyme de malheurs…
- Pouvons-nous sortir d'ici ?
- Bien sur.
Hermione était surprise. Elle s'attendait plutôt à une réponse du genre « aucune chance », mais sûrement pas à « bien sur ».
- Quoi ?
- En nous enfermant ici, ils ont fait une bêtise monumentale.
- Comment ?
- Ils ont oublié que je suis né ici, que j'y ai toujours vécu et que je connais se château comme ma poche. S'ils nous avaient bandés les yeux, ligotés et bâillonnés nous n'aurions eu aucune chance…mais là ! C'est presque trop facile. Il faut dire que seulement deux personnes vivantes au monde connaissent suffisamment le manoir pour s'en sortir vivant. Malheureusement pour eux, et heureusement pour nous, l'une des deux, c'est moi, et l'autre personne est incapable de le leur dire, car prisonnière d'Azkaban.
Hermione se releva et s'approcha de Draco, elle mis une main sur l'épaule de celui-ci. Il se retourna, et lui fit un immense sourire.
- Rien n'est perdu.
Puis il se penchât vers elle et déposa un délicat baiser sur les lèvres de la femme qu'il aimait.
- Allons-y.
Il ferma les yeux, en proie à une intense concentration, puis se retournant vers le mur du fond du cachot et murmura :
« ni castilla ni palabra, solo una mana » (je saisça ne veut absolument rien dire)
A ces mots, une porte s'ouvrit dans le mur, laissant apercevoir un couloir très sombre.
- Wow…
- Comme tu dis. Viens, ne restons pas là.
Ils s'engouffrèrent tous les deux dans le couloir, que Draco referma à l'aide d'une autre formule. Puis ils parcoururent environs 50 mètres avant d'arriver à un embranchement ou Draco s'arrêta.
- Qu'est ce qui se passe ?
- Attend « connaître son passer c'est aussi voir l'avenir »
- Quoi ?
- Une seconde.
Ils attendirent un court instant, avant qu'un morceau de parchemin n'apparaisse au coin d'un flambeau.
- Impressionnant, mais ce parchemin est vierge !
- Tu ne te souviens pas de cette fois…en octobre ou tu m'as parlé de la carte des Maraudeurs ?
- Si …
- je t'ai dis que le principe me disait quelque chose.
- Et bien ?
- Voici le principe !
- Tu veux dire qu'avec une formule elle va afficher le plan du manoir avec tous les gens qui se trouvent à l'intérieur ?
- Exactement.
- Et tu savais exactement ou la trouver ?
- Il y en a quatre : une à l'entrée de chaque tour. C'est plus simple
- Je vois…
- Attend : "redia'm roup releveret edednamed et yofelamocrad iom"
A ces mots, la carte apparut sous les yeux du jeune couple. Ils purent voir dessus chaque partie du château, chaque recoin, chaque personne présente. Le château était de forme carrée avec dans chaque angle, une tour elle aussi carrée. Un plan simple en somme dans lequel il était assez facile de se repérer. Ils purent voir au rez-de-chaussée, dans une pièce appeler « Bureau de Mr.Malefoy », le nom d'Harry Potter.
- Ouf, Harry est en vie, soupira Hermione.
- Dieu sait pour combien de temps : regarde qui se dirige vers la salle…
En effet, on pouvait voir sur le plan, venant de l'autre bout du château, mais déjà dans le hall d'entré (j'ai fait un plan du rez-de-chaussée du château, s'il vous intéresse, demandez le moi par mail (n'oubliez pas d'indiquer votre adresse, je ne vous l'enverrais pas dans la journée mais j'essayerai dans la semaine)), le nom de « Tom Jedusor » qui se déplaçait à assez vive allure.
- Dray ! Il faut que nous allions le sauver.
- Je ne demande pas mieux, mais tu as un plan toi ? Je te signal que nous n'avons pas de baguettes…
Hermione pris un air contrarié mais réfléchit…
- Tu as raison… se serait du suicide…ho mon dieu…comment allons nous faire ? Ca fait combien de temps qu'on est là ? Les autres ne savent même pas où les Mangemorts nous ont emmené…
- J'espère bien que si ! Juste avant que nous ne transplanions avec les Mangemorts, j'ai réussi à griffonner sur la note du restaurant « chez moi », j'espère bien que quelqu'un comprendra. Sinon, pour savoir depuis combien de temps nous sommes ici, il faudrait sortir pour voir si le jour c'est levé ou pas.
Hermione hochât la tête en signe d'assentiment. Puis elle regarda la carte que Draco tenait entre ses mains, et son visage s'éclaira d'un grand sourire.
- Je crois que quelqu'un a compris.
- Quoi ?
- Regarde un peu qui arrive du coté ouest…
On pouvait en effet voir qu'un grand nombre de personnes approchaient avec précautions du manoir, tellement de monde que leurs nom se confondaient les uns dans les autres, ils devaient être au moins une vingtaineà avancer prudemment en groupe séré. Si on y regardait d'un peut plus près, on pouvait distinguer le nom de Ronald Weasley, mélangé à celui d'Albus Dumbledore.
- Je crois que la chance tourne en notre faveur !
- Ne crie pas trop vite victoire Hermione : regarde le nombre de Mangemorts dispersés dans le château, l'ordre est en infériorité numérique, en plus nous sommes sans baguette, et c'est nous qui devons anéantir Voldemort, pas Dumbledore ou McGonagall !
Hermione avait quelque peu blêmit à ces mots.
- C'est vrai…mais au moins nous ne sommes plus seul face à…tous ces Mangemorts.
Ils gardèrent le silence pendants quelques instants, puis Draco se décida à aller rejoindre les membres de l'ordre qui arrivaient par l'ouest, il tendit le parchemin à Hermione et pris le flambeau le plus proche, lorsque Hermione poussa un cris d'exclamation :
- Ho mon dieu !
- Quoi ?
Elle regardait avec effroi le parchemin qu'elle tenait entre ses mains puis désigna un point à l'entrée principale du château. Draco regarda ce qu'elle montrait, et put voirà l'extérieur du château, un point avec au dessus le nom de « Lucius Malefoy ». Draco écarquilla les yeux et poussa un grognement de mécontentement.
- Le fumier, ils l'ont fait évadé. Merde, merde, merde, merde…il a déjà du leur dire que ce n'était pas une bonne idée de nous avoir juste enfermé dans un cachot, ils vont se dépêcher de rappliquer en bas, et quand ils ne nous verrons pas ce salop n'aura qu'a leur ouvrir le passage…merde merde merde ! C'est pour ça qu'ils ne nous ont pas tué tout de suite, et qu'ils ne nous ont pas mis avec Harry, c'est parce que cet enfoiré nous voulait comme jouet !
- Ok Dray, ne cédons pas à la panique, il ne doit pas encore savoir qu'on ne nous surveille pas car sinon il y aurait déjà eu quelqu'un qui serait venu jusqu'au cachot pour vérifier que nous sommes bien là. Ensuite, si nous changeons de passage secret, il ne nous retrouvera pas.
- Il pourra toujours aller chercher les autres parchemins et alors il saura toujours ou nous sommes !
- Pas si nous les prenons avant lui ! Où sont les autres ?
- Il y en a un dans ce couloir, mais à l'autre bout…sinon il y en a un dans la paroi du bureau « Mangemort » de mon père, et il y en à un dans la paroi de la bibliothèque.
- Bien, je prends celui de ce couloir, toi tu gardes ce parchemin là et tu prends celui du bureau. Non…faisons l'inverse, je ne connais pas la formule, donc je garde ce parchemin et je vais au bureau. Je t'attends là-bas et tu me rejoignes, ok ?
- C'est très dangereux Mione…
- Avec le parchemin je ne crains rien, et puis c'est notre seule chance… la formule pour le faire apparaître c'est bien « connaître son passer c'est aussi voir l'avenir » ?
- Oui c'est ça…
- Pour ouvrir et fermer les passages ?
- Pour ouvrir c'est « ni castilla ni palabra, solo une mana » , et pour fermer « la lune chante sous les étoiles ».
- Je ne sais pas qui a trouver ces mots de passes mais ils sont vraiment bizarres !
- Se sont des phrases qui n'ont aucun sens pour être sur qu'elles ne seront jamais prononcées dans une conversation.
- Je vois…Bien, j'y vais.
Elle parti en courant vers le fond du couloir avant de revenir et d'embrasser Draco sur les lèvres et de lui murmurer :
- Je t'aime.
Puis elle parti d'un pas rapide vers la sortie la plus proche de l'autre passage secret qu'elle allait devoir emprunter. Draco resta là quelques instants avant de suivre la même direction qu'elle, mais elle était déjà sortie des murs.
Hermione sortie près de la salle des potions, car il n'y avait personne en vue sur le plan, elle se hâta vers un mur un peu plus loin avant de prononcer la formule d'ouverture. Un pan de mur s'ouvrit à 5m d'elle, et elle s'y engouffra prestement avant de refermer rapidement, un Mangemort arrivant dans sa direction. Elle vit sur le plan que Lucius Malefoy était entré dans le château et qu'apparemment il s'entretenait avec un certain « Mark Sinclair ». Elle se hâta en direction du bureau secondaire, et enfin découvrit un endroit identique à celui où ils avaient découvert le premier parchemin. Après avoir prononcé la formule que Draco lui avait donné, elle mis le parchemin dans sa poche et attendit Draco, tout en regardant sa propre carte. Elle vit que maintenant les membres de l'Ordre étaient arrêtés à environ 200m du château, au milieu du parc. Ils étaient toujours groupés et parlent probablement de la meilleure façon d'attaquer le château…si seulement elle avait pu rentrer en contact avec eux et leur dire qu'il avaient réussi à obtenir des plans du château…ça faciliterait certainement la tache du groupe.
Elle était assise sur le sol en train de méditer sur sa carte lorsque Draco arriva.
- Alorsça à été ? demanda-t-il en arrivant près d'elle.
- Aucun problème. Et toi ?
- Un jeu d'enfant. Il faut que nous accédions à la bibliothèque.
Hermione fit un signe d'acquiescement de la tête. Puis elle jeta, par habitude un coup d'œil à la carte.
- Hoho…
- Quoi ?
- Mr Malefoy et dix Mangemorts qui courent en direction de la tour Est…
-C'est pas très bon… ils faut qu'on se dépêche d'accéder à la dernière carte. Viens…
Il n'y avait personne dans le bureau du Mangemort, fort heureusement car sinon ils auraient du traverser la moitié du château à découvert.
- Ok, on à juste à attendre qu'il n'y ai plus personne dans la salle à manger, et à traverser le couloir à toute vitesse, entrer dans la pièce, et nous précipiter sur le mur…ça devrait aller, il n'y a qu'un Mangemort dans la salle et il se dirige rapidement vers la porte.
En effet, en entrouvrant la porte du bureau de Lucius, ils purent voir une Mangemorte sortir de la salle à manger et s'en aller vers la salle des potions.
- La voie est libre …
Ils se hâtèrent d'entrer dans l'autre passage secret, avant de reprendre leur souffle. Puis ils traversèrent une partie du manoir ainsi.
- Ils ont découverts que nous nous étions échappés, ton père est dans les murs.
A ces mots Draco sera les dents.
- Dépêchons…
Ils atterrent le pas jusqu'à la sortie en face de la bibliothèque.
- Il n'y a personne dans le couloir, un coup de chance. On se dépêche de traverser…Il n'y a personne non plus dans la bibliothèque. Par contre pas un bruit une fois dans le passage de l'autre coté, nous serons juste à coté de Voldemort.
Ils mirent leur plan à exécution qui marcha comme sur des roulettes, puis ils ressortirent du mur, dans la bibliothèque pour pouvoir parler tranquillement.
- On monte au dernier étage de la bibliothèque, on sera plus en sécurité. Murmura Draco.
Ils firent donc ce que proposait Draco. Arrivée en haut, Hermione s'affala dans un coin de la pièce.
- Et maintenant ? Qu'est ce qu'on fait ?
- Mon père va sûrement faire fouiller tout le château, mais comme nous avons toutes les cartes on devrait plutôt bien s'en sortir…
- A-t-on avis qu'est ce qu'ils on fait de nos baguettes ?
- J'en sais fichtrement rien, mais pourquoi ?
- On pourrait peut être essayer de les faire venir avec de la magie sans baguette…après tout« accio » est un sort de base ! On c'est un peu entraîné à la magie sans baguette !
- Heu…je sais pas si tu te souviens, mais quand j'ai essayer de faire léviter le coussin, je l'ai en fait, fait explosé…
- C'était très romantique toutes ces plumes…
- Arrête…c'est pas le moment de plaisanter, lui répondit Draco avec un sourire.
- Bon…sérieusement, moi j'ai réussi à faire léviter mon coussin…je vais quand même essayerça me coûte rien.
Elle se concentra quelques instants et murmura :
« accio ma baguette et celle de Draco »
Elle releva les yeux et regarda Draco.
- Alors ?
- Attends, c'était pas une formule de transportation, il faut le temps qu'elles arrivent jusqu'à nous si ça a marché…
Ils attendirent donc pendant une minute avant que Draco ne déclare :
- Je crois qu'il te reste des progrès à faire…
Hermione avait l'air très contrariée…
- Bon ba…tant pis… ce que j'aimerais pouvoir prévenir les membres de l'ordre que nous avons des cartes qui pourraient leur servir…
- Attend…Ginny est avec eux ?
- Je ne sais pas…
Elle se pencha sur la carte jusqu'à ce que son nez soit près à toucher le parchemin.
- Oui, elle est là…ils n'auraient jamais du l'emmener ! Mais pourquoi tu me demandes ça au fait ?
- Gin n'a pas dit tout à l'heure que toi et elle vous étiez liées magiquement ?
- Si, on a mélangé nos sangs magiquement…
- Et bien, si tu te concentres assez et que tu prononces la formule « uniqua pensum »…
- Mais oui ! Bien sur ! Comment n'y ai-je pas pensé plus tôt ! Je suis trop bête ! La formule pour communiquer entre les personnes qui sont liées magiquement…
Elle croisa les jambes et se tint bien droite tout en aspirant et en expirant lentement, puis elle dit :
- Uniqua pensum
Elle se laissa tombé légèrement sur le sol, et semblait comme endormie. Mais Draco voyait que ses lèvres bougeaient, signe qu'elle communiquait avec Ginny.
Après avoir prononcé la formule, Hermione se sentie basculer dans une sorte de tourbillon avant d'être comme absorbé par la pensée de sa sœur de sang.
Elle voyait par les yeux de la jeune Gryffondor, elle pouvait voir Ron et son visage ravagé par l'inquiétude, Dumbledore en train de discuter avec Rogue de la meilleure manière de les sortir de là, ainsi que le visage anxieux, mais déterminé de Lupin. Et puis il y avait également les jumeaux, Bill et Charlie Weasley, prêt à se battre jusqu'au bout s'il le fallait.
Elle se mis soudain à parler.
- Je suis là…
C'était Ginny qui parlait devant l'Ordre du Phénix, et pourtant s'était la parole d'Hermione qu'elle rapportait. A ces premières paroles, seul Ron regarda sa sœur étrangement.
- C'est moi, Hermione.
Là Dumbledore se retourna vers Ginny et la questionna :
- Vous vous sentez bien Miss Weasley ?
- Ginny se sent très bien, mais c'est Hermione qui parle là.
Dumbledore et tous les autres regardaient maintenant avec attention la petite dernière aux cheveux roux.
- Miss Granger ? Pouvez vous nous prouver que c'est vous ?
- Oui, posez moi une question…n'importe laquelle.
- Très bien…quel est le nom de votre chat ?
- Pattenrond.
Ron intervient, il était quelque peut secoué par l'apparition de sa meilleure amie, mais il trouva le courage de lui répondre :
- Ca ne prouve rien.
- Tu as raison Ronça ne prouve rien. Lorsque vous êtes arrivé au début de l'année je suis venue vous chercher à l'arrêt du train, et je vous ai annoncé dans la diligence que je sortait avec Draco. Vous avez été furieux avec Harry, mais toi plus que lui. Harry m'a vite comprise, mais toi tu as mis beaucoup plus longtemps à me comprendre. Le jour du bal, quand j'ai été emmené à l'infirmerie, vous êtes passé me voir avec Harry pour savoir si ça allait, comme vous pensiez que je dormais vous ne vous êtes pas attardé, mais tu as reconnu que Draco avait vraiment l'air amoureux de moi. J'ai compris quand tu as dis ça que nous n'étions plus fâchés. Il y a quelques jours, tu as venu me voir dans la salle commune des préfets en chef pour me parler de…
- C'est bon…c'est bien Hermione.
- Miss Granger…comment arrivez-vous à nous parler ainsi ?
- Ginny et moi avons mélangé nos sangs.
- Je comprends mieux. Comment ça se passe là dedans ?
- C'est pour ça que je vous contacte, Draco et moi nous sommes échappés du cachot ou on nous avait enfermé par un passage secret. Nous sommes maintenant dans la bibliothèque, située dans la tour nord, soit à l'opposé de votre position.
- Comment savez-vous où nous sommes ?
- J'y arrive, Draco et moi sommes parvenu à récupérer des plans basés sur le principe de la carte du maraudeur, mais se sont des plans du château. Il en existe quatre et nous les avons tous. Mais nous ignorons comment vous les faire parvenir.
- Je vais vous envoyer Fumseck, il va me les rapporter.
- Bien, nous sommes au dernier étage.
- Et Harry ?
- Il est dans le bureau de Mr. Malefoy avec Voldemort.
- Je vois…
- Nous n'avons plus nos baguettes…
- Nous les avons récupéré sur le champ de bataille de Pré au Lard, je vous les envoie par Fumseck.
- Très bien…je…prévenir…Malefoy…libéré…
- Quoi ? Nous perdons la moitié de vos mots, vous devez vous affaiblir…Mr Malefoy a été libéré ? C'est ça ?
- Oui…sait…Draco et…caché…
- Miss Granger ?
-…
Ginny se ressaisit et on pu à nouveau voir dans ses yeux l'étincelle de vie qui la caractérisait.
- Hermione est partie…
- Merci, Miss Weasleyça va ? Vous ne vous sentez pas trop fatiguée ?
- C'est une sensation bizarre que d'avoir quelqu'un d'autre dans sa tête, mais ça va.
Hermione quand à elle venait d'ouvrir les yeux au dernier étage de la bibliothèque du Malefoy Manoir. Elle avait sa tête posée sur les genoux de Draco qui la regardait tendrement. Quand il vit qu'elle était réveillée, il se hâta de la questionner :
- Alors ? Ca a marché ?
Hermione fit une grimace en se relevant :
- Oui, j'ai réussi, en fait je n'ai pas communiqué avec Ginny, j'ai carrément parlé par sa bouche, c'est assez déroutant !
- Je veux bien te croire, que t'as dit Dumbledore ?
Hermione lui résuma brièvement la conversation qu'elle avait eu avec Dumbledore, et au moment où elle finissait ils purent entendre de petits coups frappés à la fenêtre. Draco en s'approchant vit que Fumseck était posé sur le bord de la fenêtre et qu'il tenait dans ses griffes trois baguettes.
- Il nous a également envoyé la baguette d'Harry.
Après avoir récupéré leurs baguettes et avoir délicatement noué trois des quatre parchemins à la patte de l'oiseau, le jeune couple se demanda ce qu'ils allaient pouvoir faire maintenant qu'ils avaient leurs baguettes.
- Nous ne sommes plus sans défense, mais je note quand même que nous somme deux contre … 2, 6, 12, 14, 25, 33 Mangemorts ! Constata d'un air dépité Hermione, qui était penchée sur le parchemin.
- Je sais, mais c'est pas une raison pour se laisser abattre, on les aura tous ces …
Hermione semblait concentrée, elle réfléchissait à un moyen de s'en sortir. Tout à coup comme si elle venait de se rendre compte de quelque chose de terrible, son visage s'assombrit, elle pinça fortement ces lèvres et sembla sur le point de pleurer, ce qui ne tarda pas à venir. Draco, la regardant, remarqua que ça n'allait pas vraiment bien, il s'approcha d'elle et la pris dans ces bras.
- Allez Mioneça va aller, la situation n'est pas si désespérée que ça…
- C'est pas ça…
- Et bien quoi alors ?
- C'est que …
- Oui ?
- Je jour de la prophétie est venue…
- Sois plus claire…
- Et bien… c'est aujourd'hui que nous vaincrons, ou que nous mourrons !
Le visage de Draco se referma, et se figea.
- Je sais.
Hermione se mit à sangloter de plus belle.
- Chut ma belle…
- Mais…nous ne pourrons peut être jamais nous marier, avoir d'enfants…vivre une vie normale !
- Ce n'est qu'hypothétique.
- J'ai si peur !
- Ou est passé le légendaire courage Gryffondorien ?
- Je n'ai pas peur de mourir, j'ai peur de ne plus jamais te revoir, de ne jamais accomplir toutes les choses que j'ai envie de faire avec toi...que jamais Elisabeth, William, John, Arthur, Genevria et tous les autres ne voient le jour !
Draco eu un petit sourire :
- Mais dites moi Mrs. Malefoy, vous voulez combien d'enfants ?
- Autant que possible...si possible je veux battre le record de Molly...
- A quand même…ça risque d'être difficile quand même vous savez Mrs Malefoy !
- Plus que tout…j'ai peur que jamais on ne m'appelle Mrs Malefoy !
Draco embrassa Hermione sur le haut de sa tête :
- Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer, Hermione.
- Merci Draco.
Draco pris la carte du manoir des mains d'Hermione et regarda avec attention le plan, on pouvait y voir une multitude de petits poins se déplacer vers le manoir, lentement mais sûrement.
- L'Ordre vient vers nous… Il faut que nous fassions quelque chose pour les rejoindre.
Hermione acquiesça et se dirigea vers l'escalier.
- Attends…tu vas ou comme ça ?
- Et ba… je vais les rejoindre.
- Sans plan ?
- J'ai un plan.
- Lequel ?
- Effet de surprise !
- C'est pas un plan ça ! C'est une action inconsidérée !
- Justement, les hommes et les femmes qui sont en bas vont s'attendre à ce qu'on ai un plan, quelque chose de précis en tête, peut être que nous attendions des renforts ou quelque chose comme ça ! Ce sont touts des Serpentard, froids et logique, ils n'avancent jamais un pas sans y avoir mûrement réfléchit et surtout réfléchit aux conséquences. C'est ça la différence entre eux et moi…et nous…nous avons le courage Gryffondorien comme tu l'appelles…
- Heu toi tu l'as peut être mais…
- Ne dis pas de sottises, tu sais autant que moi que tu aurais plus ta place à Gryffondor qu'à Serpentard…
- Peut être … répondit Draco sur un ton prudent.
- Penses ce que tu voudras…en tout cas le courage Gryffondorien est un courage sans penser aux conséquences… sans prévoir ce qui va se passer. Comme par exemple quand nous sommes tous partis au ministère de la magie il y a deux ans…c'était inconsidéré c'est vrai…mais c'est ça être Gryffondor, c'est agir sur l'impulsion en assumant toutes les conséquences de nos actes. La devise de Gryffondor pourrait presque être « Carpe Diem » : vivre le moment présent. Et agir sans réfléchir, cela peut perturber plus d'un esprit !
- Mais ça peut aussi mener à votre perte : regarde, il y a deux ans, Black est mort de ce coup de tête.
- Sirius en aurait fait de même s'il avait été à notre place…je le connaissais, il était aussi impulsif qu'Harry ou Ron peuvent l'être.
- Tu as sûr que c'est une bonne idée ?
- L'effet de surprise !
Draco restait cependant très dubitatif. Il n'était vraiment pas convaincu par le plan de sa fiancée. Mais après tout…si elle le jugeait recevable…n'était-elle pas sensée être la miss-je-sais-tout de Poudlard ?
- Très bien.
Ils s'engagèrent donc prudemment dans les escaliers et descendirent jusqu'au rez-de-chaussée.
Rien ne vous empèche de me laisser un petit message... ça me ferait très plaisir ! (que ça vous ai plut ou non !)
