Et voilà... un nouveau chapitre, je sais que j'ai été un peu longue à le mettre en ligne, mais j'ai terminée d'écrire cette fic, et ça me fait tout bizarre... Je n'ai pas envie de la mettre en lgne car ça sognifierait que c'est VRAIEMNT terminée... pourtant je vais le faire ! lol. D'ici 1 mois, vous connaitrez la fin de l'histoire... sniff... juste un an après le début de "l'aventure". Voilà... fait très étrange, les traits d'unions ne fonctionne pas sur ffnet aujourd'hui... donc je suis désolée si je vous met en ligne un chapitre sans traits d'union pour vous repérer pour les dialogues, mais c'est pas ma faute, à l'origine ils y étaient.

Bisous !

Chapitre 19 : … tout commence.

C'est un mal de crâne épouvantable qui la réveilla. Elle ne savait plus rien, ni qui elle était, ni où elle était, ou comment elle était arrivée là. Tout ce qu'elle savait c'est qu'elle avait l'impression tenace que son crâne allait exploser. Elle poussa un grognement de douleur lorsqu'elle bougea légèrement la tête. Puis, elle ouvrit péniblement les yeux. Elle était dans une salle au plafond haut et aux murs de pierres. Allongée sur le dos, c'est tout ce qu'elle pouvait voir de son environnement, et pour le moment, elle ne se sentait pas le courage de regarder autour d'elle. Tout d'un coup, une pensée traversa son esprit : elle était dans l'infirmerie de Poudlard. Sur le coup, elle ne sut pas vraiment ce que ça voulait bien dire, mais c'était pourtant une certitude qui s'imposait à son esprit. Une femme s'approcha de son lit avec un grand sourire aux lèvres :

Miss Granger ! Vous êtes enfin réveillée !

Miss Granger ? Ha oui, c'est vrai ! Maintenant que cette femme le lui disait, il lui semblait que c'était son nom… Miss…Hermione Granger ! Ca y est, elle se souvenait de qui elle était. Elle poussa un grognement de douleur pour répondre à la femme. Puis, comme si une grande porte venait de s'ouvrir dans son esprit, elle se rappela de tout : qui elle était, la bataille contre Voldemort…mais elle ne se souvenait pas de l'issue de celle-ci. La dernière image qu'elle avait avant de sombrer dans l'inconscience était celle d'un vent furieux faisant voler capes et cheveux. Elle aurait voulu demander à Pomfresh, car c'était le nom de l'infirmière, maintenant elle s'en souvenait, qu'est ce qui c'était passé ensuite, mais elle avait trop mal pour parler. L'infirmière lui administra une potion, qui peu après la fit sombrer de nouveau dans le sommeil.

Lorsqu'elle se réveilla de nouveau, tout lui revint en mémoire immédiatement, mais, pour son bonheur, son mal de tête s'était largement calmé. Il ne restait plus qu'en arrière fond, une légère douleur sur l'arrière de sa tête. Elle se redressa dans son lit pour regarder autour d'elle, qui était dans l'infirmerie. Mais malheureusement, elle du se rendre à l'évidence qu'elle n'en saurait rien avant le retour de l'infirmière : son lit était entouré par les paravents blanc qui l'empêchaient de voir autour d'elle. Elle pouvait néanmoins entendre, dans le lit à la droite du sien, une respiration lente et profonde de quelqu'un qui dormait. Il lui semblait qu'il s'agissait de la respiration de Ron, mais elle n'aurait pu le certifier. Une peur soudaine emplit son cœur, si c'était bien Ron qui était à côté d'elle, ou était Draco ? C'était lui qui aurait du occupé le lit à côté du sien, et non pas Ron ! Hermione jeta un coup d'œil à sa main pour vérifier que sa bague de fiançailles était toujours à son doigt, ce qui était le cas. Elle poussa un soupir de soulagement, et avec sa main droite, caressa tendrement l'anneau d'argent, puis elle se décida à se manifester, pour montrer qu'elle était réveillée. Elle toussota légèrement et attendit que quelqu'un se vienne la voir, ce qui ne tarda pas. L'infirmière revint bientôt, un sourire bienveillant sur ses lèvres.

Bonjour mon enfant ! Je suis contente de vous revoir parmi nous !

Hermione lui répondit par un petit sourire et un hochement de la tête, puis elle la questionna.

J'ai été longtemps inconsciente ?

Longtemps ? Ho oui ! Cela fait quinze jours que vous êtes dans ce lit Miss Granger, nous sommes le 8 janvier !

Hermione ouvrit des gros yeux à cette révélation, elle ne pensait pas avoir dormi plus d'un jour ou deux. La question suivante quelle voulait lui poser l'angoissait profondément, mais ce n'était pas en repoussant le moment de la poser qu'elle allait être apaisée, elle se décida donc à franchir la pas :

Comment…comment va Draco ?

Mrs Pomfresh eu sourire apaisant envers la jeune préfète en chef.

Votre fiancé va bien, tout comme MM Potter et Weasley. Il est dans le lit sur votre gauche. Vous êtes la seconde à être réveillée, M. Weasley c'est déjà réveillé une fois mais je lui ai donné une potion sans rêve pour qu'il se repose. Vous êtes tous passé très près de la mort, mais vous vous en êtes tous très bien sorti. Je dois vous avouer que vous nous avez fait une sacrée frousse !

Hermione retardait en vain maintenant à la question, qui, elle le savait, n'allait pas la laisser heureuse.

Avons-nous…avons-nous eu beaucoup de pertes ? demanda-t-elle d'une petite voix.

Le visage de l'infirmière se rembruni, et ses yeux se remplir de larmes.

Trop…

Hermione lui lança un regard interrogatif.

Cinq sorciers de l'Ordre du Phénix sont morts, et environ une quinzaine, plus vous on été blessés.

Hermione retint sa respiration, elle avait vu l'une des femmes quelle ne connaissait pas à terre. Elle savait également qu'une femme était morte quasiment sous les yeux de Ginny. Mais qu'en était-il de ceux qu'elle connaissaient ?

Qui ? demanda-t-elle avec les larmes qui commençaient à lui venir aux yeux.

Pomfresh avait maintenant un regard si triste, qu'on aurait pu croire qu'elle allait fondre en larmes sur le moment, et il faut dire qu'elle se retenait de ne pas le faire devant l'une des élèves du château.

Deux sorcières de l'Ordre que vous ne connaissiez pas on été tuées. Cassandre LeGoff et Mélinda Dinkens…

Hermione retenait son souffle, elle savait que l'infirmière allait en venir à ceux qu'elle connaissait…

Quand aux personnes que vous connaissiez…ho… je suis désolée…ils…ils ont eu… Hagrid…

Les larmes coulaient maintenant sur les joues d'Hermione lorsqu'elle entendit le nom de son ami.

Et… Mondingus Fletcher, ainsi que…le…le Professeur McGonagall.

Hermione était maintenant secouée de sanglots, elle était complètement atterrée. Parmi ceux qui étaient mort, il y avait deux personnes qu'elle aimait particulièrement. Mrs Pomfresh repris la parole, ayant retrouvé un peu de contenance.

Mais…ça aurait pu être pire…plusieurs on été sauvés in extremis… Charlie Weasley avait perdu beaucoup de son sang quand il l'on ramené, son frère George également. Miss Tonk avait pris un très mauvais coup derrière la tête qui lui avait déclenché une hémorragie cérébrale. Alastor Maugrey avait un poumon de perforé… Bill Weasley a subi le sortilège « doloris » un nombre incalculable de fois, c'est un vrai miracle qu'il n'ai aucune séquelle ! Quand à sa femme… la pauvre Fleur, elle a perdu l'enfant qu'elle portait…dire qu'elle était enceinte de 7 mois…il est à mettre dans les victimes de cette guerre.

Hermione était assez choqué, elle se sentait peiné, car elle connaissait bien le couple nouvellement marié, et elle savait à quel point cet enfant était attendu.

Comment va Ginny ?

Miss Weasley ? Elle va très bien, elle a été en état de choc pendant quelques temps, mais sinon elle va bien, elle a déjà regagné son dortoir, mais elle vient tous les jours prendre de vos nouvelles, et passer quelques heures auprès de M Potter. Les cours ont repris tant bien que mal lundi…

Hermione avait le visage attristé, elle sentait le poids des jours sombres qui venaient d'avoir lieu sur ses épaules. Elle se sentait si lasse.

Que c'est-il passé après que le vent se soit mis à souffler ? Je ne me souviens plus de rien…

Je n'étais pas présente, évidemment, mais on m'a raconté que vous avez tous les quatre lancé un sort à Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, qu'il y a eu une grande lumière, et que quand tout c'est calmé, vous étiez à terre, et lui était détruit…

Hermione poussa un soupir de soulagement en entendant que tout était fini.

Est-ce que vous pouvez enlever le paravent de séparation de gauche s'il vous plait ? Je voudrais voir Draco…

Bien sur ma chérie, si vous vous sentez assez forte, vous pouvez même vous lever, mais n'allez pas plus loin que son lit, je vous en prie, vous risquez de tomber par terre.

L'infirmière enleva prestement le paravent avec un léger « evanesco » et disparu pour aller donner des soins à d'autres patients.

Hermione regarda celui qu'elle aimait tant avec mélancolie. Son visage était reposé, mais il était plus blanc que jamais, si on ne regardait pas sa poitrine qui se soulevait doucement, on aurait pu croire qu'il était mort. Hermione se leva du lit lentement, elle avait sur elle une chemise de nuit d'hôpital dans laquelle elle se sentait terriblement mal alaise, mais elle continua tout de même de s'avancer vers le lit de son fiancé. Elle se sentait physiquement assez faible, mais mentalement prête à soulever des montagnes. Elle pris la main droite du Serpentard dans la sienne, et lui écarta doucement une mèche de cheveux de devant ses yeux. Ceux-ci frémirent légèrement sous la douce caresse des doigts de la jeune fille. Puis, la Gryffondor déposa un léger baiser sur les lèvres si pâles du jeune homme, tout en continuant de le regarder amoureusement. Ses paupières frémirent de nouveau sous le contacte. Elle s'assis sur le lit, car elle ne pensait pas que ses jambes pourraient la tenir bien longtemps debout, la main droite de Draco toujours fortement serrée dans la sienne. Quelques minutes passèrent ainsi, elle fixant tendrement le jeune homme inconscient. Puis, ses paupières se mirent à frémir, et ses beaux yeux acier s'ouvrirent, ne regardant qu'elle. Elle ne put s'empêcher de sourire tendrement :

Salut…

Salut, lui répondit-il d'un ton rauque. Je suis au paradis ?

Elle eut un petit mouvement de la tête pour répondre par la négative, tout en gardant son sourire sur ses lèvres.

Non mon chéri, tu es à l'infirmerie…

Tu es si belle que j'ai cru que c'était un rêve.

Hermione lui déposa un très léger baiser sur les lèvres.

Comment te sens-tu ?

Ca peut aller, mais j'ai un peu mal à la tête.

Je pense que c'est normal, moi aussi j'ai une douleur derrière la tête.

Que c'est-il passé ? Je ne me souviens plus de rien après que le vent se soit mis à souffler…

Hermione lui raconta ce que l'infirmière lui avait dit quelques minutes plus tôt, n'oubliant pas de préciser quelles avaient été les pertes avec une larme coulant le long de sa joue, mais aussi que leurs amis allaient bien, et qu'ils se reposaient.

Tout est fini alors ?

Je crois que oui…

Il…il ne reviendra plus jamais ?

Normalement non…

Draco poussa un profond soupir de soulagement. Puis, il fronça les sourcils, et lança un regard interrogateur à sa fiancée :

Et pour les Mangemorts ?

Je n'ai pas pensée à demander à Pomfresh quand elle était là… on lui demandera lorsqu'elle reviendra…

Draco hocha la tête, puis, Hermione se coucha le long de son flan, et Draco passa les bras autour de sa taille. Ils restèrent là, enlacés durant un moment, avant que l'infirmière ne revienne voir comment allait la jeune fille qui s'était réveillée.

Ho ! Mais je vois que vous êtes vous aussi réveillé M. Malefoy ! C'est très bien… comment vous sentez vous ?

Hermione était en train de se redresser, elle se leva, et se dirigea doucement vers son lit ou elle s'assit afin de laisser tranquillement Mrs Pomfresh examiner Draco.

J'ai mal à la tête, mais sinon ça va…

Le mal de tête va disparaître d'ici quelques heures, ne vous inquiétez pas.

Hermione m'a raconté ce que vous lui aviez dit…mais qu'en est-il des Mangemorts ?

N'ayez crainte mon garçon, ils sont tous sous bonne garde à Azkaban, avec non pas des détraqueurs pour les surveiller, mais des bons vieux sorciers en qui nous pouvons tous avoir une bonne confiance. Je crois que c'est mieux ainsi, je n'ai jamais beaucoup aimé ces créatures…

Et mon…

Votre père ? Il est avec tous les autres Mangemorts, sous bonne garde. N'ayez crainte, il ne s'en échappera pas cette fois. Dumbledore cherche de nouvelles créatures prêtes à surveiller les prisonniers, nous verrons dans un futur assez proche ce qui va être choisi je crois.

Draco et Hermione hochèrent la tête. Hermione se recoucha dans son lit, rabattant sur ses épaules les draps, car il ne faisait pas très chaud en cette matinée de janvier dans l'infirmerie. Puis, sans même sans rendre compte, elle sombra dans le sommeil, Draco la regardant amoureusement.

Quelques heures plus tard, elle fut réveillée par des cris. Sans bien comprendre ce qui se passait, elle se redressa, avant enfin, de reconnaître la voix de Ginny :

Laissez moi les voir ! Vous venez de dire qu'ils sont réveillés, ça fait deux semaines que j'attend ça, alors je veux les voir !

Voyons, Miss Weasley, ils ont besoin de repos, et pour le moment ils dorment… revenez plus tard quand ils seront réveillés et vous pourrez les voir.

On entendit un grand bruit et l'infirmière se mit en colère :

Non mais franchement ! Qu'est ce que c'est que ses manières ! Me bousculer ainsi ?

Je vous ai dit de me laisser passer …

Hermione, sentant que la conversation allait dégénéré s'apprêtait à dire à l'infirmière qu'elle était réveillée, quand elle vit que Draco, sur le lit d'à coté lui faisait signe de se taire. Il lui dit dans un murmure :

J'ai envie de savoir comment ça va finir !

Hermione secoua la tête en lui faisant comprendre que ce comprendre que ce comportement n'était pas digne d'un préfet en chef :

Mrs Pomfresh ? Nous sommes réveillés… vous pouvez laisser Ginny venir nous voire.

Vous voyez petite insolente, vous les avez réveillés…

Mais la Gryffondor s'était déjà précipité dans le réduit où était Hermione et Draco, et elle avait sauté au coup de cette dernière :

Ho, je suis si soulagée ! Tu ne peux pas savoir, je me suis fais un sang d'encre… J'étais morte d'inquiétude… j'ai crus que jamais vous n'alliez vous réveiller ! Finit-elle en passant du coup d'Hermione à celui de Draco. Mettant mal alaise Draco, qui n'était pas encore habitué aux étreintes des Gryffondor en général.

Comment ça va Gin ? Questionna la préfète en chef.

La petite dernière des Weasley jeta un regard interrogateur sur Hermione avant de comprendre à quoi elle faisait allusion :

Ho…tu veux parler de ce petit sortilège de rien du tout ? Pfff… tu sais…

Hermione lui laissa un regard de reproche, lui signifiant qu'elle voulait l'entière vérité.

Bon… très bien… ça va très bien aujourd'hui, mais je suis restée plusieurs jours à l'infirmerie… et je prend encore une fois par jour une potion anti-douleur… mais ne t'inquiète pas, je n'ai pas vraiment mal… c'est plutôt par précaution m'a dit Pomfresh.

Draco intervint :

Tu n'as pas à avoir honte Gin… IL n'était pas le « Mage Noir » pour rien : IL était vraiment l'un des sorciers les plus puissant que la terre est jamais portée… tu as du beaucoup souffrir…

Ginny se pinçait les lèvres, signe qu'elle voulait dire quelque chose :

Va-y Gin, dit nous que c'était horrible, ça t'apaisera… l'encouragea son amie.

C'est vrai que c'était dur… c'était comme si des millier de lames me traversaient le corps, comme si mon cœur allait exploser, et que tous mes os étaient en feu… mais maintenant ça va ! Se força-t-elle à finir dans un sourire. Mais et vous ? Comment vous sentez vous ?

Les deux préfets en chef lui firent par de leur santé, et c'est avec soulagement que la dernière des Weasley poussa un soupir.

J'ai eu très peur pour vous… mais maintenant que vous êtes réveillés, je me sens plus sereine quand à l'état de santé de Harry…

Hermione redoutait de devoir aborder l'état de santé du Survivant avec la petite amie de celui-ci, elle avait peur qu'elle ne se mette à pleurer, ou quelque chose dans ce genre, mais voir avec quel optimisme Ginny prenait la chose, la déconcerta quelque peu. Elle lui lança un regarde des plus surpris qui n'échappa pas à la rousse :

Oui… je m'inquiétais beaucoup tant que vous n'étiez pas réveillés, mais comme Harry a vécu la même chose que vous… si vous, vous vous êtes réveillés sans aucune séquelle, il n'y a pas de raison qu'Harry ne se réveille pas non plus sans dommages !

Hermione acquiesça devant cet optimisme.

Ils restèrent tous les trois à parler durant une bonne demi-heure avant qu'un grognement ne se fasse entendre dans le lit à droite de celui d'Hermione. Après quelques instants, Ron qui avaient repris tous ces esprits et qui avait été examiné par Pomfresh, vint les rejoindre dans leur conversation en enlevant le paravent de séparation. Il avait lui aussi mal à la tête, mais aucune autre séquelle n'était à déplorer. C'est avec beaucoup de tristesse qu'il appris la mort de leur ami demi géant, et celle de leur professeur de métamorphose. Il fut, plus qu'Hermione et Draco, chagriné d'apprendre la fausse-couche de sa belle-sœur. Le premier des petits enfants Weasley était très attendu par toute la famille, et il se sentait très chagriné par les épreuves qu'avait du subir son frère Bill et sa femme (non seulement ils avaient perdu leur premier enfant, mais en plus, Bill avait subit de nombreuses fois le sortilège de douleur). Ron fut soulagé d'apprendre qu'il n'y avait pas eu de morts dans sa famille, mais horrifié en apprenant le nombre de blessés.

Vous êtes sur qu'ils vont tous bien ?

C'est sa sœur qui le rassura :

Oui… ne t'inquiète pas, il n'y a plus que Charlie qui est à Sainte Mangouste, mais il devrait sortir dans les jours qui viennent. Tous les autres ont déjà regagné le terrier. N'oublie pas que tu as été inconscient durant deux semaines, ce n'est pas rien !

Ils restèrent encore un moment à discuter avant que Pomfresh ne les force à se remettre au lit, pour se reposer, et à ordonner à Ginny d'aller silencieusement près d'Harry ou de sortir de l'infirmerie. La rouquine opta pour la première solution et rejoignit celui qu'elle aimait. Les trois autre s'endormir sans même sans rendre compte quelques secondes plus tard.

Harry se réveilla le jour suivant pour la plus grande joie de tous. Il fut vexé d'être resté inconscient le plus longtemps. Mais si heureux que tout soit enfin fini. Sa joie fut de courte durée lorsqu'on lui fit état des pertes de l'Ordre. Il était le plus touché par la mort d'Hagrid, car il avait toujours été celui qui avait été le plus proche du garde chasse. Il se sentait responsable de sa mort, même si ses amis essayaient de le convaincre qu'il n'en était rien. Le Survivant en voulait beaucoup à Voldemort et à lui-même pour tous les morts qui avaient eu lieu, et les blessés. Il se demandait comment il aurait le courage de regarder Bill et sa femme dans les yeux après ce qu'ils leur étaient arrivés. Mais peu à peu, après encore une semaine passée à l'infirmerie, et ses amis qui lui répétaient tous les jours qu'il n'y était pour rien, et que, quand bien même Harry serait à blâmer, les trois autres de la prophétie le seraient tout autant, il commençait à sentir, en même temps que la douleur, et le chagrin, la culpabilité s'estomper tout doucement.

Le 15 janvier, enfin, ils purent tous sortir de l'infirmerie, s'il n'avait tenu qu'a eux, ils seraient déjà sortis depuis longtemps, mais Pomfresh était ce qu'elle était : pas de recours possible avec elle. Ils sortirent peu avant le dîner de l'infirmerie, ils se décidèrent à passer à leur dortoir pour voir leurs amis et se changer avant d'aller manger. Ils avaient invités Draco à se joindre à eux, pour que celui-ci ne se retrouve pas tout seul.

Mais arrivés dans la tour Gryffondor, ils ne trouvèrent personne. La tour était complètement déserte. Quand ils demandèrent à la Grosse Dame ou étaient tous les Gryffondor de l'école, elle leur répondit qu'ils étaient dans la grande salle. Après avoir tous consulté l'heure, ils se dirent qu'il était encore un peu tôt pour que tout le monde soit parti, mais qu'après tout, le dîner allait être servi dans quelques minutes. Ginny était étrangement silencieuse, mais personne ne s'en rendit compte avant d'être presque arrivé à la grande salle. C'est Harry, qui lui tenait la main, qui se rendit compte de son mutisme le premier :

Qu'est ce qui se passe Gin ? Tu es très silencieuse ce soir…

La jeune fille ne lui répondit que par un petit sourire. Ils étaient arrivés devant la grande salle. Lorsqu'ils passèrent les portes en discutant, ils furent accueillis par une salve d'applaudissement et un tonnerre d'acclamation. Ils restèrent quelques secondes figés, ne sachant pas très bien ce qui se passait, avant de comprendre : la salle était décorée aux couleurs de Gryffondor (bizarrement Serpentard avait été oublié…) et quatre grandes banderoles sorcières (c'est-à-dire que les images bouges) à l'effigie d'Harry, Hermione, Ron et Draco surplombait les tables des élèves. Les quatre adolescents rougirent de plaisir et de malaise devant un tel accueil. Une foule d'élève se leva pour venir les embrasser, les féliciter et les remercier avant d'aller se rassoire à leur table respective ; même quelques Serpentard, dont Blaise Zabini, qui remercia à demi-mot de lui avoir éviter de rejoindre le camp des Mangemorts. Lorsque tous les autres élèves se furent assis, les quatre jeunes gens, accompagnés de Ginny, quelque peu désorientés, se dirigèrent vers leur table. Draco, sans hésité s'installa avec eux à la table des Gryffondor, et pour la première fois de l'année, personne n'eu à redire du fait que le Serpentard accompagnait le trio Gryffondorien. Se fut une deuxième salve d'applaudissement qui les accueilli à leur table, cette fois-ci uniquement du fait des élèves des sept années différentes de leur maison. Hermione lança un regard à la table des professeurs, et une vague de tristesse l'envahi lorsqu'elle vit le professeur Gobe-Planche et la place vide à droite du directeur. Dumbledore se leva alors, il demanda le calme, et commença à parler :

Mes chers élèves, je ne vais pas m'égarer en vains bavardages, mais j'aimerais rendre hommage aux cinq élèves qui viennent de rentrer dans la grande salle.

A ses derniers mots, Ginny ouvrit de grands yeux d'incompréhension.

Oui, vous aussi Miss Weasley, vous avez participé à la dernière bataille, et avez même été blessée, vous n'avez peut être pas vaincu Voldemort (un frisson parcouru l'assistance), mais vous avez votre part de mérite dans cette victoire. Bien, je disais donc que je voulais remercier ces jeunes gens, qui grâce à leur courage, et à leur amour, on permis de vaincre celui qui s'appelait avant Tom Elvis Jedusor. Grâce à eux, le monde sorcier va enfin pouvoir dormir sur ces deux oreilles la nuit, et plus aucun crime horrible contre les moldus ne sera à déploré. Merci à vous qui n'avez pas hésité à mettre votre vie en danger pour nous sauver tous. Vous avez mon entière gratitude, celle de tous les élèves ici présents − quelques petits reniflements se firent entendre du côté de la table des Serpentard, mais pour la première fois, se fut des personnes de leur propre maison qui les firent taire − ainsi que de ceux qui ne sont plus parmi nous, mais qui n'ont ainsi pas eu l'impression de donner leur vit en vain. Je veux également rendre hommage aux parents d'Harry qui ont permis, à long terme la fin de la guerre, et à tous ceux qui sont mort par la suite en aidant notre cause : A James et Lili Potter, Cédric Digory, Sirius Black (la plupart des élèves eurent l'air très surpris),Cassandre LeGoff , Mélinda Dinkens, Mondingus Fletcher, Hagrid et Minerva McGonagall.

Il leva son verre, ainsi que tous les autres présents dans la salle aux noms des disparut.

Je lève également mon verre à tous les moldus, sorciers enfants de moldu, et à tous ceux qui sont morts, plus ou moins anonymement et en pure perte de la main des Mangemorts. Enfin, j'ai une pensée toute particulière pour tous ceux qui ont été blessés lors de la bataille finale, ou à un autre moment de cette guerre. Une pensée spéciale à la famille Weasley dans son ensemble, dont chacun des membres a été gravement blessé à un moment ou à un autre, et dont le premier enfant de la nouvelle génération a été tué durant cette guerre.

Gin et Ron hochèrent la tête en signe d'assentiment. Tous les élèves relevèrent leur verre et burent une gorgée.

A Draco, Genevra, Harry, Hermione et Ronald ! − Il but une gorgée − Bien, je crois que mon discours a été assez long. J'espère qu'aucun d'entre vous n'oubliera qui les a sauver. Bon repas à tous.

La nourriture apparue a profusion dans les plats, comme pour chaque banquet, et tous les élèves se mirent à manger avec appétit. L'ambiance était joyeuse, même si de temps en temps, on pouvait ressentir la tristesse dans certaines voix due à la perte d'êtres chers. Le repas se déroula du mieux du monde et dura bien plus longtemps qu'à l'ordinaire. Après un moment de réticence, les quatre héros se mirent à raconter, la bataille finale à Neville, Dean et Seamus. Puis, ils la racontèrent une seconde fois, de façon plus épurée, en omettant un certain nombre de détails, à d'autres Gryffondor qui leurs étaient assez proches, comme Lavande, Parvati, ou les frères Crivey. Tous ne doutaient pas un seul instant qu'une version plus terrifiante aurait fait le tour de Poudlard avant l'aube. A la fin du repas, Dumbledore se releva afin de dire quelques mots :

Bien, j'espère que vous avez appréciez ce repas, maintenant vous pouvez tous retourner dans vos dortoirs respectif, avec une petite pensée, je l'espère pour tous ceux qui ont aider à la fin de la guerre.

Il allait faire signe au élèves de se lever, quand Draco bondi de sa chaise en levant la main bien haut.

Oui Mr Malefoy ?

Je voudrais faire une annonce…

Je vous en prie…

Le Serpentard lança un petit regard à Hermione, puis repris la parole.

Je… je voulais dire à toute l'école que… qu'Hermione et moi allons nous marier…

Des « ha » et des « ho » se firent entendre de toute part dans la grande salle, tandis que la principale intéressée rougissait jusqu'aux oreilles.

Enfin… si tu es toujours d'accord Hermione…

Plutôt que de lui donner une réponse, Hermione bondit de sa place et embrassa tendrement le jeune homme, en lui passant les bras autour du coup, sous les « ho… » attendris, de toute l'école, puis d'une salve d'applaudissements. Elle lui murmura contre ses lèvres :

Bien sur que je suis toujours d'accord !

Dumbledore repris alors la parole :

C'est sur cette excellente nouvelle que nous allons tous aller nous coucher… En avant jeunes gens...

Tous les élèves se levèrent, et c'est dans un brouhaha général que tous se dirigèrent vers leurs dortoirs.